Heureusement qu'on a des syndicats qui tiennent la route.

Le syndicat l'APLUS devient représentatif
11/07/2011

« Par décision du 27 juin 2011 la Cour administrative d’appel annule l’arrêté ministériel du 22 avril 2005 qui n’avait pas reconnu la représentativité nationale de l’A.P.L.U.S. ». cliquez ici

L'unité syndicale s'est également manifestée dans les propositions avancées par les trois représentants professionnels sur la rémunération.
Un contrat instituant une rémunération basée sur une part d'honoraire de dispensation pourrait voir le jour. Cet honoraire serait notamment fonction du nombre de lignes de médicaments sur l'ordonnance. La durée de ce contrat (5 ou 10 ans), de même que les parties signataires (Etat et/ou Assurance-maladie), ne sont pas encore définies. « On ne peut pas parler de contrat avant de savoir ce que l'on met dedans », estime Michel Caillaud. La part de l'honoraire dans la nouvelle rémunération reste elle aussi une inconnue. Elle devrait être supérieure à 25%, préconise Gilles Bonnefond. « Si c'est le cas, il faudra des stabilisateurs », affirme Philippe Gaertner. Seule certitude, pour le moment, le modèle actuel va changer.
Les pharmaciens demandent également une revalorisation de l'acte de dispensation des traitements de substitution aux opiacés. Et les nouveaux services proposés à l'officine doivent faire l'objet d'une rémunération spécifique. « Le ministre doit s'y engager, on ne pourra pas faire sans », considère Gilles Bonnefond. La restructuration du réseau officinal est également à l'ordre du jour, avec l'objectif de maintenir les pharmacies dans les zones déficitaires en médecins. Dans le cas contraire, il serait prévu un système de rachat ou de fermeture des officines.
Les syndicats ont noté la volonté du ministre de la Santé de voir ces négociations trouver leur issue au plus vite. « Nous n'avons pas eu de débat sur la situation économique des officines. Le ministre sait déjà qu'elle est très dégradée », rapporte Gilles Bonnefond. Les trois syndicats ont trouvé Xavier Bertrand « volontariste » et « très ouvert » dans cette phase préalable aux négociations. Leurs propositions seront étudiées cet été par les services du ministère. Rendez-vous est pris début septembre pour une nouvelle réunion de travail. Le calendrier est en effet très serré. Certains accords vont figurer dans la nouvelle convention avec l'Assurance-maladie, d'autres seront intégrés au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012. Les mesures ainsi définies devront pouvoir entrer en vigueur dès l'année prochaine.

Pauv, pauv de nous avec des syndicats qui se couchent et qui s'arqueboutent sur des données passéistes.Je ne regretterai pas bientot mon OUI a L'europe .
Paiemement à l'acte !!!! ça me rappelle vraiment les négos dur la MDL.
Mon Dieu, mais qu'ils sont bètes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Xavier Bertrand écarte les propositions de l'IGAS qui fâchent les syndicats
C'est dans un esprit d'unité que les représentants des trois syndicats pharmaceutiques, Philippe Gaertner (FSPF), Michel Caillaud (UNPF) et Gilles Bonnefond (USPO) ont rencontré hier Xavier Bertrand et son cabinet au ministère de la Santé. L'organisation de cette réunion fait suite à la remise du rapport de l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales), le 29 juin dernier. La mission avait alors édicté 37 propositions dont certaines avaient fâché les syndicats. D'emblée, ces derniers ont rappelé leur hostilité à la possibilité pour les pharmaciens d'être propriétaires ou copropriétaires de plusieurs officines, sans limitation ; à l'étude des effets d'une ouverture partielle du capital des officines à des non-pharmaciens et à la vente de médicaments sur Internet. « Le ministre a indiqué qu'il ne voulait pas en faire des pistes de travail », souligne Philippe Gaertner. Gilles Bonnefond se félicite également de la position du ministre : « On a pas voulu se mettre des bâtons dans les roues. Car cela aurait pu nous amener à des blocages dans les discussions. » Pour sa part, Michel Caillaud estime que si ces sujets sont écartés pour le moment au plan national, ils pourraient resurgir à l'initiative de la Communauté européenne

Négociations officinales : bilan de la réunion du 26 juillet
La FSPF, l’USPO et l’UNPF ont rencontré le 26 juillet dernier le ministre de la Santé pour discuter de l’avenir de la profession. Les discussions ont notamment porté sur les propositions de l’Inspection générale des affaires sociales. Les syndicats ont dénoncé les dispositions sur la multipropriété, celle visant à ouvrir le capital des officines à des non pharmaciens et celle consistant à vendre les médicaments sur Internet. Sur ces trois points, le ministre de la Santé a lui aussi émis un avis défavorable.
Par ailleurs, les pharmaciens ont présenté leur volonté commune de voir évoluer le mode de rémunération vers une rémunération mixte à la marge et à l’acte. Les actes devant être basés sur les nouvelles missions des pharmaciens. Là encore, le ministre de la Santé a confirmé sa volonté d’aller vers un nouveau mode de rémunération. Il entend « donner les moyens à l’UNCAM de mener à bien la négociation conventionnelle » puisque c’est dans le cadre de la nouvelle convention pharmaceutique que se construira la rémunération des nouvelles missions. Les négociations devraient s’ouvrir à la rentrée de septembre. En parallèle, les nouvelles dispositions relatives à la pharmacie d’officine seront débattues à l’automne dans le cadre du PLFSS 2012.
Xavier BERTRAND a en outre affirmé la nécessité de revoir la rémunération des officinaux à court et moyen termes. Le système pour l’instant envisagé est celui d’une rémunération à l’honoraire partiellement déconnectée de l’économie des médicaments. Pour cette partie de la rémunération, qui n’entre pas dans une démarche commerciale, les syndicats ont demandé qu’elle soit exonérée de TVA. Le ministre de la Santé a fait bon accueil de cette proposition. Il a toutefois demandé qu’en contrepartie de cette exonération, les pharmaciens s’engagent dans la mise en place de la dématérialisation des ordonnances.
D’autres points ont été abordés lors de cette réunion, notamment la démographie pharmaceutique, les remises sur les génériques, la revalorisation des gardes…
La FSPF, l’USPO et l’UNPF ont décidé de faire front commun pour mener à bien ces négociations !
Source : FSPF, USPO, UNPF, 26 juillet 2011

Médecins : le paiement à la performance est inefficace
DocBuzz - l'autre information santé — Le gouvernement Français a décidé sur proposition de la sécurité sociale, de lancer en France le payement à la performance des médecins généralistes. En respectant quelques règles et en favaorisant certains types de patients, un médecin généraliste pourrait toucher un peu plus de 9000 euros supplémentaires...

http://www.docbuzz.fr/2011/07/26/123-medecins-le-paiement-a-la-performance-est-inefficace/

Après le rapport de l’IGAS : émission spéciale / partie 3

Nouvelles missions : l’IGAS suggère notamment que les pharmaciens fassent le Test de dépistage rapide de l'angine ou encore la vaccination contre la grippe.

http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/video_player.php?id=3263

Inutile de rajouter que c'est un petit gars de l'UNPF.

Le renouvellement de la convention médicale
RTL — Dernière réunion ce mercredi entre les syndicats de médecins libéraux et l'Assurance Maladie : cette réunion doit conclure la nouvelle convention médicale pour les cinq ans à venir. Tarifs, dépassements d'honoraire, encadrement des dépenses sont à l'ordre du jour. Comme le tarif de base de la consultation est le même, quel...

http://www.rtl.fr/actualites/vie-pratique/economie/article/le-renouvellement-de-la-convention-medicale-7703931299

Xavier Bertrand renonce à l'ouverture bilatérale des pharmacies minières

"J'ai entendu les craintes qui se sont exprimées", a expliqué le Ministre. Une décision qui satisfait la FSPF et l’USPO très attachée à ce dossier qui « mettaient en danger les pharmacies libérales »

http://www.pratispharma.com/home.php

Nous ne pouvons qu être d' accord avec l unpf

Mon comptable et mon commissaire aux comptes me confirment en effet que c'est une hérésie la rémunération à l'acte.

Il faudra tous les ans aller supplier la Sécu de nous revaloriser et la valeur de nos fonds de commerce va fondre ( comme celui des médecins ).

Je précise que le discours inaugural a Pharmagora de Xavier Bertrand ainsi que le rapport de l'IGAS préconise une rémunération complémentaire
pour les actes découlants de la loi HPST.

Je rejoins l'UNPF qui demande une bouffée d'oxygène sur la marge actuelle, les rémunérations complémentaires mettront plus de temps à se mettre en place.

Il semble qu'un 4 ème syndicat de Pharmaciens viennent d'obtenir une représentativité : l'APLUS.

Ce n'est pas une bonne nouvelle car ces gens défendent depuis le début une hérésie : la rémunération à l'acte.

De plus, ils s'approprient cette idée alors qu'elle n'est qu'un vulgaire plagiat d'un rapport de la fin des années 70 ( le rapport Serusclat ) qui
avait été rejeté à l'époque par l'ensemble de la profession.

Rémunération et services : l'heure est aux négociations
Après la remise du rapport de l'Igas le 29 juin, les trois syndicats professionnels (FSPF, UNPF et USPO) ont été reçus à tour de rôle, cette semaine, par la Direction de la sécurité sociale. Objectif : préparer les négociations qui doivent s'ouvrir dès la semaine prochaine au ministère de la Santé. D'ores et déjà, les syndicats rejettent en bloc plusieurs propositions du rapport, dont celles qui portent sur la propriété et l'ouverture du capital des officines. Les points de vue sont plus divergents sur la mise en place de la rémunération à l'acte. Les syndicats se sont réunis le 5 juillet pour réfléchir à des positions communes. A l'instar du calendrier, les négociations s'annoncent très serrées.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 9 juillet 2011

Reprise des négociations des syndicats de pharmaciens avec le Ministère

Les négociations entre les pharmaciens et le gouvernement repartent avec la remise du rapport de l’IGAS sur l’évolution du mode de rémunération. Les trois syndicats vont se rencontrer cette semaine pour trouver une plateforme commune.

Mais aussi :


Rapport de l’IGAS sur la rémunération : le décryptage de Gilles Bonnefond

« Je suis déçu… ce rapport soulève des inquiétudes chez les professionnels de santé … on a perdu 8 mois pour rien », réagit Gilles Bonnefond, Président de l’USPO, face au rapport de l’IGAS commandé par Xavier Bertrand. Un rapport qui ne ferme pas la porte à l’ouverture du capital des officines à des non pharmaciens…

"En faisant un pas vers l’honoraire, l’officine s’extraira de la course au volume."

C'est une évidence, encore faut-il que ce pas soit un complément de rémunération.

Ce ne semble pas être une évidence pour Messieurs Bennatan et Gaertner....

A suivre mais hormis USPO et UNPF, je n'ai plus confiance.

« Nous sommes à la croisée des chemins »

C’est un président fraîchement nommé qui s’est confié à Pharma. Le 22 mars, Frédéric Laurent a pris les rênes de l’UNPF et les dossiers qui l’attendent sont aussi nombreux que complexes.

Pharma. Vous êtes le dernier venu dans la cour des présidents de syndicat. Quelles sont vos relations de travail avec vos homologues ?
Frédéric Laurent. J’éprouve la plus grande sympathie pour Philippe Gaertner (FSPF) et Gilles Bonnefond (USPO). Nous nous rencontrons au travers de réunions plusieurs fois par semaine, et avons des discussions informelles. Et pour l’anecdote, je prends souvent le TGV avec Philippe Gaertner, pharmacien dans la même région que moi, l’Alsace. Malgré quelques opinions divergentes, nous œuvrons tous à la défense des intérêts de la profession.

Pharma. Vous avez succédé à Claude Japhet à la tête de l’UNPF. Quelles sont vos actions prioritaires pour ce mandat de trois ans ?
F. L. Notre premier chantier est économique. On assiste à une grande distorsion entre les officines. En 2000, à chiffre d’affaires constant, nous étions à 2 % de distorsion. En 2011, nous sommes autour de 8 %. Il faut, et c’est une priorité pour l’UNPF, stabiliser la marge. Le fait de basculer d’une rémunération à la marge vers une rémunération des services et des nouvelles missions ne ferait qu’accroître ces distorsions. Il n’est pas question d’aller sur des transferts de la marge pour rémunérer d’hypothétiques nouvelles missions. Il est donc essentiel de linéariser la marge pour réduire les écarts. Nous allons également nous atteler à renégocier la convention nationale avec l’Assurance maladie. Nous en profiterons pour discuter de l’articulation de ces nouvelles missions et de leur rémunération au sein de cette convention et demandons la création d’une lettre clé permettant cette rémunération. Enfin, nous avons pris une dimension européenne en travaillant activement au sein du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE) sur un certain nombre de dossiers comme la pharmacovigilance ou la traçabilité du circuit du médicament. Autant de dossiers qui auront des impacts sur notre exercice futur.

Pharma. Vous êtes donc défavorable à une rémunération à l’honoraire ?
F. L. Dispensation à domicile, préparation des doses à administrer, dépistage et prévention du patient chronique, accompagnement de la personne âgée dépendante… il est évident qu’il faut trouver de nouvelles rémunérations pour les missions prévues dans le cadre de la loi HPST. Pour autant, les nouvelles missions et les nouveaux services n’effaceront pas le marasme économique dans lequel se trouve la profession officinale. Pour l’instant, le décret sur le pharmacien correspondant a été signé, sans que l’alinéa 8 prévoyant sa rémunération n’apparaisse. Quant au rapport de l’Igas, il n’a, à ce jour, toujours pas été remis. Cette situation ne change rien à nos convictions. Nous sommes opposés à tout changement de rémunération sans que la marge ait été au préalable stabilisée.

Pharma. Interpellé sur la question du TFR haut et le décret sur les SPF-PL, Xavier Bertrand a appelé à une harmonisation des positions syndicales. Quel est votre avis sur le sujet ?
F. L. Le dossier SPF-PL est au point mort. J’ai demandé à ce que nous puissions nous rencontrer rapidement avec l’Ordre et les principaux acteurs pour trouver le consensus nécessaire. Nous sommes aujourd’hui la seule profession libérale qui n’a pas les décrets. Dans le contexte économique actuel, le fait de voir sortir les décrets sur les sociétés de participations financières de professions libérales (SPF-PL) nous permettrait de trouver une partie de la réponse à nos problèmes économiques.
Sur la question du TFR haut, l’UNPF s’est positionnée très clairement. Nous sommes contre toute généralisation. Les génériques ont pris une part importante dans la structure de la marge des officines. Introduire un TFR cassera la dynamique positive dans laquelle nous sommes, même si celle-ci s’est un peu érodée du fait de problématiques qui ne sont pas dues à l’acte de substitution des officinaux. La profession doit au plus vite signer un nouvel avenant générique, prévoyant non plus une taxe fixe à atteindre, mais un objectif d’augmentation raisonnable par rapport au taux rebasé.

Pharma. Les ARS, installées l’an passé, sont les nouveaux interlocuteurs régionaux des pharmaciens, regroupés au sein des URPS. Le dialogue est-il plus ouvert entre les deux structures ?
F. L. Nous sommes actuellement dans la phase de prise de contact avec les directeurs des ARS. Je reste persuadé que, sous couvert de régionalisation, l’ARS est un instrument de l’Etat pour avoir la mainmise sur la santé en région. Pour autant, les ARS, qui sont en train de discuter des plans stratégiques régionaux de santé au sein des commissions régionales de santé et d’autonomie, font des diagnostics plus fins, parce que régionaux, des besoins de santé sur un territoire précis. Les remontées que nous avons pour l’instant sont plutôt positives.

Olivier Valcke