Pensons à nos adjoints !!!!

Tout à fait et à un prix de vente que trop de titulaires ne sont pas prêt à entendre.

En tout cas, et je peux te donner par mail ( ythierry@club-internet.fr ) des coordonnées de garçons avec qui j'ai entamé cette action depuis 10 ans pour certains.

Maintenant, et je le comprends ( vie de famille oblige... ) tout les titulaires n'ont pas envie d'avoir la vie de fou que je mène.
Certains ne comprennent pas ( ou je suis trop généreux ) que l'on attrape pas les mouches ( les adjoints pertinents, bosseurs, commerçants,
honnêtes.... ) avec du vinaigre.

Mes associés et moi sommes très heureux de cette situation, mais je t'avoue que nous marquons une pause car les conditions de crédits
se resserrent de façon drastique.
Aujourd'hui, nous sommes en phase de désendettement car nous trouvons que l'officine ( même si nous y croyons toujours très fort ) connait
une forte période de turbulence et d'incertitudes.

Merci de nous rejoindre Chrudy et meilleurs voeux pour 2012.

Amitiés.

Jean Yves.

chrudy a écrit:

[...] Pour quel type d'officine?

Je ne connais pas la réponse mais instinctivement au-desous de 3M€, cela reste difficile à réaliser.

"Les installe ensuite en SELARL avec un salaire de 4.700 euros net par mois, 51% du capital et qui ainsi multiplie les petits pains
sans faire exprès, presque avec désinvolture et en ayant une action gagnant-gagnant avec eux."

Je suis d'accord sur le principe, mais en analysant la reprise d'une officine avec le prévisionnel, je n'ai jamais vu le cas!!!!! Est-ce réalisable, je pense que non. Pour quel type d'officine?

Les SISA s’ouvrent aux pharmaciens adjoints

Nouveauté de la loi Fourcade adoptée au Sénat : les Sociétés Interprofessionnelles de Soins Ambulatoires pourront être composées non seulement de titulaires mais aussi d’adjoints.

http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/jt_player.php

Les jeunes ne sont pas préparés a ce qu'est devenue la pharmacie et à ce qu'elle va devenir .
C'est d'ailleurs aussi le cas de bcp de titulaires .

« Un rhume, c'est 3 produits » : mes désillusions en pharmacie
Extrait:

J'ai fait une dizaine d'entretiens d'embauche ces dernières semaines. On ne m'a jamais posé une question sur une interaction médicamenteuse ou sur un effet indésirable, on m'interroge sur les cosmétiques, sur les compléments alimentaires. On me tient toujours le même discours : sous la pression de la Sécurité sociale, les marges sur les médicaments sont de plus en plus faibles ; désormais ce qui importe, c'est de vendre de la parapharmacie, de l'aromathérapie, des cosmétiques…

Et il rajouterait, nos collaborateurs sont la plus importante richesse de notre entreprise et non la principale charge comme le clame certains experts comptables...

Encore faut-il savoir les valoriser et les responsabiliser.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

J'ai l'exemple de Jean Yves sous les yeux qui paie ses adjoints coef 500 + prime+ intérressement + responsabilités......

Les installe ensuite en SELARL avec un salaire de 4.700 euros net par mois, 51% du capital et qui ainsi multiplie les petits pains
sans faire exprès, presque avec désinvolture et en ayant une action gagnant-gagnant avec eux.

Il me cite souvent Warren Buffet ( 3 ème fortune mondiale ) :

« Quand vous cherchez des gens à recruter, vous devez rechercher trois qualités: l'intégrité, l'intelligence et l'énergie. Et s'ils ne possèdent pas la première, les deux autres vous tueront. »

Ce modèle s'imposera forcément en pharmacie, mais il faudra encore un peu de temps.

chipie a écrit:

Premier coup d'arrêt à la croissance des effectifs pharmaceutiques en 2010
Pour la première fois, le nombre de pharmaciens ne progresse plus en France. Ce constat inquiète l'Ordre des pharmaciens, qui présentait hier les chiffres de la démographie professionnelle en 2010. De plus en plus de diplômés quittent le secteur pharmaceutique en sortant de la faculté. Ce taux « d'évaporation » avoisinerait 20 % des effectifs totaux. Autre élément de préoccupation pour l'instance ordinale, les jeunes choisissent de moins en moins la filière pharmacie. D'où ce plaidoyer d'Isabelle Adenot, présidente de l'Ordre des pharmaciens : « Une profession sans jeunes est une profession sans avenir. Nous devons changer nos paradigmes de pensée ».

Il est temps d'ouvrir les yeux ; il est peut etre meme trop tard .

Premier coup d'arrêt à la croissance des effectifs pharmaceutiques en 2010
Pour la première fois, le nombre de pharmaciens ne progresse plus en France. Ce constat inquiète l'Ordre des pharmaciens, qui présentait hier les chiffres de la démographie professionnelle en 2010. De plus en plus de diplômés quittent le secteur pharmaceutique en sortant de la faculté. Ce taux « d'évaporation » avoisinerait 20 % des effectifs totaux. Autre élément de préoccupation pour l'instance ordinale, les jeunes choisissent de moins en moins la filière pharmacie. D'où ce plaidoyer d'Isabelle Adenot, présidente de l'Ordre des pharmaciens : « Une profession sans jeunes est une profession sans avenir. Nous devons changer nos paradigmes de pensée ».