Diabète

Sophia, le programme d’accompagnement des personnes atteintes de maladie chronique lancé par la CPAM arrive en Creuse.
Sophia, la petite voix qui veille au sucre

Sophia… Sophia… Une capitale européenne… À quelques lettres près ? L'incarnation de la sagesse… Pourquoi pas ? Réminiscence d'un premier amour et de ses petites couettes ? Non, moins charmant, mais plus utile. Sophia est le nom du programme d'accompagnement des personnes atteintes de maladie chronique lancé par la CPAM. Avant de s'intéresser à l'asthme courant 2013 et aux maladies cardio-vasculaires dans la foulée, ce dispositif s'adresse en premier lieu aux diabétiques.

Le dispositif entre dans
sa deuxième phase
Trois millions de personnes souffrent de diabète en France, un chiffre qui a doublé ces dernières années, avec toutes les complications que ça entraîne, insuffisances rénales, amputations, cécité… « On évoque une véritable épidémie. Son augmentation est surtout due à l'évolution des modes de vie : sédentarité, alimentation riche en sucre ou en graisse… », déplore Isabelle Martinie-Ducloup, médecin-conseil à l'échelon local du service médical de la Creuse. « Le diabète est une maladie silencieuse. L'absence de symptômes génère la prise de risque », complète-t-elle. Le programme Sophia intervient tout spécialement pour sensibiliser, encourager et accompagner le patient.

Après une phase d'expérimentation entre 2008 et 2012, qui a concerné dix-neuf départements et 140.000 adhérents, le plan entre dans sa deuxième phase : 41 départements dont la Creuse et la Haute-Vienne sont concernés. En Creuse, 3.345 personnes répondant à des critères spécifiques (*) ont reçu un courrier et un bulletin d'inscription. La démarche est volontaire et gratuite. Les inscrits recevront ensuite un questionnaire individuel et médical visant à établir un profil personnalisé.

Une veille personnalisée
Sophia se définit par une information régulière et, surtout, par un accompagnement à distance qui va de deux fois l'an à une fois par mois. Cet accompagnement mobilise 138 infirmiers basés en France, sur trois plateformes. Ces conseillers santé font un suivi personnalisé, testant les patients sur leur degré de connaissance de la maladie ou les aidant à résoudre leurs problèmes du quotidien. « C'est un travail complémentaire à celui des médecins », précise Philippe Pascaud, responsable du service prévention de la CPAM Creuse. « On intervient sur un travail d'écoute et d'empathie que les médecins, aux salles d'attente souvent bondées, n'ont pas le temps de faire. Sophia, poursuit-il, est un relais qui permet de faire un point, de voir comment évoluent la pathologie et surtout la vie au quotidien. »
D'après une étude IPSOS, 70 % des médecins estiment que la CPAM n'empiète pas sur leur relation avec le patient. Si la majorité des appels sont passés par les infirmiers, les adhérents peuvent aussi appeler pour toute demande de renseignement. « L'objectif, rappelle Isabelle Martinie-Ducloup, est que les adhérents soient acteurs de leur santé. »

Premiers échos
D'après les premiers résultats des enquêtes lancées, la CPAM observe une nette amélioration de la réalisation des examens de suivi, particulièrement auprès des ophtalmos, ainsi qu'une amélioration des résultats d'examens médicaux, hémoglobine glyquée, notamment. Un sondage IPSOS révèle que 84 % des patients se sont sentis encouragés à faire évoluer leurs habitudes de vie. Le traitement du diabète, économiquement parlant, représente en moyenne autour de 6.000 €\patient en moyenne. Si l'accompagnement du dispositif Sophia semble, sur le court terme, coûter plus cher, au final il retarde les complications et les interventions lourdes. « Il sera toutefois difficile d'atteindre les objectifs nationaux, nuance Philippe Pascaud, à cause de la structure démographique. Il n'est pas sûr, non plus, que les usagers aient le réflexe ou acceptent l'idée du contact téléphonique. On a quelques craintes par rapport à ça. »

(*) Diabétiques de type 1 ou 2, de plus de 18 ans, pris en charge à 100 % par le régime général de l'assurance-maladie au titre d'une ALD, et ayant déclaré un médecin traitant.
Samuel Guillon

http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/creuse/2012/12/11/ce-nouveau-dispositif-de-la-cpam-va-accompagner-les-diabetiques-afin-que-leur-mal-ne-saggrave-pas-1368552.html

Lancement d'une étude familiale sur le diabète
« Tout le monde peut prendre du poids mais seules les personnes issues de familles de diabétique vont développer un diabète » rappelle le professeur Froguel, diabétologue et généticien à l’institut Pasteur de Lille… pointant ainsi du doigt les deux principales causes de l’obésité : l’environnement et la génétique.
Une grande étude (nommée DESCENDANCE) sur 500 familles va être lancée prochainement par le CERTID (Centre d’étude et de recherches pour l’Intensification du Traitement du Diabète) afin de mieux comprendre pourquoi dans une même famille, certaines personnes sont atteintes de diabète et d’autres en sont exempts. L’objectif final est d’élaborer une équation de risque capable de « prédire », prévoir et prévenir son apparition et ses complications chez les enfants de diabétiques. « Cette équation de risque sera construite à partir de 3 items : les habitudes alimentaires, l’activité physique et la présence ou non d’un diabète gestationnelle chez la mère » explique le Dr Carpentier. L’outil valide sera implanté sur des « bio puces à ADN » qui permettront de faire l’analyse génétique d’un individu a partir d’une goutte de sang ;
Dans cette grande étude nationale, les pharmaciens et les médecins généralistes seront indispensables pour recruter les familles avec des critères d’inclusion précis : inclusion de personnes diabétique de type 2 (au moins 18 ans) dont au moins un des parents est diabétique (et encore en vie) et dont un frère ou une sœur est âgé de plus de 35 ans n’est pas diabétique. La semaine nationale du diabète (du 04 au 10 juin) sera l’occasion de mieux comprendre le diabète et les innovations à venir.

Anne Prigent, Le Figaro (tous droits réservés)

Cinq millions de Français seront diabétiques dans dix ans
France Soir - 20 mars 2012; Le Généraliste - 19 mars 2012

Aujourd'hui, le diabète touche 2,9 millions de personnes en France et pourrait en toucher 5 millions dans dix ans, le taux de prévalence passant de 4,6% à 7,8%, selon une étude de Cegedim Strategic Data basée sur les données de son observatoire qui regroupe 1.200 médecins et 1,3 million de patients. En cause, le "vieillissement de la population" mais aussi "l'évolution de certains facteurs tels que l'obésité et la sédentarité". Ces prévisions vont dans le sens de celles émises par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui table sur un doublement, d'ici 2030, du nombre de diabétiques, actuellement de 350 millions de patients. Ce thème sera traité lors du congrès annuel de la Société francophone du diabète qui se tient à compter d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi à Nice, annonce France Soir.

Dr Julie Perrot

Sept à 9 années de vie en moins avec un diabète, même là où on vit le plus longtemps
Au pays du Soleil levant, où l'espérance de vie est l'une des plus élevées au monde, médecins, épidémiologistes et experts en santé publique se sont attachés à évaluer l'impact, peu exploré jusque-là en population japonaise, du diabète sur la longévité.

TC Turin et coll, se sont pour ce faire appuyés sur les données de suivi d'une cohorte, représentative de la population japonaise, enrôlée en 1980, la NIPPON DATA80* ayant inclus 9 605 sujets (4 228 hommes et 5 377 femmes) âgés de 30 ans ou plus, tirés au sort dans 300 secteurs de recensement à travers le pays.

Des prélèvements sanguins ont été effectués, et le diabète a été défini par l'existence d'une glycémie à jeun atteignant ou dépassant 126 mg/dl, une glycémie égale ou supérieure à 200 mg/dl à n'importe quel moment de la journée, la prise de médicaments hypoglycémiants, ou l'existence auto-rapportée d'un diabète. Les sujets dont la glycémie était occasionnellement entre 140 et moins de 200 mg/dl, ou entre 110 et moins de 126 mg/dl à jeun, ont été répertoriés intolérants au glucose.

À l'inclusion, 5,4 % des hommes et 2,9 % des femmes étaient diabétiques, et les taux d'intolérance au glucose étaient respectivement de 5 % et 3,6 %. L'analyse, conduite par tranches de 5 ans d'âge, de 40 ans jusqu'à 85 ans et plus, montre chez les hommes de 40-44 ans, une espérance de vie de 41,1 ans (intervalle de confiance à 95 % : 40,6-41,7 ans) en l'absence de diabète, de 32,3 ans (27,3-37,4 ans) en cas de diabète et de 36,9 ans (34,7-39,2 ans) lorsqu'il y avait intolérance au glucose. Chez les femmes de cette même tranche d'âge, les chiffres correspondants étaient : 47,5 ans (47,0-48,0 ans), 40,9 ans (38,1-43,7 ans) et 45,8 ans (43,47-48,04 ans).

Chez les 40-44 ans, l'espérance de vie est réduite de 8,8 ans (3,7-13,9 ans) chez les diabétiques en comparaison des non-diabétiques en population masculine, et de 6,6 ans (3,8-9,4 ans) chez les femmes.

Dans cette même tranche d'âge, les sujets ayant une intolérance au glucose ont, comparé aux non-diabétiques, une espérance de vie diminuée de 4,2 ans (1,9-6,5 ans) chez les hommes, de 1,7 an (0,6 -4,1 ans) en population féminine. Ce constat d'espérance de plus grande longévité en l'absence de diabète et d'intolérance au glucose était retrouvé à travers toutes les classes d'âge, dans les deux sexes.

La plupart des travaux ayant examiné l'impact du diabète sur l'espérance de vie avaient été menés jusque-là en pays occidentaux. Cette étude (cependant fondée sur les seules données glycémiques d'inclusion, possiblement entachée d'erreurs de classement du statut diabétique), met l'accent sur le retentissement délétère du diabète et de l'intolérance au glucose, sur l'espérance de vie au Japon aussi.

La réduction, de près de 7 à 9 années de l'espérance de vie mise en évidence chez les diabétiques apparaît semblable à celle rapportée dans les pays occidentaux ; la contribution de facteurs autres (dont l'HTA, l'obésité, par exemple) aux différences observées entre diabétiques et non-diabétiques, reste à préciser.

* NIPPON DATA80 : National Integrated Project for Prospective Observation of Non-communicable Disease And its Trends in the Aged; OMS : Organisation Mondiale de la Santé.

Turin TC et coll. : Diabetes and life expectancy among Japanese - NIPPON DATA80. Diab Res Clin Pract, publication avancée en ligne, 30 janvier 2012 (doi : 1016/j.diabres.2012.01.003).

Des prévisions alarmantes pour la prévalence du diabète
À l'aube de cette nouvelle année, dans un contexte où le diabète, maladie chronique parmi les plus fréquentes au monde, et dont la prévalence va croissant, dans tous les pays, avec l'urbanisation, les modifications des habitudes de vie, la sédentarité, et l'obésité, les estimations de la prévalence 2011 du diabète et les projections à l'horizon 2030 effectuées par la Fédération Internationale du Diabète (FID) viennent d'être publiées.

Cette mise à jour concerne 216 pays et territoires regroupés selon les 7 régions FID : Afrique, Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Amérique du Nord et Caraïbes, Amérique centrale et du Sud, Asie du Sud-Est, et Pacifique occidental.

Ces estimations, intéressant les adultes âgés de 20 à 79 ans, sont préoccupantes : 366,2 millions de sujets avaient en 2011, un diabète (prévalence mondiale : 8,3 %), et le potentiel de croissance du diabète est élevé : d'ici 2030 le nombre attendu de diabétiques est estimé à 551,9 millions (prévalence mondiale : 9,9 %).

C'est dans les pays à faible et moyen revenus que vivent la plupart des sujets ayant un diabète, et c'est aussi dans ces pays qu'est prévu l'accroissement de prévalence le plus fort dans les 19 années à venir.

Selon les régions FID, la prévalence estimée la plus forte de diabète chez les 20-79 ans était, en 2011, observée dans les régions Moyen-Orient et Afrique du Nord (12,5 %), Amérique du Nord et Caraïbes (11,1 %), et Pacifique occidental (10,1%), et c'est en régions Afrique, Moyen-Orient et Afrique du Nord, que les accroissements proportionnels les plus importants du nombre d'adultes diabétiques sont attendus, tandis que la région Pacifique occidental continuera de compter le plus grand nombre de 20-79 ans diabétiques principalement en raison du nombre d'adultes diabétiques en Chine.

Au top 10 des pays à plus forte prévalence de diabète 2011 et 2030, ce sont les États des archipels du Pacifique et les pays du Moyen-Orient qui prédominent (prévalences respectivement de 25,3 et 28,3 % aux Kiribati, de 21,8 et 24,7 % aux Iles Marshall, de 20,7 et 23,4 % au Koweït).

Au top 10 des pays à plus grand nombre de sujets âgés de 20 à 79 ans ayant un diabète dominent, comme attendu, ceux à plus forte population : la Chine (90 millions de diabétiques en 2011 ; 129,7 millions en 2030), l'Inde (respectivement 61,3 millions et 101,2 millions), les États-Unis d'Amérique (23,7 millions et 29,6 millions, la Fédération de Russie (12,6 millions et 14,1 millions), le Brésil (12,4 millions en 2011 et 19,6 millions en 2030), 48 % de l'accroissement global absolu attendu de 186 millions de diabétiques d'ici 2030 concernant la Chine et l'Inde.

C'est une progression épidémique du diabète que prévoient ces estimations du nouvel Atlas FID du diabète, en particulier dans nombre de pays en développement récemment industrialisés. Elles font du diabète, maladie non transmissible, cause majeure de maladie cardiovasculaire, d'insuffisance rénale, de cécité, et de mortalité, un défi sanitaire du XXIe siècle, en termes de diagnostic, de prise en charge, de traitement, d'éducation et de prévention. Le défi est aussi en amont, les projections intéressant l'intolérance au glucose, facteur de risque de diabète et de maladie cardiovasculaire, sont elles aussi à la hausse.

Whigting DR et coll. : IDF Diabetes Atlas : Global estimates of the prevalence of diabetes for 2011 and 2030. Diabetes Res Clin Pract., 2011 ; 94 : 311-21.

Dr Roseline Péluchon

Manque de preuves pour le seuil idéal d'hémoglobine glyquée
Les recommandations pour la prise en charge du diabète de type 2, qui préconisaient de maintenir l'hémoglobine glyquée (HbA?c) à un niveau inférieur à 7 % se basaient principalement sur les résultats de l'étude UKPDS ( United Kingdom Prospective Diabetes Study). Les travaux menés par la suite ne sont toutefois pas parvenus à confirmer l'intérêt d'un contrôle intensif de la glycémie et le doute a atteint encore un plus haut degré au moment de l'annonce de l'interruption de l'étude ACCORD ( Action to control cardiovascular risk in diabetes) plusieurs mois avant la date prévue, pour cause d'augmentation de la mortalité totale et de la mortalité de cause cardiovasculaire dans le bras contrôle intensif. Mais des résultats contradictoires continuent à circuler.

Une nouvelle méta-analyse reprend les données de 14 essais randomisés comparant les effets d'un contrôle intensif de la glycémie (HbA?c < 7 % et/ou glycémie à jeun < 6,6 mmol/l) à ceux d'une prise en charge plus « conventionnelle », chez des diabétiques de type 2. L'ensemble des essais réunit 28 614 participants.

Le contrôle intensif ne modifie pas significativement le risque de décès de toutes causes (risque relatif RR : 1,02 ; intervalle de confiance à 95 % IC : 0,91 à 1,13) ni la mortalité de cause cardiovasculaire (1,11 ; 0,92 à 1,35). L'analyse séquentielle rejette toute réduction de plus de 10 % de la mortalité toutes causes et conclut à une insuffisance des données concernant la mortalité cardiovasculaire. Le risque d'infarctus non fatal pourrait être diminué (RR : 0,85 ; IC : 0,76 à 0,95, p = 0,004), mais ce résultat n'est pas confirmé par l'analyse séquentielle.

Le contrôle intensif paraît réduire le risque de complications microvasculaires (RR : 0,88 ; IC : 0,79 à 0,97, p = 0,01) et de rétinopathie (RR : 0,80 ; IC : 0,67 à 0,94 ; p = 0,009), mais cette fois encore l'analyse séquentielle ne permet pas de confirmer un taux d'efficacité de plus de 10 %. L'effet du contrôle intensif sur la rétinopathie n'est pas statistiquement significatif (RR : 0,83 ; IC : 0,64 à 1,06).

En revanche, le risque d'hypoglycémie sévère est quant à lui parfaitement établi pour les patients soumis au contrôle intensif (RR : 2,39 ; IC : 1,71 à 3,34) et l'analyse séquentielle confirme une augmentation de 30 % de ce risque.

Les auteurs précisent toutefois que l'absence de preuve d'efficacité ne signifie pas l'absence d'efficacité, mais celle-ci peine à apparaître. Finalement la seule « evidence » qui ressort de cette méta-analyse est le risque élevé d'hypoglycémies sévères que fait courir aux patients un contrôle glycémique intensif. Il mobilise pourtant beaucoup d'énergie de la part du patient et de ressources de la part du système de soins, mais il ne devrait pas faire oublier la valeur sûre que constitue la maîtrise des autres facteurs de risque, les lipides et l'hypertension, qui, elle, a bien fait la preuve de son efficacité sur la mortalité.

Hemmingsen B. et coll.: Intensive glycaemic control for patients with type 2 diabetes: systematic review with meta-analysis and trial sequential analysis of randomised clinical. BMJ 2011;343:d6898 doi: 10.1136/bmj.d6898

http://www.univadis.fr/medical_and_more/fr_FR_JIMNews_Article?profileAOI=5&profileAOIName=Endocrinologie&sparam=jim,,52430

Dossier a déposer avant la fin de l'année à l'ARS ( dépistage primaire, éducation thérapeurique...) mais je sais que vous y avez pensé

serious a écrit:

Diabète : 366 millions de malades, près de 5 millions de morts
[14 septembre 2011 - 16h19] [...] Le diabète de type 2 rappellent les spécialistes, est une maladie liée au mode de vie. Sédentarité, tabac, alcool et régime alimentaire – trop de gras, trop de sucré…- forment une combinaison de risque maximal. Comme l’obésité et les maladies cardiovasculaires, cette maladie connait un essor spectaculaire depuis 30 ans. Dans les pays développés mais aussi plus récemment, dans les pays en développement.

Source : de notre envoyée spéciale au 47è Congrès de l’EASD Lisbonne, 13-16 septembre 2011

La loi HPST et le rapport de l'IGAS ont l'intention d'impliquer le pharmacien pour aider à limiter la prévalence de ce type de maladie avec des conseils et un suivi et pas seulement à coup de traitements plus ou moins novateurs (cf actos etc.).

L'enfer est pavé de bonnes intentions... A nous d'aller chercher la mise en oeuvre de ces missions, ne serait-ce que parce que ces informations démontrent que le système médical actuel est défaillant.

Diabète : 366 millions de malades, près de 5 millions de morts
[14 septembre 2011 - 16h19]

En 2011, il meurt un diabétique toutes les 7 secondes dans le monde. Soit au total 4,6 millions en une seule année. Et l’on compte aujourd’hui, pas moins de 366 millions de malades... Ces chiffres sont d’autant plus effrayants que la pandémie de diabète selon les termes de l’OMS, ne semble pas près de s’arrêter. A l’occasion du 47è congrès de l’European Association for the Study of Diabetes (EASD) à Lisbonne (Portugal), l’International Diabetes Federation (IDF) lance un appel aux dirigeants du monde. Pour inverser la tendance, ils doivent miser sur la recherche.
« L’horloge tourne pour les leaders mondiaux. De leur rencontre la semaine prochaine aux Nations Unies, nous attendons une action capable de mettre un terme à la courbe ascendante du diabète », a souhaité Jean-Claude Mbanya, président de l’IDF. De nombreux chefs d’Etats se retrouveront en effet les 19 et 20 septembre à New York pour le Sommet de l’ONU sur les maladies non transmissibles. Le diabète devrait y tenir une place d’importance, au même titre que le cancer, les maladies cardiovasculaires et respiratoires. « Il est urgent d’investir dans la recherche pour disposer de meilleurs traitements et de modèles de prévention (plus) efficaces », estime en effet Mbanya.

D’autant que les chiffres extraits du New Diabetes Atlas publié hier, sont pires que prévu. Notamment en matière de coût de la prise en charge. Celui-ci atteint au niveau mondial des sommets puisque la facture du diabète se monterait à 465 milliards de dollars, ou 340 milliards d’euros. « Le diabète est un défi qu’on ne peut plus se permettre d’ignorer. Si nous voulons réellement vaincre cette maladie, il est essentiel d’intensifier la recherche ».

Le diabète de type 2 rappellent les spécialistes, est une maladie liée au mode de vie. Sédentarité, tabac, alcool et régime alimentaire – trop de gras, trop de sucré…- forment une combinaison de risque maximal. Comme l’obésité et les maladies cardiovasculaires, cette maladie connait un essor spectaculaire depuis 30 ans. Dans les pays développés mais aussi plus récemment, dans les pays en développement.


Source : de notre envoyée spéciale au 47è Congrès de l’EASD Lisbonne, 13-16 septembre 2011

DIABÈTE de type 1: Le BCG pourrait bien traiter la maladie - American Diabetes Association
Santelog.com, la communauté des professionnels de santé — Ces résultats prometteurs d'essais cliniques de phase I du générique du BCG (bacille de Calmette-Guérin) pour traiter les diabètes de type I avancés ont été présentés le 25 juin lors des sessions de l'American Diabetes Association scientifique de San Diego

http://www.wikio.fr/sources/www.santelog.com-Hl469

Le nombre de diabétiques a plus que doublé dans le monde depuis 1980
RTL Info — Le nombre de diabétiques a plus que doublé dans le monde depuis 1980, près de 350 millions de personnes étant affectées par cette maladie, indique samedi la revue médicale britannique The Lancet. Le nombre d'adultes touchés par le diabète est passé de 153 millions en 1980 à 347 millions en 2008, indique une étude réalisée...

http://www.rtl.be/info/monde/europe/805313/le-nombre-de-diab-tiques-a-plus-que-doubl-dans-le-monde-depuis-1980

Le riz blanc augmente le risque de diabète

Les sucres raffinés altèrent le métabolisme du glucose, cependant il n’était pas encore totalement clair si une alimenattion de base riche en riz favorisait la survenue de diabète. Des scientifiques Japonais ont donc recherché ce lien entre consommation de riz blanc raffiné par une industrialisation et survenue de diabète de type 2. Le nombre...

Traitement diabète: "pas d’arrêt brutal" (E1)


Mis à jour le 10 juin 2011 à 07h36



Il ne faut pas céder à la panique. Voici le message du professeur Patrick Vexiau, chef du service diabétologie à l'hôpital Saint-Louis à Paris,après que l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, l'Afssaps a ordonné le retrait immédiat du marché de deux médicaments à base de pioglitazone.

Ils présenteraient un risque de cancer de la vessie pour les patients qui le prennent. "Mais aujourd’hui, on a d'autres alternatives possibles à ces médicaments", a expliqué Patrick Vexiau, vendredi matin sur Europe 1. "Il faut bien dire que le risque de cancer de la vessie est extrêmement faible et ce n'est pas parce qu'on le prend trois semaines de plus qu'on va augmenter le risque", a-t-il précisé. "Il ne faut donc pas arrêter le traitement brutalement mais continuer et prendre rendez-vous avec son médecin", a-t-il indiqué.