Avenir-Pharmacie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Avenir-Pharmacie

Groupe de discussion et d'action pour la Pharmacie d'Officine
 
PortailPortail  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Bientôt, mise en place d'un nouveau forum, veuillez nous excuser pour les possibles désagréments.
Le Deal du moment :
Carte Fnac+ Jackpot avec 30€ offerts sur le ...
Voir le deal
19.99 €

 

 Non substituable + alcool

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
jyt
Admin
jyt


Messages : 931
Date d'inscription : 20/01/2011
Age : 62
Localisation : Lyon

Non substituable + alcool Empty
MessageSujet: Re: Non substituable + alcool   Non substituable + alcool EmptyMar 14 Juin 2011 - 13:45

Frédéric Abécassis a fait souvent l'objet de nos railleries pour divergences de positions.

On ne peut que néanmoins louer son dynamisme ainsi que celui des PEC pour défendre notre profession.

Nous serons certes entendu mais jamais écouté si chacun y va de sa partition.

Le problème ESSENTIEL de notre profession sont nos divisions.

Nous concernant, nous restons toujours ouvert à la discussion avec tous, d'autant que notre réseau nous permettrait de remettre tout
le monde autour d'une table et de repartir de l'avant.
On peut rêver....??????
Revenir en haut Aller en bas
http://www.pharmaciethierry.com/
xavierb




Messages : 7
Date d'inscription : 07/02/2011

Non substituable + alcool Empty
MessageSujet: Non substituable + alcool   Non substituable + alcool EmptyMar 14 Juin 2011 - 12:01

L’assurance-maladie croule sous les ordonnances NS

Agacés d’être toujours désignés comme les mauvais élèves de la substitution, les pharmaciens de l’Hérault plaident non coupables. Pour le prouver, pendant une semaine, ils ont envoyé à l’assurance-maladie toutes les ordonnances reçues portant la mention non substituable. Une avalanche imprévue.

LE SYNDICAT des pharmaciens de l’Hérault est connu pour son dynamisme. Face à une baisse brutale de la substitution, qui pénalise les comptes de l’assurance-maladie, mais aussi les pharmaciens, il a lancé une opération coup-de-poing. Du 9 au 15 mai derniers, les officinaux de l’Hérault étaient invités à envoyer les ordonnances portant la mention non substituable présentées au comptoir à leur caisse d’assurance-maladie, que ce soit par courrier postal, par mail ou par fax. « L’assurance-maladie a commencé par les compter, puis, devant les piles d’ordonnances reçues, elle a fini par les mesurer ! En une semaine, ce sont plus de 8 000 ordonnances avec la mention NS qui sont parvenues à l’assurance-maladie, rien que pour le département de l’Hérault », explique Frédéric Abecassis, président du syndicat héraultais. Pour lui l’objectif est atteint : avec une telle avalanche d’ordonnances portant la mention NS en si peu de temps, l’assurance-maladie ne peut plus ignorer qu’il existe une volonté délibérée chez les médecins d’éviter la substitution. « Cela a marqué les esprits, les employés de l’assurance-maladie ont été agacés de recevoir cet afflux de courrier. Nous aurions aimé qu’ils fassent une analyse des ordonnances en question, mais cela n’a pas été possible. Nous allons recommencer l’opération après l’été, mais, cette fois, en accord avec l’assurance-maladie ; et nous aimerions qu’une telle initiative soit reprise au niveau national. »

Proies faciles.

L’opération prouve aussi que le pharmacien ne doit pas être forcément désigné comme le mauvais élève lorsque le taux de substitution baisse. « Depuis dix ans, 2,4 milliards d’euros ont été économisés par l’Assurance-maladie grâce à l’implication des pharmaciens », a rappelé le président du syndicat aux députés mardi dernier. Invité par Élie Aboud, député de l’Hérault et médecin hospitalier, avec une dizaine d’autres pharmaciens à se rendre à l’Assemblée nationale, il a pu s’exprimer sur la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) et en a profité pour élargir le débat. « Parmi les parlementaires rencontrés, certains sont médecins et se disent scandalisés par l’utilisation systématique de la mention NS. » Frédéric Abecassis a fait un point à la fois sur les attentes et le ras-le-bol des officinaux, en montrant du doigt « tous les contrôles dont nous sommes victimes ». Dernièrement, c’est la délivrance d’alcool pur aux particuliers qui pose problème. Les contrôles se multiplient, alors même que la jurisprudence n’est pas claire, les amendes pleuvent alors que les modalités d’une taxation sont encore inconnues. « On nous dit que les douanes vont lever le pied sur les contrôles mais, dans les faits, c’est faux. Dans le département, nous comptons trois à quatre contrôles par jour », s’irrite le syndicaliste. « Et je ne parle pas des contrôles fiscaux et des actions de la Sécurité sociale. Les pharmaciens sont des proies faciles pour faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État. Il faut arrêter de nous prendre pour des truands ! »

Belles paroles.

Appelé à s’exprimer sur la loi HPST, Frédéric Abecassis s’impatiente surtout du retard du rapport de l’IGAS. « À Pharmagora, Xavier Bertrand nous l’a promis pour le 30 avril, en même temps qu’un ballon d’oxygène pour nos finances. On est en juin, on n’a rien vu et je n’entends personne s’insurger. C’est surprenant, car chaque mois qui passe, ce sont de nouveaux pharmaciens qui sont en difficulté et qui s’enfoncent. » Également président de l’union régionale de professionnelle de santé (URPS), Frédéric Abecassis continue de s’étonner. « On nous a présenté les URPS comme l’interface qui allait permettre la mise en oeuvre de la loi HPST, on nous a dit d’être motivés, de voter, on a suivi les consignes, mais force est de constater que les Agences régionales de santé traînent des pieds pour nous permettre d’accéder à des postes qui sont pourtant légitimes. Mes rencontres avec d’autres élus d’URPS m’ont fait réaliser qu’on se pose tous les mêmes questions sur toutes les belles paroles qu’on a entendues. En attendant, on ne peut pas mettre en oeuvre la loi HPST… »

En colère, Frédéric Abecassis a néanmoins le sentiment d’avoir été écouté. « C’est important d’être entendu par les gens qui votent les lois et qui, visiblement, n’imaginaient pas un tel ras-le-bol dans notre profession. Il faut aussi se rendre compte que les pharmaciens sont un petit problème dans le domaine de la santé et la santé est un petit problème dans la globalité de la Nation… »
Revenir en haut Aller en bas
 
Non substituable + alcool
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Non substituable
» Alcool : dessoûler en quelques minutes ?
» alcool à 90°
» Douanes-Alcool-Fisc

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avenir-Pharmacie :: Forums de Discussion :: Généralités/Actualités-
Sauter vers: