SYNDICATS QUI SAVENT COMPTER ET CEUX QUI NE SAVENT PAS !!!!!!

Sécu : les vraies causes du déficit
[9 septembre 2011 - 11h57]

Les années se suivent et le déficit de la Sécurité sociale… ne se ressemble pas, puisqu’il ne cesse de battre ses propres records. Les chiffres donnent le vertige, puisque selon le dernier rapport de la Cour des comptes, en 2010 la sécurité sociale a enregistré un déficit de 29,8 milliards d’euros. Pour rappel en 2008 ce dernier n’avait pas dépassé 8,9 milliards d’euros. Ce qui est déjà beaucoup, naturellement…
La Cour des comptes aujourd’hui, considère « ce déficit comme une anomalie. Aucun de nos grands voisins européens n’accepte des déséquilibres durables de sa protection sociale. Revenir à l’équilibre des comptes sociaux est un impératif ». C’est une évidence.

Tous les regards se portent sur la consommation de médicaments. « Notre pays se caractérise par le niveau particulièrement élevé de ses dépenses de médicaments, 36 milliards d’euros soit 15% de plus que l’Allemagne », affirme la Cour. Différentes analyses considérant les différentes classes thérapeutiques, montrent par exemple que notre consommation de « tranquillisants » est huit fois supérieure à celle de l’Allemagne et six fois supérieure à celle du Royaume-Uni. Pour la Cour des comptes, « le système d’admission au remboursement et de fixation des prix est insuffisamment rigoureux et peu transparent ».

Autant d’arguments que réfutent catégoriquement les Entreprises du Médicament (Leem). « Contrairement aux données publiées par la Cour des comptes, la croissance des ventes de médicaments est deux fois moins élevées en France qu’elle ne l’est outre-Rhin ». Les industriels précisent également que « les prix des médicaments remboursables sont en France, les derniers prix industriels à être fixés par l’Etat. Entre 1990 et 2010, l’indice du coût de la vie a augmenté de 40,5%. Dans le même temps, l’indice des prix publics des médicaments (remboursables et non remboursables) diminuait de 13,7% ».

S’il existe un problème lié à la consommation de médicaments dans notre pays, il n’est pas inutile de rappeler que la prise en charge de ces derniers ne représente que 17 % des dépenses totales de l’Assurance-maladie et près de 7% des dépenses de la Sécurité sociale. Concentrer tout l’effort d’économie – et tout l’opprobre des dérives budgétaires - sur cette seule partie des dépenses ne résoudra pas le problème. Ce serait oublier les arrêts de travail, les soins hospitaliers, les frais de gestion des hôpitaux et de l’Assurance-maladie, les honoraires des professionnels de santé, les produits de santé hors médicaments, les transports sanitaires…

Aller plus loin : lire l’intégralité du Rapport de la Cour des comptes.


Source : Leem, Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Rapport de la Cour des comptes sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale, 8 septembre 2011

http://www.destinationsante.com/Secu-les-vraies-causes-du-deficit.html

Auj. à 06:54
Le déficit de la Sécurité sociale atteint près de 30 milliards. Un record
Des chiffres historiques. Dans un rapport publié hier, la Cour des comptes s'alarme du trou record, de près de 30 milliards d'euros, affiché en 2010 par la Sécu et le Fonds de solidarité vieillesse (FSV).
Jamais le déficit de la Sécurité sociale n'a atteint un niveau aussi élevé qu'en 2010. L
Le déficit cumulé des régimes de base et le Fonds de solidarité vieillesse ont un caractère historique.
Il a plus que triplé en deux ans, souligne le rapport annuel de la Cour.

Toutes les branches touchées
Le niveau exceptionnellement élevé des déficits ne s'explique que partiellement par la crise économique. Moins de la moitié de celui du régime général provient de la faiblesse de la conjoncture, estime la Cour.
Selon elle, les déficits se sont aggravés en 2010 dans toutes les branches de la Sécu (maladie, famille, retraites, accidents du travail-maladies professionnelles). De son côté, le Fonds de solidarité vieillesse, qui verse le minimum vieillesse pour les personnes âgées ne touchant pas de retraite, est chroniquement sous-financé.
De plus, pour la branche vieillesse, les magistrats de la rue Cambon tirent la sonnette d'alarme à propos du régime des exploitants agricoles dont le déficit, qui a dû être financé par recours à un emprunt bancaire, est également très préoccupant.
L'accumulation des déficits, d'année en année, fait gonfler la dette sociale, qui a atteint un total de 136 milliards à la fin 2010.
Cette dette sociale représente en elle-même une anomalie, estime la Cour, qui constate qu'aucun de nos grands voisins européens n'accepte de déséquilibres durables de sa protection sociale.
Le déficit du régime général a représenté, en 2010, 1,2 point du produit intérieur brut (PIB).

A nous de nous prendre en charge.

Après 8 mois d'existence de ce blog, l'idée d'un groupement qui ne se perdrait pas dans le marasme de l'indiscipline prend forme.
168 personnes nous ont rejoint, dont certaines de grande qualité.

La balle est dans notre camps.

Une petite pensée pour le club de rugby que je sponsorise ( LOU ) qui débute son premier match dans le top 14.

La situation économique et politique actuelle d'un coté et les capacités de négociations de nos chers syndicats de l'autre coté me font penser qu'une nouvelle fois nous allons nous en prendre plein la ..........
Il y a déja longtemps que je ne crois plus au miracle

Hum...

Nous sommes en présence de 2 options :

- soit la nouvelle rémunération est belle et bien discutée et le plan de mise en oeuvre est défini; cependant, avec le peu d'empressement du gouv face à d'autres sujets beaucoup plus importants eux-mêmes enterrés comme, tu le soulignes, la dépendance, je ne vois pas quelle motivation poussera les autorités à faire avancer ce dossier, en tout cas, avant la présidentielle;

- soit les nouvelles baisses en volume et en prix sont discutées avant toutes choses; cependant, en dehors du point ci-dessus, aucune mesure ne viendrait équilibrer cette perte qui se surajoute aux précédentes.

Dans les deux cas, cela se traduirait par : ne rien décider et laisser faire pour aboutir à la disparition des pharmacies les plus fragiles dont une grande proportion en dessous de 1.5M. Pas cool...

Exact, avec à mon avis un gouvernement qui n'aura pas de temps à leur consacrer.

La crise financière vient par exemple d' obliger le gouvernement a reporter l'examen du projet de loi sur la dépendance ( grand thème de campagne du candidat Sarkozy en 2007 ) qui devait être débattu à la rentrée.

Alors les pharmaciens.......

Ce ne serait pas plus mal car je ne les sent pas à l'aise avec cette nouvelle rémunération.

Je cite : mais aujourd' hui nous n'avons pas fixé à quelle vitesse il faut aller vers ce type de rémunération.

Et je vous avoue que je ne leur accorde aucune confiance sur ce sujet.

Si comprends bien, les représentants syndicaux vont faire 3 choses en septembre qui vont influencer le proche ou le lointain avenir de la profession :

1) discuter des nouvelles missions du rapport IGAS / HPST et des nouveaux modes de rémunération correspondant

2) entériner la baisse des volumes et la mise en oeuvre de la déconnection d'une partie de la rémunération de la vente des produits via la loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012 et la loi sur le médicament

3) signer une nouvelle convention nationale

Me trompe-je ?

Cet été, les syndicats ont continué de travailler sur la question des nouveaux modes de rémunération. Après leur rencontre le 26 juillet dernier avec Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, ils se sont réunis à plusieurs reprises en août afin de « peaufiner un projet pour la profession qui tienne compte des nouvelles missions du rapport IGAS et des nouveaux modes de rémunération », comme l’explique Gilles Bonnefond, président de l'USPO. Cette plate-forme commune doit permettre « de ne pas bloquer les discussions », précise Frédéric Laurent, président de l'UNPF. « On va vers une baisse des volumes et la loi sur le médicament va avoir des conséquences pour les officines, explique aussi Philippe Gaertner, président de la FSPF. L'idée est de déconnecter une partie de la rémunération de la vente des produits. C'est un mouvement important, mais aujourd' hui nous n'avons pas fixé à quelle vitesse il faut aller vers ce type de rémunération. » Une prochaine réunion avec le ministère de la Santé doit avoir lieu début septembre. Les syndicats doivent également négocier la nouvelle convention nationale début septembre. De plus, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012, qui pourrait comprendre des modifications pour les pharmaciens, est en cours d’élaboration. Quant au projet de loi sur le médicament présenté par Xavier Bertrand le 1er août, il devrait lui aussi être examiné par le Parlement à la rentrée.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 27 août 2011

Trois recommandations de l’Igas jugées inacceptables par la FSPF

Globalement satisfaite du rapport de l’Igas sur la situation économique des officines, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a pourtant distribué quelques cartons rouges.

« Nous retrouvons dans ce rapport de nombreux arguments proposés par la FSPF, note Philippe Gaertner, président de la FSPF. Dans son ensemble, la fédération adhère aux 37 recommandations de l’Inspection générale des affaires sociales. » Il n’empêche. Si la FSPF ne trouve rien à redire sur les volets professionnel et économique, certaines recommandations sont tout simplement « inacceptables » pour le syndicat. Premier point de discorde : l’ouverture, même partielle, du capital des officines à des non-pharmaciens. Pour la FSPF, on touche là à l’un des trois piliers de l’officine. L’indivisibilité de la propriété et de l’exploitation de l’officine est une condition impérative de l’indépendance du pharmacien d’officine à l’égard de toutes pressions capitalistiques. Quant à la recommandation 34 qui permettrait aux pharmaciens, seuls ou en société, d’être propriétaire ou copropriétaire de plusieurs officines, sans limitation, le syndicat rappelle que les pharmaciens exerçant doivent être majoritaires en parts et en droits de votes dans les SEL où ils exercent. Un carton rouge est également distribué à la vente de médicaments sur Internet. Le rapport juge en effet la vente des médicaments à prescription médicale facultative « inéluctable ». Enfin, la FSPF pointe une erreur d’analyse de l’Igas sur le réseau officinal. D’après le rapport, 57% des officines ne sont pas dans la cible car elles ont un chiffre d’affaires qui n’atteint pas les 1,5 millions d’euros. Pour le président de la FSPF, cette remarque signifierait que « l’Etat s’est trompé dans l’implantation de plus d’une officine sur deux dans le réseau qu’il a lui-même piloté depuis 1969. » Désormais le syndicat attend d’être reçu par le ministère pour échanger sur la mise en œuvre de ces recommandations.

Vous ne serez pas étonné que le cancre est la Fédé :

25% de votre rémunération passerait à l'honoraire de dispensation

La FSPF dit adhérer à l’essentiel du rapport et propose que le passage à l’honoraire se fasse à hauteur d’un quart de la rémunération des officines et soit intégré dans le PLFSS 2012.

Heureusemennt qu'on a l'UNPF :

Rapport de l’IGAS sur la rémunération : le décryptage de Frédéric Laurent

L’UNPF affirme que la profession ne serait pas prête à passer à l’honoraire de dispensation avant d’avoir aplani les distorsions du réseau. Il faut avant tout selon Frédéric Laurent relinéariser la marge.

Je ne doute pas non plus de la sagesse de l'USPO.

http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/index.php