Pour ceux qui souhaitent dépasser ce plafond, c'est possible mais plus avec le statut d'autoentrepreneur qui est fiscalement et en exonérations de charges plutôt bien.
Donc à vos calculs....
Sinon quelques précisions :
Dans cette optique, il ne faut forcément plus réfléchir en tant que salarié/patron/fiche de paye avec l'ensemble des aléas ou avantages qui vont avec (congés payés, convention collective, assedics, licenciement, etc...), le rapport n'est plus le même. Mais j'avoue que lorsqu'on a uniquement connu le salariat, il est assez difficile de sortir de cette logique.
Quant au lien de subordination, seul le salariat confère cette notion. A partir du moment où on devient indépendant, le lien saute. C'est d'ailleurs ce point qui empêche tout préparateur en pharmacie de devenir indépendant, car un préparateur doit toujours être subordonné à un pharmacien, donc...salarié. En tant que docteur en pharmacie, vous n'avez pas cette obligation législative.
A priori, c'est un statut qui ne doit pas être confondu avec du salariat déguisé (remplacement de longue durée par exemple). Il s'appliquerait idéalement pour les remplacements de courte et moyenne durée.
Question revenus, il est évident qu'un statut free-lance offre une augmentation potentiellement supérieure à celle du salariat. Quant aux charges sociales d'une profession libérale, elle s'élève en gros à 20%, alors que sur un taux horaire de 40€ payé par un titulaire, l'adjoint ne touche que la moitié.
Et quand bien même le plafond des 32000 pose problème, qu'à cela ne tienne, passez à un régime fiscal traditionnel, ainsi vous n'aurez plus de plafond à respecter.
A titre d'exemple, beaucoup de pharmaciens exercent déjà sous ce statut en tant que "prestataire de service en pharmacie". Car, au risque de me répéter, c'est le terme "pharmacien" qui pose problème.
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Mer 10 Aoû 2011 - 9:12