L’UFC-Que choisir dénonce la hausse du coût de la santé des seniors

J'ai été interviewé lundi par les échos concernant les problèmes financiers des EPAHD souhaitant conserver à la fois de la qualité et préserver leur accés aux retraités à faibles et moyens revenus.

Je ne me suis pas gèné pour dénoncer le forfait de soin incluant les médicaments et incitant à exclure les malades les plus couteux type Alzheimer......

Je vous mettrais l'article lorsqu'il sera paru.

" L’UFC-Que choisir dénonce la hausse du coût de la santé des seniors

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/21/l-ufc-que-choisir-denonce-la-hausse-du-cout-de-la-sante-des-seniors_1575263_3224.html

21.09.11 | 11h48

" Beaucoup de gens n'accèdent déjà plus aux soins, la prochaine catégorie touchée sera les seniors ", prédit Alain Bazot, président de l'UFC-Que choisir. A la veille de la présentation par le gouvernement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012, l'association de consommateurs a tiré la sonnette d'alarme, mercredi 21 septembre, sur les coûts élevés de la santé des plus de 60 ans, et notamment les tarifs des complémentaires. L'UFC pointe un risque de report sur des contrats à la couverture plus faible, voire de "démutualisation". Ce qui conduirait certaines personnes âgées à renoncer aux soins.

Certes, à l'approche de la présidentielle, les mesures d'économies que contiendra le budget de la "Sécu" devraient se concentrer sur les laboratoires, avec des baisses de prix de médicaments. Le PLFSS ne devrait pas toucher directement les ménages comme les années précédentes avec des créations ou hausses de forfaits et de franchises.

Raison de plus pour "ne pas se laisser endormir par le temps électoral, estime M. Bazot. Le gouvernement a une façon pas très honnête de présenter les choses. Il dit que ce qui reste à payer par les ménages diminue, mais il ne fait jamais état des hausses des cotisations des mutuelles, or cela compte aussi".

Selon l'UFC, depuis cinq ans, le coût de la santé pour les Français croît deux fois plus vite que leurs revenus. Il est passé de 571 à 665 euros annuels. La situation devrait s'aggraver avec la hausse de la taxation sur les contrats d'assurance-santé, qui vient d'être votée et aura un impact sur les ménages, même si le gouvernement affirme que les mutuelles ne sont pas obligées de la répercuter.

Dans ce contexte, l'UFC s'inquiète surtout pour les seniors. Leurs cotisations sont plus chères, puisque les tarifs dépendent de l'âge. L'UFC estime que les prix ont augmenté pour les plus de 60 ans de 11,8 % en 2011, à garanties inchangées. Selon l'analyse de 335 contrats qu'elle a réalisée, leur cotisation atteint en moyenne 90 euros par mois et par assuré, soit 5,8 % de leurs revenus. Un poids dans le budget deux fois et demi plus élevé que pour la population générale. Selon ses calculs, même sans nouveaux transferts de remboursement de la Sécu vers les complémentaires, les taux d'effort des seniors pour acquérir une complémentaire s'élèveraient à 8,9 % en 2020.

Alors que le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a déjà annoncé qu'une amélioration du dispositif d'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé était prévue, l'UFC propose un geste particulier pour les plus de 50 ans.

Par ailleurs, l'association ne verrait pas d'un mauvais œil que le gouvernement annonce la fin du remboursement des médicaments pris en charge à 15 %. "S'ils ne sont pas efficaces, ils sont encore trop remboursés", dit M. Bazot, qui juge qu'il faut s'attaquer à la surconsommation de médicaments pour faire des économies. Mais les consommateurs le comprendront-ils ?

Laetitia Clavreul "

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Au vu du matraquage médiatique, il n'est pas étonnant de constater que la mémoire clollective este n train d'enregistre que les médicaments à vignette orange sont inefficaces.

En pratique, les associations qui prônent le déremboursement sont en train de se tirer un balle dans le pied : la fin de la répartition en matière de santé va inéluctablement engendrer une hausse des couts pour se soigner. Rappelez-vous UK, US, Allemagne...

Un autre effet pervers va apparaitre : à force de trop taper sur le médicament, sa part des dépenses de santé pris en charge va passer à 10 % et moins (on est passé de 14% à 12% très rapidement). La variable d'ajustement préférée des politiques va disparaitre et se retourner contre eux car leur courage politique pour s'attaquer aux autres dépenses est loin d'être au top !