Avenir-Pharmacie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Avenir-Pharmacie

Groupe de discussion et d'action pour la Pharmacie d'Officine
 
PortailPortail  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Bientôt, mise en place d'un nouveau forum, veuillez nous excuser pour les possibles désagréments.
Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €

 

 "Barroso rend son verdict sur la recapitalisation des banques" selon challenges.fr

Aller en bas 
AuteurMessage
Guilhem




Messages : 799
Date d'inscription : 10/08/2011
Age : 62
Localisation : Paris

"Barroso rend son verdict sur la recapitalisation des banques" selon challenges.fr Empty
MessageSujet: "L'Europe prépare ses banques à un choc sur la dette grecque" selon lefigaro.fr   "Barroso rend son verdict sur la recapitalisation des banques" selon challenges.fr EmptyJeu 13 Oct 2011 - 4:48

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/10/12/04016-20111012ARTFIG00639-l-europe-prepare-ses-banques-a-un-choc-sur-la-dette-grecque.php

" Paris, s'alignant sur Berlin, envisage d'entrer au capital des groupes financiers, à défaut d'apports privés suffisants.

Mis à jour le 12/10/2011 à 20:11 | publié le 12/10/2011 à 19:54

Les responsables politiques européens semblent enfin sur le point d'accorder leurs violons sur le cas grec et les mesures à prendre pour tenter de résister à une contagion. Cette perspective d'un consensus lors sommet du 23 octobre a avivé les espoirs des marcéhs financiers, mercredi.

Le signal est venu de Paris, où le gouvernement est sorti du bois sur la délicate question de la recapitalisation des banques par des fonds publics. «Nous n'avons aucun doute sur la solidité des banques françaises mais il existe des turbulences sur les marchés financiers qui font que l'augmentation des capitaux des banques européennes est devenue une nécessité», a concédé Valérie Pécresse, la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

Si Bercy privilégie toujours une recapitalisation par «l'apport de capitaux privés», la ministre a reconnu que la France était disposée à injecter elle-même de l'argent public pour soutenir ses banques. Mais uniquement «si c'est nécessaire, en dernier ressort», insiste-t-on de toute part. Il n'empêche, Paris se range du côté de l'Allemagne, qui la soupçonnait de vouloir recourir plutôt au Fonds de stabilité européenne (FESF), pour éviter de mettre en danger son AAA. Or pour Berlin, il n'est pas question que des Etats ayant les moyens de mettre eux-mêmes la main à la poche bénéficient aient recours au système d'aide mutusalisée qu'est le Fonds. «Le FESF pourra prêter à certains États qui auraient besoin de ces prêts pour recapitaliser leur système bancaire, la France n'y fera pas appel», s'est engagée Valérie Pécresse. Si les banques martèlent ne pas avoir besoin d'être recapitalisées, les pouvoirs publics français se tiennent néanmoins prêts, au cas où…

Paris se rapproche donc de Berlin. Et leur position ressemble étrangement à celle exposée mercredi par José Manuel Barroso. Plaidant pour une «approche pleinement coordonnée», le président de la Commission européenne a appelé les banques à muscler leurs fonds propres «de façon temporaire» mais «d'urgence». Fonds privés, argent public ou secours du FESF, que chaque pays se débrouille: l'Europe veut que la solidité de son système bancaire ne puisse plus être mise en doute.

30% à 60% de décote

Pour cela, le superviseur bancaire européen est à la manœuvre. Selon le Financial Times, l'Autorité bancaire européenne va imposer un ratio de fonds propres durs de 9%, un bond considérable par rapport aux 5% qui avaient servi de référence lors des tests de résistance en juillet. Le tout, au plus tard mi-2012. Mais l'effort va plus loin. Le superviseur collecte les derniers chiffrages sur les portefeuilles de dette souveraine des banques, afin de déduire des fonds propres les décotes sur ces titres appliquées par les marchés.

Si ce renforcement des banques fait désormais l'unanimité parmi les politiques européens, c'est qu'un tabou est en train de sauter: celui du défaut de paiement de la Grèce. Certes, rien n'est acté officiellement. Mais quand Barroso appelle à «une action décisive sur la Grèce» afin qd'assurer la viabilité de l'économie grecque, se profile entre les lignes un abandon de créance massif. Le Premier ministre grec George Papandréou ne cache pas le bras de fer dans lequel il est engagé : «Nous négocions chaque jour pour alléger cet endettement». Des «responsables de la zone euro » cités par Reuters envisagent la possibilité de faire une croix sur 30% à 50% de la dette grecque. Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a même évoqué une décote de plus de 60% en début de semaine, avant que son entourage rétropédale.

Pour le moment, les banques considèrent dans leur comptes qu'elles doivent renoncer à 21% de leurs créances sur Athènes, conformément à l'accord du 21 juillet. C'est pour pouvoir encaisser le choc d'une restructuration bien plus violente qu'il leur est demandé d'afficher des ratios irréprochables. "

--------------------------------

L'abandon d'au moins 21% de la dette grecque associé à une recapitalisation des banques par l'état reviens à financer l'abime déficitaire grec par les états européens, c'est à dire nous. Au tour de l'italie dans quelques temps. Voici l'image de l'Europe libérale dans toute sa splendeur...

Appliqué à nos métiers de santé, le laisser faire libéral équivaudra à aboutir aux dérives constatées aux US ou UK. Une politique volontariste pour préserver - au moins en partie - la répartition des couts de santé sur le plus grand nombre comme c'est le cas en France devrait être privilégiée. Mais ce n'est pas la voie prise par le gouvernement grançais actuel qui se dépèche de se débarrasser du fardau de la dette de la sécu en donnant le pouvoir aux mutuelles.

Le libéralisme montre jour après jour ses limites; le conservatisme aussi. Ainsi, comme dans toute prise de décision raisonnable, nous devrions porter la société européenne vers un juste milieu. Ce n'est malheureusement pas le cas aujourd'hui, l'europe étant pilotée par les plus gourmands du court terme.

Revenir en haut Aller en bas
Guilhem




Messages : 799
Date d'inscription : 10/08/2011
Age : 62
Localisation : Paris

"Barroso rend son verdict sur la recapitalisation des banques" selon challenges.fr Empty
MessageSujet: "Barroso rend son verdict sur la recapitalisation des banques" selon challenges.fr   "Barroso rend son verdict sur la recapitalisation des banques" selon challenges.fr EmptyMer 12 Oct 2011 - 8:15

http://www.challenges.fr/economie/20111011.CHA5201/barroso-rend-son-verdict-sur-la-recapitalisation-des-banques.html

"12-10-11 à 07:47 par la rédaction de Challenges.fr

José Manuel Barroso, doit faire, mercredi 12 octobre, des "propositions" à la Commission européenne sur la recapitalisation des banques européennes. Le président de la Commission européenne avait défendu le 6 octobre "une action coordonnée" en Europe, comme cela "est déjà en cours", pour recapitaliser les banques en difficulté en raison de la crise de la dette.

Dimanche à Berlin, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel ont promis une réponse à la crise de la dette avant le début novembre, en soulignant leur unité sur une recapitalisation des banques. Leurs visions diffèrent néanmoins quant au moyen. La France préférerait avoir recours au Fonds européen de stabilité financière (FESF) plutôt qu'à des capitaux étatiques, à la différence de l'Allemagne qui pense l'inverse. Le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé a tempéré, lundi, indiquant que les banques françaises, qui se sont engagées à accélérer le renforcement de leurs fonds propres, pourront bénéficier "en dernier ressort" de capitaux publics.

Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, avait de son côté demandé aux Etats de se tenir prêts au cas où les banques ne parviendraient pas à se recapitaliser sur les marchés.

Le Fonds monétaire international avait quant à lui concrètement suggéré le 5 octobre d'injecter 100 à 200 milliards d'euros dans les plus grandes banques européennes pour stabiliser le secteur.

Propositions sur la "gouvernance" en zone euro

José Manuel Barroso a d'autre part prévenu qu'il ferait des propositions concernant la "gouvernance" au sein de la zone euro et "les mesures pour s'occuper de la situation actuelle". "Nous avons besoin d'une gouvernance et d'une discipline plus forte", a-t-il affirmé : "c'est pourquoi je suis en faveur de l'idée avancée par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte d'un rôle plus fort pour la Commission, dont la nomination d'un commissaire aux Affaires économiques et financières chargé du contrôle et de la supervision des engagements pris par les Etats membres".

La chancelière allemande Angela Merkel et Mark Rutte avaient soutenu vendredi la création d'un poste de commissaire européen spécialement consacré à la monnaie unique, avancée début septembre par les Pays-Bas.

(Avec AFP) "


Je suis scandalisé par les propos de ce ... monsieur : il est le chantre du libéralisme européen mais il nous explique sans sourciller que "nous avons besoin d'une gouvernance [en zone euro] et d'une discipline plus forte". Même si cette gouvernace était "light", cela reste du dirigisme pour sauver des banques du bordel qu'elles ont elles-mêmes généré et/ou sauver un monde économique pour lequel, en plus, le monde politique n'a que peu de prise.

Tout est dit, puis son contraire. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Ecoeuré.
Revenir en haut Aller en bas
 
"Barroso rend son verdict sur la recapitalisation des banques" selon challenges.fr
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» "Ces vieux qu'on adore détester" selon www.atlantico.fr
» Appareils d'automesure selon egora.fr et lemonde.fr
» "Presse moutonnière" selon Marianne2.fr
» "Flambée du prix des mutuelles" selon egora.fr
» LOU et le Top 14

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avenir-Pharmacie :: Forums de Discussion :: Généralités/Actualités-
Sauter vers: