De la difficulté des conseils associés à l'ordonnance

La formation continue conventionnelle, un an après.
Où en est la formation continue conventionnelle (FCC), un an après son lancement ? Parmi ses atouts, une gratuité doublée d'une indemnité pour perte de ressources de 330 euros versée au pharmacien titulaire. Le dispositif a ainsi attiré 2 305 pharmaciens l'an dernier. Encourageant, mais pas suffisant, du point de vue des organismes de formation. Ces derniers peinent souvent à trouver les effectifs suffisants pour ne pas avoir à annuler les sessions.

Les premiers bourgeons ont fait leur apparition, le printemps est de retour et avec lui, son lot d’allergènes qui causent bien des soucis à des millions de Français, victimes du fameux « rhume des foins ». Période de pollinisation des graminées, le printemps est en effet synonyme de troubles ORL plus ou moins sérieux pour une partie importante de la population, avec des variations périodiques en fonction des régions, en raison des différences de climat.



L’occasion de rappeler le rôle essentiel du pharmacien face à ces maux pour lesquels de nombreux patients ne jugent pas utile de consulter un médecin.



Être rapidement soulagé : Les personnes sujettes aux allergies saisonnières présentent généralement un état de santé général satisfaisant. Les larmoiements, l’écoulement nasal et l’irritation de la gorge sont rarement accompagnés d’autres troubles. Parfois, une légère asthénie se fait sentir mais rien d’alarmant. Dès lors, les Français touchés par le rhume des foins ne jugent...

Lire l'ensemble de l'article :

http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-allergies-le-rocircle-essentiel-de-conseil-du-pharmacien_5187_lirelasuite.htm#lirelasuite

30.03.2011
Antidépresseurs et glaucome aigu à angle fermé : nouvelles données. Retour sur les médicaments ayant cet effet secondaire
Une étude présentée le 19 mars au congrès annuel 2011 de l’Association américaine de psychiatrie gériatrique (AAGP : American Association for Geriatric Psychiatry) apporte une confirmation partielle de ce lien de causalité connu depuis une dizaine d’années. Les femmes âgées de plus de 70 ans ayant pris des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRSN tels que Effexor° de Wyeth / Pfizer et Cymbalta° d’Eli Lilly) ont un risque plus élevé de faire un glaucome aigu à angle fermé (ou par fermeture de l'angle). Et ce surtout dans les premières semaines de prise de ces médicaments.

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2011/03/30/antidepresseurs-et-glaucome-aigu-a-angle-ferme-nouvelles-don.html

Je n'allais pas dans le sens contraire de ton raisonnement, au contraire, ce serait un bon début, ça obligerait le simple "vendeur de boites" à une prise de conscience que ce qu'il délivre est plus compliqué que des smarties (c'est l'expression favorite de ma préparatrice) et qu'il engage sa responsabilité dessus. Mais ça ne couvrira pas l'étendue très large de tout ce que l'on peut avoir comme interactions vicieuses et cachées.
Il faudrait trouver des procédures plus fiables encore. Mon logiciel par exemple ne tilte pas sur mon patient avec son kestin. Si je n'étais pas une flipée des espaces QT, ça pouvait durer des années...

J'entends bien ton raisonnement mais on doit soigner nos patients, souvent avec plus de quatre médicaments.
La question ne serait pas de le protocoliser ( tu as raison, ce serait un travail de fou ), mais à votre sens, le pharmacien pourrait t'il engager sa responsabilité sur une ordonnance de plus de 5 médicaments.
Meilleure reconnaissance de notre rôle mais engagement de notre responsabilité ?
Le débât est ouvert.

En attendant, j'ai trouvé la photo de chipie à mettre sur son avatar :

C'est encore plus compliqué, parfois 2 médicaments suffisent et ils ne sont pas co-prescrits! J'ai un patient, 40 ans, qui a une ordo de son cardio avec flecaïne et isoptine. Là-dessus, le généraliste lui donne du kestin. J'ai déjà dû raconter une histoire similaire pourtant ce n'est pas le même patient. C'est dire s'ils nous emmerdent à coller des médocs à espaces QT augmentés sur des cœurs arythmiques! Je l'alerte et il me dit "oui, votre mari me l'a déjà dit, mais l'aerius ne marche pas aussi bien. Mais j'ai bien remarqué une déstabilisation du traitement avec le kestin! Je vais voir un allergologue pour faire le point." Moi je suis pas tranquille en attendant, lui il est cool et préfère attendre de voir l'allergo alors que je lui ai proposé d'essayer la cetirizine. Alors c'est sûrement moi qui suis trop flipee mais on peut déjà avoir des pb avec 2 médocs sur 2 ordos différentes. Et ça, à protocoliser, c'est pas simple...

Pas idiot cette proposition de Jean de Kervasdoué en page 33 du Moniteur :

" Pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'interaction, les pharmaciens pourraient contresigner toutes les ordonnances qui comportent plus de 5 médicaments ".

Avantage : ça renforce notre rôle.

Inconvénient : chacun sait ici que pour une ordonnance de plus de 4 médicaments, en réalité, on sait plus trop ce qui se passe.

Il n'empêche et mon mari ( jyt ) qui est souvent en contact avec les ARS me le répète souvent : c'est sur la iatrogénie qu'ils nous attendent
avec des propositions concrètes ( 80.000 morts par an ).

Chez nous le conseil associé à l'ordonnance devient de plus en plus compliqué à cause du discours de certains medecins .
Exemple d'une toux de laryngite , prescription de prednisolone et de doliprane .
Je propose un sirop antitussif car le malade tousse beaucoup ; réponse : non car le médecin m'a dit que cela ne servait à rien puisque ce n'est plus remboursé !!
Mais de quoi je me mele