Avenir-Pharmacie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Avenir-Pharmacie

Groupe de discussion et d'action pour la Pharmacie d'Officine
 
PortailPortail  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Bientôt, mise en place d'un nouveau forum, veuillez nous excuser pour les possibles désagréments.
Le Deal du moment :
Retour en stock du coffret Pokémon ...
Voir le deal

 

 "Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
titilf




Messages : 12
Date d'inscription : 03/10/2011

"Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr Empty
MessageSujet: Re: "Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr   "Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr EmptyLun 12 Déc 2011 - 21:12

Bonsoir a tous,

comme on peut le lire nous sommes effectivement dans la situation la plus ambigüe qui soit.

Néanmoins, je ne peux que rire de voir certaines remarques, même si celles ci sont parfois justifiées.
Cependant, nous avons simplement le bon retour de baton, celui que nous (devrais je dire de nos pairs plus anciens...) avons su manier pendant tant d'années afin de transformer la poudre en or par simple esprit mercantile...et n'importe quelle poudre.

Pourtant, la relation que nous pouvons entretenir avec les médecins n'est pas toujours celle qui est aujourd'hui évoquée dans les commentaires : je suis bien heureux aujourd'hui de me dire que je travaille essentiellement avec de jeunes medecins qui savent reconnaitre leurs limites, leurs erreurs et leur manque de temps là ou les plus anciens (certains étant plus mercantiles et bien plus mauvais, disons le...) nous considèrent encore comme de simples épiciers.

Si seulement ces mêmes "mauvais médecins", si peu nombreux soient ils pouvaient avoir la moindre idée de ce que les patients nous évoquent sur leur compétences, ou sur le fond de commerce, pardon de clientélisme, qu'ils se créent, alors que nous avons encore l'indulgence de ne surtout pas appuyer dans ce sens malgré certains incompétents notoires...

Voilà, je démontre moi aussi que si je ne considère que mon amour propre et mon intéret personnel, j'en viens à dénigrer. Ce doit être le propre de l'Homme.

Ce n'est pas grave, je m'en retourne à mon officine rurale avec mes médecins jeunes dans le nord plutot qu'avec les vieux ronchons partis chercher fortune dans le sud et au moins, Nous, avec un N majuscule comme dans médeciNs et pharmacieNs, travaillons en bonne intelligence en pensant surement d'abord à l'intêret du patient dans nos relations plutot qu'en nous posant la question de savoir ce que nous allons bien pouvoir gagner de moins que le voisin...

Bonne soirée



Revenir en haut Aller en bas
Guilhem




Messages : 799
Date d'inscription : 10/08/2011
Age : 62
Localisation : Paris

"Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr Empty
MessageSujet: "Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr   "Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr EmptyLun 12 Déc 2011 - 10:26

http://www.egora.fr/sante-societe/convention-medicale/141189-couple-medecins-pharmaciens-un-revolver-sous-l’oreiller

Convention médicale par Catherine Le Borgne et Concepcion Alvarez le 09-12-2011

" Traçabilité des prescriptions portant la mention NS (non substituable), renouvellement des traitements chroniques dans le cadre de protocoles de soin, prévention et dépistage, surveillance du patient et suivi thérapeutique, le rôle du pharmacien s’est accru peu à peu ces derniers mois. De l’aveu même de Roger Rua, secrétaire général du SML (Syndicat des médecins libéraux), “c’est une petite révolution” qui est en train de secouer ce vieux couple que forment les médecins et les pharmaciens. Au risque de les fâcher pour toujours.

Nous sommes dans une pétaudière, analyse Michel Chassang, le président du CNPS (Centre national des professions libérales de santé). La situation est explosive mais il est important, dans l’intérêt du patient, que le médecin et le pharmacien travaillent main dans la main.” Les deux parties s’accordent sur ce point, il faut trouver un terrain d’entente, mais comment ?

Un vrai rôle dans les soins de premier recours

Pour le leader syndicaliste, la solution c’est que chacun reste à sa place.“Le pharmacien est là pour dépanner, dit-il, il accompagne la délivrance du médicament et la sécurise. Il doit vérifier qu’il n’y a pas d’interactions entre les différents médicaments, qu’il n’y pas de contre-indications, il doit expliquer au patient comment prendre son médicament, prévenir les effets secondaires, mettre en place éventuellement un pilulier. C’est ça le boulot du pharmacien.

Oui, mais voilà, dans le camp “adverse”, ce n’est pas tout à fait comme cela qu’on voit les choses. Gilles Bonnefond, le président délégué de l'USPO (Union des syndicats de pharmacies d’officine) n’a pas du tout la même vision de son métier. Un métier amené à changer, selon lui, sous la pression de plus en plus forte portée sur les médicaments et encore accentuée avec le dernier plan de rigueur annoncé par François Fillon. “Plus de la moitié des économies concernant la santé est portée par les pharmacies d’officine, constate le pharmacien de Montélimar. Cela va multiplier par trois le nombre de faillites l’an prochain ! Le métier de pharmacien ne peut donc plus reposer que sur les médicaments. On doit jouer un vrai rôle dans les soins de premier recours : prévention dépistage, conseil, éducation thérapeutique.”

Depuis le décret du 5 avril 2011 relatif aux missions des pharmaciens d'officine correspondants, les missions du pharmacien se sont déjà accrues. Il peut ainsi être choisi comme pharmacien-correspondant dans le suivi d’une maladie chronique. Entre deux consultations espacées d’un an maximum, et dans le cadre d’un protocole de soins signé avec le médecin traitant, il renouvelle le traitement du patient.

“Si jamais le patient présente des signaux d’alerte, explique l’officinal, j’appelle le médecin pour prendre son avis et changer éventuellement sa prescription. Si ça ne suffit pas, je renvoie le patient en consultation. Il ne s’agit en aucun cas d’un acte médical. De même, lorsque j’initie un traitement sous pilule chez une patiente qui vient me demander la pilule du lendemain, le temps qu’elle consulte, est-ce que c’est une mauvaise chose ? Est-ce que c’est un acte médical que de faire souffler un patient dans un picot ou prendre son taux de glycémie ? Est-ce qu’il y a intrusion ? Je ne le pense pas. On ne fait que détecter une anomalie chez des patients parfois éloignés des cabinets médicaux. Nous sommes la porte d’accès vers les soins.”

Faillites et regroupements

Depuis plusieurs années, les politiques de maitrise des dépenses de santé ont en effet durement touché les pharmaciens d’officine. Ils rencontrent de plus en plus de difficultés à équilibrer l’économie de leur officine, préalablement basée sur des volumes de ventes qui se réduisent sensiblement tandis qu’on observe la montée en puissance parallèle des médicaments génériques. Confrontée à des faillites et des regroupements, la profession militait pour un changement de modèle économique. C’est ce qui s’est fait progressivement, par le biais d’une part, de la loi Hôpital, patients, santé et territoires, qui, très symboliquement, (ré)installe le pharmacien dans un rôle d’acteur de santé de proximité en lui accordant de nouvelles prérogatives en matière de conseil, parcours de soins et suivi des malades chroniques.

La deuxième étape de la mutation est en train de se réaliser au travers de l’article 39 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2012, examiné actuellement par le conseil constitutionnel. Il instaure un nouveau mécanisme destiné à rompre progressivement avec le passé et son système de rémunération fondée sur une marge par boîte.

Est désormais introduite dans la rémunération officinale “une part croissante dissociée du prix des produits vendus” peut-on lire dans l’exposé des motifs. Cette rémunération serait constituée pour partie d’une rémunération de l’acte de dispensation et pour partie d’une rémunération à la performance sur la base d’objectifs de santé publique et d’efficience des dépenses. Ces dernières rémunérations seront versées par les régimes obligatoires d’assurance maladie en contrepartie du respect d’engagements individualisés. “Ces engagements peuvent porter sur la dispensation, la participation à des actions de dépistage ou de prévention, l’accompagnement de patients atteints de pathologie chroniques, des actions destinées à favoriser la continuité et la coordination des soins, ainsi que toute action d’amélioration des pratiques et de l’efficience de la dispensation.”

"Moins commerçant"

“Cette restructuration de la rémunération fera que médecins et pharmaciens arrêteront de se bouffer entre eux, se félicite Michel Chassang du CNPS. Payer le pharmacien à la ligne d’ordonnance plutôt qu’à la boîte de médicament fait en sorte que le pharmacien soit moins un commerçant et plus un professionnel de santé. En revanche, il ne faut pas croire qu’il permettra de dégager du temps médical !”

La délégation des tâches fera pourtant partie des négociations de la prochaine convention pharmaceutique. La loi précise également que pour rapprocher les pharmaciens d’officine du statut commun aux autres professions de santé, il leur sera désormais possible de conclure avec l’UNCAM (Union national des caisses d’assurance maladie) et d’autres professionnels de santé des accords conventionnels interprofessionnels.

Roger Rua du SML approuve. “On n’a pas d’autre choix de toute façon que d’aller vers l’efficience des soins, sinon on ira droit dans le mur et cela doit passer par une coordination entre les professionnels de santé. Il y a une rigidité historique entre eux, c’est pour cela que ça ne doit pas se faire brutalement. Il faut donner aux médecins des actes à plus forte valeur ajoutée, qui correspondent davantage à leur niveau d’études et déléguer certains actes à moindre valeur ajoutée aux pharmaciens avec l’accord du médecin et du patient.”

Retournement de veste

Le SML n’a pourtant pas toujours été aussi conciliant. Dans un communiqué de presse datant du 1er février 2010, le syndicat s’insurgeait de la rédaction du projet de décret d’application de l’article 38 de la loi HPST concernant la possibilité pour le pharmacien de renouveler périodiquement un traitement dans le cadre d’une maladie chronique. Retournement de veste donc près de deux ans plus tard. Le SML allant même plus loin aujourd’hui sur un autre sujet qui préoccupe les médecins et les pharmaciens en ce moment : la mention NS portée abusivement par les médecins sur environ 4% des ordonnances. La CNAM souhaite déférer ces médecins devant le conseil de l’Ordre.

“C’est dommage, estime Roger Rua, mais c’est comme cela qu’on fait avancer les choses en France, il faut un bâton et une carotte. C’est stupide de recourir à des sanctions mais c’est la seule solution pour éteindre les derniers combats d’avant-garde sur les génériques qui est un débat dépassé. Aujourd’hui il faut apprendre aux médecins à prescrire une molécule et non un médicament. Et ce n’est pas les pharmaciens qu’il faut attaquer mais c’est plutôt les pouvoirs publics à qui il faut demander une garantie sur la sécurité des génériques.”

Selon Gilles Bonnefond de l’USPO, le problème ne porte pas sur la sécurité des génériques mais plutôt sur l’influence des laboratoires qui “dégradent auprès des médecins l’image des génériques.”

“Les médecins ne doivent pas tomber dans ce piège. Les génériques sont bons pour les patients et pour l’économie. Nous, les pharmaciens, nous ne voulons pas les fliquer mais il faut qu’ils reviennent à la norme et qu’ils arrêtent l’usage abusif du NS. Il faut un retour des fondamentaux : le cœur du métier de médecin c’est d’établir un bon diagnostic et de prescrire une intention thérapeutique. A nous ensuite de gérer le traitement et de trouver le médicament adéquat. Nous on vit avec les patients, on voit ce dont ils ont besoin. Les médecins doivent arrêter de caricaturer notre profession parce que si on continue à se chamailler, ce sont les patients qui vont se détourner du libéral.”

Les prochains mois seront essentiels pour tenter de réconcilier un couple trop souvent mis à l’épreuve, mais qui a finalement toujours réussi à trouver un terrain d’entente. L’un a trop besoin de l’autre car le risque de perdre est en effet trop grand. "

-------------------------------

Article très intéressant pour connaitre la position des médecins dans ce nouveau contexte. La dernière phrase de l'article est "fair" (terme anglais pouvant se traduire par juste, équilibré).

Je ne résiste pas à l'envie de vous transmette ci-dessous les commentaires liés à cet article. Notez bien que pour ne pas cérer de polémique ni de plagiat, je reproduis TOUS les commentaires à ce jour et heure. C'est éloquent.

Note : chaque nouveau commentaire est précédé de " -:- "

-------------------------------

-:-

Rua

Par ocanard, le 11 décembre, 2011 - 14:34.

j'aime aussi la réaction de Ruya qiu lui aussi a particpé à notre disparition, vouloir faire le même sort aux pharmaciens!

Ces vieux syndicaliustes au pouvoir depuis plsu de 30 ans sont décidément des dinosaures...

-:-

Réaction hallucinante

Par ocanard, le 11 décembre, 2011 - 14:32.

La réaction de Chassang est hallucinatne, quand on voit avec quel zèle il a éradiqué la médecine libérale avec XB et Bachelot, le voici qui veut éradiquer les pharmaciens!

Cet individu est décidément très dangereux!

-:-

PHARMACIENS SE SONT DISCREDITES

Par jeffmeyer, le 11 décembre, 2011 - 08:06.

Le rôle d'information du pharmacien est très important.

Ils jouaient parfaitement bien ce rôle jusqu'à l'apparition du générique et les accords scelérats signés par leur syndicat.

Ils sont devenus l'otage de la sécu qui leurs demande de faire 80% de génériques.

Il se sont discrédités pour pouvoir atteindre les objectifs que la sécu leur fixait arbitrairement. Ils ont été obligés de faire croire aux patients que les génériques étaient identiques au princeps en sachant très bien que ce n'etait pas le cas.

Dans le même temps les déremboursements ont rendu les patients méfiants sur le prix des médicaments et sur les produits de parapharmacie. Ils ont pris l'habitude de comparer et comme ils ont perdu une partie de la confiance qu'ils avaent vis à vis des pharmaciens ils hésitent de moins en moins à acheter leur sproduits de para-pharmacie en grande surface.

Beaucoup de pharmacies sont aujourd'hui en dificulté se qui amène à metre en cause les prescriptions des médecins pour tenter d'être les bons élèves de la sécu. On les force, pour faire un peu de marge, à négocier avec les génériqueurs ce qui entraine la variation très fréquente des génériques dans les pharmacies.

Pour nous prescripteurs le problème est là... car cette variation trop fréquente des génériques ne nous permet pas de savoir quel médicament va être délivré. Un traitement ce n'est pas la" roue de la fortune, pour conseiller nos patients, ce qui est obligation déontologique, on doit savoir ce qui va être délivré.

AMIS PHARMACIENS RECENTRES VOUS SUR VOTRE PROFESSION, EXIGER AVEC NOUS DES GENERIQUES TOTALEMENT IDENTIQUES (Aujourd'hui la loi le permet) ET L'ALIGNEMENT DU PRIX DES PRINCEPS.

C'EST ENSEMBLE QUE NOUS POUVONS CONTINUER DE DISPENSER DES SOINS DE QUALITE,

-:-

bon retour à la

Par DANON, le 10 décembre, 2011 - 20:39.


bon retour à la propharmacie comme les vétérinaires et certains médecins d antan !

plus sérieusement et meme gravement QUID de LA responsabilité d e l acte médical ?

AVEC LES PROCES QUI ARRIVENT EN NOMBRE ??????

ET SI ON COMMENCAIT ENFIN A EDUQUER NOS TRES CHERS ET TRES ONEREUX PATIENTS !!!!!

QUANT AUX ANERIES ENTENDUES EN OFFICINE C EST MONSTRUEUX DE BETISE D IGNORANCE DE FAUX BON SENS

.IL FAUDRAIT PEUT ETRE AUSSI REGARDER DE PLUS PRES / CE N EST PAS ENCORE AUX MEDECINS DE VOLER AU SECOURS DES PHARMACIENS ENFIN SURTOUT DE LEURS REVENUS

-:-

Pharmaciens et médecins

Par laborde claude, le 10 décembre, 2011 - 19:58.

Pauvres enfants !!! diviser pour régner...ou pour payer moins, ce n'est pas nouveau

Par démagogie, nos politiciens veulent donner à tous le maximum, et gratuitement.

Alors, pharmaciens et médecins vous ne représentez qu'un électorat infime... Vous ne gagnerez plus rien, et vous vous mangerez la laine sur le dos...

Ou vous reprendrez votre indépendance, ce qui n'est pas facile, j'en conviens, et vous ne serez plus les esclaves du système !!!

-:-

l'examen clinique aux oubliettes

Par padc, le 10 décembre, 2011 - 16:17.

Décidément nos politiques ne savent plus que faire pour réduire la charge de travail des docteurs, merci, merci. Délégation de tâches aux IDE, aux kinés, aux pharmaciens, prévention, santé publique et éducation thérapeutique, que de grands mots dont tous se gargarisent. Comment une préparatrice en pharmacie va t-elle renouveler les traitements de malades chroniques, c'est autant d'économie d'acte pour l'AM, puisque l'acte du pharmacien sera bien moins couteux. C'est réduire le renouvellement d'une ordonnance à bien peu de chose, prendre la TA de l'hypertendu n'est pas du moins il faut l'espèrer le seul examen du praticien, et c'est l'occasion pour le médecin et le patient d'aborder d'autres sujets. Il vaudrait mieux donner aux médecins la possibilité d'être payé pour le temps passé avec un patient lors d'une consultation complexe comprenant interrogatoire, examen clinique, conseils de prévention et éducation thérapeutique lors de la prise en charge de pathologies complexes ou de polypathologies que de faire de la médecine à la petite semaine dans les officines. Les pharmaciens doivent être payés pour leur coeur de métier: vérifier les prescriptions (et c'est important car l'erreur de prescription existe), s'assurer du suivi et de l'observance, conseiller sur l'hygiène de vie et les contre indcations à certains médicaments, contacter le médecin et inversement, pour un choix thérapeutique éclairé lors de certaines prescriptions et si celà fonctionne correctement entre les medecins et les pharmaciens de la localité c'est suffisant. Les IDE , kinés, orthophonistes, pharmaciens de ville ne communiquent pas suffisament, et c'est souvent de la responsabilité des docteurs qui ne se montrent pas toujours ouverts et accueillants pour jouer le jeu de la coordination des professionnels de santé. Mieux vaudrait former et rémunérer les médecins pour assumer cette tâche que de morceler un peu plus encore la prise en charge des patients chroniques déjà assez compliquée entre les différents spécialistes de ville et hospitaliers. Encore faudrait -il- une nomenclature des actes et des pathologies en médecine générale qu'aucune convention médicale ne met jamais à l'ordre du jour.Bref cette délégation des tâches veut faire encore une fois l'économie d'une remise à plat des missions et des modes de rémunérations de la médecine générale qui doit sortir du paiement à l'acte exclusif pour évoluer vers une mixité entre part forfaitaire (selon les pathologies chroniques) paiement à l'acte diagnostic et/ou thérapeutique et acte de préventionet d'éducation thérapeutique.

-:-

Donc le pharmacien va de plus

Par firietsch, le 10 décembre, 2011 - 15:53.

Donc le pharmacien va de plus en plus prendre la place du généraliste surtout dans les endroits où au vu de l'attractivité de notre métier il n'y en a plus guère:

-s'il y a un problème il nous téléphone (pendant nos consultations!!!) -il est rémunéré !!ou le sera - nous pas , comme dans tous nos conseils téléphoniques .

-et encore mieux: s'il y a un problème medico- légal,c'est le médecin qui sera condamné



PS : je n'ai rien contre les pharmaciens et pour moi dans l'ensemble jusque il y a peu les relations étaient bonnes.Depuis peu des préparatrices et autres dans diverses officines passent leur temps à dire des âneries au patient (qui bien sûr revient en consultation!!) Nombreux exemples à la clé.

Donc au bout de trente ans de bonnes relations (avec de rares mais bons appels téléphoniques suite à l'une ou l'autre erreur réelle de ma part) je vais être obligé de me fâcher

Mais qui est donc ce Dr Rua du SML qui visiblement ne sait pas de quoi il parle et qui change d'avis aussi vite que Sarko- SML: syndicat de spécialistes et de MEP: comment peuvent-ils parler de médecine générale de terrain ???

-:-

role des pharmaciens

Par hipocrite, le 10 décembre, 2011 - 13:55.

je propose que soit fait un référendum auprès des pharmaciens pour savoir s'ils sont d'accord pour prendre des responsabilités thérapeutiques.L'acte médical est un tout comprenant un diagnostic à la suite d'un examen clinique,d'éventuels examens paracliniques et d'un traitement.Je serais étonné que la majorité des pharmaciens accepte,lorsque l'on voit le nombre de coups de téléphone qu'ils nous envoient chaque jour et les conseils donnés à leur clients de consulter leur médecin le plutôt possible.Renouveler une ordonnance implique nécessairement un examen préalable.

-:-

1/ Que l' Etat aligne le prix

Par awoznica, le 10 décembre, 2011 - 13:33.

1/ Que l' Etat aligne le prix des princeps et le prix des génériques et ce problème disparaît .

2/ quand on voit dans les officines des stagiaires-préparatrices donner avec aplomb des conseils aux clients, alors que si on parle avec elles on réalise leur ignorance. Leur rôle est de toute façon de vendre des boites....

Que le pharmacien ait les compétences nécessaires et il sera apte à conseiller. Mais il n'a pas appris .

-:-

hypocrisie de la securité sociale

Par lasalle, le 11 décembre, 2011 - 08:20.

1/ J'ai demandé à la representante de la sec soc qu'elle aide les médecins en créant une AFFICHE CERTIFIANT QUE LE GENERIQUES SONT IDENTIQUES aux produits princeps: elle m'a répondu que nous ne l'aurions jamais, car la Securité sociale n'assume rien dans ce domaine;

2/ pourquoi un medicament reconnu identique par la securité sociale peut il etre vendu plus cher par l'annotation du medecin traitant NS; les médecins n'ont pas à prendre cette responsabilité de faire dépenser plus pour un produit réputé identique par la securité sociale et l'état: que ces derniers décrètent que n'importe lequel des medicaments sera remboursé au moins cher du marché :point barre !!

3/ quel cerveau débile a pondu que même le clamoxyl , par exemple, sera à PRIX EGAL remplacé par un générique car la marge du pharmacien est supérieure; et apres on charge encore les médecins !!!!!!!!!!!!!!!

4/ ce sont toutes ces imbécilités qui dégoutent les médecins , non de la médecine, mais de l'exercice;

Confraternellement

Dr Bruno La Salle ( Toulon)

-:-

Revenons sur terre

Par ferlucie, le 10 décembre, 2011 - 13:16.

L'obligation de vérifier, lors de la rédaction d'une prescription, l'absence d'interaction entre les molécules prescrites et l'absence de contre-indication fait partie intégrante du travail du médecin qui a été formé pour cela et qui est responsable de sa prescription. Certaines contre-indications sont relatives (et ne peuvent être acceptées, qu'après décision du médecin faisant suite à une discussion avec le patient). Il en est de même du fait d'expliquer au patient comment prendre son traitement (à quel moment de la journée, combien de fois par jour; ils le font d'ailleurs déjà systématiquement même si cela est précisé sur a precription). Ce moment de la journée peut etre variable, sans risque pour le patient si cette démarche fait suite à une discussion avec le médecin et répond à une "remarque" justifiée du patient. Le contrôle de la pression artérielle à l'aide des automates vendus en pharmacie n'est pas d'une fiabilité absolue et peut conduire à repousser une visite que le médecin aurait envisagé dans le suivi d'un traitement anti-hypertensif ou de son instautation. Le pharmacien n'a en aucune façon le droit de dire à un patient "je vais vérifier votre T.A. et cela vous évitera d'aller consulter", le patient étant en droit de ne pas dire à ce pharmacien qu'il a un RV programmé avec son médecin. Le contrôle d'une glycémie n'a aucun sens selon le moment de la journée où il est pratiqué. Je ne vois d'ailleurs aucun domaine où les pharmaciens pourraient agir en terme de prévention et de dépistage. Cela repésenterait pour eux une perte de temps donc un manque à gagner. Il y a eu de tout temps des balances dans les pharmacies afin que les patients, désireux de la faire, puissent vérifier leur poids (l'utilisation de celles-ci n'étant d'ailleurs pas gratuite) et ces balances ont progressivement disparu. Quant à la "gestion" des maladies chroniques, au travers le renouvellement des ordonnances, c'est une provocation pure et simple car il faudrait pour cela que les pharmaciens aient une connaissance médicale qu'ils sont loin de posséder. Nous ne reviendrons pas sur la notion de "NS" tant que les pharmaciens continuerons de substituer des princeps pour des génériques de même coût car entrant dans un TFR (rappelons que dans ce cas, le pharmacien gagne de l'argent sur le "dos" du patient car ses marges sont plus élevées avec les génériques qu'avec les princeps, et ne rapporte rien à l'Assurance Maladie). Je n'ai toujours pas compris la raison pour laquelle les médecins ne pouvaient pas vendre dans leurs cabinets toutes les molécules en OTC ainsi que de la parapharmacie qui n'a absolument rien de spécifique aux pharmaciens (antiseptiques, compresses, pansements, mousses à raser, dentifrices, brosses à dents, couches-culottes ainsi que d'autres produits pouvant être achetés ..en super marché). Dans la vie il y a des juges et des avocats ainsi que des pharmaciens et des médecins.........chacun a fait le choix du camp dans lequel il se situait. Les médecins peuvent vendre des médicaments, les pharmaciens sont incapables de les prescrire de part leur cursus universitaire et il n'est pas question d'admettre votre phrase ce conclusion "L’un a trop besoin de l’autre car le risque de perdre est en effet trop grand". Perdre quoi? Rappelons pout terminer qu'aux USA, les médecins vendent la plupart des médicaments qu'ils prescrivent....mais il ne faut surtout pas en parler aux français!. Les médecins ne sont pas près de se réconcillier avec les pharmaciens ayant ce genre de volontés et c'est un bien pour la Santé publique.

-:-

effet boumerang !!

Par yatros, le 10 décembre, 2011 - 12:19.

Les médecins ont toujours considéré les pharmaciens comme des " épiciers de luxe" avec pignon sur rue puisque la possibilité d' ouvrir une officine était bien réglementée....

Les pharmaciens ont toujours considéré les médecins comme des profiteurs " respectés" et nantis, qui se faisaient inviter par les labos dans les grands restaurants réglièrement ( oubliant que de leur côté qu' ils discutaient le montant de la remise). En fait, le pharmacien gagnait mieux sa vie que le médecin et ceci sans erreur possible de diagnostic ni d' obligation de garde régulièrement.

Plouf ! ....Les temps ont changé et le médecin ne veut plus faire de garde ( même s'il est rémunéré). Par contre, le pharmacien a toujours obligation de faire ses gardes ( et il est rémunéré) .Le médecin a désormais la part belle puisqu'il peut - maintenant- organiser son temps de travail afors que le pharmacien doit rester ouvert toute la journée. Bon an mal an, le médecin finit ses fins de mois honorablement , par contre le pharmacien a de plus en plus de mal à "boucler" surtout s' il a un emprunt sur le dos.

Le médecin a compris qu'il ne pourrait pas revendre sa patientèle par contre le pharmacien se demande encore comment revendre sa clientèle .Pour compenser, l' état délègue les pouvoirs qui au pharmacien, (qui à l' IDE, qui au kiné ...etc) . Résultat: le médecin fait " la gueule" mais le pharmacien n' en met pas plus dans la poche ( pour l' instant )

Question: comment devant de tels conflits d' interêt pouvoir réunir des professions qui sont supplémentaires mais qui devraient être complémentaires ? Aprés tant d' années de mariage de raison, peut on envisager un mariage d' amour ?

-:-

relations medecins pharmaciens

Par hercouet, le 10 décembre, 2011 - 08:26.

Surprise ???

Non ,car si les pharmaciens prennent la place des iDE en prenant la TA et vendant des appareils prenant la TA aux poignets qui ne valent rien d'apres les études cardio.



Non ,car si les pharmaciens prennent la place des labo en dosant glycémie (à n'importe quelle heure....) et proposant peut etre les dosages lipidiques ;



Non, car si les pharmaciens prennent la place des médecins en renouvelant une ordonnance ou proposant la pilule sans examen ,ce qui reporte l'examen du médecin d'un mois alors que celui ci tenait peut etre à verifier la TA du patient à 3 mois



Il est vrai alors qu'on ne peut lutter :

eux 1 pharmacien avec plusieurs préparateurs qui peuvent s'occuper de 10 patients en même temps et nous qui avançons acte par acte ....



Par contre ,puisque le deremboursement et le nombre des médicaments proposés en officine sans couvert d'une ordonnance réfléchie (nombre de mes patientes qui ont pris de l'ibuprofène pendant leur grossesse car on ne leur avait pas posé la question en officine..) , sont en augmentation:

je propose d'augmenter moi aussi mon nombre de secretaires

Elles vendront des topiques ,parapharmacie ,pastilles ,paracetamol et ibuprofene ,au meme prix qu'en pharmacie à la sotrie de mon cabinet

et je doute que le patient ne fasse confiance à cette vente proposée par leur cher médecin.

Vue l'attente dans les cabinets ,les patients auront le temps de choisir et se laisser conseiller ,je serai là en cas de probleme moi aussi.

Tout le monde est d'accord bien sur la dessu ,ce n'est pas remboursé et c'est pour le bien du patient avant tout et au prix le plus bas ...... Bonnes discussions messieurs Dames.



L'ère Bachelot est terminée...enfin.

-:-

pertinent

Par rebecran, le 10 décembre, 2011 - 18:06.

Une de multiples analyses que je lis dans ces réactions at qui est tout à fait juste. Médecin et Pharmacien : rien à voir dans la complexité de l'accueil et de la nécessité d'un diagnostic le plus juste possible. Quant aux horaires de travail ; désolé mais ils n'ont rien à voir non plus : la CA du pharmacien est réalisé par une équipe, le Médecin est seul devant le patient et acte par acte ce qui n'a strictement rien à voir au niveau pénibilité psychique et physique, sans compter les imprévus multi-quotidiens, les visites etc. Par ailleurs la complexité de la décision et de la rédaction sont du rapport de 1 à 10 n'ont aussi strictement rien à voir. Un exemple banal : syndrome grippal en période d'épidémie de grippe : dire au consultant grippe : 90% de chance sans aucun examen d'avoir raison en disant grippe au patient mais 10% de "chance" si examen clinique ou expérience de généraliste de trouver une angine pultacée, unepneumopathie, une prostatite voire un état septicémique, une infection rénale etc. Ces 10% certes ne sont pas rentables et ne méritent probablement pas de contraindre les 100 patients à un examen clinique correct, question d'étique et de choix politiques alors que 90 sur ces 100 vont aller relativement bien dans les 3 à 6 jours sans aucun recours médical ni traitement autre que de rester au chaud et bien manger ! Donc pour le médecin généraliste que les "merdes", les histoires complexes ou insolubles ou les patients "chiants"... OK mais à 150 € la consult ou la visite et je ne palisante pas. Ou alors l'état ou les collectivités prennent en charge les patientèles et la rémunération forfaitaire du Médecin y compris le conseil médical téléphonique ou autre. Quant aux Pharmaciens qui sont des professionnels aussi respectables que nous et compétents dans leur domaine je ne vais certainement pas pleurer sur une activité qui de toute façon est commerciale au sens rentabilité et possibilités d'organisation et à horaires plus ou moins limités. En tout cas leurs dérangements et disponibilité en tant que professionnels de santé sont une aimable plaisanterie par rapport à la grande majorité des généralistes et aussi d'ailleurs des IDE. Il y a d'ailleurs quelques temps que je me demande si les généralistes n'étaient pas les pourvoyeurs du CA des pharmacies et étaient vus en tant que tels et largement dénigrés : forcément ils ont une obligation finale de faire quelque chose d'effectif pour les patients ce qui n'est le cas d'aucune autre profession de santé, ils ne peuvent donc faire que beaucoup d'erreurs. A votre réflexion.

-:-

Médecin non substituable Smile

Par ccadic, le 10 décembre, 2011 - 07:29.

Quand est ce qu'on generalise un diplome de PREPARATRICE EN MEDECINE ?

Pourquoi pas intégrer le phamacien dans la délégation, rien de choquant si c'est fait dans la bonne intelligence et s'il y a des contres partie pour le médecine: baisse de la paperasse par exemple., facile à gérer si on centralise à la pharmacie doté de l'infrastructure logicielle adaptée.

Rien de choquant non plus si l'on établit parfaitement la notion de reponsabilité afin qu'elle ne retombe pas a 100% sur le médecin en cas de pépin en cas de contentieux.

Rien par contre pour deleguer les taches simples aux etudiants de 2nd cycle: DCEM3 ou DECM4 ne sauraient pas traiter des pathologies de ville ? Smile)) - Favoriser la profession en donnant des avantages aux étudiants médecins plutot qu'à d'autres ne me semble pas illogique en adaptant la formation universitaire (Savoir gerer 80% des pathos de cabinet à l'issue du DCEM2 ou 3 me semble realisable non ? - Il y a 30 ans, un DCEM pouvait remplacer , sans forcément plus de mort) - Ensuite, on a un boulevard pour mettre les étudiants en stage alterné fac/cabinet : tout benef pour tout le monde: le médecin, le patient,, la démographie, la morale ....

Pensée unique, quand tu nous tiens

-:-

Curieuse

Par horsain, le 10 décembre, 2011 - 06:56.

Curieuse dialectique!Jusqu'àune date récente la thérapeutique et la prescription du médicament(éventuelle)faisiat partie intégrante de l'acte médical(sans préoccupation de marge.A quant le retour de la propharmacie?
répondre

------------------------------
Revenir en haut Aller en bas
 
"Couple médecins-pharmaciens : un révolver sous l’oreiller" selon egora.fr
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» "Médecins-pharmaciens main dans la main" selon pratispharma
» "Les pharmaciens en veulent toujours plus" selon egora.fr
» "Coopération Médecins - Pharmaciens : limites à son développement" selon pratispharma.com
» "Travailler ensemble pour mieux soigner" sur prescrire.org
» Médiator, Servier et autres du même genre...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Avenir-Pharmacie :: Forums de Discussion :: Généralités/Actualités-
Sauter vers: