e prescription et après ??????

Non Meinher, ta remarque n'est pas parano, c'est bien pour ça que nous bossons très sérieusement sur le sujet depuis plus d'un an afin de proposer aux confrères qui souhaiteront anticiper une solution préventive.

Merci Rémi de ta remarque, je te laisse deviner à quoi les assureurs réfléchissent.........

Vous venez de voir ce qui se passe entre EHPAD et PUI

Il faut que la profession deviennent désormais extrêmement pro-active.

Bonjour,

Le système tel qu'il est décrit laisse le choix au patient pour aller dans la pharmacie de son choix, puisque la prescription électronique est déposée sur un serveur "public". Idéalement, les serveurs du DP correspondraient parfaitement, pour peu qu'ils soient adaptés pour cette fonction.

Le risque de détournement pourrait exister à partir du moment où plusieurs services d'hébergement existeraient ET que ceux ci ne soient pas "publics", c'est à dire que certains pharmaciens n'aient pas l'accès à tous les serveurs existants.

Rémi

Cela ne peut il pas représenter un risque de captation des prescriptions-delivrances par des groupes type mutuelle santé avec rémunération des médecins qui s'engagent envers eux?
Je sais c'est très parano comme question mais la période est propice.

bonne journée

Je crois que je vous parle depuis un certain temps de télémédecine, d'ordonnances électroniques.....

Avec Michel Rioli, on bosse sur ce sujet afin que les pharmaciens ne soient pas débordés.

Beaucoups d'effets d'annonces pré-électoraux, mais je n'attends rien de concret avant le 2 ème semestre 2012.

Tenez le coup en attendant, je sais que ce n'est pas facile.

Il va falloir tenter de déborder les syndicats ou de les rallier à notre cause ( je préfère ) mais en se comportant comme des chiens dans un jeu de quille, trop de nos confrères n'ont malheureusement plus rien à perdre et pour ceux qui me connaisse, ce n'est pas en adéquation avec je que j'espère pour notre profession.

La prescription électronique en bon Ordre

Publié le 23/01/2012



Paris, le lundi 23 janvier 2012 – Lors de l’accord signé en décembre entre l’Assurance maladie et les syndicats représentants les pharmaciens d’officine, annonçant la disparition à court terme des duplicata des ordonnances papiers, a été évoquée l’émergence d’une prescription électronique. A leur tour, les Ordres des médecins, sages-femmes, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, kinésithérapeutes, pédicures-podologues et infirmiers se sont penchés sur le sujet au sein d’un groupe baptisé CLIO Santé. Ils viennent de remettre leurs « propositions concrètes » en la matière.

La e-prescription : vite !
En fait de propositions concrètes, ce relevé de conclusion est plus certainement d’une part un plébiscite pour la prescription électronique et d’autre part un rappel des principes à respecter pour que ce dispositif réponde à ses promesses. Le CLIO Santé remarque tout d’abord en effet que « la prescription électronique devient incontournable car elle comporte un fort impact positif pour faciliter la sécurité des exercices professionnels (…) pour améliorer la sécurité et la qualité des prescriptions. Les ordres des professions de santé (…) considèrent que le temps est venu d’agir » peut-on lire en préambule. Plus loin, ce rapport liste de façon plus détaillée les avantages de la e-prescription : limitation des erreurs, vérification facilitée de la sur-prescription, gain de temps pour tous les acteurs impliqués et coordination renforcée entre les acteurs. En guise d’exemple, le CLIO Santé décrit comment après prescription électronique d’un traitement, « le patient se rend dans une pharmacie, remet sa carte Vitale. Le pharmacien, également identifié par sa carte CPS, accède à la base de donnée. Il sélectionne la prescription électronique qui est alors intégrée automatiquement dans son logiciel d’aide à la dispensation. Il délivre les médicaments (…) puis renseigne dans la base de données de prescriptions les médicaments ayant été délivrés (…). Il peut de plus, par un message électronique, signaler au praticien prescripteur des questions possibles que lui pose la prescription par rapport aux autres médicaments pris par le patient ». Bref, cette démonstration des avantages de la e-prescription explique l’empressement des Ordres professionnels qui estiment qu’il n’est pas « réaliste d’attendre que tous les problèmes soient résolus avant de déployer la e-prescription ». Aussi, leur semble-t-il envisageable d’engranger très prochainement une « première phase pilote avec les pharmaciens, sur deux ou trois bassins de population choisis en fonction de leur dynamisme et de leur degré d’avancement dans la mise en œuvre des projets nationaux en matière de e-santé ».

Pas de soins et de liberté virtuels
Cet enthousiasme ne saurait pas faire oublier aux Ordres la nécessité de mettre en place différents gardes fous pour sécuriser la prescription électronique. Au-delà des aspects techniques qui sont rapidement évoqués (nécessité d’une « dépose sécurisée » ou encore de la recherche d’un identifiant fiable…), le CLIO Santé énumère une série de principes. « Le prescripteur doit être clairement identifié (…) et le praticien doit avoir préalablement procédé à l’examen du patient », rappellent les Ordres. Ils remarquent également que « la e-prescription n’a de raison d’être que si elle améliore la qualité des soins au bénéfice du patient sans pour autant réduire sa liberté de choix ». En clair, pas question d’imposer aux malades le choix d’une pharmacie ou d’un laboratoire de biologie. De même, les Ordres soulignent que la e-prescription ne doit pas être un frein à la transparence des relations médecins/malades. « Le patient doit connaître le contenu de la prescription et disposer d’un plan thérapeutique », indiquent-ils.



http://www.conseil-national.medecin.fr/system/files/Prescription_electronique.pdf?download=1