La tentation des rétrocessions
Depuis plusieurs mois, la FSPF, l'USPO et l'UNPF réclament la possibilité pour les officines de réaliser des rétrocessions. Car ces dernières, tolérées dans les situations de dépannage, sont sinon illégales. Les structures de regroupement à l'achat (SRA) et les groupements d'intérêt économique (GIE) rencontrent en effet des difficultés de fonctionnement. Pas question pour autant que les pharmaciens deviennent des grossistes : les rétrocessions seraient encadrées et limitées en volume et chiffre d'affaires (5 % du CA). Cette pratique permettrait ainsi aux officines de bénéficier de remises, d'avoir des prix compétitifs et de préserver leurs marges sur les produits de parapharmacie et les médicaments OTC. Mais l'AFIPA s'oppose au principe en mettant en avant le problème de traçabilité des médicaments. Au gouvernement de trancher.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 18 février 2012