L’Anepf interpelle les candidats à l’élection présidentielle sur la PACES
L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) s’invite dans le débat présidentiel. Dans une lettre adressée aux différents candidats, l’Anefp fait part de ses vives inquiétudes concernant la Première Année Commune des Etudes de Santé (PACES) imposée à toutes les universités en septembre 2010. Revenant sur les conclusions des enquêtes réalisées par la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE) et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), l’Anepf dénonce un terrible « gâchis humain ». « L’échec au concours n’est non seulement pas réduit mais apparaît accru par la quasi-absence de réorientation des étudiants ayant échoué aux différents concours », note ainsi Louis Laronche, président de l’Anepf pour qui la filière pharmacie est la plus durement touchée par cette réforme. L’Anepf demande donc le retrait de la filière pharmacie de cette PACES. En attendant, l’association demande que dès la rentrée 2012, des aménagements soient appliqués parmi lesquels la mise en place de passerelles et de chemins de réorientation, une revalorisation de l’Unité d’Enseignement Spécifique Pharmacie, une réévaluation du nombre d’heures des enseignements pour un meilleur équilibre entre les semestres ainsi qu’une meilleure répartition des période de révision.