http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-france-a-tenu-ses-depenses-de-sante-en-2011_288818.html" L'Expansion.com avec AFP - publié le 23/03/2012 à 15:05
Les dépenses de santé ne devaient pas augmenter de plus de 2,9% l'année dernière. L'objectif a été tenu et même au delà. Mais si la médecine de ville parvient à faire des économies, c'est plus difficile pour l'hôpital. Or l'effort demandé pour 2012 a été renforcé.Bonne nouvelle. L'objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam), indicateur de la maîtrise des dépenses de santé, a été respecté en 2011, et ce pour la deuxième année consécutive. Des économies ont même pu être réalisées, essentiellement grâce à la médecine de ville.
"Au titre de 2011, les dépenses seront ainsi inférieures de 330 millions d'euros à l'objectif voté par le Parlement. Plus précisément, les dépenses de soins de ville seront inférieures de 300 millions", indique un communiqué commun des ministères du Budget, de la Santé et des Solidarités.
Le secteur hospitalier a plus de difficultés pour faire reculer ses dépenses. "Pour leur part, les dépenses hospitalières ne dépassent pas, après mise en réserve prudentielle des crédits, l'autorisation du Parlement", indique le communiqué, ce qui signifie que l'Ondam hospitalier n'a été tenu que grâce à un gel de certains crédits prévus par l'Etat, essentiellement pour les hôpitaux publics, pendant la plus grande partie de l'année 2011.
La situation déficitaire des établissements publics et privés non lucratifs s'améliore très légèrement (0,8%) en 2011: 504 millions d'euros contre 508 millions en 2010. Pour les centres hospitalo-universitaires (CHU), les plus gros hôpitaux publics, le déficit global s'améliore de 15 millions à 329,4 millions. Nicolas Sarkozy avait souhaité en 2007 un retour à l'équilibre des comptes d'exploitation des hôpitaux publics pour 2012.
Pour les trois ministères la "performance" de 2011 "est de bon augure pour le respect de l'Ondam en 2012, pour une troisième année consécutive". L'objectif pour cette année a toutefois été durci, rigueur oblige, et sera donc plus difficile à tenir, avec une hausse prévue de 2,5% contre 2,9% en 2010 et 2011.
La CSMF a réagi à l'annonce gouvernementale en soulignant à nouveau que l'essentiel des économies a été réalisé par la médecine de ville. "Au-delà du respect de l'Ondam général, l'Ondam des soins de ville est respecté depuis quatre années consécutives" et en 2011, les économies réalisées ont atteint 612 millions, "soit 62 millions de plus que prévu", affirme le syndicat dans un communiqué. Il en profite pour réclamer à nouveau un "rééquilibrage" budgétaire en faveur des soins de ville. Pour 2012, la hausse des dépenses de médecine de ville a été limitée à 2,1% contre 2,6% pour les dépenses hospitalières. "
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Je ne sais plus que penser de ces chiffres. On réalise l'objectif mais on nous tue à coup de 1 Milliard d'économie de CA à économiser sur le médoc pour 2012. Pendant ce temps, les autres - en n'oubliant pas les généralistes de ville - se gavent. Le déséquilibre est flagrant; la colère monte et il ne peut pas en être autrement - cf mes autres posts de ce matin, en particulier sur les génériques.
N'oubliez pas que je ne suis pas un exception et que beaucoup de pharmaciens rencontrent les mêmes difficultés.