Appareils d'automesure selon egora.fr et lemonde.fr

http://www.egora.fr/sante-societe/e-sante/146689-patients-cardiaques-l%E2%80%99assistant-du-docteur-est-dans-la-boite

" Patients cardiaques : l’assistant du docteur est dans la boite

e-santé par C. L B le 25-04-2012

Il s’agit d’une expérience menée par la Cnassm, le régime minier d’assurance-maladie, en direction de ses affiliés de l’Isère (38), insuffisants cardiaques.

Deux fois par semaine, grâce à un appareil d’automesure dénommé Twitoo de la société H2AD, plateforme de télémédecine, le patient prend sa tension, enregistre ses pulsations et se pèse à son domicile. Les données sont ensuite envoyées à une interface web sécurisée. Elles pourront ensuite être consultées par le patient et les professionnels de santé qui le suivent.

Baptisé EPIC 38 (épidémiologie insuffisance cardiaque), l’expérience inclue un réseau de patients en milieu rural. Ils doivent être une centaine en fin d’année. Le but est de permettre une autogestion de la santé à distance et d’améliorer la qualité de vie du patient, qui restera à domicile. L’expérience devrait également permettre à la caisse minière de voir si l’expérience est viable économiquement.

Pour Stéphanie Firetto, de la caisse minière, elle devrait permettre à terme de désengorger les urgences et réduire le taux d’hospitalisation et d’utilisation de transports sanitaires. “Si les données sont anormales, la plate-forme est prévenue et le médecin traitant est averti par texto. L’historique du patient est accessible sur son smartphone” explique Paul Verdiel, le président d’H2AD.

L’e-sante et la télémédecine s’emparent donc, progressivement, du champ du suivi des patients atteints de maladies chroniques. Ces outils d’automesure peuvent en effet être proposés à tout patient atteint de ce type de pathologies qu’ils soient cardiaques, diabétique, asthmatiques. “C’est l’essort du quantified self, c’est à dire la possibilité pour un individu de récolter ses propres données biométriques et de les partager” confirme le Dr Antoine Poignant, président du groupe Eurohealthnet. Et ce d’autant qu’elles seront sécurisées. "

Info dénichée sur Lemonde.fr => article ci-dessous

http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/04/23/des-boitiers-d-automesure-pour-gerer-sa-sante-a-distance_1689806_1651302.html

" Des boîtiers d'automesure pour gérer sa santé à distance

Deux fois par semaine, le patient, à son domicile, prend sa tension, se pèse, enregistre ses pulsations... Cela grâce un matériel d'automesure conçu par la société H2AD, plate-forme de télémédecine. Ces boîtiers, appelés Twitoo, collectent et envoient les données à une interface Web sécurisée. Elles peuvent être consultées par le patient et les professionnels de santé qui le suivent.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=8xRRLPJyDiY


L'expérience vient d'être lancée auprès du réseau des insuffisants cardiaques de l'Isère (Resic 38) du CHU de Grenoble, affiliés au régime minier d'assurance-maladie, la Cnassm. Baptisée EPIC38 (pour épidémiologie insuffisance cardiaque), cette expérience prend en charge à domicile des insuffisants cardiaques en milieu rural. Le but est de compter une centaine de patients à la fin de l'année.

Il s'agit d'améliorer la qualité de vie du patient et de favoriser son maintien à domicile. "Au-delà du bien-être de la personne, nous allons évaluer si cette expérience est viable économiquement. Cela devrait permettre de désengorger les urgences, de réduire le taux d'hospitalisation et les transports sanitaires", explique Stéphanie Firetto, responsable de communication de la Cnassm. "Si les données sont anormales, la plate-forme est prévenue. Le médecin traitant est averti par texto. Il peut accéder à l'historique de son patient de son smartphone", explique Paul Verdiel, président d'H2AD.

Ces outils d'automesure peuvent être proposés à tout patient atteint de maladie chronique (diabète, asthme, maladies cardio-vasculaires...). "C'est l'essor du "quantified self", c'est-à-dire la possibilité pour un individu de récolter ses propres données biométriques et de les partager", constate le docteur Antoine Poignant, président du groupe Eurohealthnet. Fréquence cardiaque, pression artérielle, poids... Tout est mesurable.

TÉLÉCONSULTATIONS

C'est l'un des champs ouverts par la télémédecine ou e-santé. "Ces mesures médicales effectuées chez le patient représentent des données qui doivent être sécurisées", avertit Ghislaine Alajouanine, présidente de la commission Galien, qui se bat pour faire de la France un leader dans ce domaine.

>> Lire aussi :
...Difficile d'y voir net sur la consultation médicale en ligne

Dans un contexte de vieillissement de la population et de développement de maladies chroniques, les enjeux sont de taille. La télémédecine a en effet sa place en gériatrie. Le réseau Télégeria, lancé en 2006 et coordonné par le docteur Pierre Espinoza, de l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, permet de donner des téléconsultations par visioconférence à des patients hospitalisés en maison de retraite.

"La santé à domicile va remplacer l'hospitalisation systématique, souligne Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris et conseiller de François Hollande pour la santé, dans une tribune publiée le 11 avril dans Libération. La généralisation de l'application des technologies numériques à la santé modifie la place du patient, de plus en plus acteur de sa santé."

Pascale Santi

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Ce qui préfigurerait (oui, c'est au conditionnel) d'un mouvement sans limites déjà entamé de changements fondamentaux de prise en charge des pathologies et en corrolaire des traitements des patients. Les affairistes de tout poil (médecins et pharmaciens compris ...) ne savent plus où donner de la tête et ont les yeux plein d'euros à la pensée de pouvoir créer des solutions de télé-médecine en commençant par la surveillance à domicile de la tension, du diabète etc. et la téléconsultation (cf ...http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/04/18/difficile-d-y-voir-net-sur-la-consultation-medicale-en-ligne_1686651_3238.html), jusqu'aux soins et autres opérations robotisées pilotés à distance en passant par l'injection d'insuline ou de trinitrine pilotée par smartphone (si si ça existe...).

Qu'en pense Mme Michu ou la mamie du cantal ?

Qu'en pense le médecin qui n'a pas déjà assez de temps pour s'occuper corectement de tous ses patients quand il est bippé à 21:00 par un appareil de glycémie signalant une grosse hyperglycémie et un autre signalant une défaillance cardiaque ?

D'ici là, les portes-monnaie sont vides à force de vouloir faire payer toutes ces "inovations" qui, si elles retardent un peu plus la mort, ne rendent pas la vie en société plus gaie ni plus agréable. La santé n'a pas de prix et elle a un coût que les français ont de plus en plus de mal à financer