2.500 officines en moins dans le meilleur des cas en 2015 ?

Une étude prospective imagine deux scénarios possibles pour l'officine en 2015
Une étude prospective sur les métiers de la pharmacie d'officine, présentée par le cabinet Ithaque le 16 avril dernier dessine deux scénarios plus ou moins pessimistes, selon que la profession prenne ou non sa place dans le nouveau paysage du système de santé : 3 000 à 3 800 officines en moins, 11 000 à 12 000 pertes d'emplois si elle ne bouge pas et 2 500 pharmacies et 4 000 à 5 000 emplois en moins dans le cas inverse. Gilles Bonnefond, président de l'USPO, est persuadé que les nouvelles missions relanceront la dynamique, Michel Caillaud, président de l'UNPF, estime lui aussi que « l'instinct de survie de la profession est exceptionnel » et Philippe Gaertner, président de la FSPF rappelle que les options prises dans la nouvelle convention pharmaceutique permettront de tendre vers le schéma le plus favorable à l'officine. Les représentants des salariés estiment de leur côté préoccupantes les conclusions de l'étude et s'interrogent sur l'avenir du rôle des prépara teurs.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 28 avril 2012