Décidément, l’étiquette d’épicier collera toujours aux pharmaciens !
C’est un article paru dans Marianne sous le titre « Pharmacien, un épicier comme un autre ? » qui relance le débat. L’auteur estime que les pharmaciens ne méritent pas d’être rémunérés pour leurs nouvelles missions. D’ailleurs, l’auteur ne considère pas les « nouvelles » missions définies dans la loi Bachelot comme de nouvelles missions, mais comme des tâches « que l’on pensait faire partie intégrante du job de pharmacien d’officine » et de citer les conseils que doit donner le pharmacien sur la posologie, la durée du traitement, les modalités de conservation… Encore un qui n’a rien compris !
Le journal s’interroge également sur la mission de santé publique des officines qui, je cite, « finissent par ressembler de plus en plus à de banales épiceries ». C’est fou comme les clichés ont la vie dure ! Espérons que la profession mettra tout en œuvre pour démentir ces propos…
Source : CELTIPHARM, 23 mai 2012