Je sais également que la crise économique n’épargne pas nos pharmacies. La dernière convention, signée entre l’Assurance maladie et trois syndicats pharmaceutiques, a contribué à modifier le modèle économique de vos officines. J’ai conscience que vous vivez une période de transition difficile. Les marges, que vous connaissiez il y a encore quelques années, ne sont plus celles d’aujourd’hui. Vous le savez, je suis attentivement cette situation.
Il est important que les règles d’un nouveau contrat avec la profession puissent être définies.
C’est pourquoi je souhaite que l’acte de dispensation soit mieux valorisé. Il n’est plus souhaitable que les pharmaciens soient rémunérés en fonction de la seule marge réalisée sur la vente des boîtes de médicaments. Il est aujourd’hui nécessaire d’évoluer vers la mise en oeuvre d’un honoraire de dispensation.
Tel est l’enjeu des négociations que les officinaux vont ouvrir.