Restons pragmatiques...
Côté positif pour les autogénériques : certains patients prennent des comprimés matin (midi) et soir. Il est juste de remarquer que certains comprimés génériques se ressemblent beaucoup. La force de l'habitude fait que l'on ne prête plus attention aux gestes répétés des centaines/milliers de fois : après avoir déballé les comprimés avant de se mettre à table, on ne sait plus si c'est le comprimé pour la tension ou le diabète car ils se ressemblent beaucoup et cela a son importance.
Les labos princeps ont toujours cherché des formes reconnaissables permettant une bonne observance. Pensez au cardansiel ou au sellectol voire au viagra (?!) : ils sont très reconnaissables. Les autogénériques sont donc utiles sur ce plan sauf qu'il n'y en pas beaucoup.
Et certains comprimés comme le Glucofage avaient leur autogénérques mais le labo princeps ayant vendu sa filiale générique, celle-ci a continué à fabriquer l'autogénérique puis a changé de façonnier et cet ex auto-générique ne ressemble plus au princeps... (cf ci-dessous)
Côté négatif, n'en déplaise aux labos fabricant leurs propres autogénériques, les dossiers d'autorisation incluent plusieurs fabricants des poudres et des comprimés. Je reprends l'exemple du glucofage ci-dessus mais aussi du forlacs provenant de plusieurs usines pour la même marque que ce soit pour le princeps ou le générique. L'argument de l'autogénérque tombe immédiatement d'autant plus que la mondialisation réclame une flexibilité sur les moyens, l'important étant le résultat (qui est toujours à la hauteur sinon cela se saurait): ça maintient la glycémie ou la tension, ça guérit l'angine etc.
Les labos nous ont assez pris pour des zozos. Stop aux arguments fallacieux : autogénérique ou pas, cela ne veut plus rien dire vu ce qu'il y a dans les boites. Ouvrez celles que vous pouvez encore ouvrir; vous allez être surpris; pas à tous les coups mais quand même...