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 "Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf

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JP




Messages : 217
Date d'inscription : 12/03/2012
Localisation : quelquepart

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MessageSujet: Re: "Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf   "Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf EmptyLun 7 Jan 2013 - 9:03

jyt a écrit:
Le journaliste s'est trompé guilhem, elle gagne comme chacun 4.000 euros par ..............jour. Very Happy Very Happy Very Happy
... Ludivine ne correspond pas vraiment à l’image que l’on se fait de la pharmacienne. Affaire de génération, sans doute. Si les aînés revendent à prix d’or leur fonds de commerce et roulent en 4x4, les jeunes ont bien du mal à s’installer. Ludivine traîne une vieille carlingue et épargne tout ce qu’elle peut.
Suspect Ca commence mal.

jyt a écrit:

Et aussi parce qu’elle veut dénoncer le mode de financement des officines, qui n’est selon elle plus adapté à la réalité : une pharmacie s’achète en général 100% de son chiffre d’affaires annuel. Or, fait-elle valoir : « Qui chez les jeunes a les 20% d’apports que réclament les banques, soit 300 000 euros (sur 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires) ? Personne ! On achète trop cher des entreprises déclinantes.
lol! C'en est trop. Je n'ai plus envie de lire le reste. Dommage.

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jyt
Admin
jyt


Messages : 931
Date d'inscription : 20/01/2011
Age : 62
Localisation : Lyon

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MessageSujet: Re: "Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf   "Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf EmptyDim 6 Jan 2013 - 17:49

Le journaliste s'est trompé guilhem, elle gagne comme chacun 4.000 euros par ..............jour. Very Happy Very Happy Very Happy

Notez à la fin de l'article que sa pharmacie, elle va la rembourser en 36 ans......

Je me permet de mettre l'article pour une meilleure visibilité :

Ludivine gagne « extrêmement bien » sa vie. Mais elle épargne près de la moitié pour rembourser la pharmacie, dont elle espère devenir propriétaire à 100%.

Ludivine gagne « extrêmement bien » sa vie. Mais elle épargne près de la moitié pour rembourser la pharmacie, dont elle espère devenir propriétaire à 100%.


Ludivine ne correspond pas vraiment à l’image que l’on se fait de la pharmacienne. Affaire de génération, sans doute. Si les aînés revendent à prix d’or leur fonds de commerce et roulent en 4x4, les jeunes ont bien du mal à s’installer. Ludivine traîne une vieille carlingue et épargne tout ce qu’elle peut.

Bac+7, elle reconnaît qu’à 32 ans elle touche un salaire « très confortable », mais le juge à la mesure de ses efforts. S’il dépasse largement ses –- maigres -– besoins quotidiens, il ne lui permet pas pour autant d’envisager l’avenir avec sérénité. Car Ludivine n’est pas héritière, et aura toujours du mal à rattraper ce handicap.

Certes, elle se constitue un capital, mais que vaudra-t-il demain ? C’est ce qui l’inquiète. Alors que le gouvernement vient d’autoriser la vente sous conditions de médicaments sur Internet, Ludivine se demande si les officines vont connaître le même sort que les épiceries et autres petits commerces :

« Va-t-on laisser les gros faire disparaître les petits un par un ? »

L’image de la profession écornée
L’Etat a lancé un plan de soutien aux officines, à travers la convention signée en mai dernier qui leur confie des missions de prévention, payées 40 euros par an et par patient, en échange de la baisse de prix sur les médicaments et de gros efforts pour vendre plus de génériques –– sur lesquels la marge est meilleure.

Si Ludivine a répondu à notre appel à témoignages (lancé au sein du groupement de pharmacies PHR suite à l’article sur les génériques), c’est notamment parce qu’elle en a assez de voir l’image de sa profession écornée dans les publicités de Michel-Edouard Leclerc, qui rêve de vendre des médicaments dans ses supermarchés.

Et aussi parce qu’elle veut dénoncer le mode de financement des officines, qui n’est selon elle plus adapté à la réalité : une pharmacie s’achète en général 100% de son chiffre d’affaires annuel. Or, fait-elle valoir :

« Qui chez les jeunes a les 20% d’apports que réclament les banques, soit 300 000 euros (sur 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires) ? Personne ! On achète trop cher des entreprises déclinantes.

Le prix d’achat devrait être calculé sur la rentabilité et non sur le chiffre d’affaires. »

Quels leviers pour améliorer son chiffre d’affaires ?

Ludivine adore son métier, et pour rien au monde elle ne souhaiterait en changer, mais elle cherche au quotidien des « leviers », comme elle dit, pour améliorer son chiffre d’affaires et assurer la pérennité de son entreprise. Et ils sont peu nombreux :

la « para » ne représente que 11% de son chiffre d’affaires, et même si les laboratoires offrent parfois des crèmes gratuites aux pharmacies qui ont fait les meilleures ventes (ce sont des « challenges »), cela ne représente qu’une petite partie des recettes, tandis que 75% viennent du « vignetté ». C’est la particularité de ce commerce : il vend en fonction des prescriptions des médecins des produits payés par la collectivité. Or, non seulement les prescriptions sont en baisse, mais en plus la marge des médicaments ne cesse de se dégrader ;
les médicaments non remboursés et autres produits vendus « over the counter », comme elle dit, représentent 14% de son chiffre d’affaires, et vu la hausse continuelle du reste à charge, c’est un secteur en croissance. Tout le secteur de la « bobologie » revient de plus en plus au pharmacien, qui ne se plaint pas de ce transfert de compétences ;
la nouvelle convention avec la Sécu va rémunérer 40 euros deux entretiens avec un patient traité aux anticoagulants (AVK). « C’est déjà ça », soupire Ludivine, qui estime que la partie prévention de son métier n’est pas assez valorisée. Ainsi, quand elle prescrit la pilule du lendemain à une jeune fille avec qui elle passe une demi-heure, la pharmacienne gagnera moins de trois euros sur le médicament ;
certes, la pharmacienne peut toujours essayer de baisser ses coûts, en diminuant le nombre de ses employés par exemple. Mais elle n’a que trois préparatrices en pharmacie, et cette option lui semble impossible :
« Si les gens font la queue, ils changent d’officine. On n’est pas à La Poste. Les gens sont malades et veulent qu’on les prenne en charge complètement. »

Un emprunt de 50 000 euros pour financer son apport
Au volant de son antique 106, achetée quand elle était encore étudiante, Ludivine aligne les bornes depuis le sud, où elle a acheté une maison de lotissement jusqu’au tranquille bourg du nord de Caen, où est installée sa pharmacie. Elle attend son premier enfant pour mai et s’agace qu’on lui dise qu’elle va devoir ralentir le rythme.

Ludivine peut travailler entre 30 et 70 heures par semaine, soit 50 heures en moyenne. Comme elle a la chance de ne pas être seule titulaire, elle ne doit pas être tout le temps présente au comptoir. Elle ne se plaint pas des gardes, limitées à deux week-ends par an et trois ou quatre soirées.

Elle s’octroie un week-end de trois jours toutes les deux semaines, mais lorsque son associée est en vacances, elle doit obligatoirement être présente à la pharmacie pendant les huit heures trente d’ouverture. Généralement, elle profite de la fermeture pendant la pause de midi pour faire de la gestion.

Ludivine a l’âme d’une chef d’entreprise, elle avait envie de soigner les gens, mais sans nécessairement les toucher, et elle adorait les sciences. La pharmacie lui a donc semblé « un bon compromis ». Dès la première année d’études, elle a travaillé en officine, ce qui lui a permis de confirmer sa vocation et de s’autofinancer. Et rapidement après sa sortie, elle a cherché un fonds de commerce à vendre.

Coup de chance, elle a eu l’occasion de reprendre les parts d’un pharmacien qui partait à la retraite, après quelques mois passés en remplacement. C’était il y a quatre ans, et son prédécesseur n’a pas été gourmand, il a évalué le prix sur 72% du chiffre d’affaires de la société (1,5 million). Elle n’a eu à débourser que 50 000 euros pour constituer son apport en parts sociales et compte courant d’associé. Mais elle ne détient que 25% de l’officine, les trois quarts étant dans les mains de l’associée majoritaire.

Si elle voulait racheter 25% de la pharmacie, elle devrait s’endetter à hauteur de 250 000 euros, et comme elle n’a « pas prévu d’hériter », elle ne voit pas comment ce serait possible. Le banquier ne lui prêtera pas assez pour lui éviter le surendettement et une hausse de son salaire ne serait possible que si le chiffre d’affaires allait en s’améliorant. Or, le comptable de la pharmacie table sur une baisse de 7 à 12% l’an prochain.

Revenus : 4 000 euros nets par mois
Par un pacte d’actionnaires, le salaire de Ludivine a été fixé à 4 000 euros nets. Les bénéfices – 30 000 euros l’an dernier – sont remis dans la société : un tiers en trésorerie pour faire face aux coups durs, un tiers en investissement (et ce n’est pas suffisant, selon Ludivine) et un tiers en prime d’intéressement des salariés. Ludivine préfère motiver ses salariés que de toucher du bénéfice, car elle estime qu’elle profite déjà du fait que l’entreprise se valorise, un point de vue « politique » pas souvent partagé par les petits patrons.

Le statut libéral de Ludivine a quelques inconvénients : pendant son congé maternité, elle ne touchera que 1 000 euros par mois (le forfait Sécu de 6 000 euros pour 104 jours d’arrêt, sa mutuelle ne prenant rien en charge), et il faudra donc qu’elle pioche dans ses économies.

Dépenses fixes : 2 100 euros par mois


Les dépenses fixes de Ludivine

Remboursement de l’emprunt pour la pharmacie : 700 euros
Frais fixes pour le compte commun : 1 400 euros
Cela inclut :

– les impôts sur le revenu du couple s’élevant à 11 000 euros pour l’année, mais Ludivine gagne un peu plus que son mari et verse donc une plus grosse somme ;

– la taxe foncière est de 580 euros et la taxe d’habitation de 600 euros, soit environ 50 euros par mois ;

– le remboursement de la maison : 600 euros par mois pour sa part. Son conjoint avait un petit apport, ils ont emprunté sur 25 ans pour se payer une centaine de mètres carrés qu’il a fallu totalement rénover ;

– le chauffage et l’électricité : environ 100 euros par mois ;

– la voiture : 30 euros d’assurance et 100 euros d’essence par mois ;

– l’alimentation : environ 200 euros de nourriture par mois.

Dépenses variables : le reste


Les dépenses variables de Ludivine

Vêtements et loisirs : 200 euros par mois
Ludivine n’arrive pas à se souvenir de la somme qu’elle dépense en vêtements et loisirs, mais assure qu’elle n’est pas élevée. Il lui arrive de dépenser 300 euros dans une journée de shopping mais elle en fait rarement. La dernière grosse dépense qu’elle a faite, c’était une planche à voile.

Voyages : environ 75 euros par mois
Ça ne gêne pas ce couple de sportifs de dépenser 1 000 euros dans un billet d’avion pour le bout du monde une fois tous les deux ans. Mais pour l’essentiel, les loisirs des futurs parents se déroulent sur les plages normandes, où l’air est gratuit.

Epargne : environ 1 500 euros par mois
Ils ne vont presque jamais au cinéma et très peu au restaurant, « donc on place ». De quoi préparer le rachat complet de la pharmacie... Enfin, selon ce que l’avenir lui réservera.

« Ma pharmacie, je vais la rembourser en 36 ans…. Alors j’aurai la pleine propriété de ma pharmacie, mais que vaudra-t-elle ? Je suis pas du tout en train de me plaindre, mais je me demande si je vais prendre le risque de me surendetter... »

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Guilhem




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MessageSujet: "Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf   "Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf EmptyDim 6 Jan 2013 - 16:35

Je constate une fois de plus que l'image des pharmaciens se résume journalistiquement à des nantis (en bas à droite de l'image).

"Ludivine, Pharmacienne, 4 000 euros par mois" selon rue huit neuf 852173LudivineJPG

Je l'aime bien cette ludivine mais elle s'est faite piégée grave par ce...

Consternant pour elle et pour l'image que nous donnons. Je ne me sens pas concerné et je souffre parce que je suis loin de toucher cette somme. Ma femme, idem.
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