Pas facile de monter un mouvement de revendication de pharmaciens ou autre professionnels de santé.

jyt a écrit:

Les syndicats sont hors course mais nous sommes une poignée à le réaliser et comme ils ont une légitimité et une représentativité vis à vis des institutionnels, leur capacité de nuisance reste intact.

Le site est ma priorité comme gage de sérieux pour entreprendre une action digne de ce nom, car les pubs intempestives que nou subissons.....ça en fait rigoler plus d'un.
Si je bouge en février avec une action à Pharmagra, ça t'ira ?

Je t'associerais par mail à ce que j'entreprends.

Amitiés.

Jean Yves.

Les syndicats sont hors course mais nous sommes une poignée à le réaliser et comme ils ont une légitimité et une représentativité vis à vis des institutionnels, leur capacité de nuisance reste intact.

Le site est ma priorité comme gage de sérieux pour entreprendre une action digne de ce nom, car les pubs intempestives que nou subissons.....ça en fait rigoler plus d'un.
Si je bouge en février avec une action à Pharmagra, ça t'ira ?

Je t'associerais par mail à ce que j'entreprends.

Amitiés.

Jean Yves.

Je ne suis pas dieu le père et j'ai beaucoup d'amis mais aussi beaucoup d'ennemis puissants dans la profession.
Les syndicats n'attendent que ça, que je lève le petit doigt pour me savonner la planche.

Et pourtant, je vais y aller, je finis de relooker ce forum afin de le professionnaliser et le rendre crédible vis à vis des institutionnels et des confrères et ensuite on attaque.

Je te fais remarquer que je vais tenter de réussir là ou tout le monde a échoué, résultat non garanti, je n'ai rien a y gagner, que des coups à prendre, mais promis, je vais y aller, mais par un autre biais.

jyt a écrit:

En effet, pas facile de créer un mouvement capable de se faire entendre comme je le disais hier.
Nous serons toujours prêt à suivre une action de masse, sachant que beaucoup se sont cassé les dents et continuent à se les casser sur des actions de ce type.

JY , il ne suffit pas d'attendre qu'un mvt soit lancé puis le suivre ; il faudrait participer au lancement et je pense que tu en as les moyens mais pas la volonté . Je le regrette beaucoup .

J'ai de plus en plus l'impression que MST est là en tant qu'économiste pur et dur devant faire des coupes sombres.

Décriée au sein du gouvernement où elle est loin de faire l'unanimité, fan d'atali, j'ai le sentiment qu'elle est là en tant que fossoyeur de la santé par répartition. Un bon fusible qui grillera le moment venu, mais après le sale boulot.

Méfiance...

En effet, pas facile de créer un mouvement capable de se faire entendre comme je le disais hier.
Nous serons toujours prêt à suivre une action de masse, sachant que beaucoup se sont cassé les dents et continuent à se les casser sur des actions de ce type.

Aucun professionnel de santé n'est content, et alors, vous pensez que vous êtes la priorité du gouvernement ?
Voilà ce que disent les LABM:

Exaspérés, les biologistes écrivent à Marisol Touraine
10/01/2013 – Quotidien du médecin

Après l’arrêt de la télétransmission des feuilles de soins aux caisses d’assurance-maladie, après la fermeture des cabinets l’après-midi, les biologistes sortent une nouvelle arme : la lettre ouverte. François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes (SDB), interpelle la ministre de la Santé dans un courrier public, intitulé : « Laisserez-vous mourir la biologie médicale privée française ? »
Le ton est grave. « Il y a urgence (...). La septième année consécutive de baisse des tarifs de biologie met la profession en situation de décrochage », écrit François Blanchecotte. Pris entre de nouvelles contraintes liées au processus d’accréditation, et la baisse de la tarification, les biologistes font part de leurs craintes pour leur emploi.
« Nous parlons de 8 000 personnes en jeu, et ce sans prendre en compte les emplois au sein des industries du diagnostic in-vitro qui seront également impactés », insiste le président du SDB.
« Nous n’avons plus aucune marge de manœuvre. L’assurance-maladie a même reconnu officiellement que les dépenses du régime général concernant la biologie ont baissé de 1,9 % par rapport à l’an dernier. On ne parle même plus de respect de l’ONDAM à ce niveau-là ! » explique au « Quotidien » François Blanchecotte.
Appel au dialogue
Le SDB, qui n’a jamais été reçu par Marisol Touraine, sollicite une véritable intervention de la ministre. « Nous voulons que les différentes instances, en particulier l’assurance-maladie, acceptent enfin de nous écouter et d’ouvrir un vrai dialogue. (...) Nous vous demandons aussi avec insistance d’user de toute votre influence pour que cesse enfin la surenchère de la pression réglementaire », poursuit François Blanchecotte.
Le syndicat se dit prêt à des concessions en terme de maîtrise et demande « une enveloppe biologie pluriannuelle (sur 3 ans) grâce à laquelle les PME auraient enfin une visibilité minimum ». La proposition a été soumise au directeur de la CNAM, Frédéric van Roekeghem. « Si nous constatons des augmentations fortes de volumes, nous voulons bien redonner de l’argent » avance François Blanchecotte.
L’année du tournant
Cette lettre ouverte intervient alors que le Sénat devrait voter le 31 janvier la proposition de loi sur la biologie, qui devrait entériner l’ordonnance de 2010.
« Je suis convaincu que 2013 est l’année du tournant pour la biologie », assure François Blanchecotte. Le biologiste entend placer la nouvelle majorité devant ses contradictions : « Le gouvernement souhaite lutter contre la désertification, et pourtant il va créer des inégalités en laissant mourir la biologie ».

« Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes » : elles manifestent partout en France aujourd’hui


Paris, le lundi 7 janvier 2013 – Dans le sillage du mouvement diffusé sur internet et notamment sur Facebook par plusieurs « patrons » et dans la même ligne que le groupe constitué un peu plus tard par des médecins, les infirmières ont lancé à la mi octobre la page « Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes » sur le célèbre réseau social. L’objectif suivi était semblable à celui des praticiens : fédérer, au-delà des syndicats, les infirmières et les aides soignantes, afin que ces dernières puissent exprimer leur malaise, face aux difficultés croissantes qu’elles rencontrent au quotidien.
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Un mouvement fragile
Aujourd’hui, espérant être à l’aube du même réveil blanc qu’en 1998 qui avait vu naître le slogan « Ni bonnes, ni nonnes, ni connes », le mouvement prend son envol en organisant des manifestations partout en France. A Paris, notamment, des dizaines d’infirmières et d’aides soignantes ont prévu de se retrouver devant le ministre de la Santé espérant une rencontre. Pour faciliter les échanges avec l’Avenue de Ségur, le collectif a d’ailleurs tenu à renforcer sa « représentativité » en créant une association. Ces efforts seront-ils cependant suffisants à faire entendre la voix des infirmières ? En dépit du dynamisme de quelques unes de celles qui s’appellent parfois les « ni bonnes », le mouvement peine à s’imposer comme une force incontournable. Si le groupe réunit aujourd’hui 27 000 personnes, il s’agit d’un score finalement relativement restreint eu égard aux 500 000 infirmières et aides-soignantes que compte la France. Par ailleurs, l’action du collectif pêche sans doute par un manque de visibilité. L’anonymat dans lequel se cantonnent la plupart des responsables du mouvement empêche en effet une personnalisation du combat souvent essentielle à la médiatisation. En outre, l’incertitude persiste sur les modalités d’action du groupe, qui ne semblent guère favorables au lancement d’une grève.

http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/15/25/document_actu_pro.phtml