DASRI...comment répondre au client?

Mini collecteurs de DASRI mis gratuitement à la disposition des pharmaciens

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Note-DGS-Mise-sur-le-marche-des-collecteurs-DASRI.pdf
Liste des laboratoires - commande
Les mini-collecteurs de DASRI doivent être disponibles dans les officines et les PUI des établissements de santé.



En attendant l’agrément de l’éco-organisme, les pharmaciens peuvent passer commande et s’approvisionner gratuitement auprès des laboratoires concernés (voir ci-contre).



Ce sont les fabricants de médicaments et de dispositifs médicaux à l’origine des DASRI-PAT* piquants ou coupants qui assurent, gratuitement, la fourniture de collecteurs vides aux pharmacies d’officine et aux PUI (pharmacies à usage intérieur). Ces réceptacles permettent aux patients de stocker puis déposer dans des lieux adéquats sécurisés, les déchets à risque infectieux produits à domicile (seringues, aiguilles, guides de cathéter…).



En juillet dernier, la commission consultative de la filière des DASRI-PAT qui s’est tenue au ministère de l’Ecologie et du Développement durable, a cependant soulevé les difficultés des pharmaciens pour s’approvisionner en mini-collecteurs.







Concrètement, comment faire pour passer votre commande ?



Dans l’attente de l’agrément de l’éco-organisme qui gérera de façon centralisée et coordonnée l’ensemble de la filière, et se chargera donc d’approvisionner les pharmacies, les industriels concernés sont tenus de fournir les collecteurs aux pharmaciens qui le demandent, jusqu’à la fin de l’année 2012 au minimum.



L’association Dastri ** a recensé les producteurs qui fournissent les mini-collecteurs et a publié une liste des contacts disponibles pour chacune de ces entreprises. Accessible sur l’Espace pharmaciens du site Internet de l’Ordre, ce document fournit les informations nécessaires pour passer directement commande auprès des industriels.














* Déchets d’activités de soins à risques infectieux produits par les patients en autotraitement (DASRI-PAT) / Décret du 22 octobre 2010 fixant les conditions d’agrément des éco-organismes chargés d’organiser la collecte



** L’association Dastri est la structure constituée par les industriels concernés. Elle a déposé un dossier d’agrément en tant qu’éco-organisme de la filière d’élimination des DASRI auprès de l’Administration qui est attendu pour la fin de l’année.

Le difficile tri des aiguilles médicales usagées pose problème à leurs utilisateurs et aux professionnels
La Montagne

Certaines pharmacies ont développé un système propre de collecte des aiguilles usagées pour leurpatientèle. Un souci et une préoccupation anticipée souvent trop isolés.

La collecte des déchets pharmaceutiques et des aiguilles usagées fait toujours débat à Ambert, où la question de leur traitement pose problème.
Une collecte de déchets dans l'impasse ?

Depuis octobre 2010, les producteurs de seringues (exploitants de médicaments et fabricants de matériels médicaux) doivent mettre en place une filière spécifique de gestion des déchets d'activités de soins à risque infectieux (DASRI) pour les patients en auto-traitement et mettre, gratuitement, à la disposition de ces derniers, dans les pharmacies et les laboratoires, des boîtes permettant la collecte des seringues usagées.

Cette disposition législative reste insuffisante puisqu'elle oblige les producteurs à mettre un point de distribution et de collecte pour 20.000 habitants dans un rayon géographique de 10 km.

Le Sivom d'Ambert constate qu'à ce jour, « aucun dispositif agréé n'a été mis en place sur le terrain dans les 15 pharmacies et laboratoires de l'arrondissement. Pire encore, certains producteurs qui avaient anticipé l'obligation de mise à disposition de boîtes gratuites ont mis fin à cette action », déplore son président Michel Dajoux.

Pourtant, depuis 2003, le Sivom d'Ambert, « précurseur en la matière », a installé avec l'Union régionale des caisses de l'assurance maladie (URCAM) un dispositif de collecte et de traitement des DASRI des patients en auto-traitement.

« À ce jour, le Sivom continue de collecter et de traiter les DASRI dans ses déchetteries pour un coût annuel de 13.000 €, à la charge de la collectivité sans le moindre financement », précise son président.

« C'est pourquoi, à notre demande, une table ronde s'est déroulée début mars, en sous-préfecture, avec les professionnels de la santé, les représentants des pharmaciens et des professionnels de la santé. Dans l'intérêt des patients et des usagers, il est urgent que chaque pharmacie et chaque laboratoire d'analyses mettent à la disposition des patients un service gratuit de distribution de boîtes et de collecte de produits usagés. C'est indispensable pour améliorer l'effort du Sivom qui est malheureusement insuffisant pour les 1.000 patients concernés sur l'arrondissement (estimation de l'URCAM) », détaille Michel Dajoux.

Une solution pour 3 mois
Les résultats de cette première rencontre se sont avérés décevants. « Malgré l'effort de certains pharmaciens et de professionnels de santé locaux, les organismes départementaux et régionaux les représentant se retranchent derrière la création future de l'organisme national de producteurs de médicaments et fabricants de matériels médicaux pour refuser toute amélioration », déplore Michel Dajoux.

Dans l'intérêt des habitants du territoire, le Sivom a décidé de maintenir le service rendu en mettant gratuitement à la disposition des patients des conteneurs de seringues qu'ils pourront ramener, une fois pleins, en déchetterie, et ce pour une durée de trois mois. Affaire à suivre…

Marie-Edwige Hebrard
marie-edwige.hebrard@centrefrance.com

Dastri : une association candidate pour collecter les DASRI
Créée le 8 février 2012, l’association Dastri va poser, au plus tard début mars, sa candidature pour être l’éco-organisme agréé pour la collecte des déchets d’activité de soins à risque infectieux produits par les patients en auto-traitement. Aujourd’hui, cette association rassemble 33 membres, regroupés en 3 collèges de producteurs, à savoir les fabricants de médicaments, de dispositifs médicaux et de dispositifs de diagnostic in vitro. Bernard MARIE, président de l’association, estime le coût de cette filière à 8,5 millions d’euros.
A noter que l’objectif est de collecter, dans les 6 prochaines années, 60% des déchets perforants et piquants produits par les patients en auto-traitement. 5 000 points de collecte devraient être installés dans toute la France, au rythme d’un point tous les 15 kilomètres et tous les 50 000 habitants.
Source : Journal de l’environnement, 23 février 2012

L'enquête de la semaine concerne les DASRI. La colère monte chez les pharmaciens qui doivent désormais collecter ces déchets. Il s'agit d'un sujet épineux que les autorités promettent de résoudre pour............... la fin de l'année prochaine.

http://www.frequenceofficines.com/player.php?id=10421&log=51508e21ee725ab9242ab7e2f79df1b2&spec=52

L’éco organisme chargé de la collecte les DASRI toujours pas en place !

Publié le 30/11/2011



Paris, le mercredi 30 novembre 2011 – La collecte des déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI) pourrait elle être aujourd’hui moins bien organisée qu’elle ne l’était avant l’entrée en vigueur le 1er novembre d’un décret concernant cette activité ? Différents éléments pourraient alimenter cette thèse décevante.

On le sait, depuis le début du mois, les officines sont théoriquement tenues de participer à la collecte des DASRI en l’absence de dispositif de proximité adapté. Néanmoins, l’éco organisme qui aurait dû chapeauter la mise en œuvre de la collecte n'étant pas en place, cette obligation n’est pour l’heure que théorique. Les pharmaciens ont en effet été informés par les pouvoirs publics qu’ils n’étaient nullement tenus de récupérer les DASRI avant l’établissement dudit éco organisme, qui pourrait ne pas voir le jour avant de très longs mois, son cahier des charges n’ayant en effet toujours pas été précisé !

Des pharmaciens contraints puis rejetés sans ménagement
Si ce contre temps n’est pas nécessairement une si fâcheuse nouvelle pour les pharmaciens, il suscite nombre d’interrogations. Quid en effet de l’autre obligation prévue par le texte qui devait entrer en application le 1er novembre et qui disposait que les pharmaciens se devraient de fournir aux patients le demandant des conteneurs pour leurs déchets de soins ? En l’absence de précisions explicites sur ce point de la part des autorités, les pharmaciens redoutent d’y être contraints. Or, avec l’annonce des modifications de modalité de la collecte des DASRI, les fabricants ont cessé la production de leurs anciens conteneurs, tandis que les nouveaux modèles n’ont pas encore été livrés ! Cependant, face aux craintes des officinaux, Jean-Charles Rochard, secrétaire général du conseil national de l’Ordre des pharmaciens, cité par le Quotidien du pharmacien se montre rassurant : « Il n’y a pas d’obligation de les distribuer. Si un patient porte plainte, les sanctions ne seront pas applicables, puisque la filière n’est pas prête ».

Il n’en reste pas moins que ces ratés irritent les patients et les pharmaciens. Ces derniers n’ignorent en effet pas qu’ils pourraient finalement être écartés du dispositif général en raison du coût lié à l’introduction du réseau officinal. Une décision plutôt rude pour des pharmaciens que l’on avait initialement contraints, sans concertation, de prendre part à la récupération des DASRI et qui pourraient demain voir leur bonne volonté ignorée.

Re,

Peu de retours, mais peu de refus.

Le lecteur : Sans code ni puce. matériel récent, précision +ou-10 %. Design compact, et cerise sur le gâteau, des bandelettes coudées qui permettent de manipuler les bandelettes sans toucher du tout à la zone de mesure. [url=Ypsomed]http://www.mylife-diabetescare.fr/1182.html[/url]
Le mois : peu connu, donc peu présents chez les confrères.
Excellents retours des clients que j'ai switché avec. Si tu veux les coordonnées de la déléguée, feel free ...

[Edit] J'oubliais, les conditions commerciales : Les lecteurs sont fournis gratuitement pour l'instant.

Rémi

rdufourcq a écrit:

Où te fournis-tu en conteneurs ?

BD. J'achète systématiquement depuis longtemps les packs aig+conteneur.

rdufourcq a écrit:

Perso, je travaille avec Ypsomed qui est mon fournisseur principal pour aiguilles à insuline, et auto diagnostic diabète. Ils me fournissent gratuitement (pour l'instant) les conteneurs à chaque commande.

Quel retour as-tu des patients ? Certains pharmaciens me disent que des patients se plaignent d'aig de moins bonne qualité, d'autres me disent qu'il n'ont pas de retour particulier.

rdufourcq a écrit:

En plus, j'aime bien leur lecteur de glycémie qui est bien pensé.

Des précisions ? les +, les - ?

Bonjour,

Où te fournis-tu en conteneurs ?

Perso, je travaille avec Ypsomed qui est mon fournisseur principal pour aiguilles à insuline, et auto diagnostic diabète. Ils me fournissent gratuitement (pour l'instant) les conteneurs à chaque commande.

En plus, j'aime bien leur lecteur de glycémie qui est bien pensé.

Rémi

Nous sommes le 1er Novembre et les DASRI sont collectés dans ma pharmacie comme avant de la même façon que les conteneurs individuels sont distribués comme avant.

Demain, c'est aujoud'hui et cela ne change guère : le pharmacien doit, gratuitement, comme pour cyclamed, mettre à disposition des ressources qui coutent sans contrepartie du service rendu.
D'autres se taisent; moi, je dis : pas d'accord mais bon, tout seul dans mon slip...

DASRI : ça commence demain

Publié le 31/10/2011



Paris, le lundi 31 octobre 2011 – La collecte des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) est réalisée par de nombreux pharmaciens. Cependant, cette pratique n’est pas généralisée et connaît d’importantes disparités locales. Elle souffre de fait d’un manque flagrant d’harmonisation. Par ailleurs, les irrégularités concernant l’entreposage des DASRI ne sont pas rares : alors qu’un arrêté de 1999, impose qu’ils soient stockés dans un local bien ventilé indépendant de l’officine, ils sont souvent conservés au sein même de cette dernière, parfois dans le même lieu que les médicaments non utilisés.

Une obligation pour tous les pharmaciens…
Face à la diversité des dispositifs mis en place, les pouvoirs publics ont depuis longtemps considéré que devaient s’imposer un système unifié sur l’ensemble du territoire. Cependant, cette volonté s’est longtemps heurtée aux réticences des collectivités locales et des pharmaciens s’inquiétant des risques inhérents à une telle activité. Ces revendications sont cependant désormais dépassées puisque entrent en vigueur demain deux décrets parus en octobre 2010 et juin 2011 qui imposent aux pharmacies d’officine, aux pharmacies à usage intérieur et aux laboratoires de biologie médicale de récupérer les DASRI en l’absence de filière de collecte de proximité. Ces professionnels sont également tenus de fournir aux patients des conteneurs leur permettant de stocker leur DASRI. Des contraventions de quatrième classe (135 euros) pourraient sanctionner les pharmaciens ne participant à la collecte et de troisième classe (68 euros) ceux ne mettant pas de conteneurs à la disposition de leurs patients.

… ou presque
Sur le terrain, en réalité, seules les structures visées par une liste établie par chaque Agence régionale de santé devront se soumettre à cette obligation, afin d’assurer une juste répartition sur le territoire des lieux de collecte. Concernant l’élimination des DASRI, des éco organismes financés par les producteurs de matériels d’autoinjection doivent être mis en place mais pourraient ne pas être parfaitement opérationnels ce 1er novembre. C’est tout du moins ce que suggère un communiqué diffusé la semaine dernière par le réseau Cyclamed, chargé du recyclage des médicaments non utilisés et qui précise que l’élimination des DASRI n’est nullement de son ressort.

Mini bornes
Soulignons enfin que pour limiter le risque d’accident d’exposition au sang des pharmaciens et des salariés des officines, l’Ordre des pharmaciens a suggéré que la collecte des DASRI au sein des officines puisse se faire par le biais de mini bornes que seuls les patients et les agents chargés de leur élimination seraient amenés à manipuler.

Les DASRI : Pas d’obligation de collecte au 1er novembre 2011 !
Au 1er novembre 2011, un Eco Organisme sera nommé, et chargé d’organiser
le financement et la collecte des DASRI à la date butoir du
1er novembre 2012.
Les services de l’Inspection de la Pharmacie attirent l’attention des pharmaciens
sur le caractère temporairement toléré des systèmes actuels de
bornes d’apport volontaire proposés par des laboratoires ou des prestataires
de services.
La mise en place et le financement de la collecte seront axés, de préférence,
sur les collectivités locales, et les dispositifs individuels déjà existants
risquent fort de devenir illégaux et exclus du système.

Le décret de gestion des DASRI est paru au JO

Le décret organisant la gestion pratique des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) perforants des patients en auto-traitement est paru au « Journal officiel » le 30 juin 2011 et il entrera en vigueur le 1er novembre.

Le décret organisant la gestion pratique des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) perforants produits par les patients en auto-traitement est paru au « Journal officiel » le 30 juin 2011 (décret n° 2011-763 du 28 juin 2011). Ce décret précise l'organisation opérationnelle de la filière et il entrera en vigueur le 1er novembre. Le principe de cette récupération organisée, inscrite depuis plusieurs années par la loi Bachelot, la loi de finances 2009 et le Grenelle II de l'Environnement, se trouve enfin précisé dans sa mise en place pratique. Le texte rappelle que le dispositif repose, en l'absence de collecte de proximité spécifique, sur les officines de pharmacie, les pharmacies à usage intérieur et les laboratoires de biologie médicale, qui sont tenus de collecter les DASRI gratuitement. Il mentionne également que les collectivités territoriales ou leurs groupements, ainsi que les établissements de santé ou les groupements de coopération sanitaires, peuvent participer à la mise en place des dispositifs de collecte. L'activité des éco-organismes chargés du traitement des DASRI sera par ailleurs soumise à l'obtention d'un agrément.
Le décret précise que la mise à disposition, à titre gratuit, de collecteurs dans les pharmacies est prévue en amont du dispositif. La liste des officines concernées par cette obligation sera fixée dans chaque région, par le préfet de région, après consultation de l'Agence régionale de santé. Le fait pour un pharmacien désigné par cette liste de ne pas collecter, ou de ne pas collecter gratuitement les DASRI sera passible d'une amende prévue pour les contraventions de quatrième classe.
L'entrée en vigueur est donc confirmée au 1er novembre 2011 (en cohérence avec le décret "boîtes jaunes" du 25 octobre 2010, qui prévoit une mise à disposition de collecteurs de DASRI par les pharmacies).
Les objectifs chiffrés concernant le nombre de points de collecte et les objectifs sont repoussés au cahier des charges.
-Le décret de gestion des DASRI :
-Le décret « boites jaunes », Décret n° 2010-1263, version consolidée au 25 octobre 2010.

http://www.pharmasite.fr/actualites/le-decret-de-gestion-des-dasri-est-paru-au-jo.html

Bientôt contraintes de collecter les seringues usagées, les pharmacies montreuilloises prennent de l'avance

La borne ressemble à une grosse boîte aux lettres, avec une petite trappe sur le dessus et trône à l'entrée de la pharmacie de David et Anne Sueur, ...
à Stella-Plage, depuis deux mois. « Ça intrigue les clients », sourit le couple.


L'énorme boîte est en fait un point de collecte pour les déchets d'activités de soins infectieux (DASRI), permettant l'élimination des seringues utilisées par les patients souffrant de maladies chroniques nécessitant des injections à domicile (diabétiques essentiellement, mais aussi malades souffrant de polyarthrite chronique, etc.). Des déchets qu'il est strictement interdit de jeter dans la poubelle classique pour éviter de blesser quiconque. En théorie, en tout cas. Car dans la réalité, « beaucoup continuent de glisser ça dans une bouteille plastique au milieu des autres déchets », constatent souvent les professionnels de santé. À sa décharge, baladé de mairie en déchetterie, en passant par les laboratoires, le patient a souvent bien du mal à se débarrasser de ces « encombrants » dont personne ne veut.
Une situation qui devrait prendre fin prochainement, sous l'impulsion d'un nouveau décret de loi obligeant les pharmacies et les laboratoires de biologie médicale à collecter gratuitement les DASRI de leurs patients et ce, d'ici le mois de novembre.

« Un service rendu aux patients »
Autant dire que l'équipement des époux Sueur devrait se multiplier dans les mois à venir... « Le système est installé en partenariat avec un laboratoire spécialisé dans les médicaments génériques. C'est lui qui installe les points de collecte et gère ensuite le ramassage, deux fois par mois environ. Le patient qui vient avec son ordonnance à la pharmacie reçoit un conteneur étiqueté, garant de la traçabilité », explique le pharmacien. Un dispositif qu'il a longtemps cherché à mettre en place dans sa boutique, mais dont le coût (« environ 70 euros hors taxe par mois ») le rebutait. « Pour nous, c'est important, on se sent concerné. C'est un service rendu aux patients. Aujourd'hui, notre métier évolue », analyse-t-il. Rappelant aussi qu'un système de destruction des médicaments périmés (Cyclamed) existe déjà depuis de nombreuses années.
À Étaples comme ailleurs dans le Montreuillois, plusieurs officines s'y sont aussi déjà converties depuis plusieurs mois.

Colère chez certains professionnels
Mais certains pharmaciens déplorent qu'on leur ait « mis le couteau sous la gorge » de la sorte. « On fait peser sur nous un problème de société, alors que ça devrait être un service public. Il y a bien un système de collecte pour les déchets verts ou les encombrants dans les communautés de communes. Là, tout repose sur les pharmacies qui ne sont pas aidées. À ce moment-là, les grandes surfaces aussi devraient mettre en place leurs points de collecte ! », fulmine cette professionnelle qui souhaite garder l'anonymat et qui pointe un autre problème : « ici, nous travaillons beaucoup avec une clientèle de passage. Or, on ne peut reprendre que les conteneurs sortis de notre pharmacie. » Une solution peut-être imparfaite en effet. Mais qui, du point de vue du patient, reste probablement meilleure que la situation actuelle.
ÉLODIE ADJOUDJ - La Voix du Nord - Tous droits réservés (2011)

Collecte et traitement des conteneurs de déchets médicaux délivrés aux patients en auto-traitement

Chaque jour, de nombreux patients s'administrent eux-mêmes leur traitement médical (ex : administration d'insuline par les diabétiques). Le plus souvent, ces patients jettent leurs déchets piquants ou coupants dans les ordures ménagères, ce qui n'est pas sans risque, tant du point de vue médical (les personnes chargées du tri des déchets peuvent se blesser) qu'environnemental (certains flacons ou seringues peuvent contenir une petite quantité de produit).

Pourtant, l'article L4211-2-1 du Code de la santé publique, issu de la loi Grenelle II, prévoit qu'en l'absence de dispositif de collecte de proximité spécifique, les officines de pharmacies, les pharmacies à usage intérieur et les laboratoires de biologie médicale sont tenus de collecter gratuitement les déchets d'activités de soins à risque infectieux perforants produits par les patients en auto-traitement, apportés par les particuliers qui les détiennent.
A compter du 1er novembre 2011, en application d'un décret d'octobre 2010, les déchets d'activités de soins à risques infectieux produits par les patients en auto-traitement seront collectés par les pharmacies et éliminés. Les patients pourront demander à leur pharmacien des conteneurs adaptés au traitement de ces déchets. Ces conteneurs seront fournis gratuitement aux pharmaciens par les fabricants de médicaments et de dispositifs médicaux.
Le décret (n°2011-763) du 28 juin 2011, qui confirme l'échéance du 1er novembre prochain comme date d'application de la réforme, organise la collecte et le traitement de ces conteneurs.

La collecte sélective et séparée des déchets d'activités de soins à risques infectieux perforants permettra de prévenir le risque sanitaire associé à la manipulation de ces déchets par le personnel de collecte et de traitement des ordures ménagères.
Aux termes de l'article R1337-17 du Code de la santé publique, le fait pour un pharmacien d'officine ou un pharmacien assurant la gérance d'une pharmacie à usage intérieur ou un exploitant de laboratoire de biologie médicale, de ne pas collecter ou de ne pas collecter gratuitement les déchets d'activités de soins à risques infectieux perforants produits par les patients en auto-traitement qui leur sont apportés par les particuliers, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de 750 euros par infraction constatée.

La collecte des DASRI a enfin son décret
Le décret sur la collecte et le traitement des déchets d'activités de soins à risque infectieux (DASRI) a paru le 30 juin au Journal officiel. Selon le texte, les points de collecte doivent être « répartis sur tout le territoire national à des endroits qui sont facilement accessibles à leurs utilisateurs ». En l'absence de borne de collecte à proximité, ce sont les officines, les pharmacies à usage intérieur (PUI) et les laboratoires de biologie médicale qui devront prendre en charge gratuitement ce retrait. Faute de quoi ces établissements seraient passibles d'une amende de 135 euros

Tout bêtement, on les récupère et on les stocke.
Ce sont les fabricants qui devront financer leur collecte dans quelques mois, autant être en avance.

Cyclamed a fait énormément râler au début et pourtant a contribué a renforcer l'image du pharmacien comme acteur de santé incontournable,
même si la tâche n'est pas glorifiante de notre point de vue.

Bonjour
je voulais savoir quel discours vous apporter aux clients qui vous rapporte des DASRI.
Vous dites que ce n'est pas à nous de la faire? dans quelques mois nous le ferons? vous travaillez avec des organismes indépendant?
J'avoue que je me sent parfois désarmé face aux pertinentes remarques de mes clients....

Merci pour vos réponses