- Guilhem a écrit:
- ../.. au prétexte d'un principe de précaution face à l'absence de maitrise du risque - pas si élevé d'ailleurs ?../..
C'est bien ce que j'ai voulu dire en parlant d'un risque connu qui n'évolue pas mais dont la perception, elle, évolue.
Concernant la vaccination, la problématique n'est pas la même car il s'agit d'une tentative des parents de gérer un risque réel ou supposé. Eux sont dans l'affectif avec une dose plus ou moins importante de rationnel quand nos autorités de santé devraient être dans le rationnel pur.
Face au refus d'un père de faire vacciner par le BCG son fils en raison d'une histoire de BCGite invasive chez un couple de jumeaux de sa connaissance, il a juste fallu que je mette en perspective la fréquence de ce déficit immunitaire avec celui du risque d'une tuberculose en région parisienne.
Le refus de la vaccination traduit là encore une modification de la perception du risque, mais aussi un repli sur soi. Les politiques vaccinales ont été pensées pour protéger une population au prix de possibles EIG au niveau individuel. Certains ne supportent plus cette idée de risque individuel et veulent que la collectivité leur apporte à la fois la sécurité, la prise en charge en cas de maladie mais les exonèrent des contraintes qu'impliquent l'appartenance à cette collectivité. Ils se perçoivent exclusivement comme "victimes" de la collectivité et pas comme contributeurs à l'action de protectrice de la collectivité.
Rémi