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 Smartphone, ça vous dit quoi ?

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2 participants
AuteurMessage
Guilhem




Messages : 799
Date d'inscription : 10/08/2011
Age : 62
Localisation : Paris

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MessageSujet: Re: Smartphone, ça vous dit quoi ?   Smartphone, ça vous dit quoi ? EmptyMer 21 Mar 2012 - 12:27

Je suis très prudent sur la finalité de ces applis. Dans un cadre legislatif large et très libéral comme en UK, pourquoi pas, le capitalisme et le profit débridé étant la règle.

Dans nos contrées, si le choix de l'ultra-libéralisme n'est pas fait, ces outils peuvent servir à autre chose que le bien-être des patients : détournement de clientèle, données médicales servant aux assurances, escroquerie sur les marchandises pseudo-médicales ou sur les prix etc.

Par ailleurs plusieurs éléments sont à prendre en compte :
- tout le monde ne possède pas un smartphone, encore moins un iphone [NDLR: Sanofy pour ne pas le nommer, a développé une appli et un plug-in pour la mesure de glycémie mais seulement pour iPhone...............];
- le jouet et son attrait vite passé que constitue un smartphone et ses applis peut donner des résultats inverses de ceux escomptés : mauvaise observance du fait de l'outil délaissé car contraignant, recharge systématique & continue [NDLR: QUI ne s'est JAMAIS retrouvé sans batterie un jour ou l'autre ??????] etc.
- en corrolaire du précédent point, les conclusions de l'applis qui n'a des chiffres que ce qu'on lui donne peuvent être (sont) biaisées;
- vérifier si un produit/médoc contient tel ou tel allergène : on nous raconte des bobards (omissions, termes flous, ambiguités etc.) sur la plupart des conditionnements concernant la composition des produits alimentaires voire certains produits en pharmacie; les applis et les codes barres vont dire la vérité du jour au lendemain aux applis de smartphone ?

Last but not least, une info est passée à la trappe récemment : après une dépense de 2 milliards de pounds depuis 2008, le DMP anglais est abandonné. La "concentration" de données médicales dans un base informatique n'a pas l'air d'être une priorité en UK, que ce soit pour des raisons de coûts ou autres. Alors, que vaudront les quelques données parcellaires des quelques geek-pouet-pouet qui tiendront plus de quelques jours à utiliser leur smartphone pour des applis "médicales" ?

Il ne faut pas oublier que le smartphone a une utilisation très très majoritairement "Kleenex" : j'ai un besoin ponctuel, je prend (gratuit) ou j'achète (1 ou 2 euros) sur le moment l'appli qui va bien, je l'utilise, je mets l'appli de côté et j'oublie, voire je jette : il y a eu une étude là-dessus et les chiffre étaient que 9x% des applis étaient utilisées une fois puis basta...... silent
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serious




Messages : 120
Date d'inscription : 13/03/2011

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MessageSujet: Smartphone, ça vous dit quoi ?   Smartphone, ça vous dit quoi ? EmptyMer 21 Mar 2012 - 7:24

Le patient anglais ausculté par son smartphone
Les ordonnances des médecins anglais comporteront-elles bientôt des prescriptions d'applications, ces petits logiciels à télécharger sur smartphone ? Les autorités de santé britanniques ont en tout cas lancé une vaste opération pour promouvoir ces auxiliaires high-tech de soins en médecine générale.

A l'été 2011, Andrew Lansley, le secrétaire d'Etat à la santé, a invité médecins, patients et développeurs à soumettre des idées de nouvelles applications (communément appelées "applis" ou "apps") visant à mieux prendre en charge et contrôler divers problèmes médicaux et pathologies. Les Britanniques ont aussi été conviés à faire connaître leurs logiciels de santé préférés.

Les premiers résultats de la "compétition", rendus publics fin février, confirment que l'idée séduit : 500 contributions ont été enregistrées, ainsi que 12 600 votes et commentaires.

"Il y a tant de gens qui utilisent chaque jour des applis pour maintenir le contact avec leurs amis, recevoir des informations, chercher quel est le prochain bus qui passe. Je veux promouvoir l'usage d'applis pour suivre la tension artérielle, trouver le lieu de soins le plus proche (...) et obtenir des conseils pratiques pour rester en forme", a justifié Andrew Lansley, en précisant que les autorités britanniques étudient maintenant comment développer concrètement ces outils et faire en sorte que les généralistes les mettent à disposition de leurs patients gratuitement.

Cinq domaines préférentiels d'application ont été identifiés : suivi de maladies chroniques comme le diabète ; aide à la gestion d'un syndrome de stress post-traumatique ; enregistrement de données pour des pathologies comme l'hypertension artérielle ; aide à la localisation de services de santé et, enfin, accès à des informations concrètes pour manger sainement et se maintenir en forme.

Quant aux logiciels existants, celui qui a remporté le plus de suffrages est Moodscope (www.moodscope.com), une appli qui permet de mesurer son humeur et d'en enregistrer quotidiennement l'évolution. Les données peuvent être partagées avec l'entourage amical et médical, ce qui permet de l'alerter en cas de gros coup de blues.

Une appli qui sauve la vie

Un gadget ? Un excellent outil, capable de sauver la vie, estiment les utilisateurs, nombreux à témoigner en ligne. Les internautes britanniques ont aussi plébiscité un réseau social pour les patients (www.healthunlocked.com) et un logiciel destiné aux personnes souffrant d'allergie alimentaire (www.foodwiz.co). En lisant les codes-barres sur les boîtes d'aliments vendus en supermarché, il permet de vérifier s'ils contiennent tel ou tel allergène. "L'initiative britannique semble pertinente, et nous allons la suivre avec intérêt pour voir si elle pourrait se décliner en France", commente Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l'ordre des médecins. Il met cependant en garde contre les écueils éventuels de tels outils : risque de "ségrégation" par l'âge ou la catégorie sociale dans l'accès aux informations, envoi de messages incitant à un comportement normatif, problèmes de confidentialité des données. En France aussi, les applis médicales, gratuites ou payantes, ont le vent en poupe. Sur la vingtaine de catégories proposées par Apple sur iTunes, l'une est consacrée à "forme et santé", et une à la "médecine", avec des services très variés. Parmi les logiciels gratuits, signalons iSommeil, qui permet de s'endormir et de se réveiller en musique et en lumière douce, et d'explorer la qualité de son sommeil. Autre belle initiative, une appli pour apprendre les gestes d'urgence et localiser les défibrillateurs les plus proches (www.4minutes.fr).

Sandrine Cabut

Sandrine Cabut, Le Monde (tous droits réservés)

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