"La moitié des médicaments ne servirait à rien" selon 2 professeurs de médecine via leparisien.fr

jyt a écrit:

Pour info, contacté avant hier par un journaliste de pharmacien manager qui recherchait dans mon entourage un pharmacienne épanouie dans son métier, je lui ai recommandé....Delphine.

PS : je ne savais pas encore qu'elle allait participer à l'émission.

Décidément...

Pour info, contacté avant hier par un journaliste de pharmacien manager qui recherchait dans mon entourage un pharmacienne épanouie dans son métier, je lui ai recommandé....Delphine.

PS : je ne savais pas encore qu'elle allait participer à l'émission.

Oui, dommage que Delphine n'ait pas eu plus longtemps la parole.
D'un autre coté, elle a parlé clairement, et en gardant son calme, ce qui n'était pas forcemment gagné étant donné les inepties envoyées (le 80%-120% du médicament générique rapporté au verre de pastis !).
Bien envoyé également le coup de l'excipient à effet notoire (lactose) dans le médicament le plus vendu D.....PRANE.
J'ai bien aimé aussi le reportage dans la pharmacie ou les clients refusent les génériques sans raison valable.
L'amélioration du gout avec les excipients dans les génériques est plus discutable selon moi. J'ai beaucoup d'exemple en tête (Orelox meilleur que Cefpodoxime Mylan selon mes deux enfants, comprimés de sotalol à la sécabilité délicate, ...).
Une interrogation tout de même avec le pharmacologue qui a lancé la phrase suivante :"Tout le monde sait que les études de bioéquivalence peuvent facilement être truquées".
Et puis le coup du LDL/HDL qui n'existe pas lancé par Evin, va sans doute lui faire avoir les félicitations de ses confères médecins, sans parler du tacle magistrale à l'académie de médecine.

Mais mon dieu, que ca fait plaisir d'avoir enfin un pharmacien dans une émission qui parle de médicament, et d'avoir un pharmacien qui en plus s'exprime bien.

Guilhem a écrit:

Un mot concernant l'émission "C dans l'air" sur le sujet.

L'aspect médiatique et les biais qu'apportait le livre lui-même ont été soulignés dès le départ. Globalement la discussion s'est orientée vers une mise en question non pas du médicament (ou des médicaments inutiles ou dangeureux) mais de l'organisation de notre système de santé autour du médicament et en premier lieu des prescriptions. Le débat ne s'est pas orienté vers (ou contre) le role du pharmacien. Delphine a même pu rappeler, comme le Pr Even, que le médecin n'avait quasiment aucune compétence côté médicament contrairement au phamacien.

Il a été question également de la formation des médecins et des génériques.

Delphine nous a représenté avec efficacité et conviction. Chapeau.

[PS: n'hésitez pas à compléter cet entrefilet, voire à créer un autre topic]

Un mot concernant l'émission "C dans l'air" sur le sujet.

L'aspect médiatique et les biais qu'apportait le livre lui-même ont été soulignés dès le départ. Globalement la discussion s'est orientée vers une mise en question non pas du médicament (ou des médicaments inutiles ou dangeureux) mais de l'organisation de notre système de santé autour du médicament et en premier lieu des prescriptions. Le débat ne s'est pas orienté vers (ou contre) le role du pharmacien. Delphine a même pu rappeler, comme le Pr Even, que le médecin n'avait quasiment aucune compétence côté médicament contrairement au phamacien.

Il a été question également de la formation des médecins et des génériques.

Delphine nous a représenté avec efficacité et conviction. Chapeau.

[PS: n'hésitez pas à compléter cet entrefilet, voire à créer un autre topic]

La HAS répond aux Professeurs Debré et Even 18/09/2012

Interrogé ce matin sur le livre des Professeurs Even et Debré par Le Moniteur des pharmacies, lors d'une conférence de presse, Jean-Luc Harousseau, président du Collège de la Haute Autorité de santé (HAS), a répondu que ce livre était " provocateur " et pouvait " être ressenti par les patients avec une certaine inquiétude ". " Ca me permet d'insister sur la nécessité de repenser l'évaluation des médicaments en termes de comparaison, a néamoins ajouté Jean-Luc Harousseau. Quand il y a un produit et d'autres à côté, il faut faire en sorte que le médicament qui n'apporte rien, à tout le moins, coûte moins cher."

Gilles Bouvenot, président de la Commission de la transparence, a également relevé que parmi les médicaments que Bernard Debré et Philippe Even veulent dérembourser, " un certain nombre sont déjà déremboursés ".

Regardez tous a 22h35 notre amie Delphine dans l'émission "c dans l'air" su la 5 !!!!!
Elle va débattre contre les 2 auteurs de ce bouquin.
N'ayant pas sa langue dans sa poche, ça risque d'etre chaud.Bon courage à elle !!!!!

Bonjour,

Enfin, une vraie synthèse en quelques mots par ici.

Rémi

Elle a par ailleurs rappelé que la qualité des médicaments et leur dangerosité éventuelle étaient scrupuleusement passées en revue par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dont l’indépendance semble désormais mieux garantie et qui a en effet entrepris depuis sa refonte un travail de réévaluation de l’ensemble de la pharmacopée française. Enfin, elle a noté que les médicaments jugés « inutiles » devaient de fait être déremboursés et a souligné qu’un grand nombre le sont déjà.

Rappelons que ces mesures de déremboursement s’accompagnent systématiquement de réactions outragées de nombreuses organisations de patients.

http://www.jim.fr/e-docs/00/02/0C/1A/document_actu_pro.phtml

14/09 | 09:11 | mis à jour à 09:30

La ministre de la Santé s'en remet à l'Agence nationale de sécurité des médicaments pour faire le ménage parmi les produits inutiles. Un livre de deux médecins réputés affirme qu'un médicament sur deux ne sert à rien et que 5% sont potentiellement dangereux.
L'abus de médicaments et son coût pour le système de santé français constituent-ils une urgence ? Le gouvernement veut certes inciter les Français à consommer moins de médicaments mais a relativisé la question vendredi matin, en indiquant par la voix de Marisol Touraine qu'aucune décision immédiate ne serait prise. Le gouvernement ne prendra pas de décision immédiate et s'en remet à une agence indépendante censée mesurer l'intérêt thérapeutique des produits, a dit vendredi la ministre de la Santé.
Marisol Touraine s'exprimait au lendemain de la médiatisation d'un livre de deux médecins réputés qui affirment qu'un médicament sur deux ne sert à rien et que 5% sont potentiellement dangereux.
Les trois quarts de ces produits sont pourtant remboursés par la Sécurité sociale. Sur Europe 1, Marisol Touraine a pris ses distances avec cet ouvrage. « Je ne crois pas qu'on puisse régler des problèmes aussi importants par des livres médiatiques », a-t-elle dit. « Nous devons faire en sorte d'inciter les Français à consommer moins de médicaments », a-t-elle ajouté, précisant cependant immédiatement qu'il n'y aurait aucune décision gouvernementale. « Il y a une agence indépendante, l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui passe en revue l'ensemble des médicaments pour évaluer à la fois leurs risques et leurs qualités médicales », a-t-elle dit. Elle appelle donc cette agence à « faire son travail de façon rapide et transparence ».

SOURCE REUTERS

Je ne résiste pas à reproduire un mot d'un forumeur d'un autre site d'échange dans le domaine de la pharmacie.

Citation :

[...]Ensuite il y a un monde entre les 2 pontes qui ne soignent que les cas passionnants et flatteurs pour leur égo et nos généralistes qui soulagent les maux quotidiens.
Je souhaite aux 2 auteurs une bonne gastro - soignée par le mépris voire la méditation - sur sur une longue, longue ligne RER ... oh, pardon, mais ils voyagent en taxi, eux!

Je suis malheureusement peu étonné de l'intervention de ce cher professeur Debré qui devrait faire du journalisme tant il aime le sensationnel.

Début aout, j'avais lu et réagi à cet article publié sur son blog : http://www.bernarddebre.fr/actualites/lettre____madame_la_ministre_des_affaires_sociales_et_de_la_sant_____pourquoi_la_s__curit___sociale_
On y lit (entre autres): "Il faut savoir que dans certains cas, les génériques ne semblent pas aussi efficaces que les médicaments princeps"
J'avais réagi à chaud, mais malheureusement, ma réponse a été censurée par le modérateur.
J'ai retrouvé le fichier word de ma réponse, que je vous livre à chaud :

Mr Debré, vous êtes à coté de la plaque.

Je suis pharmacien d'officine de profession, ancien sympathisant de droite jusqu'à l'arrivée de Mr Xavier BERTRAND (qui a beaucoup gesticulé sur le méditor, mais pas du tout pour prendre la défense du générique et de plein d'autres choses).

Vos propos sont erronés.
Si la mesure Tiers-Payant contre générique ne s'applique pas, c'est parce que les personnes concernés maitrisent peu ou mal la langue française. Ainsi, tout comme certains patients victime de la maladie d'Alzheimer, le risque de confusion et d'erreur est grand.
En ce qui concerne la revente à l'étranger, elle est autrement plus simple avec un générique qu'avec un princeps. Les princeps ont des noms de fantaisie qui changent beaucoup d'un pays à l'autre. Le nom du générique est une DCI (ou DC), ce qui signifie Dénomination Commune Internationale. Le générique est donc bien mieux reconnu à l'étranger. Votre argumentaire ne tient donc pas la route et cela vous discrédite.
L'exemple choisi renforce d’ailleurs ce sentiment car Amoxicilline et Clamoxyl sont au même prix (TFR), donc la non substitution ne coute pas 1 centime à la collectivité.

Enfin, lorsque vous dites : "Il faut savoir que dans certains cas, les génériques ne semblent pas aussi efficaces que les médicaments princeps. L’exemple du traitement des maladies thyroïdiennes est frappant. Lorsqu’existe une insuffisance de sécrétion de cette glande, le médecin prescrit une hormone thyroïdienne venant pallier son absence ou son insuffisance de sécrétion. C’est la L.THYROXINE vendue sous le nom de LEVOTHYROX, produite par le laboratoire Merck. Cette hormone est également vendue sous le nom générique de LEVOTHYROXINE qui semble moins efficace… Ce qui a été prouvé par des études scientifiques. Ce médicament, comme d’autres dont la liste est établie dans la circulaire, est donc exclu de l’obligation de substitution depuis quelques années."

Vous rendez-vous compte des énormités que vous dites ?
LES GENERIQUES SONT AUSSI EFFICACES. Montrez moi des études indépendantes des lobby qui prouvent le contraire.
Concernant l'exemple de la Levothyroxine, elle est tout aussi efficace, simplement on est sur une pathologie avec marge thérapeutique étroite. Tout comme il est très difficile d'équilibrer un patient sous princeps Lévothyrox, il est très difficile de l'équilibrer sous générique Levothyroxine. Le passage de l'un à l'autre est tout aussi délicat, sachant qu'une simple prise alimentaire pendant la prise du Levothyrox ou de la Lévothyroxine peut déséquilibrer ce type de patient. C’est pour cette raison que je ne l’ai pas référencé dans mon officine.

Alors lire sur votre blog la chose suivante : "Cependant, la plupart des médicaments « génériqués » ont la même efficacité que le princeps." prouve que vos études médicales sont bien éloignées et que vous ne devez pas suivre de formation continue. Revoyez donc les notions de bioéquivalence et d’AUC (aire sous la courbe). Laissez donc les professionnels de santé sur le terrain s'exprimer, et consacrez vous entièrement à la politique.

Osez me publier.

Je vais sur le site dont Jean-Yves a publié le lien, et je trouve une perle : Le Ticlid fait partie des médicaments anti-agrégants plaquettaires qui doivent être remplacés par des molécules plus anciennes comme le Plavix.

Cela commence bien.

Je continue : Arcoxia et Celebrex sont présentés comme ayant été retirés du marché à cause d’une faute de grammaire.

Je poursuis mon furetage.

Non, j'abandonne, cette infographie contient trop d'erreurs, et j'ai mieux à faire.

Rémi

On peut en rajouter :

http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20120912.OBS2062/infographie-la-liste-noire-des-58-medicaments-dangereux.html

La liste noire des 58 médicaments dangereux
Par Le Nouvel Observateur
Anti-inflammatoires, contraceptifs, médicaments cardiovasculaires... : certains traitements sont à proscrire immédiatement. Cliquez pour connaître les risques.

Les médias adorent le sensationnel, nos patients aussi et l'oublie aussi vite pour passer à autre chose.

Le mal est fait.

Bonjour,

J'attends d'avoir lu un peu plus sur ce sujet. Ce que tu mets en exergue n'est que le traitement journalistique du contenu de ce livre.

Mais si tu considères certaines classes pharmaco-thérapeutiques, il y a t il d'un point de vue raison pure (et donc hors logique industrielle ou commerciale) une nécessité à disposer de 7 ou 8 (je n'ai pas vérifié le nombre) DCI de sartans sur le marché ? Si leur argumentation se base sur une analyse de ce type, cela ne me choque pas. Reste à déterminer ensuite qui est en trop... Et, là, on va rigoler.

Des médicaments dangereux, bien sûr, il y en a. Et je pourrais bien m'amuser à alarmer les journalistes en leur rapportant, brut de décoffrage, les informations que l'on nous cache sur le paracétamol que le délégué Pfizer SF a eu la gentillesse de me révéler, en vérifiant bien que nous n'étions pas écoutés

Je voyais hier dans le fil de brèves du Monde.fr un article indiquant que les oméga 3 n'étaient pas si bénéfiques que cela, selon une étude récente. Je regarde l'article du Monde.fr, peu de précisions sur l'étude en elle même. Je suis le lien vers le papier princeps, mais il faut être abonné pour le lire. Le résumé est très laconique et ne permet pas de se faire une idée de la méthode utilisée, et de lire la discussion qui préside à la conclusion du papier. J'observe juste que les auteurs sont des médecins d'une université grecque. On peut s'attendre à ce que les sujets de cette étude soient également grecs, c'est à dire les personnes réputées observer le "régime crétois" dont les apports nutritionnels couvrent les besoins normaux en oméga 3 d'un sujet normal.

De plus en plus, le sensationnalisme préside à la diffusion de l'information. C'est une tendance lourde contre laquelle il est difficile de se prémunir. Je ne vois, pour l'instant, et j'insiste sur ce pour l'instant, pas de stigmatisation des médicaments, pas plus que de nos concitoyens utilisateurs de ceux ci dans ce livre que je n'ai pas lu, et dont les analyses peuvent avoir été altérées lors de leur restitution par les journalistes.

Rémi

http://www.francetvinfo.f
"Un médicament sur deux est inutile - Publié le 13/09/2012 | 06:22 , mis à jour le 13/09/2012 | 08:17 [...]"
http://www.francetvinfo.fr/un-medicament-sur-deux-est-inutile_140343.html

http://www.lemonde.fr
"Selon MM. Debré et Even, un médicament sur deux ne sert à rien - Le Monde.fr avec AFP | 13.09.2012 à 07h41 • Mis à jour le 13.09.2012 à 08h08 [...]"
http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/09/13/publication-d-un-guide-des-4-000-medicaments-utiles-inutiles-ou-dangereux_1759378_1651302.html

http://www.europe1.fr
"50% des médicaments sont inutiles - Par Gabriel Vedrenne avec Anne Le Gall - Publié le 13 septembre 2012 à 00h35Mis à jour le 13 septembre 2012 à 06h52 [...]"
http://www.europe1.fr/France/50-des-medicaments-sont-inutiles-1236611/

http://tempsreel.nouvelobs.com
"Le guide des médicaments utiles, inutiles... ou dangereux - Créé le 12-09-2012 à 16h03 - Mis à jour à 19h37 [...] "
http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20120912.OBS2066/exclusif-le-guide-des-medicaments-utiles-inutiles-ou-dangereux.html

etc.

http://www.leparisien.fr/societe/la-moitie-des-medicaments-ne-servirait-a-rien-13-09-2012-2162810.php

" Selon un livre écrit par deux professeurs de médecine, 50% des médicaments sont inefficaces et 5% d’entre eux seraient dangereux. Et, en plus, ils coûtent cher. Leur déremboursement rapporterait 10 Mds€.

MARC PAYET | Publié le 13.09.2012, 06h58

Il faut dépoussiérer les étagères des pharmacies. Dans un livre événement, qui sort aujourd’hui en librairie, les professeurs de médecine Philippe Even (étiqueté à gauche) et Bernard Debré (médecin et député UMP) dénoncent la vétusté, voire la dangerosité de notre pharmacopée.

Ils lancent un pavé dans la mare dans un pays qui est l’un des plus gros consommateurs de gélules de la planète avec 47 boîtes par personne en 2011.

L’Ordre des médecins préfère garder le silence

D’après cette enquête exhaustive, la moitié des traitements mis en vente en pharmacie serait inutile. Et 5% seraient même très dangereux. Selon leurs calculs, leur déremboursement éventuel rapporterait 10 Mds€ à l’assurance maladie. Trois ans après la crise du Mediator, rien n’aurait vraiment changé. Les deux médecins, réputés pour leur sérieux, attaquent bille en tête les autorités sanitaires, accusées d’inertie, les laboratoires pharmaceutiques, soupçonnés de vouloir vendre à tout prix leurs produits, et les médecins, incapables de faire des ordonnances courtes.

La charge est sévère, même si les professeurs rappellent aussi qu’il existe de bons médicaments! Interrogé sur ce sujet explosif, l’Ordre des pharmaciens a indiqué hier… qu’il ne souhaitait pas s’exprimer mais les autorités sanitaires réagissent. Le professeur Dominique Maraninchi, patron de l’Agence nationale de sécurité du médicament, met en avant la récente réforme qui interdit maintenant l’accès aux représentants des laboratoires des commissions officielles.

Mais, malgré ces avancées, peu de produits sont exclus du marché. « Nous les retirons quand il y a des problèmes de sécurité prouvés. Nous l’avons fait pour l’Actos, en juin 2011, prescrit à 250000 personnes, et soupçonné de provoquer des cancers de la vessie », indique le professeur Maraninchi. De leur côté, les laboratoires pharmaceutiques se rassurent en indiquant que, selon un sondage Ipsos de juillet 2012, 84% des Français ont confiance dans le médicament.

Le Parisien "

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Les journaux télévisés de ce matin sont délétaires; "l'efficacité des médicaments serait remise en cause", "un médicament sur deux serait inutile", "5% des médicament seraient même dangeureux" etc.

Je croyais que l'on était les champions du monde de la consommation de médicaments et ayant les médicaments les plus chers au monde. Mais apparement non.
Selon le même journal télévisé de france2, "Les français sont parmi les plus gros comsomateurs de médicaments au monde derrière les etats-unis, le canada, l'irlande et l'allemagne". De plus, nous serions les champions d'Europe "mais les anglais seraient sur le point de nous détroner" (sic !).

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Médecine à grand spectacle consternante et bien loin de la réalité des patients. On est en train de stigmatiser les malades en les considérant comme des consommateurs et en les montrant du doigt. Mais regardons ce qu'il se passe après le retrait du di-antalvic...

"[...]L’Ordre des médecins préfère garder le silence[...]". Tiens donc...