"Les débits bancaires frauduleux en hausse " [dont la moitié lié au commerce en ligne] selon LePoint.fr

JP a écrit:

[...]Pour moi, le système le plus sécurisé reste les numéro de carte bancaire "jetables" (crédit mut, ...)[...]

De plus en plus de sites refusent les e-cartes bleu et autres CB à usage unique car des trous de sécurité plus nombreux permettent de générer des faux numéros. Cela me hérisse au plus haut point car j'utilisais seulement le système de numéro unique.

JP a écrit:

[...]Sinon, rêvons un peu, le meilleur moyen de sécuriser cela, c'est que 100% des transactions e-commerces (en France ET à l'étranger) demandent une confirmation de la transaction par un code secret envoyé sur le téléphone du propriétaire de la carte bancaire et qu'il doit resaisir en ligne.

De plus en plus de banques (donc de sites) utilisent ce procédé. C'est lourd au début car il faut impérativement ta CB, ton téléphone, tes 2 ou 3 codes (tel, CB, mdp), la question secrète avec la réponse (minuscules ? majuscules ? chiffres avec zéro devant ? etc.). Mais on s'y fait ... jusqu'au prochain changement !

JP a écrit:

Sinon, rêvons un peu, le meilleur moyen de sécuriser cela, c'est que 100% des transactions e-commerces (en France ET à l'étranger) demandent une confirmation de la transaction par un code secret envoyé sur le téléphone du propriétaire de la carte bancaire et qu'il doit resaisir en ligne.

Cela existe déjà, au moins à la Société générale, mais très certainement dans d'autres réseaux.

Les numéros jetables nécessitent l'installation d'un petit logiciel nommé eCarte Bleue. Je pense qu'à peu près tous les réseaux doivent le proposer. Attention tout de même, comme il faut saisir un code secret pour lancer la génération du numéro jetable, il persiste, du moins théoriquement, un risque de fraude par capture du code saisi au clavier avec un espion de type keylogger. Je dis théoriquement car j'ignore si le logiciel protège la zone mémoire du tampon de saisie clavier comme le font maintenant la majorité des navigateurs récents.

Pour les appareils portables, je n'ai rien trouvé pour l'instant qui permette l'utilisation de numéros jetables, mais j'augure ces devices feront bientôt l'objet de toute l'attention des auteurs de logiciels malveillants. La facilité d'utilisation de ceux ci additionnée aux contextes d'utilisation (vite fait, je commande un truc quelconque en attendant le bus...) fait de ces appareils le maillon faible de la chaîne de sécurisation des paiements dématérialisés.

Pour les moins geeks que JP et Guilhem, je profite de ce message pour attirer votre attention sur la consultation de vos comptes sur le net. Pour le faire, vous devez vous identifier (mot de passe) et vous authentifier (code secret). La saisie du code secret se fait le plus souvent à la souris en cliquant sur un clavier virtuel dont la disposition des touches change à chaque utilisation pour éviter qu'en enregistrant les mouvements de votre souris, on puisse connaître votre code. Certains réseaux bancaires poussent la sécurisation jusqu'à faire apparaitre le clavier virtuel à un emplacement différent sur votre écran à chaque utilisation (La Société Générale le fait, pas le LCL). Si votre réseau bancaire n'utilise pas ce type de système, votre sécurité est plus que moyenne.

Rémi

jyt a écrit:

On peut noter néanmoins qu'en pareil cas, la banque est tenue de rembourser ce type de malversation.

D'autre part, le système paypal est plus sécurisé.

PayPal prend des commissions plus importantes, même s'il y a une dégressivité. En raison de sa mondialisation, il y a aussi de nombreuses tentatives de fraudes en fishing par email avec PayPal.

Pour moi, le système le plus sécurisé reste les numéro de carte bancaire "jetables" (crédit mut, ...)
Enfin, même sans utiliser ou en utilisant peu sa carte bancaire, il y a des risques car il existe sur le net des logiciels générateurs de numéro de carte bancaire qui peuvent, comme au loto , tomber par hasard sur votre numéro de carte et sa date d'expiration.

Sinon, rêvons un peu, le meilleur moyen de sécuriser cela, c'est que 100% des transactions e-commerces (en France ET à l'étranger) demandent une confirmation de la transaction par un code secret envoyé sur le téléphone du propriétaire de la carte bancaire et qu'il doit resaisir en ligne.

On peut noter néanmoins qu'en pareil cas, la banque est tenue de rembourser ce type de malversation.

D'autre part, le système paypal est plus sécurisé.

http://www.lepoint.fr/economie/les-debits-bancaires-frauduleux-en-hausse-09-01-2013-1611639_28.php

" Le Point.fr - Publié le 09/01/2013 à 23:46

Selon une étude, 2,5% des ménages français ont été victimes d'arnaques à la carte bancaire en 2011.

Quelque 2,5% des ménages ont été victimes en 2011 en France de débits bancaires frauduleux dont la moitié sur internet à partir de leurs comptes ou numéros de cartes, selon une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). C'est en augmentation "très significative" par rapport à la précédente étude: en 2010, 2% des ménages (500.000) avaient déclaré être victimes de ces mêmes délits.

Enquête de "victimation"

Cette étude a été réalisée, précise l'ONDRP, lors de sa traditionnelle enquête dite de "victimation", consistant, avec l'Insee, à interroger les Français sur les faits de délinquance dont ils se disent victimes et pour lesquels ils ne portent pas toujours plainte. Ces enquêtes tranchent avec les statistiques officielles souvent sujettes à controverse.

En 2011, l'enquête de victimation auprès de 17.000 personnes de 14 ans et plus a porté pour la seconde fois sur les débits frauduleux via les comptes bancaires des ménages. Ils ont ainsi visé près de 650.000 d'entre eux, soit 2,5%, selon ce qu'ils ont déclaré lors de cette enquête.

Un peu plus de la moitié des victimes (52%) disent que le débit le plus récent les visant "a été effectué dans un commerce en ligne", c'est-à-dire en utilisant leurs informations bancaires confidentielles, numéros de comptes, de cartes ou identifiants de connexion.

Des sommes en général peu élevées

Il s'agit de sommes peu élevées, observe par ailleurs l'étude de l'ONDRP: 27% disent que le montant des débits est inférieur ou égal à 100 euros, 25% qu'il se situe entre 100 et 300 euros, 29% entre 300 et 1.000 euros, 19% supérieur à 1.000 euros.

Sept ménages sur dix déclarent avoir découvert l'existence de ces débits en consultant leurs relevés d'opérations. 56% ignorent comment le ou les auteurs ont procédé pour obtenir leurs informations bancaires. Un peu moins d'un ménage sur deux (44%) déclare avoir déposé plainte et 77% avoir été remboursés par la banque de l'intégralité du préjudice.

Selon le président par intérim de l'ONDRP, Alain Bauer, on ne peut comparer les déclarations des personnes interrogées aux statistiques officielles de la délinquance depuis que ne sont plus prises en compte des escroqueries à la carte bancaire. Si ces cartes ne sont pas volées, il n'y a en effet plus de dépôt de plaintes depuis 2011, selon des directives de la Chancellerie. Seule l'enquête de victimation donne un aperçu de ces délits, fait ainsi valoir l'ONDRP. "

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