Télémédecine, de la fiction à la réalité.

Suisse | 200 pharmacies proposent des consultations médicales en visioconférence
From [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - January 16, 4:15 PM
Depuis avril 2012, 200 pharmacies suisses ajoutent à leur palette de prestations, sous le nom de netCare, un nouveau type de prestations télémédicales en proposant à leurs clients de consulter un médecin en visionconférence.

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Des délais d'attente chez les médecins en hausse

59% des Français renoncent à se soigner à cause de la difficulté de décrocher une consultation rapide selon un sondage réalisé par l’Ifop début octobre. Ainsi, il faut, en moyenne, 104 jours pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue en 2012 (contre 103 en 2011).

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"Les dix mesures de l'ANEMF pour lutter contre les déserts médicaux"
Le Quotidien du Médecin, Egora.fr - 26 novembre 2012

Alors que Marisol Touraine exposera mercredi son plan de lutte contre les déserts médicaux, l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) vient de présenter son "plan démographie médicale". Celui-ci comprend six mesures d'urgence: développer la médecine délocalisée avec la mise à disposition de véhicules et l'ouverture de cabinets ou maisons de santé pluridisciplinaires; instaurer un contrat d'incitation senior à l'exercice libéral pour les hospitaliers dans les zones sous-dotées; alléger les formalités administratives; mettre en place un bureau de coordination régionale dans les agences régionales de santé; modifier le contrat d'engagement de service public (CESP) et instaurer un tutorat volontaire; développer la télémédecine via une commission de coordination nationale, détaille Le Quotidien du Médecin. L'association émet quatre mesures à long terme: lancer une filière universitaire de médecine générale et développer les stages en 2nd cycle; réfléchir aux délégations de compétence et à la création de nouveaux métiers; préparer au travail en équipe; mettre en oeuvre des stages dans tous les modes d'exercice et un séminaire d'intégration professionnelle.

Vous parlez de téléconsultation qui se pratique en Suisse, on parle ici de télémédecine.

La télemédecine permet au praticien de se faire payer avec la carte sésame vitale du patient à distance, permet d'entendre les bruits du coeur avec un stéthoscope bluetooth à distance, de faire un fond d'oeil, une échographie cardiaque, un ECG, une consultation ORL ( voir si le tympan est ouvert ou fermé ), une consultation dermatologique.....toujours à distance.

Après, je vous laisse deviner quel serait le meilleur endroit médicalisé avec de larges horaires d'ouvertures pour acceuillir des cabines de télémédecine.
Nous en sommes aux balbutiements, reste à définir la rémunération du professionnel de santé qui acceuillera une cabine de télémédecine.
Mais disons qu'entre un déplacement à 270 euros en véhicule sanitaire et une téléconsultation, mon petit doigt me dit qu'il doit bien rester quelquechose pour rémunérer le professionnel de santé.

Mais surtout, faites bien la différence entre téléconsultation qui est un simple questionnaire à distance par vidéo conférence et ne permet ni d'établir un diagnostic, ni de déboucher sur une prescription dans la loi Française et un système aussi avancé que la télémédecine qui au contraire permet de déboucher sur un diagnostic et une prescription.

La télémédecine, comme les cabinets de médecins salariés ne résoudront pas tout, néanmoins, je pense que cet article vous sensibilisera à la problématique naissante de la désertification médicale :

Déserts médicaux: les solutions des villes moyennes
Le Quotidien du Médecin, Egora.fr - 19 novembre 2012

"Désormais, les déserts médicaux concernent (...) des départements entiers et même des régions entières. Si la tendance à la concentration se poursuivait au rythme des 20 dernières années, on peut imaginer que dans 20 ou 30 ans, il n'y ait plus de chirurgie que dans les villes les plus importantes (...). 12,3 millions de Français seraient alors situés à plus de 45 minutes d'un tel service, contre 1,4 million aujourd'hui", alerte la Fédération des villes moyennes, citée par Egora.fr. Dans un manifeste intitulé "Tous les territoires ont droit à la santé", cette association de maires de communes de 20.000 à 100.000 habitants expose ses solutions, parmi lesquelles un système de "bonus-malus" à l'installation "en fonction de la densité médicale relative des différents territoires", le renforcement du salariat des médecins grâce à l'ouverture "significative" du numerus clausus et la signature de "contrats d'installation salariée dans des zones démunies", la création d'un "internat de proximité" dans les hôpitaux des villes moyennes, le développement de la télémédecine, les "conventionnements à plusieurs échelles" (nationale, régionale, locale) ou encore l'instauration d'un "panier de soins obligatoires" garantis dans une zone donnée, détaille Le Quotidien du Médecin.

Je vois apparaître deux problématiques :

- tout d'abord la rémunération appliquée à la télé-consultation, car on peut supposer que le médecin sera rémunéré comme une consultation classique (car il ne partagera pas ses 23 euros) par la sécurité sociale et la mutuelle, par qui sera rémunéré l'opérateur?? Dans tous les cas cette télé consultation coûtera forcément plus cher (si ce surcoût est prit en charge par le patient, on va amplifier un système inégalitaire), donc le surcoût va pouvoir se justifier dans des déserts médicaux ou dans des situations extrêmes (lesquelles??).

- la deuxième problématique est que l'on considère cette télé-consultation comme une consultation aussi complète qu'une consultation classique, on sait que la médecine générale est une médecine qui nécessite des examinations et des palpations qui permet au médecin une interprétation souvent subjective (ils ont besoin de beaucoup d’expérience pour le diagnostique). Vous précisez justement que le médecin peut avoir un doute (toute les pathologies non pas des symptômes objectif, pourrons nous avoir la formation nécessaire) car il ne peut pas pratiquer une consultation classique, dans ce cas le patient devra voir un médecin en personnes et la télé-consultation sera une sous consultation surpayé? Le système suisse permet un tri de pathologie ou la télé-consultation sera inefficace, allons-nous vers ce système?

Merci de bien vouloir répondre à mes inquiétudes ou incompréhensions.

Le projet suisse utilise le matériel de visio conférence Cisco . Cette configuration existe également dans des pharmacies Anglo-saxone dans le réseau des pharmacies dont l'OCP est propriétaire.

La solution que propose en France Téléinov ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] )
est plus professionnelle, car elle utilise des outils biomédicaux communiquants en supplément de la visio-conférence pour faire un examen clinique si nécessaire, ce que ne font pas les autres pays.

En effet, le médecin dans le cadre de la télémédecine en France et au regard de ses responsabilités par rapport à la loi et à la règlementation en cours ainsi qu'à la déontologie à respecter ne peut engager sa responsabilité médico-légale s'il n'y a pas d'examen clinique!

Quand la télémédecine s'invite à l'officine, l'exemple suisse
Depuis quelques mois, 200 pharmacies suisses peuvent proposer à leurs clients des consultations médicales sans rendez-vous, par webcam interposées. Ce programme, baptisé netCare, semble séduire davantage les pharmaciens par ses algorithmes que par sa vidéo-consultation.


Le principe du projet baptisé netCare est simple : une personne peut bénéficier d'une consultation médicale au sein même d'une pharmacie, sans rendez-vous. Elle peut consulter un médecin via un ordinateur. Pour cela, elle rencontre le pharmacien, formé dans le cadre de ce projet-pilote, et lui expose son problème. En suivant des algorithmes précis, le professionnel de santé interroge son patient. Trois possibilités s'offrent ensuite à lui : il conseille un traitement, envoie la personne chez un médecin ou propose une cyber-consultation médicale.

Dans ce dernier cas, pharmacien et client appellent ensemble un médecin d'un centre de télémédecine. Il posera un diagnostic par caméras interposées et pourra faxer si nécessaire une ordonnance. « Ce projet a d'abord été développé pour les cantons alémaniques où le médecin peut vendre des médicaments, précise Christophe Rossier, pharmacien dans le canton de Vaud, à Rolle, l'idée de départ était de créer un outil qui pourrait permettre aux phar [...] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Corrigé, merci : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

et je rajoute

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Bonjour,

Il y a un soucis avec le lien de Tissot, accès au serveur interdit.

Rémi

La télémédecine vainc peu à peu distances et résistances
... encore avec une liaison ADSL ou SDSL dans les déserts médicaux ruraux", explique à l'AFP Michel Rioli, directeur de la société partenaire, Rio-Telesanté.
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Des consultations médicales dans des pharmacies suisses
09/11/2012 Le principe du projet baptisé netCare est simple : une personne peut bénéficier d'une consultation médicale au sein même d'une pharmacie, sans rendez-vous. Elle peut consulter un médecin via un ordinateur. Pour cela, elle rencontre le pharmacien, formé dans le cadre de ce projet-pilote, et lui expose son problème. En suivant des algorithmes précis, le professionnel de santé interroge son patient. Trois possibilités s'offrent ensuite à lui : il conseille un traitement, envoie la personne chez un médecin ou propose une cyber-consultation médicale.

Dans ce dernier cas, pharmacien et client appellent ensemble un médecin d'un centre de télémédecine. Il posera un diagnostic par caméras interposées et pourra faxer si nécessaire une ordonnance. « Ce projet a d'abord été développé pour les cantons alémaniques où le médecin peut vendre des médicaments, précise Christophe Rossier, pharmacien dans le canton de Vaud, à Rolle, l'idée de départ était de créer un outil qui pourrait permettre aux phar [...]
Clémence LAMIRAND

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Il y a un truc que je ne comprends pas dans l'expression "Les projets devront s'appuyer sur des structures déjà existantes (Établissements de santé, Maison de santé pluridisciplinaire, Centre de santé, Réseaux de santé)."

Si ces structures existent, pourquoi avoir besoin de la télémédecine puisque ... elles existent. Et si elles existent, c'est qu'un manque a été comblé. Autant y aller plutôt que de s'y adresser par la voie numérique.

Si je considère que l'expression veut dire que le pilotage de la télémédecine doit être efficient et réalisé par ces centres, télé veut dire distance. Donc, qui va être capable de correspondre (numériquement parlant) avec ces centres ou avec les médecins + ou - connectés à (ou dépendant) de ces centres ?
Les patients avec leur informatique dernier cri ? Je vous emène à Trachaussade, hameau tout proche de limoges de 7 habitants (dont la pharmacienne installée dans la commune) dans une famille parfaitement équipée en informatique et vous allez essayer de vous connecter à internet; cela fonctionne mais il faut simplement quelques minutes rien que pour établir la connexion. Autre exemple : en plein Paris, en ADSL à 2.4 km du point de raccordement, les vitesses ne dépassent pas 60k à l'emission et 400k à la réception. Les budgets inclueront-ils de changer les tuyaux ?

J'imagine que des "points de consultation" connectés peuvent être créés, correctement répartis là où il y en a besoin. Mais le patient, s'il ne peut vraiment pas se déplacer avec ses jambes dégoulinantes, comment faire ? Des outils portables en Wimax ? Autres ... ? Si c'est le cas, ces outils seront manipulés par qui ? Par un nouveau métier : opérateur de télémédecine (comme il existe des opérateurs radio) ? Il faudra bien les payer; par qui ? l'ARS ?

Ceci posé, je suis parfaitement d'accord quand JYT dit "Il est impossible d'envisager la télémédecine à la pharmacie dès lors qu'il n'y a pas de médecin téléconsultant (Hospitalier, généraliste ou spécialiste) à contacter." Je le démontre chez moi en installant une télé, un PC, une caméra + son, un réseau supportant la charge et une connexion THD. Donnez moi le boitier établissant l'opérabilité et le médecin à l'autre bout. Techniquement, cela est prêt. Maintenant...

On me fait sur un autre blog la réponse suivante :

Les ARS ,localement, ont lancé des appels à projet concernant la mise en place de la télé médecine.
Les projets devront s'appuyer sur des structures déjà existantes (Établissements de santé, Maison de santé pluridisciplinaire, Centre de santé, Réseaux de santé).
9 projets ont été retenus et ils seront suivis pendant 2 ans afin de les évaluer.

Oui mais ceci ne concerne en rien le pharmacien et nous apportons la réponse suivante ( merci Michel ) :

Il est vrai que les ARS ont également pour mission, demandée par la DGOS, de développer la télémédecine dans les régions. Elles ont toutes obtenues des budgets pour développer leur plan régional de télémédecine (PRT) qui doit rester dans le cadre du plan national avec ses 5 orientations.
1.Permanence des soins en imagerie
2.prise en charge de l'AVC
3.Santé des personnes détenues
4.prise en charge d'une maladie chronique
5.soins en strcture médico-sociale ou en HAD
A ce jour, la pharmacie n'a pas encore été intégrée dans cette réflexion (politique) car il n'y a pas de porteur de projet à l'exception de 2 pharmacies dans le projet de Télémédecine Interopérable Nord Ouest Vendée (projet TELEMEDINOV).
Il est encore difficile pour beaucoup d'admettre que le pharmacien est un professionnel de santé et non seulement un commercant.

Un projet de télémédecine doit répondre à une problématique de terrain, une recherche de prise en charge efficiente du patient, et avant tout être un projet médical dans lequel s'intègre naturellement le pharmacien dans un parcours de santé coordonné.

Il est impossible d'envisager la télémédecine à la pharmacie dès lors qu'il n'y a pas de médecin téléconsultant (Hospitalier, généraliste ou spécialiste) à contacter. Il est nécessaire de créer un réseau interopérable de professionnels de santé.

Néanmoins, pour être positif c'est un secteur dynamique avec des moyens financiers pour les bons dossiers.

Il faut construire les projets et les soumettre aux ARS.
C'est ainsi que le réseau TELEMEDINOV a été créé et finalement retenu.

Merci Michel de cette présentation à la fois très synthétique et très pédagogique.

Pour la petite histoire Michel est aussi l'auteur de la vidéo de présentation qui figure sur notre blog.

Si la technologie est prête et continue à évoluer ( consultation dermatologique récente ), le modèle économique n'est pas encore prêt vis
à vis des pharmaciens, car c'est à eux que nous souhaiterions adresser ce type d'innovation.

Merci donc de faire part de vos remarques, suggestions, critiques....qui nous permettrons d'accompagner Michel et d'aller de l'avant ENSEMBLES.

En réponse à l'interrogation sur le rôle du pharmacien en télémédecine, il convient de préciser que dans le cadre d'une téléconsultation il n'y pas pas transfert (délagation) de tâche au sens de l'art; 51 de la loi HPST. En effet, le médecin consulte son patient par visio-conférence et lorsqu'il est nécessaire d'effectuer l'examen clinique, c'est un opérateur de télémédecine formé aux outils qui s'exécute sous le contrôle du médecin télé-consultant.Il peut s'agir d'un préparateur formé. La téléconsultation se fait sous l'entière responsabilité du médecin et en cas de doute du médecin le patient se déplace à un cabinet médical distant ou aux urgences.
Une pharmacie peut également se connecter à un centre de régulation des urgences pour avoir un avis médical urgent non programmé.

La téléconsultation est une consultation médicale de droit commun inscrit désormais dans le code de la sécurité sociale.
Le décret d'application prévoit qu'une téléconsultation peut se faire entre un médecin distant et un patient accompagné d'un autre professionnel de santé, opérateur de télémédecine. Le pharmacien a une place à prendre surtout dans les déserts médicaux et dans les zones où des maisons de santé pluriprofessionnelles s'installent en créant des déserts médicaux autour d'eux dans un rayon de 20 à 30 km.

Cordialement.

TELEMEDINOV

jyt a écrit:

L'idéal serait que ce soit des pharmaciens qui assurent la téléconsultation avec le médecin.
Ils devraient donc être Docteurs en pharmacie ET à jour dans leur formation continue par exemple.
Un travail est effectué pour qu'ils touchent une rémunération pour cette téléconsultation.
Le médecin étant le spécialiste du diagnostic et le pharmacien le spécialistes du médicaments, on peut imaginer une meilleure effiscience dans l'intérêt du patient.
Un déploiement est mené en vendée comme vous avez pu le voir sur le site que je vous ai mis en lien, pour rappel :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Nous sommes aux balbutiements de la loi HPST et des nouvelles missions, c'est un combat long et difficile je vous l'accorde d'autant que la réticence des médecins est forte.
A nous si on nous met à la porte de rentrer par la fenêtre et de persevérer encore et toujours.

Suivez régulièrement ce qui se passe sur le site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je ne peux vous en dire plus mais il doit se passer sur le Vendée Globe un évènement médiatique considérable qui va, je vous le promet, faire parler de la télémédecine en France.

jyt a écrit:

Le médecin étant le spécialiste du diagnostic et le pharmacien le spécialistes du médicaments, on peut imaginer une meilleure effiscience dans l'intérêt du patient.

Certes, mais il faut qu'ils aient la possibilité de le faire. Avez vous remarqué qu'au cours de leur longues études, les carabins n'ont aucune obligation d'aller voir ailleurs ce qu'il s'y passe, tandis que nos petits potards ont l'extraordinaire opportunité ( à prendre sans aucune ironie, au plus strict premier degré) de voir ce dont on leur parle depuis 4 ans en situation réelle, lors de leur année hospito-universitaire.

Idéalement, les étudiants devraient au cours de cette période s'initier (pas se former) à la démarche diagnostique et thérapeutique pour être à même de collaborer le plus efficacement possible avec un médecin dans ce type de situation.

Je n'imagine même pas des étudiants en médecine venir dans nos officines ou dans des cabinets paramédicaux s'informer sur ce qu'il se passe avant ou après la consultation médicale.

Cette adaptation de la 5AHU, c'est ma façon à moi de comprendre ton affirmation sur la nécessité de passer par la fenêtre si la porte se ferme.

Pour finir, je reviens sur un point qui tient plus du détail : Pour bien collaborer, il faut pouvoir réfléchir à haute voix. Ce n'est pas toujours réalisable en présence du patient. Il faut donc prévoir une possibilité d'isolement temporaire des deux docteurs.

Rémi

L'idéal serait que ce soit des pharmaciens qui assurent la téléconsultation avec le médecin.
Ils devraient donc être Docteurs en pharmacie ET à jour dans leur formation continue par exemple.
Un travail est effectué pour qu'ils touchent une rémunération pour cette téléconsultation.
Le médecin étant le spécialiste du diagnostic et le pharmacien le spécialistes du médicaments, on peut imaginer une meilleure effiscience dans l'intérêt du patient.
Un déploiement est mené en vendée comme vous avez pu le voir sur le site que je vous ai mis en lien, pour rappel :

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Nous sommes aux balbutiements de la loi HPST et des nouvelles missions, c'est un combat long et difficile je vous l'accorde d'autant que la réticence des médecins est forte.
A nous si on nous met à la porte de rentrer par la fenêtre et de persevérer encore et toujours.

Bonjour,

Intéressant mais je dois avouer rester sur ma faim au niveau de quelques détails : Quelle est la formation de la dame qui assiste le médecin ? A priori, elle n'est pas infirmière puisqu'elle parle d'une infirmière qui prendra en charge la prise de sang. Quels professionnels de santé pourraient tenir son rôle ?

Je passe sur le coût du matériel car il me semble nécessaire pour être efficace. Je note juste que je n'ai pas vu beaucoup de cabinets médicaux équipés de saturomètres.

Rémi

Je vous recommande vivement d'aller jeter un oeil sur ce site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

et de prendre quelques minutes pour visionner cette vidéo qui remplacera l'actuelle dès ce soir :

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