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Sanofi affiche une hausse de ses résultats au 2 e trimestre
Par Les Echos | 26/07 | 08:25

AFP
Sanofi a confirmé ce jeudi matin ses prévisions annuelles et affiche des résultats meilleurs que ce qu'anticipaient les analystes. Le manque à gagner lié à la perte d'exclusivité du Plavix aux Etats-Unis a e effet été compensé par de nouvelles réductions de coûts et des performances supérieures aux prévisions dans le diabète. La contraction des comptes du laboratoire était prévue du fait de la perte des brevets de deux produits phares, dont le Plavix, le second médicament le plus vendu au monde
A fin juin le groupe pharmaceutique affiche un chiffre d'affaires de 8.870 millions, en hausse de 6,2% en données publiées mais de seulement 0,4% à taux de change constant. de son côté, le résultat opérationnel a baissé de 5,6% à 2.779 millions d'euros et le résultat net de 9,6% à 1.944 millions, soit un bénéfice par action de 1,48 euro en repli de 9,8% à données constantes et de 17,7% à changes constants.
Sur l'ensemble de l'année, Sanofi a confirmé s'attendre à une baisse de son bénéfice par action compris entre 12% à 15% à taux de change constant, en tenant compte de la perte d'exclusivité de Plavix et d'Avapro aux Etats-Unis, de la performance des plate-formes de croissance, du contrôle des coûts, de la concurrence des autres génériques et de la contribution de Genzyme, la société américaine de biotechnologies acquise par Sanofi en février 2011. Cette dernière a vu son chiffre d'affaires augmenter de 9,1% au deuxième trimestre, à 434 millions d'euros, soutenue par l'amélioration des ventes de Fabrazyme.

jyt a écrit:

[...]Vue de mon esprit qui pourrait nous empêcher de plonger vers ce modèle ?[...]

Vue de ton esprit, j'imagine des choses concrètes et réfléchies, ceci sans fayotage.

Vue de l'esprit des économistes ultra-libéraux ou de la gms, j'imagine autre chose......................... mais je peux me tromper !

D'abord heureux d'avoir de tes nouvelles.

Ce que tu nous décrit en floride est édifiant.

Des ibuprofènes en boites de 250, en libre accès bien sûr et tant d'autres exemples, on banalise à outrance des médicaments loins d'être inoffensifs.
On dit aussi qu'ils n'arrivent pas à s'en sortir avec leurs effets iatrogènes et qu'ils ne savent pas comment faire machine arrière ????

Vue de mon esprit qui pourrait nous empêcher de plonger vers ce modèle ?
J'aimerais en être sûr.......

Ce n'est pas une fixation, mais le résultat d'un raisonnement.
Nous disposons a la vente de 3 segments :
Médicaments remboursés sur lesquels nous avons peu de marge de maneuvrecar réglementés
La para, marché concurrentiel disposant de différents circuits de distribution
L'OTC...qui est le cheval de Troie de la GMS
L'action combinée d'enquêtes UFC, Leclerc et ses revendications font que politiquement cela ne va pas être tenable longtemps de conserver ce monopole...oui, je sais, certains se disent que nous sommes un pays réfléchi, que les effets iatrogenes sont connus et redoutés...
Qui nous pousse au bord du précipice en nous mettant en situation délicate quand il s'agit de prix...les labos !
J'en veux pour preuve les prix pratiqués....
Je passais par la Floride, il y a 15 jours; j'ai jeté un oeil au prix des molécules les plus courantes :
Ibuprofene 200mg : 4,99 dollars la boite de 250 comprimés !!!!!!
Soit a la vente 2 Cents le comprimé sachant que les prix les plus bas constatés en France sont de l'ordre de 5 centimes !
Une bricole...en ne tenant pas compte de la parité des monnaies, cela fait un écart de 250% !
J'allais oublier...le labo américain qui permet ce type de prix...est a peine connu : PFIZER

Tout cela pour dire que l'accélération de la dégradation de notre métier n'est pas le fait du hasard !

Une nouvelle marge qui ne satisfait pas la répartition

Mi figue-mi raisin, la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) au lendemain du PLFSS 2012 modifiant le calcul de leur marge. 6,68% du prix fabriquant hors taxe (PFHT), c’est désormais la nouvelle marge fixée pour les grossistes répartiteurs avec une rémunération minimale de 30 centimes et maximales de 30 euros. Si la CSRP se félicite d’un dispositif plus simple, « qui tient compte des coûts fixes, des coûts de distribution plus élevés des produits chers, à travers un relèvement du plafond, et de la dynamique du marché, à travers une marge linéaire », elle s’inquiète des pertes engendrées. Selon Claude Castells, président de la CSRP, « les ressources de la répartition seront amputées de 40 millions d’euros. Pire, la baisse atteindra les 60 millions d’euros d’ici 2013. » Les manques à gagner seront particulièrement conséquents sur les produits compris entre 3 € et 130 € mais compensés par des gains de marges sur d’autres catégories (produits inférieurs à 3€ et supérieurs à 130€). La CSRP a également fait part de ses critiques concernant l’article 36 adopté par le Sénat sur les astreintes des grossistes répartiteurs. « Une mesure qui stigmatise un acteur sans apporter de solutions concrètes », selon Claude Castells. « Les curseurs ont été mal ajustés, confirme Emmanuel Déchin, secrétaire général de la CSRP. Plusieurs répartiteurs sont dans le rouge. Si l’inadaptation de notre système de rémunération est en cause, elle n’est pas la seule cause de la dégradation de la profession. La répartition subit de plein fouet une concurrence sauvage, non réglementée, qui n’assure aucune obligation de service public et qui, in fine, dégrade l’approvisionnement des officines. »

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Marge grossiste : chamboulement aussi à l’officine !
L’arrêté de marge modifiant la marge des grossistes répartiteurs, actuellement en cours de validation devrait être signé avant la fin de l’année. Il prévoit un coefficient de 6,68%, avec un minimum de 0,30€, pour les produits ayant un prix fabricant hors taxe compris entre 0 et 450 € et un coefficient nul au-delà de 450 €. Si les grossistes sont les premiers touchés par le changement, il n’épargne pas pour autant les pharmaciens. En effet, selon une simulation faite par l’USPO, ce nouveau mode de calcul risque de faire perdre 25 millions d’€ de marge aux pharmaciens d’officine pour les seuls génériques. Or, avec l’arrivée de nouveaux génériques, comme les statines et les sartans, cette perte de marge sera doublée dans les deux prochaines années, les prix de ces produits étant compris entre 3 et 133 € (c’est la tranche de prix entre laquelle les grossistes perdent le plus de marge, par conséquence les pharmaciens aussi). Dans ces conditions, l’USPO invite les pharmaciens d’officine à ne pas « tomber dans le piège » des grossistes qui voudraient leur faire supporter ces pertes en facturant des frais de livraison. Gilles BONNEFOND, président du syndicat, appelle également les pharmaciens à mettre en concurrence les grossistes répartiteurs.
Source : USPO, 22 novembre 2011

(AOF) - Boiron gagne 3,67% à 18,92 euros à la Bourse de Paris. Pas sûr que cela ne suffise à apaiser les actionnaires du spécialiste français de l'homéopathie. Ces derniers ont vu leur investissement fondre de près 30% depuis le 7 septembre dans le sillage de résultats semestriels décevants et de perspectives prudentes. Déçu par l'inaction du management devant cette chute vertigineuse, Lutetia Capital monte au front.

Le gestionnaire d'actifs indépendant a adressé mardi un courriel au groupe, contrôlé à 50,4% par la famille Boiron, dans lequel il stigmatise l'absence de réaction de la direction après la chute du cours de Bourse, largement alimentée selon lui par des erreurs de communication.

Dans sa lettre, Lutetia Capital demande également la mise en place du programme de rachat d'actions voté mais jamais mis en oeuvre en utilisant la trésorerie disponible du groupe.

Contactée par AOF, la direction de Boiron a confirmé cet après-midi la réception du courrier. Elle se réserve la possibilité de réagir.

Le fabricant de l'anti-grippal Oscillococcinum a essuyé au premier semestre une perte nette de 0,215 million d'euros à comparer avec un résultat net de 5,13 millions un an plus tôt.

Le résultat opérationnel a chuté de 92,5% à 0,686 million. Le groupe a expliqué cette baisse par la diminution de l'activité au deuxième trimestre, l'augmentation des charges de personnel et la poursuite des investissements publicitaires. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 225,8 millions d'euros, en hausse de 2,1%, en raison d'un recul de 3,3% au deuxième trimestre.

Loin de rassurer, les commentaires du groupe ont suscité la réserve des brokers. "Les incertitudes liées à l'environnement économique conduisent à la prudence quant aux perspectives annuelles" a en effet indiqué Boiron dans son communiqué.

Pour autant, Gilbert Dupont a relevé sa recommandation sur Boiron d'Alléger à Accumuler mais abaissé son objectif de cours de 33,6 à 22,6 euros. La violente baisse du cours survenue lors de la publication des résultats incite le broker à retenir une opinion positive sur le titre. Le nouvel objectif de cours intègre les nouvelles estimations du courtier et le manque de visibilité à court terme (class action aux Etats-Unis, dépendance aux pathologies hivernales, profit warning...).

" Notre prime de risque s'en retrouve ainsi fortement relevée de 12,74% vs 10,34%. Gardons enfin en mémoire que la baisse du titre pourrait donner l'occasion à Boiron d'utiliser à bon escient une partie de sa trésorerie pléthorique en rachetant quelques titres", a souligné Gilbert Dupont.


AOF - EN SAVOIR PLUS

Projet de loi sur les médicaments : la pilule passe mal chez les industriels
France Info — Après la présentation ce matin du projet de loi pour mieux contrôler les médicaments, le syndicat patronal Leem monte au créneau. Pour les industriels, le gouvernement met en place "un plan de maîtrise des dépenses de santé qui ne dit pas son nom".

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Perspectives négatives pour le secteur pharmaceutique
Extrait:

C’est ce qu’estime l’agence de notation Moody’s au vu des prochaines expirations de brevets sur des produits clés et de la faiblesse du portefeuille de développement actuel.

MARCHÉ PHARMA: Vers une offre de service autour du médicament - IMS Health

Santelog.com, la communauté des professionnels de santé — Nouveaux marché émergents et stabilité en Europe, nouveaux segments de produits et surtout nouvelles exigences de l'ensemble des acteurs du système de santé, des Autorités sanitaires au patients en incluant aujourd'hui l'ensemble des professionnels de santé, le tout dans un contexte économique tendu, ce rapport d'IMS Health souligne, à...

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Les répartiteurs tirent la sonnette d'alarme
« Nous avons perdu plus de la moitié de nos résultats en trois ans. » C'est le constat de Claude Castells, président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP). Il faut dire qu'en 2010 le marché accuse une baisse de 26 % de ses résultats. Les répartiteurs vont donc proposer aux ministères de la Santé et des Finances de revoir leur rémunération. Ils souhaitent une révision de la marge dégressive lissée, l'instauration d'un plancher de rémunération par boîte et la prise en compte d'un coût de détention en stock des médicaments onéreux. Ils veulent aussi revoir leur statut de propriétaire des stocks....

Amusant ce lien de Bertrand.

Concernant Sanofi : A suivre....

Sanofi-aventis pourrait acquérir des médicaments grand public de GSK
Publié le Vendredi 29 avril 2011
Selon le quotidien Les Echos, Sanofi-aventis étudierait l’acquisition de certains des médicaments grand-public récemment mis en vente par GlaxoSmithKline (GSK). Il s’agirait notamment des produits Alli contre l’obésité et Valda contre la toux. Deux produits qui génèrent quelque 560 millions d’euros de revenus annuels.
Le quotidien indique que le groupe pharmaceutique français chercherait ainsi à se renforcer dans les produits grand public pour devenir moins vulnérable à la perte de brevets. Le patron du laboratoire français, Chris Viehbacher, lui-même transfuge du groupe britannique GSK, est familier de ces dossiers. Pour autant, avant d’acquérir ces médicaments, Sanofi devra probablement faire face à la concurrence d’autres laboratoires ainsi que celle des fonds d’investissement.

Source : Les Echos

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Sanofi : bénéfice en forte baisse
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lefigaro.fr | 28.04.2011 | Mise à jour : 07:48
Sanofi a vu son bénéfice chuter de 28,9% et ses ventes de 1,5% au 1er trimestre 2011, en raison notamment de la concurrence des génériques et de la fin des ventes de vaccins contre la grippe H1N1, et a annoncé jeudi la révision de ses prévisions 2011.

Bruxelles inflige une amende de 315,2 millions à PROCTER et UNILEVER :


(AOF) - La Commission européenne a infligé aujourd'hui une amende totale de 315,2 millions d'euros à Procter & Gamble et à Unilever au motif que ces entreprises ont conduit une entente avec la société Henkel sur le marché des poudres à lessiver dans huit pays de l'Union européenne. Les trois entreprises sont les principaux producteurs de poudre à lessiver en Europe. L'entente a duré environ trois ans et visait à stabiliser les positions sur le marché et à coordonner les prix, en violation des règles de l'Union et de l'Espace économique européen en matière d'ententes et d'abus de position dominante

Cette idée de comparateur de prix me semble excellente.
Nous allons en reparler avec nos administrateurs.
Philippe et Bertrand, je vais vous faire entrer en contact, je pense que vous avez plein de belles idées à
échanger.

Cette époque qui voit un grand brassage du jeu, des obligations de s'adapter ou de disparaitre, je suis particulièrement sensible au positionnement de chacun des maillons de cette grande chaine et de la tendance qui se profile pour chacun d'entre eux jusqu'au cycle suivant.
Pour prendre un exemple, nos fournisseurs et particulièrement d'OTC.
Postulat : l'OTC français n'a jamais décollé depuis 30 ans car la plupart des molécules ont leur homologues remboursées et nos clients le savent!
Hypothèse proche : le libre accès et les autres produits sont déjà dans le couloir de la GMS avec comme date...les présidentielles. La raison : Finance ma campagne (tous les partis) et en échange je donne en cadeau ce segment.

Le maillon faible : les fournisseurs...discours à la Pierre Fabre il y a 30 ans...plutôt mourir que de sortir de la pharmacie...mais comme l'Ordre a eu la brillantissime idée d'imposer comme rempart la ligne Maginot d'un pharmacien dans un point de vente....MEL est prêt!

Donc la seule idée des labos vis à vis des gouvernants et du public est de distiller via des médias, UFC et les autres que les officines sont chères pendant que les tarifs et les remises subissent une inflation (depuis janvier entre 5 et 15%).
Pour quelle raison ?
Préparer une grille tarifaire pour la GMS en 2012-2013 qui permettent à nos "fournisseurs partenaires" de ne pas se retrouver à genoux ce que nos centrales, groupements, réseaux, n'ont pas su faire pour les raisons que vous connaissez.

Idée pour ceux qui le souhaitent, à débattre...un comparateur de prix sur internet avec l'évolution de nos factures d'achat en ligne.
Saugrenu?
Pas temps que cela!
La marge Brute minimum pour la GMS est de 25%, le confort étant à partir de 35%.
Il est parfaitement envisageable de vendre du nurofen à 20-25% et d'aller voir les labos pour leur VENDRE des services associés non directement liés, pour compléter cette Marge Brute.
Comment ?
1 officine ayant 10 mètres linéaires de vitrine * 100€ le mètre/mois = 12 000€
participation trimestrielle à un pannel
Extraction d'infos de nos fichiers payante et pas envoi gratuit de l'entreprise complète à CEGEDIM, la seule société connue qui ne paie pas sa matière première issue de nos PC et la revend CHERE aux labos, dont la valorisation boursière est de 684 Millions € en France (Data, Alliadis, RNP..).

Quand les pompiers reculent devant le feu difficile à maitriser...ils allument des contre feux et luttent sur ces bases arrières!