PACES: Première Année Commune des Etudes de Santé ou la fin du cursus de Pharma

serious a écrit:

Etudes de pharmacie : l’éthique c'est automatique


Paris, le mardi 24 juillet 2012 – La mise en place d’une première année commune des études de santé (PACES) n’a, on le sait, guère réjouit l’Académie de pharmacie qui à plusieurs reprises a exprimé ses réticences à l’égard de ce dispositif. Il est néanmoins un élément au sein de la PACES qui trouve grâce aux yeux des sages : l’initiation à l’éthique offerte dès cette première année à tous les étudiants et notamment aux futurs pharmaciens. L’Académie de pharmacie considère en effet que l’enseignement de l’éthique devrait prendre plus de place au sein de la formation des étudiants. Aussi vient-elle de formuler des recommandations dans ce sens.

Au-delà de ce qui existe déjà lors de la PACES, elle préconise de mettre en place des cours dédiés aux questions éthiques « adaptés aux différentes filières » lors des deux dernières années du cursus. Concernant le contenu de cette formation, l’Académie de pharmacie précise qu’elle pourrait être mise en œuvre parallèlement aux programmes dédiés à la déontologie et qu’elle devra être « axée sur le comportement humaniste, l’écoute et les relations à développer avec le patient ». Il s’agit en outre de donner aux futurs pharmaciens la capacité de s’adapter aux évolutions de la société. En tout état de cause, cette initiation à l’éthique devra être obligatoire et se prolonger tout au long de la vie professionnelle. L’Académie souhaite ainsi que cette « matière » soit incluse dans le développement professionnel continu.


http://www.jim.fr/e-docs/00/02/08/98/document_actu_pro.phtml

Donc ils intègreront une formation aux entretiens à Pôle Emploi, car ils en auront bien besoin...

Etudes de pharmacie : l’éthique c'est automatique


Paris, le mardi 24 juillet 2012 – La mise en place d’une première année commune des études de santé (PACES) n’a, on le sait, guère réjouit l’Académie de pharmacie qui à plusieurs reprises a exprimé ses réticences à l’égard de ce dispositif. Il est néanmoins un élément au sein de la PACES qui trouve grâce aux yeux des sages : l’initiation à l’éthique offerte dès cette première année à tous les étudiants et notamment aux futurs pharmaciens. L’Académie de pharmacie considère en effet que l’enseignement de l’éthique devrait prendre plus de place au sein de la formation des étudiants. Aussi vient-elle de formuler des recommandations dans ce sens.

Au-delà de ce qui existe déjà lors de la PACES, elle préconise de mettre en place des cours dédiés aux questions éthiques « adaptés aux différentes filières » lors des deux dernières années du cursus. Concernant le contenu de cette formation, l’Académie de pharmacie précise qu’elle pourrait être mise en œuvre parallèlement aux programmes dédiés à la déontologie et qu’elle devra être « axée sur le comportement humaniste, l’écoute et les relations à développer avec le patient ». Il s’agit en outre de donner aux futurs pharmaciens la capacité de s’adapter aux évolutions de la société. En tout état de cause, cette initiation à l’éthique devra être obligatoire et se prolonger tout au long de la vie professionnelle. L’Académie souhaite ainsi que cette « matière » soit incluse dans le développement professionnel continu.


http://www.jim.fr/e-docs/00/02/08/98/document_actu_pro.phtml

PACES: les améliorations proposées sont très insuffisantes, selon les étudiants
Egora.fr - 15 décembre 2011; Le Quotidien du Pharmacien, Impact Santé, Le Quotidien du Médecin - 14 décembre 2011

Le ministère de l'Enseignement supérieur vient de publier son enquête sur la première année commune aux études de santé (PACES) dans laquelle il confirme les critiques formulées par les étudiants: "lourdeur des programmes, hétérogénéité des calendriers entre les facultés, effectifs trop importants en enseignements dirigés". Toutefois, les associations d'étudiants en médecine (ANEMF), pharmacie (ANEPF), odontologie (UNECD), maïeutique (ANESF) et kinésithérapie (FNEK) déplorent "la faiblesse des actions envisagées par le ministère pour combler ces lacunes", rapporte Le Quotidien du Pharmacien. Et réclament une meilleure information, une "réelle année de formation" et des possibilités de réorientation pour ceux qui échouent au concours. Aujourd'hui, 20 universités sur 37 ne proposent pas de réorientation, relève Le Quotidien du Médecin.

0/20 pour la première PACES
Dominique Porquet, président de la Conférence des doyens de pharmacie, qualifie de « ratage quasi complet » la première PACES* 2010/2011. Elle a été « une année de sélection pure et dure », admet d'ailleurs le Pr Porquet. Autre point négatif : dans la moitié des facultés, la pharmacie était le 4e choix des étudiants. « Les étudiants en pharmacie sont les grands perdants de cette réforme », commente Louis Laronche, président de l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France. A ce bilan peu glorieux, s'ajoutent les difficultés de mise en œuvre des améliorations souhaitées comme la réorientation des étudiants en échec. Les présidents d'université préconisent de mettre en place une présélection sur dossier et d'aller jusqu'au bout de la réforme des études de santé en créant une licence de santé en 3 ans et des orientations sélectives s'opérant en cours de cursus.
* Première année commune aux études de santé.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 12 novembre 2011

Les étudiants en pharmacie ne sont toujours pas en paix avec la PACES

Publié le 20/10/2011



Paris, le jeudi 20 octobre 2011 – Quand avait été annoncé le projet de réunir au sein d’une première année commune la médecine, l’odontologie, la maïeutique et pour la première fois, la pharmacie, la colère des étudiants en pharmacie s’était rapidement manifestée. Cette intégration était en effet observée de façon très négative par ceux se destinant à la carrière de pharmaciens qui redoutaient un affaiblissement de la qualité de leurs enseignements. Ils craignaient également que la profession ne souffre d’une certaine désaffection. Leurs revendications n’ayant pas été entendues, la première année commune des études de santé (PACES) nouvelle version a bien été inaugurée à la rentrée 2010.

Palabres et autres dysfonctionnements
Pour juguler les effets selon elle pervers de la réforme, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) avait lancé au moment de la rentrée une campagne faisant la promotion de la branche pharmacie. Des efforts qui non seulement n’auront pas permis de totalement atténuer la préférence affichée des étudiants pour d’autres concours que celui de pharmacie mais qui surtout n’ont pas apaisé la colère des étudiants. Un communiqué de l’organisation diffusé en ce début de semaine se montre ainsi très sévère à l’égard des instances à l’origine de la mise en place de la réforme. Il dénonce ainsi pêle-mêle les « palabres » du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, les « incohérences et les dysfonctionnements » de la réforme et l’absence totale de « changements » en profondeur en cette rentrée, même dans les universités ayant appliqué une circulaire récemment édictée destinée à corriger les défauts mis en évidence l’année dernière.

Non à une première année commune : encore et toujours
Mais au-delà de ces dénonciations, c’est toujours la question de la pertinence de cette première année commune qui taraude l’ANEPF. Elle admet en effet continuer à s’interroger « sur l’intérêt du dispositif alors que la Commission pédagogique nationale des études de santé (…) avoue la vacuité de vouloir faire acquérir une culture commune à des étudiants en première année ». D’ailleurs, l’ANEPF ne désespère pas d’obtenir un « retrait de cette première année » qualifiée de réforme injuste dont pourrait pâtir selon elle la profession de pharmacien.




Aurélie Haroche


http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/F2/64/document_actu_pro.phtml

Recours contre les résultats du concours de Première année des études de santé

Publié le 13/09/2011



Paris, le mardi 13 septembre 2011 – Contester est le propre des étudiants recalés et déçus des résultats obtenus. Pour les candidats au concours commun de la Première année des études de santé (PACES), la tendance est sans doute plus marquée encore que dans d’autres filières tant l’année de préparation est âpre. Cependant, rares sont ceux qui décident de porter l’affaire devant les tribunaux. Amélie qui s’est présentée au printemps dernier aux concours de médecine et de sage femme n’a pas hésité. Etudiante à l’université de Nancy 1, la jeune femme a été recalée aux deux épreuves. Très rapidement après la publication des résultats, elle a choisi de saisir la justice en référé afin d’obtenir leur suspension en raison de leur opacité et leur incohérence. Les magistrats ont estimé qu’il n’y avait pas lieu à référer.

Ratés en cascade ?
Privée de cette possibilité d’une action en urgence, la jeune femme a cependant maintenu son recours devant le tribunal administratif qui devrait être examiné prochainement nous révèle le Républicain Lorrain. Les contestations d’Amélie sont précises. Elle a notamment constaté qu’elle apparaissait enregistrée pour des concours auxquels elle ne s’est pas inscrite. Ainsi, alors qu’elle n’a pas participé aux épreuves du concours dentaire, elle figure à la 193ème place du classement. Une analyse plus précise encore lui a permis d’observer que le classement des étudiants, notamment en pharmacie, ne semblait pas nécessairement correspondre à leurs notes. Enfin, selon les facultés, les résultats pourtant nationaux diffèrent : « On peut se retrouver trentième à Nancy et 300ème à Metz » déplore-t-elle. Autant d’éléments qui s’ils s’avéraient exacts remettraient de fait fortement en cause la fiabilité des résultats, d’autant plus que comme le note Amélie : « On ne peut pas vous évincer sur des incohérences, surtout quand cela se joue au centièmes des points près comme en médecine ». En tout état de cause, ces dysfonctionnements pointés du doigt par la jeune femme, même s’ils ne devaient pas finalement entraîner de modifications dans les résultats définitifs, témoignent des ratés dans la mise en place de la Première année des études de santé qui pour la première fois l’année dernière réunissait médecine, dentaire, maïeutique et pharmacie.




Léa Crébat

ben en pharma et en maïeutique on se retrouve avec 9 personnes sur 10 reçues dans certaine ville donc ça veut tout dire

Maintenant que cette première PACES est passée (lol), quels est la répartition défiinitive des cursus en fonction du classement ? Je veux dire le 1er il a pris quoi à Paris (oui bon, ça, on sait c'est médecine) ? A Lyon ? A Cagnes sur mer ? Le 100 ème ? le 500 ème ? Le dernier ?

1ère année d’étude commune : les étudiants manifestent leur colère

L'Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France à adressée à Valerie Pecresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la Recherche une lettre ouverte cinglante. L’ANEPF déplore que la PACES, la première année d’étude commune, soit devenue une année de sélection et non plus de formation, au détriment de la qualité de l'enseignement.

http://www.pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/jt_player.php

La copie est à revoir pour la première année commune d'études de santé
« Le programme de cette première année est terrifiant, assure le Pr Porquet, président de la conférence des doyens des facultés de pharmacie. On a voulu mettre plus de choses dans le même nombre d'heures de cours. » Ce n'est malheureusement pas le seul problème que constatent enseignants et étudiants. Le système d'évaluation s'avère très pénalisant en raison des QCM qui attribuent un zéro pointé à la moindre faute. Les réorientations sont loin d'être mises en place. Enfin, une évaluation sur 10 universités permet de constater que seuls 28,5 % des étudiants de première année ont opté pour la pharmacie.

Je n'en doute pas une seule seconde !
Je pense qu'il ne faut pas se lamenter sur le passé, cette décision politique a été prise a l'encontre de la volonté de toute une profession. Même les carabins n'ont pas nécessairement approuvé cette refonte de la première année.
Il faut seulement montrer qu'on ne cédera pas facilement, bien que la PACES soit mise en place, et on devrait faire monter la pression des ministères et autres cabinets qui prennent des décisions d'aristocrates en ignorant quasi tout de la réalité de la formation et de la profession....

Tout ce que l'on avait dit aux représentant syndicaux, on était des visionnaires tout se passe comme prévu, le problème c'est que c'est trop tard.... J'ai les communiqué de presse de l'époque si vous ne me croyez pas....

Je préciserais même que dans certaines facs, comme chez moi, il y avait la semaine dernière, moins d'étudiants ayant choisi l'UE spécifique pharma du 2è semestre que le Numérus clausus !
De plus, il existe maintenant dans la tête des étudiants une hiérarchie entre le médecin au sommet de la pyramide, et le pharmacien, juste en dessous dans le meilleur des cas, et tout en bas dans le pire ....

Il faut s'opposer farouchement à la poursuite de la PACES, qui ne remplit aucun des objectifs du rapport de M. Bach, augmentant encore plus la désertification pour les professions pharmaceutiques, et participant à la dégradation de notre image professionnelle ....

L'ANEPF (Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France) s'est toujours opposé à cette première année commune car elle était faite par des médecins et comme nous l'avions prédit enseignée par des médecin.

Le bilan du premier semestre tombe actuellement dans les différentes facs.
Le résultat donne qu'il n'y a presque aucun reçu coller donc pour le moment le système de réorientation voulu par Mme le ministre ne fonctionne pas mais surtout il y très peu d'étudiant qui choisisse le concours de pharma (suite aux partielles de décembre, les étudiants doivent choisir entre pharma médecine, dentaire et sage femme)

Bilan dans certaine faculté on se retrouve avec des ratios de plus de un sur deux. les étudiants auront donc plus de une chance sur deux pour être reçu....