J'ai envie de dire, laisser vous pousser des couilles, vous vous comportez comme des larbins et je serais à la place du GVT, face à des couilles molles, je n'agirais pas autrement :
Négociations pharmaceutiques : la réunion est annulée !
La réunion qui devait se tenir aujourd’hui, mercredi 11 janvier, entre les syndicats de pharmaciens et l’Assurance maladie a été annulée. Aucune nouvelle date n’a été fixée pour l’instant. Les syndicats attendent des arbitrages du ministère pour commencer réellement les négociations. « Le dialogue n’est pas rompu », explique Gilles BONNEFOND, qui estime toutefois que « ça commence à devenir agaçant parce qu’on n’avance pas sur les dossiers ». Le président de l’USPO se donne jusqu’à la fin du mois pour avoir les grandes orientations, si à la fin du mois, il ne s’est rien passé, le rythme risque de changer !
Parmi les arbitrages attendus, celui sur l’enveloppe économique de la convention (comment intégrer les nouvelles missions du pharmacien dans la convention), sur le développement des génériques et sur les grands conditionnements. « Nous devons également régler le sujet de la rétrocession », précise Gilles BONNEFOND, « les SRA le permettent, mais elles ne sont pas reconnues par les fournisseurs qui les boycottent et les coopératives sont rattachées à un grossiste-répartiteur, donc ça ne répond pas entièrement au besoin de la pharmacie. Les pharmaciens continuent à faire de la rétrocession entre eux parce que c’est ce qui marche ».
Le président de l’USPO ajoute vouloir une enveloppe pour permettre l’évolution du mode de rémunération : une enveloppe de stabilité sur la marge de dispensation et une enveloppe supplémentaire pour les nouvelles missions.
Dernières attentes du syndicat, la définition des outils permettant de restructurer le réseau, l’arbitrage sur le SPF-PL et sur la vente de médicaments sur Internet. Des réponses devraient être données d’ici à la fin février.
L’USPO souhaite également mettre dans la convention le suivi des patients sous traitement de substitution aux opiacées, le suivi des patients chroniques et celui de la personne âgée en maison de retraite.
« Maintenant j’attends des réponses, qu’on me dise oui ou bien non, mais qu’on me donne une réponse. Si on me dit non, j’en tirerais des conséquences politiques ! ».
Source : CELTIPHARM, 11 janvier 2012