| Avenir-Pharmacie Groupe de discussion et d'action pour la Pharmacie d'Officine |
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| Que choisir et les enquête chez les pharmaciens | |
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serious
Messages : 120 Date d'inscription : 13/03/2011
| Sujet: Bon, ça fait du bien quand ce sont les autres qui trinque. Mer 26 Sep 2012 - 11:36 | |
| L'UFC-Que Choisir pointe les épines d'Octobre rose 26/09/2012 A l'occasion du lancement aujourd'hui d'Octobre rose, mois de sensibilisation au dépistage du sein organisé par le ministère de la santé, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce une communication "incomplète et anachronique", ne permettant pas aux femmes d'effectuer un choix libre et éclairé.
L'UFC-Que Choisir revient sur la controverse scientifique en cours depuis 10 ans, et sur le fait que la réduction de la mortalité induite par le dépistage serait moindre qu’initialement envisagée et que les risques de surtraitement seraient trop importants.
L'association demande au gouvernement le réexamen des données scientifiques par des experts indépendants, des éléments d'information plus objectifs pour que les femmes fassent leur choix ainsi que l'arrêt de l'intéressement financier des médecins à ce dépistage.
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| | | cyber
Messages : 51 Date d'inscription : 09/04/2011
| Sujet: je voudrais pas en rajouter une couche Lun 28 Mai 2012 - 15:45 | |
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| | | collard
Messages : 112 Date d'inscription : 31/03/2011
| Sujet: En Belgique aussi mais ça ne nous dispense pas de faire des progrès. Mar 24 Avr 2012 - 13:02 | |
| UFC-Que Choisir version belge Qu’on se rassure, les enquêtes inopinées chez les pharmaciens n’arrivent pas que chez nous. Nos confrères belges ont également été épinglés en mars dernier par une enquête de l’association de consommateurs Test-Achats (TA) sur les interactions médicamenteuses. Au cours de l’automne dernier, des enquêteurs de l’association de consommateurs belges ont visité de manière anonyme 55 pharmacies. Objectif ? Vérifier si les pharmaciens détectent bien les interactions possibles entre médicaments et s’ils y réagissent de manière appropriée. Dans un premier scénario, une dame âgée présente une prescription de Marcoumar (un anticoagulant). Elle demande par la suite une boîte d’aspirine pour soigner ses maux de tête. Si 22 pharmacies ont identifié l’interaction, 33 ont délivré les deux médicaments. Deuxième scénario : une jeune femme présentant une prescription de Deso 20, une pilule contraceptive, demande du millepertuis. 37 pharmacies ont délivré les deux produits, dont 33 sans émettre le moindre commentaire. Pire, l’enquête a révélé que dans deux pharmacies, un conditionnement périmé de millepertuis a même été délivré. Et l’association de consommateurs de conclure : « nous ne sommes nullement opposés au monopole et à l’honoraire des pharmaciens, mais ils doivent le mériter. Nous voulons que le pharmacien prenne son rôle de conseiller et de prestataire de soins au sérieux. » Rappelons que depuis avril 2010, les pharmaciens reçoivent une indemnité supplémentaire pour assurer l’accompagnement de la première délivrance d’un médicament. « Ce surcroît d’honoraires est intégralement à la charge de l’INAMI, mais notre enquête montre que les pharmaciens l’empochent sans que le patient bénéficie d’un encadrement digne de ce nom, observe Test-Achats. Tant que ce suivi n’est pas effectif, nous remettons en question le bien-fondé de cette indemnité. » A l’instar de l’étude de l’UFC-Que Choisir, l’enquête a suscité de vives réaction en Belgique, beaucoup de pharmaciens dénonçant des pièges grossiers et peu réalistes et rappelant que le premier intervenant dans la mise au point de ce genre de thérapie est le médecin traitant.
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| | | sophie
Messages : 73 Date d'inscription : 25/02/2011
| Sujet: Ils sont allés partout et partout le même constat... Mer 18 Avr 2012 - 6:19 | |
| Une récente enquête réalisée dans l’agglomération clermontoise par l’UFC-Que Choisir pointe du doigt d’inquiétants manquements de la part des pharmaciens. Pour la santé et le porte-monnaie des patients. Piqûre de rappel pour les pharmaciens Pour les consommateurs, la pilule risque d'être dure à avaler. Selon la récente enquête menée par l'UFC-Que choisir auprès de 34 officines (*) de l'agglomération clermontoise, « 42 % de pharmaciens n'ont pas respecté spontanément leur devoir de conseil, en délivrant pour la même personne deux médicaments incompatibles » ! En l'espèce les enquêteurs de l'association ont sollicité à la fois de l'aspirine et un médicament contenant de l'ibuprofène. Or la combinaison des deux majore les risques d'ulcères et d'hémorragie au niveau du tube digestif… Face « à l'absence de conseils spontanés », les enquêteurs ont pourtant enfoncé le clou en interrogeant les professionnels de santé sur la posologie à respecter pour la prise des deux médicaments. « Seuls 9 % des pharmaciens ont saisi cette occasion de repêchage pour mettre en garde » le patient… Plus grave encore, selon l'UFC, « 42 % seulement des pharmaciens » sollicités ont indiqué la posologie correcte du Rhinureflex (le médicament qui contient de l'ibuprofène) alors même que l'Agence française de sécurité sanitaire (AFSSAPS) a dernièrement insisté sur les effets indésirables du produit… Pour Véronique Michot, présidente de l'Ordre régional des pharmaciens, « donner des conseils aux patients, c'est parfois compliqué. Ils savent exactement ce qu'ils veulent et il n'est pas rare qu'en cas de refus de délivrance, ils nous envoient sur les roses ! » Un écart jusqu'à 2 euros ! Néanmoins, la représentante de la profession en convient : cet aspect conseil « doit être amélioré ». Même si, de fait, une lecture inverse du résultat de l'enquête montre que « 58 % des pharmaciens – soit plus de la moitié – ont fait leur travail comme il le fallait ». Et Véronique Michot de préciser qu'« une formation professionnelle continue se met actuellement en place – les décrets d'application de la loi du 21 juillet 2009 sont en cours – et que chaque pharmacien aura l'obligation de la suivre ». Un volet de l'enquête concernait les prix. L'UFC a ainsi constaté d'une part que « seules 38 % des pharmacies enquêtées proposent un affichage lisible du prix des médicaments ». Mais pis encore, l'association a relevé des écarts de prix entre un même médicament, en l'occurrence de l'aspirine UPSA vitamine C 330 mg, pouvant aller jusqu'à 2 euros ! « Lisible, c'est subjectif » remarque Véronique Michot qui précise que « les prix sont toujours sur les boîtes ». Quant à l'écart de tarif, elle l'explique par « les différences de taille entre les officines » – les grandes commandant plus que les petites, donc ayant des tarifs plus intéressants – l'appartenance ou non du professionnel de santé à un groupement d'achat ; les dispositions des grossistes… C'est du cas par cas » note la présidente. Qui rappelle également qu'aujourd'hui, dans la pharmacie, « les prix sont libres : il n'y a aucune loi pour les fixer ». Pour l'association de consommateurs, il est clair que « la mise en vente de certains médicaments devant le comptoir, autorisée en 2008, n'a pas eu les vertus tarifaires annoncées ». Qu'ainsi « se pose la question de la pertinence d'une libéralisation encadrée par des pharmaciens de la distribution de médicaments sans ordonnance en parapharmacies et dans des espaces dédiés, en grandes surfaces ». Ce dont le porte-monnaie du consommateur ne pourrait que se réjouir… (*) Réalisée le 21 janvier 2012 auprès de 56 % des officines du secteur http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2012/04/18/lufc-que-choisir-a-enquete-aupres-dune-trentaine-dofficines-de-lagglomeration-clermontoise-1146689.html | |
| | | tissot
Messages : 218 Date d'inscription : 03/02/2011
| Sujet: L'ordre réagit Mer 11 Avr 2012 - 9:47 | |
| L’Ordre national des pharmaciens pointe du doigt une erreur d’UFC-Que Choisir Suite à l’enquête de l’UFC-Que Choisir sur l’officine, l’Ordre national des pharmaciens n’a pas manqué de contester une information erronée mentionnée par l’association. Isabelle ADENOT, président de l’Ordre national des pharmaciens et président du GPUE, a souhaité corriger cette erreur : « Dans l’optique de pointer une prétendue aberration française dans sa récente étude sur l’automédication, l’organisation de consommateurs UFC-Que choisir ? affirme « le monopole officinal sur l’automédication est une exception en Europe », qui ne concerne plus que trois pays de l’Union. Elle commet ce faisant une lourde erreur d’appréciation et diffuse une information inexacte fondée sur des sources incertaines. Les médicaments non soumis à prescription obligatoire* sont en effet vendus uniquement en pharmacie dans 13 pays sur 27 (Allemagne ; Autriche ; Belgique; Chypre; Estonie; Finlande; France; Grèce; Lituanie; Luxembourg; Malte; Slovaquie; Espagne), qui représentent 48% des états membres, 48% de la population européenne et 56% des officines du territoire de l’Union. (source : Groupement Pharmaceutique de l’Union Européenne - Bruxelles). » Isabelle ADENOT a rappelé son point de vue lors d’une conférence de presse, le 10 avril. « Je ne voudrais pas que le débat soit organisé sur des positions idéologiques que sur des éléments concrets. » Et de réaffirmer sa certitude que l’instance ordinale ne favorisera jamais la sortie du médicament en dehors d’un circuit sécurisé. *Les compléments alimentaires, vitamines, produits à base de plantes (tisanes, etc.), ne sont pas retenus lorsqu’ils ne sont pas considérés comme des médicaments dans l’état-membre. Les substituts nicotiniques sont vendus en dehors des pharmacies en Finlande depuis 2006. Source : Ordre national des Pharmaciens, 4-10 avril 2012
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| | | rdufourcq
Messages : 398 Date d'inscription : 10/08/2011 Localisation : Clichy
| Sujet: Re: Que choisir et les enquête chez les pharmaciens Mer 28 Mar 2012 - 13:39 | |
| Tant que l'amplitude des prix pour les blockbusters de l'OTC ne se restreindra pas, l'image du notable qui se fait des c.... en or nous collera aux basques. La désacralisation du médicament est déjà en route pour cette catégorie de produits. Avec une amplitude de prix aussi importante, ce sont toujours les prix élevés qui resterons dans l'esprit des consommateurs, renforçant l'idée que les pharmaciens luttent essentiellement pour conserver leurs marges en prétextant agir pour la sauvegarde de la santé publique.
D'un autre côté, il faut se prémunir aussi du risque d'une uniformisation totale des prix qui exposerait à l'accusation d'entente illicite.
On peut se poser la question de savoir qui cause le plus de tort à la profession : ceux trop chers ou ceux trop bon marchés. Je crains que la réponse ne varie selon la position que l'on occupe de part et d'autre du comptoir ;-p
Rémi | |
| | | jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Que choisir et les enquête chez les pharmaciens Mer 28 Mar 2012 - 8:48 | |
| Hormis quelques biais souligné à juste titre par Gilles Bonnefond ou le nurofen cité comme médicament remboursé par exemple, il est évident qu'il faut que la profession se défende, n'empêche que....
La FCC ( formation conventionnelle continue ) arrive à point nommé mais bien tardivement ( que de tergiversations ).
Quand à la présence d'OTC en grande distribution, ce serait encore désacraliser le médicament et ouvrir la voie à toujours plus d'effets iatrogènes. | |
| | | rdufourcq
Messages : 398 Date d'inscription : 10/08/2011 Localisation : Clichy
| Sujet: Que choisir et les enquête chez les pharmaciens Mer 28 Mar 2012 - 7:57 | |
| Bonjour, Vu sur les brèves du Monde.frAu delà du sujet récurent dont traite l'article, une réflexion me vient : L'enquête qui avait tellement fait bouillonner la profession l'année dernière et dont nous avions beaucoup parlé dans ce forum n'avait pas été réalisée car divulguée avant sa réalisation. Certains s'en était félicité. J'observe que quand Que Choisir veut enquêter, ils le font sans que cela s'ébruite. Cela ne fait que confirmer a posteriori les doutes que j'avais sur cette histoire : j'y vois plus de la manipulation destinée à recueillir des "preuves" du corporatisme supposé de la profession face aux légitimes attentes des clients. Vous observerez que je ne mets pas de guillemets à légitime car je suis intimement convaincu du bien fondé de ces attentes et qu'elles constituent l'épine dorsales des axes de progression et de développement de notre activité pour les années qui viennent. Rémi | |
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