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 Maisons médicales

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3 participants
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tib




Messages : 177
Date d'inscription : 25/02/2011

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MessageSujet: Re: Maisons médicales   Maisons médicales EmptyMer 20 Juin 2012 - 15:41

Maisons médicales : quand les pharmaciens prennent l’initiative !

Publié le 20/06/2012




Rouziers, le mercredi 20 juin 2012 – Les conséquences de la désertification médicale sur l’activité de certaines officines sont redoutées depuis de nombreuses années par l’Association des pharmacies rurales (APR). Pourtant, au titre des solutions préconisées pour faire face à cette situation dommageable, l’organisation s’est toujours montrée réticente à faire la promotion des maisons médicales de garde. L’association avait même été l’année dernière jusqu’à considérer que les « maisons médicales (…) se révèlent en fait un remède pire que le mal » ! Elle en voulait pour preuve le fait que la concentration des professionnels de santé au sein d’une même structure ne bénéficie souvent qu’à une seule pharmacie.

Un seul médecin pour 1 300 habitants
C’est d’ailleurs très probablement l’évolution qui se profile à Rouziers de Touraine (Indre et Loire). Dans cette petite commune de 1 300 âmes, située à une quinzaine de kilomètres de Tours, la désertification médicale n’est pas une formule creuse. « Il n’y a pas de dentiste, pas de kiné, pas d’orthophoniste et… un seul médecin », résume cité par le quotidien la Nouvelle République le pharmacien du village, le titulaire Patrice Lellouche qui a élu domicile à Rouziers il y a dix ans et qui détient l’unique officine de la ville. D’une manière générale, on retiendra que dans l’Indre et Loire, la densité médicale est inférieure de 30 % à la moyenne nationale.

Créer l’envie
Parmi les éléments favorisant cette situation, le pharmacien Patrice Lellouche en a déterminé au moins un sur lequel il pouvait personnellement agir : l’absence de local disponible. « Je me suis dit que si on ne leur offrait pas un cabinet en location, aucun ne prendrait le risque de s’installer à Rouziers ». D’où son idée de faire construire lui-même le bâtiment manquant, dans le champ même où sont déjà installés sa pharmacie et son domicile. Contact a donc été pris avec un architecte de la région et avec la banque du titulaire qui a accepté de « financer à 100 % le projet ». Ainsi, vient d’être achevée la construction d’une maison médicale flambant neuve de 170 mètres carrés, comptant six cabinets de consultation. Si l’ouverture est programmée pour septembre, les futurs locataires, trois médecins, deux kinésithérapeutes, un ostéopathe et une sage femme n’ont pas encore tous été trouvés. Patrice Lellouche est cependant confiant : « Concernant les médecins, j’ai eu sept ou huit contacts avec des jeunes, qui réfléchissent » indique-t-il.

Des idées semblables autour de Tours
L’idée pourrait faire des émules dans d’autres territoires touchés par la désertification médicale. Déjà, nous rappelle la Nouvelle République, à Athée sur Cher (Indre et Loire, 2 400 habitants) s’est ouverte l’année dernière sur l’initiative également d’un pharmacien d’officine, Olivier Delaveau, une maison médicale où exercent aujourd’hui une dizaine de professionnels de santé. Olivier Delaveau, proche de Patrice Lellouche n’a fait que précéder son confrère dans ce projet. Tous deux sont d’ailleurs pareillement fiers d’avoir servi « un projet de santé », tandis que Patrice Lellouche se défend d’avoir voulu procéder à une « opération financière », même si la proximité structurelle et physique entre la maison médicale et son officine le favorisera nécessairement, comme le suggère les mises en garde de l’APR à l’égard des maisons médicales.



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Guilhem




Messages : 799
Date d'inscription : 10/08/2011
Age : 62
Localisation : Paris

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MessageSujet: Re: Maisons médicales   Maisons médicales EmptyMar 5 Juin 2012 - 9:50

Comme l'article le souligne, l'expérience recente des communes ayant fait la démarche avant l'heure se heurte à la difficulté de financer une structure (un lieu) avant d'avoir les bonhommes à mettre dedans (avec un médecin entre autres). Pour l'instant, c'est plutôt le gouffre financier surtout à cause de la pénurie de médecins.

Le gros avantage de ces structures pour les médecins, c'est de ne pas être isolé et d'avoir la possibilité d'éxercer avec des horaires raisonnables, une offre concentrée en un point permettant souvent de s'appuyer sur le collègue.

Cependant, revers de la médaille, les maisons médicales fonctionnant "sur le principe libéral" (à opposer au salariat) se heurtent à la réticence de médecins de "cohabiter" avec d'autres collègues alors qu'ils sont censés être "indépendants". Pour les relations avec les autres professions, la difficulté est tout autre d'après les médecins avec lesquels j'ai pu m'entretenir : si le kiné, le pharmacien ou l'infirmière n'est pas top, le médecin fait quoi ? Partir ? S'embêter un paquet d'années ?...

Ce que je n'ai pas identifié, c'est si il existe la possibilté d'exercer des 2 façons i.e. en cabinet indépendant 2 ou 3 jours ET en maison médicale 2 ou 3 jours... pour le meilleur des 2 mondes ?
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cepe




Messages : 34
Date d'inscription : 11/08/2011

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MessageSujet: Maisons médicales   Maisons médicales EmptyMar 5 Juin 2012 - 6:41

On ne parle plus que de ça, c'est devenu une priorité des ARS :

La région Centre veut créer 100 maisons médicales
Par Christine Berkovicius | 04/06 | 07:00 – Les Echos
Au dernier rang pour la densité de généralistes, la région Centre prévoit de créer 100 maisons médicales pluridisciplinaires sur son territoire d'ici à 2020.
Triste record pour la région Centre, au dernier rang en France pour la densité de médecins généralistes. La pénurie touche les campagnes comme les villes, mis à part les environs de Tours, siège de la faculté de médecine, et plus du tiers des médecins ont dépassé 55 ans. Pis, la région ne séduit pas les futurs praticiens. Plus de la moitié des places à l'internat ne sont pas pourvues, et l'agence régionale de santé (ARS) a eu toutes les peines du monde à « vendre » aux étudiants ses contrats de service public, qui leur offrent une rémunération en échange d'une installation de deux ans minimum en zone déficitaire.
Face à ce constat, le conseil régional a lancé un plan urgence santé, porté par son président François Bonneau (PS), avec, une fois n'est pas coutume, le soutien de l'opposition, conduite par l'ancien secrétaire d'Etat UMP Hervé Novelli. Premier axe, la région affiche comme priorité la construction de maisons de santé pluridisciplinaires (MSP), dans le cadre de la contractualisation avec les autres collectivités. Une trentaine ont déjà été financées en quatre ans, dont 16 sont opérationnelles (10 millions d'euros), et la région veut accélérer la cadence, avec 20 autres d'ici à 2013 et 50 de plus d'ici à 2020.
Ces maisons médicales fonctionnent sur le principe libéral, et non sur la base du salariat, même si l'hypothèse n'est pas exclue. Elles regroupent des généralistes, des spécialistes, des infirmières, des psychologues, des dentistes, etc., et peuvent séduire de jeunes praticiens, attirés par un exercice plus collégial du métier.
Porté par les médecins
A Avoine (Indre-et-Loire), où une MSP a ouvert il y a deux ans, le système porte ses fruits. « Le recours au Samu est moins fréquent, et les patients du secteur sont moins nombreux à se rendre à l'hôpital de Chinon », se félicite le Dr Laurent Bréchat, qui a monté le projet.
Mais encore faut-il que ces MSP soient bien réparties. Pour corriger les déséquilibres, la région a identifié les zones les plus démunies, comme le Sancerrois, le Pithiverais, l'Indre... Dans la mesure du possible, elle s'appuiera sur des projets portés par des médecins, pour éviter d'avoir « des murs vides où personne ne veut s'installer », et apportera un financement à la construction de l'ordre de 20 % à 25 %. Mais là où l'initiative fait défaut, c'est elle qui tentera d'impulser la dynamique, avec le concours de l'Etat, de l'ARS, et des collectivités concernées.
Christine Berkovicius, Les Echos
CORRESPONDANTE À ORLÉANS
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