Non substituable

Tout le monde est bien de cet avis.
Je rappelle la position du CNGPO ( 10.000 officines ) à la suite de leur première intervention :


Le Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine s'oppose à l'Académie de médecine 02/03/2012

"Qui veut la mort du générique et surtout pourquoi ?", s'interroge le Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine (CNGPO), dans un communiqué de presse diffusé ce jour. Le CNGPO traduit ainsi sa consternation, à la suite de la publication, le 14 février dernier, du rapport de l'Académie de médecine sur la place des génériques dans la prescription. Ce rapport, selon le CNGPO, "tombe comme par hasard à propos pour semer le doute dans l'opinion publique alors que les pharmaciens sont en pleine période de négociation avec l'État." Pascal Louis, président du CNGPO, dénonce des amalgames scandaleux "qui pourraient laisser supposer à l'opinion publique que les pharmaciens d'officine proposent à leurs patients des médicaments de 2ème zone qui pourraient être moins efficaces." Et de s'interroger : "Ne sommes-nous pas les témoins d'une regrettable rivalité de chapelle entre les acteurs du médicament au détriment des patients ?"

jyt a écrit:

L'Académie de médecine incite les pharmaciens à respecter la mention " non substituable " 02/07/2012
Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, l'Académie de médecine fait une " mise au point " sur son rapport du 14 février 2012 au sujet des génériques. Les académiciens seraient-ils gênés aux entournures ? Toujours est-il que l'Académie " tient à rappeler que ce rapport n'a jamais eu pour objectif de freiner le développement des médicaments génériques ", mais " bien au contraire ".

Les journalistes aurait donc mal compris/interprété son rapport. Auquel cas, il aurait fallu publier des démentis dans les médias de ces mêmes journalistes et dans les jours suivant.

jyt a écrit:

... Elle recommande de promouvoir les génériques par " une pédagogie appropriée, s'adressant aux patients, comme aux médecins et aux pharmaciens ". L'Académie estime que ce rapport " n'est pas à l'origine de la baisse des ventes de génériques en France ", celle-ci étant déjà constatée avant février 2012

N'est pas à l'origine, certainement, mais a amplifié la baisse des ventes et la défiance assurément. Cessons de jouer sur les mots.

jyt a écrit:

... par le Gemme (Générique, même médicament) et la CNAM. Elle souligne également que " toute demande de " non substitution médicalement justifiée doit donc être obligatoirement respectée par le pharmacien.

La demande de non substitution par le pharmacien est un épiphénomène. Il y a longtemps que cela aurait été chiffré et calculé par la CPAM ou par les syndicats de médecin si cela était significatif.
J'attends que l'Académie de Pharmacie souligne également que toute demande de non substitution par le médecin soit médicalement justifiable par le médecin comme l'exigent les textes.

jyt a écrit:

... " Et de déplorer que, dans le cadre de la maîtrise des dépenses de santé, " des considérations d'ordre économique puissent risquer de l'emporter sur l'intérêt du patient "

Il y a bien longtemps que ces considérations sont battus en brèche en France, et surtout pour des faits bien plus graves avec des consèquences plus lourdes (cf la politique de dépistage en France, les frottis, mammographies, le sous équipement IRM, les dépistages ophtalmologique (amblyopie, DMLA, ...) avec la pénurie d'ophtalmologues et les rendez-vous jusqu'à 16 mois en Lorraine.

En résumé, des demis excuses et bien entendu responsables mais pas coupables. Ils en sortent grandis. La France vous remercie. Les comptes vont bien, tout va bien, c'est l'heure de la sieste.

L'Académie de médecine incite les pharmaciens à respecter la mention " non substituable " 02/07/2012

Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, l'Académie de médecine fait une " mise au point " sur son rapport du 14 février 2012 au sujet des génériques. Les académiciens seraient-il gênés aux entournures ? Toujours est-il que l'Académie " tient à rappeler que ce rapport n'a jamais eu pour objectif de freiner le développement des médicaments génériques ", mais " bien au contraire ". Elle recommande de promouvoir les génériques par " une pédagogie appropriée, s'adressant aux patients, comme aux médecins et aux pharmaciens ". L'Académie estime que ce rapport " n'est pas à l'origine de la baisse des ventes de génériques en France ", celle-ci étant déjà constatée avant février 2012 par le Gemme (Générique, même médicament) et la CNAM. Elle souligne également que " toute demande de " non substitution médicalement justifiée doit donc être obligatoirement respectée par le pharmacien. " Et de déplorer que, dans le cadre de la maîtrise des dépenses de santé, " des considérations d'ordre économique puissent risquer de l'emporter sur l'intérêt du patient "