Ouverture ... et fermeture du Capital

La Hongrie dit non aux chaînes
Marche arrière toute ! La Hongrie est revenue sur son libéralisme à tout crin en interdisant, depuis le 1er janvier, l'implantation de nouvelles pharmacies aux grossistes, fabricants et groupes d'investissement. La majorité du capital devra désormais être détenu par un pharmacien. Et que vont devenir les chaînes existantes ? Elles devront avoir cédé la totalité de leur capital à un pharmacien en 2017.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 19 février 2011

La profession est toujours aussi active

On va finir par nous l'imposer et pas forcément dans le sens le plus favorable....

Bonjour JY,
tu as du nouveau pour un calendrier pour les holdings, spfpl... ?

Ouverture du capital pour commencer à hauteur de 25% pour apporter de la valeur ajoutée, financer de la croissance externe....
Je n'ai pas de problème.
Je tiens à ce que le seuil de 49% ne soit jamais franchi afin de préserver l'éthique de notre profession et que nous décidions de la conduite à tenir en matière de santé pour une meilleure protection de nos patients.

je note avec intérêt que la hongrie et la roumanie reviennent sur la libéralisation mais pas à 100% de détention par lepharmacien -- juste 51%
que pensez vous sur ce sujet hautement polémique ?

Bonne bagarre à Bruxelles, mais sauf erreur de ma part, le résultat : les investisseurs privés ne peuvent toujours pas entrer au capital au delà de 25%.

Pour info, sans jugement...
La Hongrie et la Roumanie remettent en place une réglementation pour les officines
Le Quotidien du Pharmacien, 13 janvier 2011.

Privatisées dans les années 1990, puis complètement libéralisées en 2007, les pharmacies hongroises sont soumises depuis peu à une nouvelle réglementation. La Hongrie a en effet voté une loi prohibant le rachat de pharmacies par des chaînes à compter du 1er janvier dernier. Les officines devront être détenues au moins à 51 % par des pharmaciens. L'industrie et les grossistes, ainsi que les financiers et les médecins devront avoir cédé, d'ici 2014, leurs participations dans les officines à des pharmaciens. La nouvelle loi prévoit également le rétablissement de quotas de répartition géographique et de population pour l'installation de nouvelles pharmacies. Enfin, elle interdit les rabais et les cadeaux publicitaires. Ces mesures s'expliquent par l'échec de la libéralisation totale lancée il y a quelques années, qui a entraîné une concentration du marché sans avantage économique et une baisse de la qualité du service, estiment les autorités sanitaires hongroises. 600 pharmacies sur les 2 400 que compte le pays sont ainsi passées sous le contrôle d'une chaîne ou ont été créées par une chaîne, essentiellement dans les grandes villes. Phénomène observé également en Roumanie, où le tiers des 4 500 officines sont détenues par une chaîne, avec une forte concentration dans les villes au détriment des campagnes. À l'instar de la Hongrie, un projet de loi visant à rétablir les quotas géographiques et la détention de la majorité des parts des officines par les pharmaciens est en préparation.