83,7 % : c'est le taux de substitution fin 2012

f.gerault a écrit:

Je suis d'accord avec Guilhem et on observe de plus en plus d'ordonnances avec la mention non substituable ou alors les gens préfèrent payer puisque de toute façon ils sont remboursés quand même.

Avez vous des informations sur le délai moyen de règlement des feuilles de maladie portant la mention "refus de substitution" ? Il ne faudrait tout de même pas que nos délais sur les rejets pour non-substitution dépassent ceux des assurés qui refusent la substitution.

Rémi

Pour le Rhône, je ne sais pas comment ils ont eu les chiffres.
Les seuls chiffres qu'arrive à me donner la délégué de la CPAM sont les chiffres du mois d'aout 2012, et encore je n'ai pas le taux de substitution, seulement les taux de facturations de princepts en tiers payant : ordonnance non substituable comprise; c'est à dire un chiffre qui ne veut rien dire.

Je suis d'accord avec Guilhem et on observe de plus en plus d'ordonnances avec la mention non substituable ou alors les gens préfèrent payer puisque de toute façon ils sont remboursés quand même.

Le GEMME commence à faire de la pub dans les journaux et à la télévision mais on a toujours pas vu la couleur de la "grande campagne" sur le générique que devait réaliser la sécurité sociale lors de la mise en place du tiers payant contre générique.

Guilhem a écrit:

Ceci dit, la CPAM 94 a réussi à inclure le tétrazepam dans les stats !... Le président de l'URPS IDF - USPO - qui est aussi officinal dans le 94 n'était pas du tout content. Cela n’empêchera pas la sécu de faire ce qu'elle voudra.

Choquant, mais moins que celui de ne pas décompter les TFR (car l'ordi de la sécu ne saurait pas distinguer les génériques TFR des autres génériques (informatiquement, c'est un jeu d'enfant de programmer cela en ajoutant un flag sur les produits concernés))
Du coup, les sotalol (difficilement sécables), et bromazepam bien qu'au TFR, sont comptabilisés dans l'objectif global. (j'ai un courrier officiel de la sécu pour ceux que ça interesse)
J'ai du mal à substituer lorsque le prix du générique est identique au princeps. Beaucoup d'opposition car les patients finissent pas s'en appercevoir et cela nous décrébilise.

Nombreux sont les médecins qui pensaient avoir atteints les objectifs CAPI et qui n'ont pas vu la couleur de la prime.
Ce sera aussi le cas des pharmaciens avec les génériques.
Personnellement, je ne serai pas déçu car je n'en attends rien.

tissot a écrit:

Bonus génériques : une prime nécessaire à l’officine[...]La prime devrait donc être versée aux officinaux dans le courant du premier trimestre. [...]

Objectif atteint ? Ce n'est pas ce que disent les documents remis par le délégué. Le calcul est fait molécule par molécule; la sécu a beau jeu de pointer les chiffres trop bas (qui a 100% des molécules au dessus de 85% en dehors des magouilleurs ?) pour ne pas payer.

De toutes les façons, le taux recommence à baisser : les patients préfèrent payer (à votre avis, la grosse campagne de pub actuelle, c'est pour faire politiquement correct ?) et l'USPO le sait. Et ce discours triomphaliste de l'USPO est d'autant plus déplacé que la sécu décomptera toutes les molécules quoiqu'en pensent les syndicats - ce qui est écrit dans la convention est écrit.

Ceci dit, la CPAM 94 a réussi à inclure le tétrazepam dans les stats !... Le président de l'URPS IDF - USPO - qui est aussi officinal dans le 94 n'était pas du tout content. Cela n’empêchera pas la sécu de faire ce qu'elle voudra.

L'USPO ferait mieux d'aiguiser ses arguments pour les honoraires.

Bonus génériques : une prime nécessaire à l’officine
Au terme de l’année 2012, le taux de substitution des génériques avoisinerait les 84% sur l’ensemble du répertoire, taux calculé en n’excluant pas les molécules comme le Lévothyrox, le Subutex, les antiépileptiques et le CellCept. Or, selon l’USPO, si on ne les comptabilise pas, on gagne 2 à 3 points de substitution et l’objectif de 85% est donc atteint. Pari gagné pour les pharmaciens ! La prime devrait donc être versée aux officinaux dans le courant du premier trimestre. Les pharmaciens ne doivent toutefois pas se reposer sur leurs lauriers puisque, même si l’objectif de 2013 sur les génériques n’est pas encore fixé, le calcul se fera sur l’année complète. Les syndicats doivent maintenant négocier le champ des nouvelles molécules incluses dans l’objectif et signer l’accord. En 2013, la prime sur les génériques sera d’autant plus importante que les pharmaciens risquent de souffrir des mesures de la LFSS sur le médicament !
Source : USPO, 15 janvier 2013

La semaine du 27 décembre 2012 au 2 janvier 2013, le taux de substitution des génériques a atteint 83,7 %. L'évolution, depuis la signature de la seconde convention pharmaceutique, est de 12,31 points.

C'est Paris qui a connu la plus forte évolution (20,28) passant d'un taux de substitution de 62,3 % début avril 2012 à 82,2 % au 2 janvier 2013.

La Loire-Atlantique franchit la barre des 90 % de taux de substitution.

Enfin, 7 départements restent en-dessous d'un taux de 80 % : l'Ariège, la Corse-du-sud, la Haute-Corse, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Haute-Garonne.


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