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| Afssaps : publication des chiffres clés 2010 des ventes de médicaments | |
| | Auteur | Message |
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lady
Messages : 16 Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: Metoclopramide ? Jeu 29 Sep 2011 - 20:15 | |
| Economies : pourquoi l'Etat cible les médicaments
Le marché ralentit mais les prix restent élevés et les génériques plafonnent. Bercy va imposer d'importantes baisses de tarifs. Les médicaments seront au coeur du plan d'économies de l'assurance-maladie pour 2012, que le gouvernement dévoile aujourd'hui. C'est le cas tous les ans, mais cette fois-ci l'industrie pharmaceutique sera particulièrement mise à contribution. L'exécutif profite de la mauvaise image du secteur dans l'opinion après le scandale du Mediator. Les remboursements de médicaments sont peu dynamiques actuellement, en tout cas pour les produits prescrits en ville (+ 0,8 % sur les sept premiers mois de l'année). Mais les Français figurent toujours parmi les champions d'Europe de la consommation : 640 dollars par habitant en 2009, contre 628 dollars en Allemagne et 572 dollars en Italie, selon l'OCDE. Le gouvernement va donc faire reculer les prix, pour un total qui devrait totaliser plus de 700 millions d'euros. Décriées par les industriels, ces baisses sont rendues nécessaires par l'évolution du marché du médicament, plaide le gouvernement. Certes, des molécules massivement prescrites, comme le Plavix de Sanofi, ont récemment perdu la protection de leur brevet. Cela fait immédiatement baisser les prix, les pharmaciens pouvant alors substituer des génériques moins chers au produit de marque. Ralentissement des génériques Mais le développement de ces « copies » marque le pas, notamment parce que les médecins re-portent leurs prescriptions sur des molécules plus récentes, protégées par des brevets. Du coup, la progression des génériques s'est limitée à 6 % l'an dernier, loin des croissances à deux chiffres observées jusqu'en 2006. Les nouvelles molécules « génériquées » « plafonnent de plus en plus souvent à 50 % du marché », s'alarme le Gemme, qui défend les fabricants de génériques. « Les médecins inscrivent de plus en plus souvent la mention "non substituable" sur l'ordonnance, ce qui oblige le pharmacien à délivrer le médicament de marque plus coûteux », dénonce Gilles Bonnefond, du syndicat de pharmaciens Uspo. Résultat, les génériques ne représentent que 13 % du marché, selon un rapport remis à la Commission des comptes de la santé. « Nous sommes en retard sur nos voisins européens », déplore Yves Bur, rapporteur UMP du budget de la Sécurité sociale. Deuxième tendance de fond, des produits chers, prescrits à l'hôpital, voient leurs ventes exploser. Pris en charge à 100 %, ces molécules récentes contre le cancer, le sida ou la polyarthrite « sont les moteurs de la croissance du marché du médicament », souligne le même rapport. Ils représentent déjà plus de 13 % du total et cette part progresse. Vincent Collen - Droits réservés (2011) Les Echos
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| | | Bertrand
Messages : 138 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 66 Localisation : cagnes sur mer
| Sujet: ai envie de vomir, là Jeu 29 Sep 2011 - 16:00 | |
| Les génériques français, trop chers ?
Par Marion Sauveur et Olivier Samain
Publié le 29 septembre 2011 à 15h15 Mis à jour le 29 septembre 2011 à 15h15
Les génériques français coûtent, en moyenne, plus chers que ceux de la plupart des pays européens.
Les génériques français coûtent, en moyenne, plus chers que ceux de la plupart des pays européens. © MAXPPP
En France, le comprimé est plus onéreux que dans d'autres pays européens. Et les ventes stagnent.
L’engouement pour les médicaments génériques appartient au passé. Depuis deux ans, les Français ont ralenti leurs achats pour ces comprimés de substitution. Pourtant, depuis 2004, ils avaient connu un succès incontestable. Il y a sept ans, les génériques occupaient ainsi 45% du marché pharmaceutique, contre 80% actuellement. Ce chiffre s’est stabilisé depuis 2008. Principale explication : le prix. La plupart des pays européens moins chers
La Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) a donc des pistes pour remédier à ce ralentissement de vente de comprimés génériques. L'Assurance maladie préconise aujourd’hui d’optimiser les tarifs de ces médicaments en tenant compte des résultats obtenus dans plusieurs pays européens.
Car selon l’analyse de l’Assurance maladie - établie à partir du prix moyen pratiqué sur un comprimé standard générique -, la France n’est pas la mieux placée au niveau tarifaire par rapport à ses voisins. Dans le détail, un générique français coûte ainsi 0,15 euro, contre 0,12 euro en Allemagne, 0,10 euro en Espagne, 0,07 euro au Royaume-Uni et 0,05 euro aux Pays-Bas. Abaisser de quelques centimes d'euros les tarifs
Pourquoi de telles différences de prix ? La raison est simple. La plupart des pays européens mettent en concurrence les laboratoires pharmaceutiques. Ce qui n’est pas le cas en France. Dans l’Hexagone, le système est plus encadré : pour connaître le tarif d’un générique, une décote est appliquée sur les médicaments de marques. Ainsi, un comprimé de substitution est de l’ordre de 55% moins cher.
Pour relancer le marché des génériques, la Cnam estime qu’il suffirait de baisser le prix de vente, même de quelques cents d’euros. Ce qui serait loin d’être dérisoire compte tenu des volumes de vente.
"Baisser le prix d’un cent d’euros permettrait à la Cnam d’économiser 130 millions d’euros", a indiqué à titre d’exemple Mathilde Lignot-Leloup, la directrice Déléguée à la Gestion et à l'Organisation des soins et auteur de l’analyse sur le sujet. De même, s’aligner sur le prix allemand - 0,12 euro, soit 0,03 euro de moins -, permettrait de réduire les dépenses de l’Assurance maladie "d’environ 400 millions d’euros". Enfin, si la France choisissait de se conformer au prix anglais - 0,07 euro, soit 0,08 euro de moins -, les économies seraient de l’ordre d’un milliard d’euros.
Reste que malgré cette stagnation des ventes de génériques, en 2010, ils ont tout de même permis à l’Assurance maladie d’économiser 1,3 milliard d’euros.
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5 Commentaires
Par korrigan_22 à 17:09 le 29/09/2011 Quel Labo ?
A la suite des problèmes "Servier", beaucoup de gens demandent à leur pharmacien autre chose... "même générique" ! Actuellement c'est BIOGARAN qui fait de nombreux spots pub. à la télé... et cette marque générique c'est ... Servier ! Par SAINTPIERRE à 16:36 le 29/09/2011 Générique/original
Mon pharmacien m'a remplacé de façon autoritaire un médicament conditionné par boîte de trente comprimés par son générique conditionné par vingt huit comprimés. Conclusion pour un traitement de trente jours les deux boîtes du générique ont été facturées quinze % plus chères que l'unique boîte de l'original et la sécu...rembourse sans poser de question. Par majdad à 16:17 le 29/09/2011 Quel prix moins chers?????
D'abord certains génériques quoiqu'en disent les "politiques" n'ont pas les effets de l'original. Et puis on s'aperçoit pour le prix que certains, qu'alors qu'ils devraient être moins chers, ils sont exactement aux même prix que l'original. Où est alors le bénéf ?
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| | | vino veritas
Messages : 55 Date d'inscription : 13/03/2011
| Sujet: Afssaps : publication des chiffres clés 2010 des ventes de médicaments Mer 28 Sep 2011 - 20:46 | |
| L'Afssaps vient de publier les chiffres clés des ventes de médicaments aux officines et aux hôpitaux réalisées en 2010, et ce, pour compléter le rapport publié en juillet sur l’analyse des ventes de médicaments portant sur la période 1999-2009
Chaque année, l’Afssaps publie un rapport d’analyse des ventes de médicaments, remboursables ou non, réalisées en officines et dans les hôpitaux, à partir des informations envoyées par les laboratoires. Il présente des données générales sur les caractéristiques du marché pharmaceutiques et sur la consommation de médicaments.
Aussi, l’agence vient de publier les chiffres clés des ventes de médicaments aux officines et aux hôpitaux réalisées en 2010, et ce, pour compléter le rapport publié en juillet sur l’analyse des ventes de médicaments portant sur la période 1999-2009.
La 11e édition du tableau de bord annuel du marché pharmaceutique français établi par l’Afssaps, en juillet dernier, intègre l’ensemble des données 2009 et de premiers éléments concernant 2010. Elle introduit également des comparaisons internationales sur la consommation pharmaceutique. L’analyse des ventes de médicaments porte sur la période allant de 1999 à 2009, avec quelques chiffres sur l’année 2010, ce qui permet de dégager des tendances d’évolution du marché.
L'Afssaps vient de publier les chiffres clés des ventes de médicaments aux officines et aux hôpitaux réalisées en 2010, et ce, pour compléter le rapport publié en juillet sur l’analyse des ventes de médicaments portant sur la période 1999-2009
Les résultats 2010 confirment le ralentissement de la croissance du marché pharmaceutique observé depuis quelques années. En 2010, 10 350 spécialités, représentant près de 14 500 présentations et 3000 substances actives sont disponibles sur le marché français. En France en 2010, en moyenne chaque habitant a consommé 48 boîtes de médicaments et un médicament acheté sur 4 est un médicament générique, peut on lire dans un communiqué de presse.
Parmi les grandes tendances en 2010, on peut noter :
· en valeur les ventes de médicaments représentent 27,5 milliards d’euros : comme en 2009, 79 % sont réalisées en officines et 21% à l’hôpital ; en quantité, près d’un médicament remboursable sur quatre acheté dans une officine est un générique (+0,8% de part de marché par rapport à 2009). Bien que l’offre de médicaments non remboursables se soit élargie au fil des années, sa part de marché ne progresse pas (moins de 10% en valeur des ventes aux pharmacies).
· en valeur, 83% des ventes réalisées en officine concernent des médicaments remboursables soumis à prescription.
· à l’hôpital, parmi les cinquante produits les plus vendus, on retrouve surtout les médicaments anticancéreux, les médicaments destinés au traitement du VIH ainsi que quelques spécialités ayant des indications dans des maladies rares. En ville, en quantité, ce sont les antalgiques, les médicaments des voies digestives et du métabolisme (antiulcéreux, médicaments pour les troubles fonctionnels gastro-intestinaux).
· en quantité, les médicaments à prendre par voie orale sous forme sèche représente 68% des ventes en officine. A l’hôpital ce sont les formes injectables qui prédominent avec 67% des boîtes.
· Une cinquantaine de médicaments orphelins sont disponibles en France. Ils représentent 3,4% des ventes en valeur mais, compte tenu de leur rareté, seulement 2/10000 de la consommation totale mesurée en nombre de boîtes.
A noter que les données confirment la tendance des dernières années, c'est-à-dire le ralentissement de la croissance du marché (+1,2% en valeur), avec une augmentation significative de 4,2% pour le marché hospitalier.
Il faut savoir qu’en 2010, 10 350 spécialités, représentant près de 14 500 présentations et 3000 substances actives sont disponibles sur le marché français. De manière générale, les classes thérapeutiques qui enregistrent une croissance soutenue ont bénéficié de l’apport de nouvelles molécules et concernent des pathologies graves, peut on lire dans un communiqué de presse.
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