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 "Coût" des médicaments et non pas "prix" des médicaments

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Guilhem




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MessageSujet: "La petite querelle de chiffres autour du coût des médicaments" selon latribune.fr   "Coût" des médicaments et non pas "prix" des médicaments EmptyMar 18 Oct 2011 - 15:45

" Pharmacie- 18/10/2011 | 03:53 "

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

" Les labos récusent les accusations de hausse des dépenses. Pourtant, les traitements chers sont en augmentation et le système de remboursement demeure opaque.

Pris dans la tourmente du Mediator, les labos ne désarment pas. Plus d'un mois après le rapport de la Cour des comptes qui dénonçait « des dépenses de médicaments structurellement élevées », et alors que la prochain Comité stratégique de produits de santé (CSIS) doit se tenir en janvier, le Leem, le syndicat du secteur, organise la riposte. Selon une étude commandée au Bipe, la politique du médicament (baisse de prix et génériques pour l'essentiel) a généré 3,4 % d'économies sur les dépenses remboursables entre 2005 et 2009, soit environ 800 millions d'euros par an. « Autrement dit, sans régulation du marché, celui-ci progresserait de 5 % à 6 % au lieu des 1,7 % enregistrés en 2009 », résume Philippe Bertin, du Bipe. « Les dépenses de médicament sont maîtrisées ! », en conclut Christian Lajoux, le président du Leem, qui jure par ailleurs que « les Français ne sont pas les plus grands consommateurs de médicaments d'Europe ». Et d'expliquer qu'en raisonnant par « unité standard de médicament » (une gélule, une injection...), l'Hexagone se classe « seulement » en deuxième position européenne derrière le Royaume-Uni (382 unités contre 456).

« Il y a deux problèmes : l'étude de la Cnam utilisée par le Leem ne porte que sur un tiers des volumes consommés en France. De plus, le Leem répond en volume quand la Cour des comptes se prononçait sur la valeur des dépenses », pointe un consultant parisien spécialiste du secteur. De fait, dans leur rapport de septembre 2001, les Sages raisonnaient en part du PIB, arguant que la dépense y est 78 % plus élevée dans l'Hexagone qu'outre-Manche.

Produit s innovants et chers

Querelle d'apothicaire ? En fait - et bien malgré eux ! - industriels et Cour des comptes se rejoignent sur un point : la plus forte proportion de traitements onéreux explique en bonne partie la hausse de l'addition. Certes, le vocabulaire change : le Bipe souligne la place prise par les traitements « innovants », plus chers, qui viennent en second pour expliquer la hausse des dépenses (+ 2 points). La Cour des comptes, elle, mentionne « l'apparition de produits nouveaux et chers et la propension des prescripteurs à privilégier ces produits ». La commercialisation d'anticancéreux à plusieurs centaines de milliers d'euros par an alourdit davantage la facture de la Sécurité sociale que le déremboursement de produits matures comme les antidouleurs ou les veinotoniques. « L'offre créé la demande » confirme un bon connaisseur du secteur.

Surtout, ces décomptes n'annulent pas l'un des principaux griefs de la Cour des comptes : l'opacité du système de fixation des prix et des taux de remboursements. Les Sages dénonçaient notamment l'absence de corrélation entre l'obtention d'un service médical rendu (SMR) « insuffisant » et le déremboursement d'un médicament. Les labos préfèrent souligner qu'« au-delà d'un certain montant d'économies demandé au secteur, la France perdra en investissements industriels ce qu'elle gagne en économies pour la Sécu ». À la question de l'équilibre entre ces deux volets, aucune partie n'a encore avancé de réponse.

Audrey Tonnelier "

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Voici au moins un article qui soulève clairement la question des chiffres utilisés pour communiquer sur le sujet.

Et la démonstration est limpide : on montre les français du doigt et on les culpabilise alors qu'il n'y a pas à rougir de nos particularités sur la consommation de médicaments; simple question de désinformation politique.
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Guilhem




Messages : 799
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Localisation : Paris

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MessageSujet: "Coût" des médicaments et non pas "prix" des médicaments   "Coût" des médicaments et non pas "prix" des médicaments EmptyMar 18 Oct 2011 - 15:31

"Coût des médicaments : Des économies de 4 % par an " selon francesoir.fr

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"Publié le 18 octobre 2011 à 15h57"

" Selon une étude du bureau d'études Bipe présentée ce lundi, les dépenses des ménages dans le domaine des médicaments auraient généré des économies de 4 % par an en moyenne entre 2005 et 2010.

Début septembre, la Cour des comptes dénonçait dans son rapport « des dépenses de médicaments structurellement élevées ». L'opacité du système de fixation des prix et des taux de remboursements était l'un de ses principaux reproches. Et pourtant, comme le présente l'étude du Bipe présentée lundi, les baisses de prix des médicaments et le recours aux génériques engendrent des économies de 4 % par an sur les médicaments. En effet, entre 2005 et 2009, les gains réalisés sur les dépenses remboursables étaient de l'ordre de 3,4 %, soit environ 800 millions d'euros par an, et de 4,5 % en 2010, soit une moyenne annuelle entre 2005 et 2010 de 4 %.

« Les dépenses de médicament sont maîtrisées ! », déclare Christian Lajoux, le président du Leem, le syndicat des industriels du médicament.

Des produits "innovants" plus chers

Les économies sont principalement le résultat de la baisse des prix et de l'utilisation des génériques. Elles devraient être de l'ordre de 5 % en 2012, selon Christian Lajoux. Des efforts à noter, car compte tenu du vieillissement de la population, des maladies longue durée et de l'arrivée de nouveaux produits « innovants » plus chers, les dépenses devraient plutôt augmenter de 5 à 6 % par an, toujours d'après Christian Lajoux.
Mais la croissance des dépenses de remboursement de médicament a varié de 5,9 % en 2005 à 1,2 % estimé en 2010. Une forte proportion de traitements onéreux expliquant en bonne partie cette hausse.
Pour le Leem, il faut adopter au maximum les génériques pour faire des économies. Les industriels espèrent que le gouvernement élargira l'éventail des médicaments non remboursés lors du prochain Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) prévu en janvier 2012. "

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La dernière phrase de l'article tombe comme un cheveu sur la soupe : parler d'augmenter les médicaments non remboursés alors qu'il était question de génériques ressemble à une coquille...
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