Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mar 19 Fév 2013 - 22:59
Mediator : deux anciens cadres de l’Agence du médicament mis en examen
Publié le 19/02/2013
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Paris, le mardi 19 février 2013 – Les délits examinés dans l’affaire Mediator sont de divers ordres : l’instruction se concentre d'une part sur de possibles faits de blessures et homicides involontaires liés à la composition du benfluorex et d’autre part elle examine les éventuels faits de tromperie et de prise illégale d’intérêts. Ce second axe a conduit en septembre 2011 à la mise en examen des laboratoires Servier et de son fondateur pour « tromperie sur la qualité substantielle d’un produit, escroquerie et obtention indue d’autorisation ». Aujourd’hui, les magistrats s’intéressent aux liens éventuels entre ces laboratoires et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM, ancienne Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui auraient pu favoriser le retard observé dans le retrait du médicament. Deux personnalités ont retenu leur attention : le professeur de pharmacologie Jean-Michel Alexandre et le diabétologue à l’hôpital Européen Georges Pompidou Eric Abadie.
Trop pressé d’être consultant ? Jean-Michel Alexandre a longtemps joué un rôle central au sein de l’ANSM : il en fut en effet le président de la commission d’autorisation de mise sur le marché de 1985 à 1993, directeur de l’évaluation des médicaments de 1993 à 2000 et parallèlement comité des médicaments de l'Agence européenne du médicament.
Quittant en 2000 l’ANSM, Jean-Michel Alexandre est immédiatement devenu conseiller pour l’industrie pharmaceutique, bien que son statut de fonctionnaire lui interdisait en théorie de travailler « pour » un laboratoire avant l’expiration d’un délai de carence de cinq ans. Interrogé sur ses rapports particuliers avec Servier, à travers notamment la société de conseil « Cris » dont le Figaro affirme qu’elle était financée en partie par les laboratoires, Jean-Michel Alexandre avait signifié devant la mission d’information parlementaire sur le Mediator : « J’ai travaillé comme consultant scientifique indépendant en disant ce que j’avais à dire, sans promouvoir ni les intérêts d’une firme, ni un médicament, pour trente à quarante laboratoires dans le monde » avait-il expliqué. Cette ligne de défense n’a cependant pas évité à Jean-Michel Alexandre sa mise en examen pour « participation illégale d’un fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée ».
L’ANSM guère magnanime vis-à-vis de ses anciens cadres Le docteur Eric Abadie a pour sa part exercé différentes missions au sein de l’Agence du médicament à partir de 1994 dont celle de président du Comité d’évaluation des médicaments à usage humain (CHMP) à partir de 2007 et conseiller auprès du président de l’institution. Ayant quitté l’ANSM en 2011, Eric Abadie aurait pu recevoir des rétributions de la part de Servier alors qu’il était encore en poste : il a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêt », tandis que son épouse a été mise en examen pour recel de ce délit. Soulignons que l’ANSM a confirmé hier, comme ses avocats le précisaient au Figaro, son intention de se retourner contre ses deux anciens cadres.
Accélération de l’instruction ? Parallèlement à ces mises en examen concernant d’anciens responsables de l’agence, deux mises en examen visant des salariés ou ancien salariés du laboratoire ont également été confirmées. Ainsi, un des responsables de l’entreprise, Christian Bazantay est poursuivi pour « complicité du délit de participation illégale d’un fonctionnaire à une entreprise précédemment contrôlée », de même qu’une ancienne salariée du groupe Marlène May Garnier. Il serait reproché à cette dernière, toujours selon le Figaro, d’être à l’origine de la création de la société de conseil Cris au sein de laquelle travaillait le professeur Jean-Michel Alexandre. Pour l’ensemble de la presse, ces différentes mises en examen signent une accélération de l’instruction.
" Mis à jour le 18/02/2013 | 15:43 , publié le 18/02/2013 | 13:59
L'affaire du Mediator n'en finit pas de rebondir. Deux anciens salariés de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ont été mis en examen entre le 12 et le 14 février dans le cadre du volet "tromperie et prise illégale d'intérêt" du dossier, comme l'a révélé France Info lundi 18 février. Un responsable des laboratoires Servier, fabricant du Mediator, et une ancienne salariée du groupe ont parallèlement également été mis en examen. Francetv info vous présente ces personnes mises en cause.
Dans cette affaire, le fondateur des laboratoires Servier, Jacques Servier, 90 ans, a été mis en examen, en décembre, pour "homicides et blessures involontaires" dans un autre volet de l'enquête sur le Mediator conduite à Paris.
Un fonctionnaire devenu consultant pour Servier
Jean-Michel Alexandre est poursuivi pour "participation illégale d'un fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée". Il a été président de la commission d'autorisation de mise sur le marché à l'Agence du médicament de 1985 à 1993, puis directeur de l'évaluation des médicaments de 1993 à 2000 et président du comité des médicaments de 1995 à 2000.
Selon Le Figaro, celui qui "a été l'un des hommes les plus influents en matière de médicament en France de 1980 à 2000" est alors devenu "conseil personnel" de Jacques Servier pour l'industrie pharmaceutique et a touché 1,2 million d'euros de Servier entre 2001 et 2009. Il lui était pourtant interdit de travailler pour une entreprise pharmaceutique pendant cinq ans, comme le veut le délai de carence en vigueur.
Un docteur de l'ANSM trop proche de Servier ?
Diabétologue à l'hôpital Georges-Pompidou de Paris, le docteur Eric Abadie a de son côté été mis en examen pour prise illégale d'intérêt. Recruté en 1994 par Jean-Michel Alexandre comme conseiller scientifique auprès du directeur général de l'Agence du médicament (Afssaps à l'époque, ANSM aujourd'hui), il est notamment soupçonné d'avoir reçu de l'argent du laboratoire Servier. Son épouse a été mise en examen pour recel de ce délit.
Deux complices
Ancienne salariée de Servier, Marlène May Garnier a également été mise en examen pour "complicité et recel d'un délit de participation illégale d'un fonctionnaire à une entreprise précédemment contrôlée". Elle avait, selon Le Figaro, créé une société baptisée Cris, qui était partiellement financée par Servier et qui a en particulier fait travailler le professeur Alexandre.
Parallèlement, un responsable des laboratoires Servier, Christian Bazantay, a été mis en examen pour "complicité du délit de participation illégale d'un fonctionnaire à une entreprise précédemment contrôlée". Il est secrétaire général du groupe Servier et a signé le contrat liant Cris au laboratoire pharmaceutique.
Francetv info avec AFP
Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
Sujet: "Mediator : le système Servier dévoilé" selon lefigaro.fr Ven 25 Jan 2013 - 12:47
" Mots clés : Mediator, Justice, Jean-Michel Alexandre, Servier Par Anne Jouan Mis à jour le 24/01/2013 à 19:52 | publié le 24/01/2013 à 19:13
INFO LE FIGARO - Un ancien responsable de l'Agence du médicament est mis en cause pour ses liens financiers avec le laboratoire.
Selon nos informations, les juges parisiens en charge de l'instruction sur le Mediator ont convoqué pour la mi-février plusieurs personnalités en vue de leur mise en examen. Il s'agit de deux ex-cadres de l'Agence du médicament, Jean-Michel Alexandre et Éric Abadie. Du côté de chez Servier, sont convoqués Marlène May Garnier, une ancienne salariée de l'entreprise recrutée en 1977 et qui avait créé par la suite une entreprise de conseil appelée Cris. Ces convocations interviennent dans le cadre du volet tromperie et prise illégale d'intérêts du dossier.
Jean-Michel Alexandre est professeur de pharmacologie. Il a été l'un des hommes les plus influents en matière de médicament en France de 1980 à 2000. De 1985 à 1993, il a été président de la commission d'autorisation de mise sur le marché à l'Agence du médicament (aujourd'hui Afssaps), puis directeur de l'évaluation des médicaments de 1993 à 2000, et enfin, président du comité des médicaments de 1995 à 2000 avant de devenir, et ce sans délai de carence, consultant pour l'industrie pharmaceutique. Le 19 décembre 2011, Le Figaroavait révélé que Jean-Michel Alexandre avait touché 1,2 million d'euros de la part de Servier entre 2001 et 2009. Entreprise écran
Les gendarmes chargés de l'enquête ont passé au crible des documents saisis par la police allemande qui concernent la société Cris, créée par Marlène May Garnier. Il s'avère que Cris était une société financée en partie par Servier (à hauteur d'un quart, le reste venant de Sanofi ou Takeda) via ses filiales allemandes, en d'autres termes, une entreprise écran entre Servier et Jean-Michel Alexandre.
Selon des procès-verbaux que Le Figaro a pu consulter, le professeur de pharmacologie travaillait pour Servier depuis des années. «Nous avons le plaisir de vous confirmer les prestations que vous aurez à fournir en tant que conseil personnel de M. Servier et qui seront honorées annuellement pour un montant de 1.000.000 francs versés par trimestre», (document du 29 janvier 2001).
Marlène May Garnier sollicite Jean-Michel Alexandre dès 1978 quand celui-ci s'occupe du dictionnaire Vidal à la demande de Simone Veil alors ministre de la Santé, mais commence à le payer en 2001. Ironie de l'histoire, l'objectif de Simone Veil était de mettre de l'ordre dans les informations des médicaments délivrées par les laboratoires… «Je voyais beaucoup M. Alexandre (1978-1979) qui était mon référent pour tout ce qui concernait les propriétés moléculaires», confie Marlène May Garnier aux enquêteurs. Question: «Rémunériez-vous M. Alexandre pour les conseils qu'il vous donnait?» Réponse: «Pas du tout. Il le faisait à titre gracieux car cela l'intéressait et il avait besoin d'être reconnu ailleurs qu'en France.» Contourner l'interdiction
Quand Jean-Michel Alexandre quitte l'Agence du médicament en 2000, il sait qu'il n'a pas le droit de travailler pour une entreprise pharmaceutique pendant une durée de cinq ans. Comme Cris était une société de conseil, il a contourné l'interdiction en toute connaissance de cause. Marlène May Garnier confie également aux enquêteurs que la compagne de Jean-Michel Alexandre «a essayé de se faire embaucher par M. Servier. Il n'en a jamais voulu car elle vivait avec M. Alexandre». De son côté, le contrat du 1er octobre 2000 liant la société Cris à Servier précise qu'«outre la défense des intérêts de notre société auprès du ministre de la Santé allemand et de l'Agence européenne du médicament, vos missions portent sur (…) les relations avec les hautes personnalités de la tutelle».
Également convoqué par les juges en vue de sa mise en examen, Éric Abadie, diabétologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou, a été recruté en 1994 à l'Agence du médicament par Jean-Michel Alexandre. En avril dernier, il a démissionné de son poste de président du Comité d'évaluation des médicaments à usage humain (CHMP) qu'il occupait à l'Agence européenne du médicament. Marlène May Garnier est elle aussi convoquée par les juges.
Toutes ces mises en cause signifient que le versant tromperie et prise illégale d'intérêts sera bouclé au printemps, les juges attendant le rapport d'expertise sur le Mediator pour la fin mars. "
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Je comprends mieux sur quelle base la justice instruit la partie "tromperie et prise illégale d'intérêt".
acide
Messages : 9 Date d'inscription : 01/06/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Ven 5 Aoû 2011 - 17:08
Mediator: Le parquet poursuit les laboratoires Servier pour escroquerie 20 minutes — JUSTICE - Le parquet de Paris a pris un réquisitoire supplétif vise l'escroquerie à l'ensemble des organismes qui ont été amenés à rembourser le médicament...
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mer 29 Juin 2011 - 17:18
Bien-être / Santé : L'Afssaps retire du marché le somnifère Noctran® Terrafemina — L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (AFSSAPS) vient d'annoncer le retrait de l'autorisation de mise sur le...
Sujet: Conséquences du tsunami médiatique médiator Mer 22 Juin 2011 - 7:40
L'Inspection des affaires sociales appelle à une réforme profonde de la politique du médicament 20 minutes — SANTE - Quelques mois après le scandale de l'affaire du Mediator, l'Inspection générale des affaires sociales rend un rapport acide la politique française du médicament...
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Ven 20 Mai 2011 - 15:10
JT PHARMA
Médiator : les pharmaciens pourront être entendus lors des procédures
La mission d'information sur le Mediator et la pharmacovigilance a procédé à l'audition de Xavier Bertrand. " Il y a aussi les pharmaciens qui pourront apporter un complément d'information " a déclaré le ministre de la santé.
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Jeu 19 Mai 2011 - 6:33
Des médecins et pharmaciens menacés de poursuites dans l'affaire Mediator. Soutenus par la Fédération des médecins de France (FMF), une vingtaine de praticiens ont porté plainte contre l'Afssaps pour « défaut d'information » et « faute ». Cette action en justice est menée alors que des médecins sont susceptibles d'être mis en cause, désignés par leurs patients et le laboratoire Servier. Des pharmaciens sont également sur la sellette, menacés de poursuites par des patients, s'il s'avère que les troubles cardiaques dont ils souffrent sont liés à la prise de Mediator. A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 21 mai 2011
frederique
Messages : 73 Date d'inscription : 25/01/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Sam 14 Mai 2011 - 14:27
La contre-attaque des médecins
Alors que Xavier Bertrand a assuré qu'ils ne pairaient pas, certains médecins ayant prescrit le Mediator pendant des années sont inquiets. Un syndicat a même annoncé son intention de déposer plainte contre l'Afssaps, l'agence du médicament, pour ne pas les avoir avertis des risques.
chipie
Messages : 190 Date d'inscription : 04/02/2011
Sujet: J'ai enfin une info sur le médiator en PRIMEURE Mer 4 Mai 2011 - 20:43
AFP, Mise a jour : 4 mai 2011 Le Mediator a coûté environ 1,2 milliard d'euros à la Sécu, selon Le Figaro Le Mediator, le médicament utilisé comme coupe-faim à l'origine de 500 à 2.000 décès, a coûté environ 1,2 milliard d'euros à la Sécurité sociale, affirme le Figaro dans son édition de jeudi.
AFP/Archives Le seul remboursement de cet anti-diabétique, dont quelque 145 millions de boîtes ont été vendues en 33 ans, a coûté 879 millions d'euros, selon une note confidentielle de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), citée par le quotidien.
Le coût de la prise en charge des complications médicales liées à ce médicament, destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, représente en outre au moins 315 millions d'euros.
Les ventes du Mediator n'ont cessé de progresser entre 1983 et 2005, un pic ayant été atteint en 2005 avec plus de 9 millions de boîtes vendues, selon ce même document.
Contactée par l'AFP, la Cnam n'a pas commenté cette information dans l'immédiat.
Commercialisé en France par les laboratoires Servier de 1976 à novembre 2009, le Mediator, qui a été utilisé par 5 millions de personnes, a été retiré du marché en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Plusieurs centaines de plaintes ont été déposées à ce jour.
La Cnam avait décidé en février de déposer plainte contre les laboratoires Servier pour "escroquerie et tromperie aggravée".
tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: HAS encore et toujours. Mer 4 Mai 2011 - 6:58
Le Pr Philippe Even, président de l’Institut Necker, dénonce dans un rapport remis à Xavier Bertrand la collusion de la Haute autorité de Santé (HAS) avec les laboratoires pharmaceutiques. "Certains présidents de commission se trouvent avoir au moment où ils prennent des décisions plus de 100 contrats avec l'industrie pharmaceutique, et jusqu'à 150 contrats d'experts", dénonce mercredi sur Europe 1 le professeur. Le Conseil d'Etat a annulé pour la première fois une recommandation de la HAS sur le traitement d'une forme de diabète pour cause de conflit d'intérêt.
En outre, une grande partie de ces contrats sont des contrats de rémunération personnelle, explique Philippe Even. "Comment voulez vous imaginer que des hommes qui sont de facto essentiellement des salariés de l'industrie, puissent avoir des opinions indépendantes ?". Balayant l'argument selon lequel il n'existe pas d'experts qui n'ont pas de liens avec l'industrie pharmaceutique, il a proposé au ministre une liste de 500 universitaires français "qui sont de très belle qualité et qui n'ont pas le début d'une relation avec l'industrie".
serious
Messages : 120 Date d'inscription : 13/03/2011
Sujet: Entre nous, comment médecins et pharmaciens peuvent s'y retrouver ? Mar 3 Mai 2011 - 21:03
La Haute autorité de santé sanctionnée Par FTV avec AFP
AFP / Loïc Venance Le Conseil d'Etat a demandé à la Haute autorité de Santé d'abroger une de ses recommandations Le Conseil a donné quinze jours à la HAS pour annuler sa recommandation sur le traitement médicamenteux du diabète de type 2, ce qu'elle a fait dès lundi.
Le Conseil d'Etat dénonce le non-respect des règles de gestion des conflits d'intérêts des experts ayant participé à l'élaboration de la recommandation.
Il avait été saisi le 8 décembre 2009 par le Formindep, association "pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes". L'association dénonce la dépendance des agences sanitaires aux intérêts de l'industrie pharmaceutique.
Elle a qualifié la décision du Conseil d'Etat d'"avancée majeure" qui "prend une dimension particulière dans le contexte du désastre du Mediator".
Certaines déclarations d'intérêts des experts participant aux groupes de travail de la HAS sont "incomplètes, non mises à jour, non réalisées et/ou inaccessibles publiquement", a pointé le Conseil, selon Formindep.
Ceci alors que les recommandations de la HAS sont "censées constituer le socle scientifique sur lequel s'appuie l'ensemble du système de soins", qu'elles sont utilisées pour la formation des médecins et "servent de référence pour la sécurité sociale, pour l'élaboration des critères de prise en charge", souligne l'association.
Formindep a aussi demandé l'abrogation de la recommandation sur la maladie d'Alzheimer.
La HAS a précisé dans un communiqué qu'elle travaillait à l'élaboration de nouvelles recommandations sur le diabète, attendues pour le début 2012. Le groupe de travail constitué par la HAS "répond en tous points" aux nouvelles règles "plus strictes" fixées en 2010 quant à la gestion des conflits d'intérêts, a-t-elle souligné dans un communiqué
jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: Ils ont plein de sous eux aussi ? ))))) Mar 3 Mai 2011 - 9:14
Servier a 2 milliards d'euros de trésorerie Le laboratoire Servier, qui pourrait avoir in fine à indemniser les victimes du Mediator, dispose d'une trésorerie de 2 milliards d'euros et n'a pas de dette, affirment Les Echos mardi. Ce montant très important s'explique par le fait que le laboratoire n'a jamais versé de dividende depuis sa création en 1954, explique le journal en révélant quelques éléments financiers de Servier.
Le laboratoire est en train de constituer des provisions pour faire face aux plaintes liées au Médiator, ajoute le quotidien financier, alors que le gouvernement a annoncé la mise en place d'un fonds public d'indemnisation mais entend bien faire payer Servier en dernier ressort.
collard
Messages : 112 Date d'inscription : 31/03/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Lun 2 Mai 2011 - 16:22
Devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis), le ministre a souhaité lundi qu'il y ait "un avant et un après Mediator". Il s'est félicité à cet égard de la façon dont le nouveau Directeur général de l'Afssaps (Agence sanitaire des produits de santé), Dominique Maraninchi, a géré l'affaire de l'Actos, un anti-diabétique soupçonné de favoriser des cancers de la vessie.
"Il n'a pas hésité à prendre ses responsabilités en informant tous les professionnels", a-t-il souligné, rappelant que les autorités sanitaires attendaient les résultats d'une étude de la Caisse d'assurance maladie, prévus pour fin mai, "à la lumière de laquelle seront prises les premières décisions".
"Si l'étude intermédiaire de la Sécurité sociale avait été à l'automne ou à la fin de l'année, nous aurions pris une décision différente", a-t-il indiqué, estimant qu'il fallait "raison garder".
Il a réitéré que le fonds Mediator serait créé par la loi avant l'été et que "chaque fois qu'il y aura une demande d'indemnisation, on se tournera en premier vers Servier".
Les laboratoires ont produit cet anti-diabétique qui aurait fait en 33 ans entre 500 et 2.000 morts, avant d'être retiré du marché français en novembre 2009. Plusieurs centaines de plaintes ont été déposées à ce jour.
Le texte prévoiera selon lui une pénalité de retard de paiement particulièrement importante, "pour que Servier ne soit pas tenté de refuser et de s'en remettre a la justice".
sophie
Messages : 73 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mar 19 Avr 2011 - 16:50
A la rencontre de… Karen Kraeuter, psychologue clinicienne, Assistance publique – Hôpitaux de Paris
« Rétablir la confiance à l’égard du médicament »
Méfiance à l’égard des médicaments, développement et acceptation des génériques… Karen Kraeuter, psychologue clinicienne, décrypte pour Pharma les évolutions comportementales des patients dans le système de santé actuel.
On a beaucoup parlé de crise de méfiance à l’égard du médicament depuis la publication de la liste des médicaments placés sous surveillance. Qu’en est-il exactement ?
Comme beaucoup d’informations passées sur un mode catastrophique, vous allez avoir un impact psychologique et comportemental fort mais relativement court. On se situe sur des processus irrationnels, émotionnels, de l’ordre du fonctionnement réactionnel à une information dramatisée même si il ne faut pas minimiser l’impact sur les victimes. L’effet va s’altérer progressivement. D’ici quelques mois, les comportements médicamenteux habituels vont tendre à réapparaître. C’est à mon avis ce qui va se passer sur la plupart des médicaments. En revanche, pour ce qui concerne les médicaments placés sous surveillance, les patients risquent de ne pas assimiler le médicament comme étant simplement surveillé mais comme étant effectivement dangereux. Il est évident que sur ces médicaments il y aura un impact, y compris commercial. La notion de risque va faire son apparition. Pendant des années, le patient a souvent pris ce médicament sans connaissance des effets secondaires, en faisant une confiance aveugle à son médecin et à son pharmacien, maintenant il va se demander ce qu’il risque. Nous assistons à la fin de la médecine paternaliste dans laquelle le patient n’était qu’un consommateur dénué de sens critique. Aujourd’hui, il y a une réelle prise de conscience que le médicament n’est pas anodin.
Le patient, aujourd’hui mieux informé, est-il en train de devenir acteur de son traitement thérapeutique ?
Avec les nouvelles technologies, la multiplication des réseaux sociaux, des forums et des sites d’information, le patient est en effet mieux informé des traitements, donc davantage investi dans son parcours de soin. Toutefois, la proposition pléthorique, anarchique d’informations sur Internet par exemple, peut porter à confusion. Si les nouveaux médias peuvent aider à la compréhension d’un traitement, ils n’appartiennent pas au domaine de l’information scientifique. C’est pourquoi l’on peut dire que le schéma thérapeutique traditionnel médecin – pharmacien – patient va subsister. Car si le patient a aujourd’hui la liberté de participer au choix de son projet thérapeutique ou de refuser un médicament, son information ne peut se substituer au savoir scientifique du médecin. Or, même si l’accès à l’information médicale vulgarisée s’est démocratisé, il n’en demeure pas moins qu’une frange extrêmement réduite de consommateurs de médicaments est éclairée sur ce qu’elle consomme. C’est aux professionnels de santé d’axer davantage leur communication médicale sur le volet pédagogique. Cela devrait être notamment un rôle majeur du pharmacien officinal.
Xavier Bertrand a récemment lancé la généralisation de la prescription en DCI. Comment peut se faire l’acceptation du générique ?
Pour moi, il y a un gros défaut de communication initiale par rapport aux génériques. Toutes les politiques de diffusion et de généralisation des génériques n’ont jamais inclus les patients. L’absence de concertation avec les consommateurs est criante. J’irai même plus loin dans mes propos. Je pense que l’affaire du Mediator et la publication de la liste des médicaments placés sous surveillance alimentent la résistance aux génériques. Le médicament générique qui cristallise déjà beaucoup de méfiance, de représentations négatives chez les consommateurs, est plus impacté que le princeps en cas de crise sanitaire. On est encore sur un versant péjoratif : le générique est un sous-médicament, inefficace qui peut s’avérer dangereux. De manière individuelle, le patient, peu au fait en général de la notion d’économie, considère que le générique n’est pas vraiment fait pour lui, qu’il sert à l’Etat pour gagner de l’argent, au pharmacien pour gagner de la marge et aux laboratoires, qui une fois que le brevet est tombé dans le domaine public, créent leurs propres génériques pour retrouver des créneaux commerciaux. D’où ce sentiment que le générique lui est imposé.
L’Etat et les laboratoires pharmaceutiques semblent pourtant plutôt satisfaits par le taux de substitution. Comment expliquez-vous ce décalage avec le patient ?
On assiste à un double phénomène : des médecins qui prescrivent en DCI et des pharmaciens qui substituent sans en parler aux patients. Au-lieu de valoriser le générique, cela crée l’effet inverse. A terme, les conséquences peuvent être désastreuses. Cela va générer des problèmes d’observance, d’erreurs de prise de médicaments chez des personnes âgées notamment, des sources de confusion dans ordonnances de plusieurs médicaments… Le risque majeur c’est que le patient ne bénéficie pas des traitements comme il devrait en bénéficier. Cet élan de substitution sans l’implication des patients va sans doute profiter à la Sécurité sociale qui va faire des économies mais il va aussi avoir un coût en altérant la qualité de prise en charge des patients malades.
Comment intégrer davantage le patient dans cette politique d’économies ?
Je suis favorable à ce que les patients soient informés des coûts des médicaments, actes cliniques et autres examens. A mon sens, çela responsabilise le consommateur d’avoir cette information et va dans le sens d’une politique de santé plus raisonnable. Olivier Valcke
ben
Messages : 76 Date d'inscription : 24/03/2011
Sujet: On attaque les professionnels de santé. Mar 19 Avr 2011 - 12:40
Mediator : 1ère plainte déposée d’un patient contre ses 4 médecins
Nous vous l’annoncions ce week-end et le quotidien régional Nice Matin le confirme ce matin : une première plainte sera « déposée aujourd’hui devant le doyen des juges d’instruction du parquet de Toulon contre quatre médecins par Me Christine Ravaz, l’avocate de Mme Bach, une Toulonnaise traitée avec le Mediator et atteinte d’une valvulopathie cardiaque. Elle leur reproche d’entraver l’exercice d’une mission judiciaire ».
En effet, malgré des lettres adressées par la plaignante et ses avocats, les médecins ne lui auraient pas transmis son dossier médical. Et sans preuve d’ordonnances médicales, cette dernière ne peut poursuivre les laboratoires Servier. C’est pour récupérer son dossier médical que cette patiente porte plainte contre ses médecins et les accuse d’entraver l’exercice de la justice. Les choses sembleraient néanmoins se débloquer : « Il manque encore environ 30 % des éléments, mais la semaine dernière encore, nous n’avions rien. Les choses se sont débloquées vendredi soir. » souligne Me Christine Ravaz
Source : Var Matin pour Nice Matin
19 avril 2011
jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: BFM-Emballement médiatique qui ne s'arrête pas... Sam 16 Avr 2011 - 20:43
Médiator : les autorités sanitaires savaient 15 ans auparavant 16/04/2011 à 20h28 -
Les journalistes de BFM TV se sont procurés une pièce écrite qui démontre que pour les personnels de l’ AFSSAPS, les dangers du Médiator étaient connus de manière certaine en 1995. A ce titre, le médicament aurait dû être retiré immédiatement du marché.
jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: Source médiapart.... Sam 16 Avr 2011 - 18:53
Mediator : ce qu'on a caché à l'Igas 16 Avril 2011 Par Michel de Pracontal
Des informations capitales ont été dissimulées aux inspecteurs de l'Inspection générale des affaires sociales qui ont enquêté sur le Mediator.
chipie
Messages : 190 Date d'inscription : 04/02/2011
Sujet: Ce ne sera facile sur aucun dossier-exemple Ven 15 Avr 2011 - 19:53
Premières défections aux Assises du Médicament : un ancien participant témoigne
C’est en direct sur France Inter que le docteur Dominique Dupagne, fondateur du site Atoute.org, forum dédié à l’éthique de l’information médicale, a annoncé, le 12 mars dernier, qu’il quittait les Assises du Médicament. Il était suivi quelques heures plus tard par le Formindep, collectif de professionnels de santé et patients pour une formation médicale. Pharma a recueilli les réactions de Dominique Dupagne.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à claquer la porte des Assises du Médicament ? Je dirai que le premier objet de conflit a porté sur le financement de la présence des participants. J’avais posé la question à Xavier Bertrand pour savoir si au moins les frais de déplacements seraient remboursés, il m’avait répondu qu’il n’y avait pas de budget. Le Formindep a donc levé des fonds pour financer sa présence. Finalement pour pas grand chose puisque, après quelques jours, nous avons décidé d’arrêter, la mascarade ayant trop duré.
Par mascarade, vous entendez la surreprésentation des industriels et le manque de transparence des débats ? Mon premier argument portait en effet sur l’interdiction de filmer les débats. A partir du moment où vous avez une réunion de travail avec 60 personnes, soit dit en passant ce n’est plus un groupe de travail, mais une négociation multipartite, la seule chose intéressante consiste à enregistrer ce qui se dit et quels sont les arguments qui sont développés. Faute d’enregistrement et donc de transparence de l’information, la porte est ouverte aux combines et autres arrangements entre amis. Notre coup de gueule n’aura toutefois pas servi à rien, puisque, depuis notre départ, les séances sont intégralement filmées. L’autre élément qui nous a poussé, le Formindep et moi, à remettre notre démission, concernait l’instrumentalisation de notre présence. Nous avions l’impression, sans doute avérée, que nous les « rebelles » de la presse indépendante, avions été conviés au débat par souci d’équité et pour masquer la surreprésentation des lobby pharmaceutique.
La revue Prescrire est toujours présente. Comment expliquez-vous cette décision ? J’avoue que je suis étonné de ce choix. Tout ce qu’on risque à rester dans ces Assises du Médicament, c’est de cautionner un « machin » pour reprendre les termes de De Gaulle. Je me sens beaucoup plus efficace à l’extérieur avec ma liberté de parole retrouvée. Pour connaître les membres de Prescrire, je pense qu’ils sont en train de mettre en place une stratégie de contre-attaque.
Selon vous, de quoi vont accoucher ces Assises ? D’une souris ! Un rapport parmi tant d’autres. Comme la majorité des gens présents aux Assises sont des personnalités qui ont eu des responsabilités dans les dysfonctionnements du circuit du médicament et qui se sont nourris des différents conflits d’intérêts, je ne crois pas sincèrement que quelque chose de productif sorte de ces Assises. Comme le disait Einstein, « ne comptez pas sur ceux qui ont crée des problèmes pour les résoudre. »
Olivier Valcke
serious
Messages : 120 Date d'inscription : 13/03/2011
Sujet: C'est vrai que Servier a le vent en poupe Sam 9 Avr 2011 - 16:53
VASTAREL® et génériques: L’Afssaps lance une procédure de suspension
Le Vastarel®, un autre médicament vedette des laboratoires Servier et ses génériques (trimétazidine) étaient déjà sous surveillance renforcée de l’Afssaps et en surcis, car au nombre des 77 médicaments sous surveillance de l’Agence de sécurité et parmi les 6 qui faisaient l’objet d’une réévaluation du bénéfice-risque au 31 janvier 2011.
Il était donc prévu que l’Afssaps se prononce sur le Vastarel®. Autorisé en France depuis 1978, ce traitement prophylactique de la crise d'angine de poitrine, ce traitement symptomatique d'appoint des vertiges et des acouphènes, des baisses d'acuité et des troubles du champ visuel présumés d'origine vasculaire a présenté des risques de syndromes parkinsoniens, thrombopénie et purpura, bien documentés sur le plan neurologique.
La Commission d’AMM a donc réexaminé la relation bénéfice/risque de cette molécule dans ses indications et a considéré qu’il n’existait pas de bénéfice avéré à l’heure actuelle dans l’usage de la trimétazidine dans ses trois ...
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Jeu 7 Avr 2011 - 19:33
AFP, Mise a jour : 7 avril 2011 Un "fonds Mediator" mis en place par l'Etat, mais Servier "paiera" "Une chose est certaine: ce n'est pas le contribuable qui paiera à la place de Servier": le ministre de la Santé Xavier Bertrand a insisté jeudi sur les devoirs du laboratoire français, au lendemain de l'annonce de la mise en place d'un fonds public d'indemnisation.
"Qui est-ce qui a produit le Mediator ? Le laboratoire Servier. Je crois que c'est clair", a déclaré le ministre à la presse. "Il faut que les laboratoires Servier passent des paroles aux actes et s'inscrivent maintenant dans ce fonds Mediator créé par la loi".
"S'ils continuaient encore une fois à faire preuve d'obstination, ils paieront plus cher" a-t-il averti, appelant le groupe français à s'occuper "un peu moins de ses intérêts financiers" et "un peu plus de l'intérêt des victimes".
Anti-diabétique largement détourné comme coupe-faim, le Mediator aurait fait en 33 ans entre 500 et 2.000 morts, avant d'être retiré du marché français en novembre 2009. Plusieurs centaines de plaintes ont été déposées à ce jour.
Avec la création de ce fonds, qui devrait être mis en place avant l'été, le gouvernement affiche sa volonté de pas laisser les victimes "en première ligne" face au groupe pharmaceutique. Le dispositif envisagé permettrait de proposer à l’ensemble des victimes sans distinctions un guichet unique, tout en leur garantissant la possibilité d’intenter une action en justice.
Les associations de victimes devraient être "associées" à la gouvernance de ce fonds qui sera géré par l’Office national d'Indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam).
Saisi d'une demande de victime, l'Oniam constatera les faits et se tournera vers Servier pour lui demander d'indemniser directement cette personne pour un montant précis. Si le groupe refuse, l'Oniam pourra, après avoir indemnisé la victime, saisir la justice pour obtenir le remboursement assorti d'une pénalité.
Le laboratoire français s'est dit "déçu" jeudi par le schéma retenu par le gouvernement, jugeant que de possibles "malentendus" ou "fantasmes" pouvaient avoir conduit au rejet de sa proposition.
Servier avait proposé "de combler les lacunes de la loi Kouchner", notamment en indemnisant les victimes du Mediator ayant une incapacité de 5 à 24%, a rappelé Lucy Vincent, directrice des affaires extérieures du laboratoire, n°2 français de la pharmacie.
Les victimes souffrant d'une incapacité partielle permanente inférieure à 25% sont exclues des procédures légales prévues par la loi Kouchner de 2002 et des remboursements par la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation (CRCI).
Les associations avaient vivement rejeté la proposition de Servier. Le Dr Irène Frachon, qui a joué un rôle déterminant dans la mise au jour des méfaits du Mediator, a estimé que les CRCI n'étaient pas faites pour "traiter un drame de cette ampleur".
L'annonce de la mise en place de ce fonds a été faite à l'issue d'un ultime échange, mercredi après-midi, entre Servier et Claire Favre, la magistrate chargée par le gouvernement des négociations. La ministère a jugé que, malgré des "évolutions", la dernière proposition du groupe pharmaceutique français, portant sur indemnisation partielle des victimes, restait "inacceptable".
Les associations de victimes ont favorablement accueilli la création de ce fonds qu'elles réclamaient haut et fort.
Le député PS Gérard Bapt, président de la mission parlementaire sur le Mediator, a de son côté proposé de nationaliser le numéro deux français de la pharmacie, mettant sans détours en avant l'idée d'une "nationalisation-sanction".
pascal
Messages : 304 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 65 Localisation : 56
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mer 30 Mar 2011 - 12:56
florence a écrit:
Des médecins frileux face à Servier mercredi 30 MARS 2011, 08:05 France
Les victimes du Médiator sont freinées par leur médecin pour porter plainte contre Servier.
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mar 29 Mar 2011 - 16:25
Retrait prochain d'un médicament cause de valvulopathies cardiaques Le retrait du marché du médicament Celance utilisé dans la maladie de Parkinson, "à éviter" selon l'UFC-Que Choisir car responsable d'atteintes des valves cardiaques, est prévu à compter du 2 mai prochain.
Les laboratoires Lilly, en accord avec l'Afssaps, l'agence du médicament, en ont avisé médecins et pharmaciens en février. Ces derniers ont été appelés à ne plus commencer de traitement avec Celance.
Les patients ne doivent surtout pas arrêter brutalement leur traitement par pergolide (nom de la molécule de Celance) sans avis médical, précisent les courriers adressés aux professionnels disponibles sur le site de l'agence, qui soulignent les possibilités de traitements de substitution.
En mars 2007, les autorités de santé américaines ont annoncé le retrait des médicaments contenant du pergolide suite à des publications confirmant le risque de valvulopathies cardiaques (atteintes des valves cardiaques) chez des patients prenant ce traitement.
En France, l'usage de Celance, dérivé de l'ergot de seigle, a été restreint en 2005 aux échecs de traitement avec d'autres médicaments de même type dits "agonistes dopaminergiques", avec une échocardiographie de surveillance de l'état des valves cardiaques à faire régulièrement.
A l'époque, le nombre de patients exposés à ce médicament, sur le territoire français, était estimé à 32.500 depuis sa commercialisation en mars 2000.
"Début 2011, entre 500 et 1.200 patients étaient encore sous traitement avec Celance, ce qui représente moins de 0,5% des patients atteints de Parkinson en France", ont indiqué les laboratoires Lilly mardi à l'AFP.
Le changement de traitement doit s?accompagner d?une surveillance étroite du patient. En particulier, il est souhaitable de faire pratiquer une échocardiographie des patients si la dernière date de plus de six mois, note le laboratoire.
Un sticker apposé sur toutes les boîtes de Celance informe de cet arrêt de commercialisation, ajoute-t-il.
jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mar 29 Mar 2011 - 8:28
SANTE - L'association demande le retrait du marché de certain de ces produits dont beaucoup sont déjà interdits à l'étranger... L'UFC-Que Choisir a analysé la liste des 77 médicaments placés sous surveillance renforcée, qui a semé le trouble chez de nombreux patients, et en a extrait une liste de 31 d'entre eux «à éviter», en s'appuyant sur le travail de la revue indépendante Prescrire.
Des médicaments souvent interdits à l'étranger «31 d’entre eux sont à éviter, dont 8 particulièrement dangereux, sont à retirer du marché sans attendre: Actos (diabète), Arcoxia (arthrose, rhumatologie), Equanil (sevrage alcoolique), Hexaquine (crampes), Nexen (douleur), Valdoxan (dépression), Vastarel (angine de poitrine, vertige, acouphènes) et Zyban (sevrage tabagique)», assène l'organisation de consommateurs.
«Plusieurs de ces médicaments sont d’ailleurs d’ores et déjà interdits à l’étranger», souligne la revue Que Choisir Santé, dans son numéro d'avril, qui juge qu'il y a encore «trop de médicaments inutiles ou dangereux en circulation».
L'association demande leur retrait immédiat Elle déplore par ailleurs dans ce même numéro, que certains médicaments utiles soient seulement remboursés à 15% (vignette orange) et en publie une liste qui trie le bon grain de l'ivraie, assortie d'explications pratiques.
L’UFC-Que Choisir réclame «une action sans délai des pouvoirs publics», passant concrètement par «le retrait du marché des huit médicaments» précités «dangereux pour la santé» et «le déremboursement des médicaments inefficaces, qui grèvent inutilement les finances publiques et contribuent à l’augmentation des primes d’assurances complémentaires santé».
Une liste exhaustive Les autres médicaments à éviter sont le Procoralan (angine de poitrine instable) l'Intrinsa (testostérone pour la baisse du désir féminin), le Ferrisat (carence en fer) le buflomédil (Fonzylane et génériques retirés du marché en février, rappelle la revue), le Cymbalta (dépression), le Protopic (dermite atopique), Victoza, Eucréas et Galvus (diabète) , Multaq (fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque), Praxinor (hypotension), Mépronizine, Rohypnol et Noctran (insomnie), Celance (Parkinson), Alli (obésité), Protelos (ostéoporose postménopause), Arixtra et Xarelto (prévention des thrombo-embolies veineuses), Zypadhera (schizophrénie, récidive de trouble bipolaire), Tysabri (sclérose en plaques), Champix (sevrage tabagique) Ketum gel (tendinites superficielles).
La liste des 77 médicaments publiée par l'agence du médicament (Afssaps), mélangeant des médicaments dangereux à d’autres utiles, bien qu’à surveiller, avait semé le trouble chez de nombreux patients et a accru la défiance des Français vis-à-vis des médicaments, selon l'UFC Que Choisir. L'Afssaps vient de mettre en ligne une version plus digeste de sa liste.
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Dim 27 Mar 2011 - 8:54
Mediator : Xavier Bertrand «choqué par l’attitude des laboratoires Servier»
«Une chose est sûre : il n'est pas question de laisser les patients dans l'impasse. Mais il n'est pas non plus question que la solidarité nationale paie à la place des laboratoires Servier», explique le ministre de la Santé Xavier Bertrand. | Martin Bureau Réagir
«Il n'est pas question de laisser les patients dans l'impasse» : dans une interview au Journal du Dimanche, le ministre de la Santé Xavier Bertrand maintient la pression sur Servier, lui donnant une semaine pour revoir sa proposition en matière d'indemnisation des patients victimes du Mediator. «Si les laboratoires Servier ne bougent pas plus leur dernière proposition, nous serons alors dans une situation de blocage incompréhensible», explique le ministre en soulignant qu'il attend «une offre définitive d'ici à la fin de cette semaine». Si celle-ci «n'est toujours pas convenable, il sera alors temps d'envisager d'autres scénarios», martèle-t-il, sans plus de précisions.
«Pas question de laisser les patients dans l'impasse»
Xavier Bertrand a rejeté la dernière offre présentée par Servier en notant qu'elle ne prévoyait «toujours pas de réparation intégrale du préjudice». Et le ministre de rappeller que ce n'est «qu'à cette condition que les laboratoires pourraient demander aux victimes de renoncer à des poursuites devant les tribunaux civils comme ils en ont l'intention». De même, il estime «trop court» le délai de six mois pour la recevabilité des dossiers à partir du moment où le fonds d'indemnisation serait créé. «Une chose est sûre : il n'est pas question de laisser les patients dans l'impasse. Mais il n'est pas non plus question que la solidarité nationale paie à la place des laboratoires Servier», a redit le ministre.
«J'ai reconnu les graves défaillances de notre police du médicament»
Quant aux défaillances de l'administration dans cette affaire de prescription d'un médicament qui aurait fait en 33 ans entre 500 et 2.000 morts, avant d'être retiré du marché français en novembre 2009, le ministre a une nouvelle fois exclu des réparations payées par l'Etat: «J'ai reconnu les graves défaillances de notre police du médicament (...) nous avons déjà procédé à des réorganisations. En revanche, la réparation doit venir du laboratoire qui connaissait parfaitement son médicament». LeParisien.fr
ben
Messages : 76 Date d'inscription : 24/03/2011
Sujet: Afssaps Ven 25 Mar 2011 - 8:55
Mediator Un extrait du site de l'Agence faisait la part belle au labo Servier Aussitôt publié, aussitôt retiré. Vivement critiquée pour son rôle dans l'affaire du Mediator, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a été contrainte, en début de semaine, de retirer de son site Internet un extrait d'informations sur le Mediator. Depuis la révélation du scandale, l'Afssaps publie en effet régulièrement des communiqués à destination du corps médical et surtout des patients. C'est celui du 18 mars dernier qui a « surpris » autant que « scandalisé » Gérard Bapt.
Servier récupère le beau rôle Le député (PS) de Haute-Garonne, président de la mission parlementaire sur le Mediator, s'est donc fendu d'une lettre salée au tout nouveau président de l'Afssaps, Dominique Maraninchi. « Il est important que l'Agence (...) ne continue pas à écrire l'histoire du benfluorex [Mediator] dans les conditions justement qui ont permis d'en arriver au drame sanitaire dont nous sommes en train d'évaluer les dégâts », écrit le député dans sa missive, dont 20 Minutes a obtenu une copie (lire ci-contre). « Truffé d'erreurs », selon Gérard Bapt, le bulletin d'information de l'Afssaps minimisait notamment la responsabilité du laboratoire Servier dans le scandale. Le passage incriminé expliquait, en substance, que la décision de retirer le Mediator du marché a été rendue possible grâce « aux résultats d'une étude » commandée par le labo Servier lui-même. « C'est scandaleux de donner le beau rôle à Servier, tonne Gérard Bapt. Comme si le travail d'Irène Frachon n'avait pas existé ! » Interrogée, l'Agence s'est, de son côté, défendue d'avoir voulu transformer la vérité.
Une refonte prochaine du site « Nous avons eu plusieurs échanges avec Gérard Bapt, confie Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. Le préambule concernant le Mediator a effectivement été changé et les informations réorganisées. Dans le but de rendre l'information plus lisible sur le site pour l'instant. » Il n'empêche, Gérard Bapt a pris un malin plaisir à corriger les erreurs. Qu'il s'agisse de la date d'autorisation ou des indications thérapeutiques. « Nous avons compilé toutes les informations sur notre site, poursuit Fabienne Bartoli. Et il y a plus de trente-trois années d'archives. Il y a donc des choses qui étaient valables en 2009, mentionnées dans la rubrique Historique, mais qui ne le sont plus aujourd'hui. » En lien avec le « comité de patients », l'Afssaps a, quoi qu'il en soit, prévu une refonte prochaine de son site.
VINCENT VANTIGHEM
sophie
Messages : 73 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: Lorsque les retraits ont lieu en temps et en heure. Jeu 24 Mar 2011 - 7:34
DIABÈTE : Pourquoi le retrait d’Avandia® a permis d’éviter de nombreux décès
British Medical Journal
Si depuis septembre 2010, l’Avandia® (rosiglitazone) a été suspendu en Europe, ce médicament reste toujours disponible aux États-Unis et au Canada. Une autre alternative dans la famille des glitazones est la pioglitazone, commercialisée sous le nom d’Actos et sous surveillance des agences sanitaires, également pour effets indésirables cardiaques et autres*. Ces chercheurs britanniques et américains publient leurs conclusions dans l’édition du 17 mars du British Medical Journal, estimant les conséquences des deux glitazones en termes d’événements cardiaques et de décès.
Avandia a été interdit en 2010 après conclusion de l’EMA, Agence européenne des médicaments, sur un rapport bénéfices/risques cardiaques négatif. En France, tout récemment, la haute Autorité de Santé émettait un avis défavorable au remboursement d’Avandia et Avandamet, en raison de nouvelles données de tolérance émis au 7 mars, Avandia®, Avandamet® (rosiglitazone, metformine) présentant un risque accru de 40% d’AVC
tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: Propositions de la mutualité française. Lun 21 Mar 2011 - 21:24
Très impliquée dans la volonté de faire la lumière sur l’affaire du Mediator, la Mutualité Française qui représente la plupart des mutuelles santé évoluant sur le territoire hexagonal, a récemment tenu à démontrer sa capacité à ne pas être seulement un organisme fédérateur de contestations. En effet, la Mutualité Française a formulé une série de propositions destinées à tirer complètement les leçons des dysfonctionnements constatés à l’occasion de la révélation du scandale engendré par le Mediator à travers toute l’Europe. Ainsi, il convient d’insister sur la parfaite légitimité des mutuelles santé en matière de propositions relatives au secteur médical puisque le financement de la protection sociale repose notamment sur leurs épaules. Dès lors, la dimension prise par les mutuelles santé depuis quelques années est d’une telle importance que certains s’interrogent sur leur essence même d’organisme complémentaire, puisqu’elles pourraient rapidement devenir un organisme agissant à titre principal sur le fondement de la proportionnalité des remboursements effectués.
En conséquence, il nous appartient d’achever de dresser la liste des propositions formulées par la Mutualité Française au profit de l’amélioration de la situation médicamenteuse en France :
- Réformer la notion de service médical rendu. Simplifier la compréhension du système de prise en charge en faisant coïncider le taux de remboursement avec le niveau de service médical rendu. Faire appliquer la loi sur les médicaments à service médical rendu insuffisant, qui précise que les « médicaments dont le service médical rendu est insuffisant au regard des autres médicaments ou thérapies disponibles ne sont pas inscrits sur la liste des spécialités remboursables » (article R.163-3 du Code de la Sécurité sociale). Faire appliquer cette règle systématiquement, dans tous les cas, y compris de la réévaluation des médicaments.
- Réformer la politique conventionnelle liant l’Etat à l’industrie pharmaceutique. Conventionner par produit et non plus par laboratoire, afin de lever toute confusion entre logiques industrielles et sanitaires.
- Généraliser l’utilisation de la dénomination commune internationale (DCI), langage scientifique qui révèle la nature pharmacologique des médicaments et leur valeur thérapeutique.
- Suivre et analyser les prescriptions hors-AMM pour les limiter aux cas médicalement justifiés, grâce au codage des pathologies. Réviser, au moins tous les 5 ans, les autorisations de mise sur le marché.
- Réduire l’influence de l’industrie pharmaceutique sur les professionnels de santé par le réinvestissement de la sphère publique dans la formation initiale et continue et dans l’information. Renforcer le rôle de la Haute Autorité de Santé (HAS) dans l’organisation de l’information sur le bon usage. Faciliter l’appropriation des recommandations de bonne pratique par le développement d’outils informatiques. Renforcer la régulation de la promotion pharmaceutique.
- Faire en sorte que la politique européenne du médicament défende des objectifs de santé publique, notamment par une politique d’évaluation rigoureuse et une politique d’information indépendante.
tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: No comment. Mer 16 Mar 2011 - 8:27
SANTE - L'Afssaps est particulièrement ciblée... Bernard Debré, député UMP de Paris, et Philippe Even, directeur de l'Institut Necker, qui s'étaient vu confier par Nicolas Sarkozy une mission suite à l'affaire du Mediator, lui remettent ce mercredi un rapport au vitriol sur la réforme du système du médicament.
Les deux professeurs ont entendu une quinzaine de personnes -Haute autorité de santé, Agence sanitaire des produits de santé (Afssaps), industrie du médicament, Agence européenne du médicament, revue Prescrire...
L'Afssaps ciblée L'affaire du Mediator «est beaucoup plus qu'un accident isolé», notent-ils dans l'introduction de ce rapport de 85 pages. Leur texte s'en prend à la Haute autorité de santé, mais surtout à l'Afssaps, «une structure qui dit tout», avec 1.000 employés, cinq directions scientifiques, trois commissions dont «l'une dit toujours oui, en acceptant une foule de médicament inutiles, et l'autre non, refusant presque toujours de suspendre ou de retirer les médicaments même plus dangereux qu'utiles», et 75 groupes de travail, des missions transversales, des unité, un conseil scientifique...
Même si la grande majorité des décisions d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments sont prises au niveau européen, la commission d'AMM de l'Afssaps reste une structure «lourde», avec «28 membres choisis sur des critères très contestables, où domine la cooptation relationnelle de hasard».
Conflits d'intérêts Les conflits d'intérêt sont moyennement respectés, les auditions des experts ne sont pas publiques, les compte-rendus de séance sont «peu fidèles». «De nombreux membres ignorent presque tout du dossier sur lequel ils votent, et même de la pathologie en cause».
Quant à la commission de pharmacovigilance, elle agit selon une procédure«extraordinairement lente». Il s'agit d'une «course d'obstacles et de montagne par étapes, qui privilégie clairement l'intérêt des firmes et non celui des patients».
«Une usine à gaz» Au total, le rapport souligne «la totale faillite de l'Afssaps», qui échoue «parce qu'elle n'a jamais eu de directions d'envergure» mais surtout parce que c'est «une usine à gaz», «un labyrinthe dont rien ne peut sortir».
Le rapport suggère «une réforme profonde, un véritable tournant». Il veut que l'Afssaps nouvelle s'occupe de missions d'analyse scientifique avec l'aide non plus de 3.500 experts, mais de 20 à 40 de haut niveau, sans conflit d'intérêt.
vino veritas
Messages : 55 Date d'inscription : 13/03/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mar 15 Mar 2011 - 20:27
Médiator: 500 nouvelles plaintes AFP 15/03/2011 500 nouvelles plaintes vont être déposées jeudi dans l'affaire du Mediator à Paris par une association de victimes, l'Avim, a indiqué le Dr Dominique Michel Courtois, président de l'Association de défense des victimes de l'Isoméride et du Médiator (Avim). "Nous sommes reçus jeudi à 11H00 par l'un des trois juges d'instruction en charge de ce dossier au pénal au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris", a-t-il dit à l'AFP.
"A cette occasion, nous allons avec Jean Christophe Coubris, avocat de l'association déposer 500 plaintes supplémentaires pour +blessures involontaires et homicides involontaires+ et quelques unes pour +tromperie aggravée (préjudice moral)+", a-t-il précisé. La proposition des laboratoires Servier d'un engagement de renonciation des victimes à toute action judiciaire pour pouvoir bénéficier du fonds d'indemnisation est "totalement inacceptable, sur le plan moral et éthique", a-t-il par ailleurs souligné.
En même temps que ces démarches judiciaires, l'association, qui revendique "1.500 dossiers" en sa possession, va saisir le fonds d'indemnisation dès qu'il sera opérationnel "afin que toutes les victimes du Mediator soient indemnisées rapidement". L'Avim "avait déjà déposé 116 plaintes avec constitution de partie civile pour homicide involontaire (10 plaintes) et blessures involontaires (106 plaintes) au Pôle de santé publique".
serious
Messages : 120 Date d'inscription : 13/03/2011
Sujet: Il faut reconnaître que ce produit a toutes les " qualités ". Lun 14 Mar 2011 - 10:44
Le bisphénol A, perturbateur de l’équilibre ?
Reconnu comme perturbateur hormonal, le bisphénol A serait-il aussi un perturbateur de notre équilibre ? Une étude montre en effet une action méconnue du BPA sur le développement de l’oreille interne au stade embryonnaire
jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: Allez, rien ne vaut un bon retour à l'age des cavernes.... Dim 13 Mar 2011 - 16:37
Ne conservez surtout pas votre ticket de caisse… — Parmi les produits dangereux qui ont envahi notre alimentation, le bisphénol A est une des cibles privilégiées des scientifiques. Perturbateur endocrinien, il est présent dans certains biberons, canettes, boîtes de conserve… mais aussi sur les tickets de caisse. Alors que Système U a pris des mesures, nous avons enquêté auprès d’autres...
Comme disait mon grand père, quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on ne peut pas s'empêcher de penser ce qu'on pense....
Par contre, quand je vois ce qui arrive à ces pauvres Japonais, quelle dignité, quel courage, quelle abnégation et quelle discipline... On peut en prendre de la graine.
tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: Il ne reste plus que l'homéopathie ???? Sam 12 Mar 2011 - 15:49
Et encore.... Risque d'intolérance au lactose.
ROACCUTANE : UN PÈRE PORTE PLAINTE APRÈS LE SUICIDE DE SON FILSDe nombreux adolescents ont été traités au Roaccutane. Ce médicament, retiré du marché en septembre 2008, était prescrit dans les cas d’acnés graves lorsque les traitements classiques avaient échoué. Mais la notice de l'isotrétinoïne, la molécule de Roaccutane, mentionne 152 effets indésirables dont des risques de dépression et de suicide. Le père d’un adolescent niçois a porté plainte. Son fils a mis fin à ses jours après sept mois de traitement. L’avocat de la famille, Maître Collard, a engagé une action contre trois laboratoires commercialisant cette molécule, selon La Provence. « Alexandre était un garçon ouvert, sportif, bon élève, qui n'avait jamais donné de signe de dépression », confie son père au quotidien régional. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) estime que 25 à 27 cas de suicides d'adolescents, entre 1986 et 2009, seraient liés à la prise de ce médicament qui est toujours vendu aujourd’hui sous forme de génériques.
tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Ven 11 Mar 2011 - 7:34
AFP, Mise a jour : 10 mars 2011 Mediator : Xavier Bertrand rejette la proposition "choquante" de Servier Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a rejeté jeudi la proposition "choquante" du laboratoire Servier, dont le président a été entendu par les sénateurs, de créer un fonds d'indemnisation pour certaines victimes du Mediator qui renonceraient à une action judiciaire.
AFP/Archives "C'est totalement choquant", a réagi le ministre au lendemain de l'annonce de cette initiative du groupe pharmaceutique français qui propose d'indemniser les victimes exclues des procédures légales d'indemnisation à condition qu'elles renoncent à toute action judiciaire.
Le Mediator, un médicament destiné aux diabétiques en surpoids largement détourné comme coupe-faim, aurait fait en 33 ans entre 500 et 2.000 morts, avant d'être retiré du marché français en novembre 2009. Plus de 300 plaintes ont été déposées à Paris dans ce dossier.
"En l'état actuel du dossier, je le dis, je ne validerai pas un tel dispositif en tant que ministre de la Santé. Le groupe Servier doit encore bouger, et maintenant très vite", a déclaré M. Bertrand sur RTL.
"Même s'il y a eu des avancées, je le dis clairement: on est loin du compte aujourd'hui et puis, surtout, vous ne pouvez pas empêcher quelqu'un de mener une action pénale, parce que la question de la réparation c'est bien sûr d'un point de vue financier, et c'est légitime, mais c'est aussi une réparation éthique", a-t-il ajouté.
Le laboratoire Servier s'est dit prêt, mercredi, à indemniser des victimes du Mediator exclues des procédures légales d'indemnisation à condition qu'elles renoncent à toute action judiciaire.
Seraient concernées les victimes dont le préjudice est antérieur au vote de la loi Kouchner en 2002, ou celles dont l'incapacité partielle permanente est inférieure à 24%.
"Une première dotation de 20 millions d'euros permettra au fonds de fonctionner dès que l'aval des ministres (de la Justice et de la Santé) sera donné", a précisé le groupe.
L'association de consommateurs CLCV a jugé jeudi "inacceptable pour les victimes et les consommateurs en général que Servier impose unilatéralement ses règles en matière d'indemnisation", dénonçant la volonté du groupe d'"étouffer le scandale et de réduire les coûts et les conséquences liés à un procès de masse".
Pour Servier, "manifestement, tout se vend, y compris des médicaments nocifs, et tout s'achète, même le renoncement des victimes", a ajouté la CLCV dans un communiqué.
"Comment accepter que Servier dicte les critères d'indemnisation et les modes d'expertise ?", se sont interrogés de leur côté l'Association française des diabétiques et le Collectif interassociatif sur la santé dans un communiqué commun.
"La renonciation à des poursuites judiciaires demandée par les laboratoires Servier pour une transaction est-elle un préalable aux négociations? Si oui, ce serait inadmissible et illégal", ont pour leur part affirmé, dans un communiqué Mes Dominique Inchauspé et Florence Remy, avocates d'Annie Oger, une des plaignantes.
En milieu de matinée, le président du groupe français, Jacques Servier, a été auditionné, à huis clos, pendant un peu moins de deux heures, par la mission d'information du Sénat sur le Mediator.
Comme ce fut le cas la semaine dernière devant les députés, cette audition a laissé nombre de parlementaires sur leur faim.
"Nous n'avons pas été surpris par ce qu'il a dit, le laboratoire Servier développe toujours les mêmes thèses", a déclaré à l'AFP le président de la mission, François Autain (Parti de gauche).
"Ils minimisaient leur responsabilité dans la survenue de décès, et parmi les 30 ou 40 cas qu'ils étudient, ils en acceptent éventuellement quatre", a-t-il ajouté.
cbf
Messages : 30 Date d'inscription : 03/02/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Jeu 10 Mar 2011 - 16:36
Mediator. l’Ordre des pharmaciens porte plainte contre l’ex-pharmacien de Servier Ouest-france.fr
L’Ordre des pharmaciens a porté plainte devant ses instances disciplinaires contre l’ancien pharmacien responsable du laboratoire Servier, qui vient de prendre sa retraite, a indiqué jeudi un de ses représentants.
« J’ai porté plainte à l’encontre de mon confrère de Servier qui, jusqu’au mois de novembre dernier, était le pharmacien responsable de Servier », a indiqué Jean-Pierre Paccioni, président du conseil central de la section B (pharmaciens de l’industrie) de l’Ordre des pharmaciens lors d’une audition de la mission Mediator présidée par le député PS, Gérard Bapt.
Manquement à l’indépendance
Il a précisé que c’était une plainte « pour manquement à l’indépendance » de la part de ce pharmacien de Servier qui vient de prendre sa retraite.
Ce dernier « n’a pas pu ou su prendre, en toute indépendance » - qui lui est conférée par le Code de la santé publique -, un certain nombre de décisions, de mesures de précaution, « en fonction de certains signaux » pour le Mediator. L’Ordre n’a pas voulu en dire plus pour ne pas invalider la procédure disciplinaire en cours.
M. Paccioni, par ailleurs pharmacien responsable du laboratoire GlaxoSmithkline (GSK), a précisé qu’il s’exprimait uniquement au titre de président de la section des pharmaciens de l’industrie pharmaceutique de l’ordre.
tissot
Messages : 218 Date d'inscription : 03/02/2011
Sujet: Gardasil et Cervarix Mer 2 Mar 2011 - 14:59
MEFIANCE DES PATIENTS sur la vaccination anti HPV La publication par l'Afssaps de la liste des médicaments sous surveillance, a suscité des inquiétudes auprès du public, concernant notamment les vaccins Gardasil et Cervarix. Cette inquiétude a pu conduire certains à arrêter la vaccination. Voici, à ce titre, un point sur la prise en charge du papillomavirus humain en compagnie de deux gynécologues-cancérologues. Voir la vidéo
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mer 2 Mar 2011 - 11:10
Jacques Servier sera auditionné aujourd'hui entre 13h30 et 20h à huit clos par la mission d'information de l'assemblée nationale sur le mediator et la pharmacovigilance.
frederique
Messages : 73 Date d'inscription : 25/01/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Dim 27 Fév 2011 - 13:49
AFP, Mise a jour : 27 février 2011 Mediator: une femme fait un arrêt cardiaque après une expertise judiciaire Une femme a été victime d'un arrêt cardiaque après avoir subi une expertise destinée à établir si la pathologie dont elle souffre depuis des années est liée au Médiator, a indiqué dimanche à l'AFP le Dr Irène Frachon, qui dénonce la "violence procédurière" des Laboratoires Servier.
AFP/Archives Cette femme de 57 ans, "qui vit en sursis avec une insuffisance cardiaque dramatique et deux prothèses valvulaires", a subi samedi une expertise judiciaire "très, très éprouvante" de plusieurs heures à Rennes, a précisé le Dr Frachon, qui a mis au jour les risques du Médiator.
Une demi-heure plus tard, peu après être montée dans le train pour rentrer chez elle à Brest, "elle a fait un arrêt cardiaque", a-t-elle poursuivi. Elle est actuellement en réanimation à Rennes et "son état est grave", a précisé Irène Frachon, qui devait se rendre à son chevet dans la matinée.
Lors de l'expertise judiciaire, qui a eu lieu en présence notamment de son avocat Me Charles Joseph-Oudin, d'un expert judiciaire, d'un avocat des laboratoires Servier ainsi que d'un cardiologue mandaté par ces derniers, il lui a été demandé "un petit test d'effort", selon la pneumologue de Brest.
"On ne peut pas dire qu'il y a un lien de causalité direct", a déclaré le Dr Frachon. "Mais il y a une violence procédurière qui peut mettre les patients très fragilisés dans des situations extrêmement difficiles", a-t-elle ajouté.
Cette femme, qui a porté plainte en juillet 2010 après une grave pathologie cardiaque, "strictement liée au Médiator" qu'elle a commencé à consommer en 2007 selon Irène Frachon, "subit le délire procédurier du laboratoire Servier".
"Tout est remis en cause, discuté virgule par virgule. C'est une deuxième violence", s'est indignée la pneumologue, qui souligne que cette femme "est tellement handicapée par sa maladie qu'elle ne peut pas prendre sa voiture".
De son côté, le député PS Gérard Bapt a aussi dénoncé "le parcours des combattants" des victimes du Médiator.
"Les laboratoires Servier vont maintenant se battre comme des chiens, au cas par cas, avec leurs avocats rompus depuis des années à ce genre d'exercices, avec des médecins méprisants, en demandant l'histoire clinique des malades depuis leur naissance. C'est véritablement scandaleux", a-t-il déclaré à l'AFP.
Le Mediator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Destiné aux diabétiques en surpoids, mais largement prescrit comme coupe-faim, il a causé de 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études.
philou
Messages : 15 Date d'inscription : 25/02/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Dim 27 Fév 2011 - 11:27
Médicaments Faut-il avoir peur des médicaments ? L’affaire Médiator a ébranlé la confiance des Français vis-à-vis des médicaments. Le Pr Le Jeunne revient sur le contrôle de ces produits de santé. Voir notre vidéo
Sujet: Assises du médicament Jeu 17 Fév 2011 - 20:09
Lancement des Assises du Médicament pour "restaurer la confiance"
Jeudi 17 février 2011
Le ministre de la santé Xavier Bertrand a lancé aujourd'hui une large concertation destinée à refondre le système français du médicament. Ces Assises, sorte de Grenelle du médicament, vont permettre l'audition de tous les acteurs concernés et déboucheront sur des propositions concrètes attendues pour la fin du mois de mai.
frederique
Messages : 73 Date d'inscription : 25/01/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Mer 16 Fév 2011 - 12:48
L'APRES MEDIATOR : Sécurité renforcée grâce au pharmacien.
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Lun 14 Fév 2011 - 9:27
Vidéo très amusante, à regarder sans modération....
Néamoins, j'attire votre attention sur l'article de presse passionant juste en dessous. J'y apporterai un seul bémol, il titre " le scandale du mediator, une histoire très française ". Pas sûr car le scandale du vioxx, c'était du même type et pas chez nous. Certes, le vioxx a été plus vite retiré du marché.
Julien CHHUY
Messages : 32 Date d'inscription : 21/01/2011
Sujet: La presse et la vidéo adorent le médiator! Dim 13 Fév 2011 - 19:37
Voici une vidéo que m'a montré Jean Yves :
Enorme
Sinon la presse commence a bien relayer le problème des VMs! Regardez le fichier juste au dessous.
Fichiers joints
Scan173.pdf
Extrait progrès
Vous n'avez pas la permission de télécharger les fichiers joints.
(1.1 Mo) Téléchargé 7 fois
jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: Servier Jeu 10 Fév 2011 - 17:27
AFP, Mise a jour : 10 février 2011 Fonds Mediator: Servier prêt à une première dotation de 20 millions d'euros Les laboratoires Servier se sont dit prêts jeudi à faire une première dotation de 20 millions d'euros à un fonds d'indemnisation spécifique des victimes du Mediator, auquel ils avaient annoncé fin janvier leur intention de participer.
AFP/Archives Les laboratoires sont "prêts à créer, dans l’intérêt des patients et en dehors de toute reconnaissance de responsabilité, un fonds d’indemnisation spécifique avec une première dotation de 20 millions d’euros", ont-ils indiqué dans un communiqué.
"Les Laboratoires Servier ont rappelé qu’ils assumeront leurs responsabilités à l’égard des patients", a souligné le groupe.
Le fonds d'indemnisation complètera les procédures existantes "afin que les patients ne pouvant entrer dans le cadre de la procédure d’indemnisation des accidents médicaux" puissent aussi "bénéficier d’une procédure simple et rapide permettant une indemnisation", a-t-il précisé.
Cette annonce de Servier intervient après une rencontre du groupe avec Claire Favre, une magistrate nommée par le gouvernement pour faire avancer le dossier de l'indemnisation des victimes du Mediator, rappelle le groupe dans un communiqué.
"Il y a eu un échange avec Mme Favre ce matin, avec des propositions qui ont été faites", a précisé à l'AFP un porte-parole du groupe. Mme Favre doit désormais avoir des échanges notamment avec les autorités et des associations de patients avant de revenir vers Servier pour discuter des modalités de mise en place d'un fonds d'indemnisation, a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas Servier qui va déterminer les modalités" de fonctionnement de ce fonds, ni les victimes qui pourraient en être bénéficiaires, a-t-il souligné.
"Le groupe est heureux d'avoir été associé à cette réflexion", a ajouté ce porte-parole, soulignant que cela n'avait pas été le cas pour la préparation d'un rapport de l'Inspection générales des affaires sociales (Igas), publié à la mi-janvier et qui mettait vertement en cause l'attitude de Servier dans l'affaire du Mediator.
L'Association française des diabétiques (AFD) a déclaré jeudi "prendre acte" de cette annonce, "sous réserve de l'évaluation des préjudices", a déclaré à l'AFP son directeur de la communication Jacques Le Disez.
"Mais, avec 20 millions, on est bien loin du compte et nous ne demandons pas l'aumône", a-t-il ajouté.
Le Mediator (benfluorex), un médicament destiné aux diabétiques en surpoids, prescrit aussi comme coupe-faim à des non-diabétiques, a été retiré de la vente en France en 2009, en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cinq millions de malades l'ont utilisé entre 1976 et 2009.
Il est accusé d'être à l'origine de la mort de 500 à 2.000 personnes, selon des estimations, et d'avoir provoqué de graves lésions cardiaques chez des milliers d'autres.
Les principales associations de défense des victimes du Mediator et une association de consommateurs français avaient réclamé le mois dernier la mise en place d'un tel fonds d’indemnisation et demandé à ce que Servier contribue à son financement. Le laboratoire s'y était dit prêt le 24 janvier.
chipie
Messages : 190 Date d'inscription : 04/02/2011
Sujet: On pourrait déjà engager des dépenses de lobbying en France, non ? Mer 9 Fév 2011 - 14:26
Dépenses de lobbying déclarées par les labos à la commission de Bruxelles :
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Dim 6 Fév 2011 - 12:34
Tant mieux que toutes ces vérités sortent dans l'intérêt de nos patients. Mais tu as raison, d'autres y compris des politiques sont a mettre dans le même sac. En attendant, un brin d'humour : MAM aime la thune easy.
40-watt
Messages : 29 Date d'inscription : 22/01/2011
Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre... Dim 6 Fév 2011 - 11:12
Oui Servier va se faire en QT, très drôle, mais je trouve ce lynchage degueulasse: ils sont tous à mettre dans le même panier: Le Vioxx a tué combien de patients? Et pourquoi la FDA l'a autorisé alors que des rats avaient succombé au vioxx? Et pire: la sortie de l'arcoxia! Ça c'est du scandale: on prend les mêmes et on recommence! Alors Servier, mediator, oui... Comme les autres! Prochain sur la liste des médocs dangereux: crestor! On en découvre des trucs en phase 4, c'est dingue!
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Sujet: Re: Médiator, Servier et autres du même genre...