"Automédication : Les Français sont de grands adeptes" selon francesoir.fr

Sans tomber dans le catastrophisme, voilà ce qui nous guette si la France n'adopte pas enfin une politique de rigueur budgétaire :

300 médicaments ne sont plus disponibles en Grèce


Athènes, le mardi 12 juin 2012 – Restriction budgétaire drastique (les dépenses de santé ont été baissées de 13 % en deux ans), augmentation des suicides et des pratiques à risque (toxicomanie, prostitution) et difficulté d’accès aux soins accrue sont autant de symptômes qui frappent la Grèce depuis plusieurs mois et qui ont fait l’objet de nombreuses analyses dans les revues spécialisées et la presse grand public (sans oublier les colonnes du JIM). Cette crise profonde de la santé en Grèce est encore aggravée par une pénurie croissante de médicaments, également déjà évoquée il y a plusieurs mois. Le défaut de paiement de milliers de factures aux laboratoires pharmaceutiques étrangers empêche en effet pour l’heure l’amélioration de la situation. Faute d’être honorées, les firmes ont décidé de limiter considérablement leurs acheminements de produits de santé en Grèce. « Il y a environ trois cents médicaments qui ne sont plus disponibles » assure ainsi le secrétaire général de l’association pharmaceutique panhellénique, cité par le Guardian il y a quelques jours.

Cent vingt pharmacies ont tiré le rideau à Athènes ces derniers mois
Parallèlement à ce premier obstacle, l’Etat voit sans cesse progresser les sommes dues aux pharmaciens, au titre du remboursement des médicaments délivrés sans avance de frais. Au total, les dettes de l’Etat vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique et des officines s’élèveraient ainsi à un milliard d’euros. Pour les officines, la situation vire à la catastrophe. Plus de cent vingt pharmacies ont ainsi été contraintes de fermer leurs portes à Athènes ces derniers mois « à cause des pressions dues aux retards de paiement » de la Sécurité sociale, explique encore le représentant des pharmaciens grecs. Pour éviter une telle issue, certaines officines ont décidé d’adopter de nouvelles règles : elles refusent d’honorer les ordonnances des patients pris en charge intégralement par l’Assurance maladie. Pour ces malades, un impensable parcours du combattant débute alors : rechercher d’hôpital en hôpital les produits manquants. Pourtant, dans cette atmosphère de crise aiguë, nul ne songe à plébisciter les vieux remèdes d’antan. La plupart des pharmaciens jugent en effet qu’un retour à la drachme rendrait impossible l’achat de médicaments auprès de firmes étrangères après une dévaluation de cette nouvelle monnaie puisque les monnaies d’échange demeureraient l’euro ou le dollars.

Guilhem, je vous rejoins parfaitement, même si je crains qu'on ait pas à attendre 5 ans, mais ne jugeons pas trop vite.

J'espère que cette politique que décrit parfaitement aussi Jean Yves ne s'appliquera pas car à trop favoriser les plus faibles ce qui est profondément humain et bien sûr enraciné dans notre coeur à nous, la plupart des intervenants de ce blog, on ne crée un déséquilibre à l'encontre de ceux qui travaille ou qui respecte la loi.

Ecartons nous de cette vilaine politique pour nous concentrer sur la problématique des pharmaciens, raison pour laquelle ce blog a été crée, sinon, on part dans toutes les directions.

Amitiés à toutes et à tous.

Chipie.

cepe a écrit:

[...] je me dit que l'on est parti pour une politique laxiste aussi en terme de santé avec diminution de nos marges et poursuite du remboursement de tout et n'importe quoi.[...]

Ce qui est écrit ci-dessus n'engage que vous et vous seul.

On en reparle dans 5 ans, pas avant.

On nous promet depuis 1993 un décollage de la médication conseil ( ou familiale ) qui ne vient jamais.
Les délistages ne sont que l'occasion pour les médecins de precrire d'autres produits car les patients ( on se met à leur place veulent être remboursés ).
Je suis désolé de parler politique sur ce blog mais quand je vois Mr Valls se rendre au chevet d'un des jeunes qui a volé un scooter à Villers le Bel, je me dit que l'on est parti pour une politique laxiste aussi en terme de santé avec diminution de nos marges et poursuite du remboursement de tout et n'importe quoi.
Je vous rassure, je ne vote pas FN pour autant.

Automédication : 400 millions d’euros d’économies possibles, selon l’AFIPA
lequotidiendumedecin.fr 05/06/2012
L’association professionnelle représentant les industriels des médicaments d’automédication
(AFIPA), a présenté ce mardi une étude (1) sur l’intérêt économique du délistage (ou
« switch ») de certaines molécules relevant d’indications et de pathologies adaptées à
l’automédication.
L’AFIPA défend l’idée que certains délistages, c’est-à-dire le passage d’une prescription
médicale obligatoire à une prescription facultative, permettraient à l’assurance-maladie de
faire des économies sur la consultation et sur le remboursement du médicament prescrit par le
médecin.
Selon l’association, 34 indications et 114 médicaments sont éligibles à l’automédication et
permettraient l’économie de 398,4 millions d’euros. En tête, les traitements du reflux gastrooesophagien
pourraient procurer 94,8 millions d’euros. La rhinite allergique (88,7 millions
d’euros) et la migraine (25,5 millions d’euros) sont les deux autres pathologies ciblées par
l’AFIPA.
« Certaines molécules concernant un plus grand nombre de pathologies (infections urinaires
de la femme, infections gynécologiques, constipation) peuvent être délistées, à condition que
le diagnostic une fois posé, le patient soit bien éduqué à l’automédication et le rôle de conseil
du pharmacien reconnu et renforcé », précise le Pr Alain Baumelou, néphrologue à la Pitié-
Salpêtrière.
En France, seuls le Minoxidil et le Pantoprazole ont été délistés ces deux dernières années.
L’automédication représente 6,4 % du marché des médicaments, soit deux milliards d’euros,
contre une moyenne de 10,4 % en Europe.
›ANNE BAYLE-INIGUEZ
(1) Etude réalisée par Celtipharm du 15 décembre 2011 au 30 mars 2012 à partir d’une liste
de 82 indications et pathologies élaborée en 2008 par l’Agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM, ex-AFSSAPS).

Augmenter le nombre de médicaments à prescription facultative est-elle vraiment la voie à suivre ?

Publié le 06/06/2012



Paris, le mercredi 6 juin 2012 – L’automédication n’est pas le fort de la France. Ces produits disponibles sans ordonnance ne représentent en effet que 6,4 % du marché des médicaments contre 26 % en Pologne, 18,1 % en Grande-Bretagne ou encore 14,4 % en Allemagne ! Pour faire évoluer cette spécificité, quelques initiatives ont été tentées, dont la plus marquante ces dernières années fut la possibilité au sein des officines de proposer en accès libres certains médicaments. Cette stratégie n’a cependant pour l’heure pas contribué à une évolution très rapide de la situation française.

Automédication : le remède n°1 face à la crise !
Ce relatif échec n’empêche pas aujourd’hui les fervents partisans de l’automédication de plaider pour la mise en œuvre d’autres mesures. S’ils se montrent aussi empressés, c’est qu’ils voient dans l'automédication la solution à de très nombreux problèmes. Pour les pharmaciens, bien sûr, la délivrance de produits sans ordonnance, pour lesquels les prix sont libres, permet de pallier un peu la diminution désormais constante du volume de vente de médicaments. L’industrie pharmaceutique quant à elle place de grands espoirs dans l’automédication comme remède à la crise. De fait, en 2011, face à un marché du médicament en recul (-1,1 %), l’automédication a connu une légère progression (+1,9 %). Par ailleurs, pharmaciens et industriels estiment que l’automédication pourrait plus globalement constituer une réponse aux enjeux économiques actuels. Si les Français se montraient plus enclins à l’automédication, les remboursements tant de consultations que de médicaments seraient en effet moindres. Enfin, ils avancent que face à la désertification médicale annoncée, les Français pourraient être contraints à plus d’autonomie dans le domaine médical.

Fin du monopole des pharmacies : la solution la plus évidente mais la moins envisageable
Ces différents arguments en faveur de l’automédication énoncés, reste à trouver les moyens qui permettront effectivement de la développer dans un pays où les patients sont très attachés à la prise en charge de leurs médicaments et ne se laissent donc pas séduire facilement par le libre achat de ces produits. Bien sûr, l’observation des exemples européens pourrait suggèrer très clairement d’ouvrir le marché du médicament et de mettre fin au monopole des officines. Cependant, on le sait, une telle option est fermement rejetée par les pharmaciens. Aussi, l’association professionnelle représentant les industriels des médicaments d’automédication (AFIPA) ne se risquera pas à la défendre, sans toutefois totalement fermer la porte à cette solution. « Ce circuit de distribution ne convainc pas pour le moment » observe avec sagesse Pascal Brossard président de l’AFIPA, cité dans un communiqué de son organisation diffusé à la veille du congrès annuel de l’Association européenne des spécialités pharmaceutiques grand public (AESGP) qui se tient à partir d’aujourd’hui à Nice.

Des économies pouvant aller jusqu’à 1,5 milliards d’euros par an !
Demeure une autre stratégie également inspirée de l’observation des exemples européens : le délistage, encore appelé « switch », soit le fait de faire passer certains médicaments à prescription médicale obligatoire (PMO) dans la catégorie de ceux à prescription médicale facultative (PMF). Pour convaincre les pouvoirs publics du caractère bénéfique d’une telle opération, l’AFIPA a fait réaliser une étude par Celtipharm afin d’évaluer les « économies réalisables par la collectivité sur la prise en charge des patients et sur les consultations médicales en cas de délistage de certaines molécules relevant d’indications adaptées à l’automédication ». Celtipharm s’est basée sur une liste établie par l’agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM, ex AFSSAPS) il y a quelques années recensant les molécules non délistées en France et accessibles « librement » dans d’autres pays d’Europe, soit au total 114 produits. Le lancement d’un tel « switch » permettrait de réaliser 398,4 millions d’euros par an d'économies (181,9 millions au titre du remboursement des consultations et 216,5 millions au titre de la prise en charge des médicaments) et jusqu’à 1,5 milliards si le délistage s’accompagnait d’un déremboursement.

Cependant, une telle révolution semblant peu envisageable, Celtipharm a affiné son évaluation en incluant dans un second calcul uniquement les molécules indiquées dans le traitement de la migraine, de la rhinite allergique et du reflux gastro-oesophagien (soit les trois premières sources d’économies). En année pleine, l’Assurance maladie pourrait réaliser en cas de pareil délistage (sans déremboursement) 209 millions d’économie chaque année (dont 25,5 millions d’euros liés au switch des médicaments contre la migraine, 88,7 liés aux médicaments contre la rhinite allergique et 94,8 millions liés à ceux contre le RGO).

Le mésusage des médicaments : quel coût pour la santé et l’économie ?
Si ces chiffres pourront apparaître très séduisants en cette période de crise économique, il est peu probable qu’ils convaincront définitivement les décideurs. Interrogé sur le sujet par le JIM avant l’élection présidentielle, Jean-Marie Le Guen spécialiste des questions de santé au parti socialiste se montrait clair : « La maîtrise des risques sanitaires liés aux produits de santé est aujourd’hui insuffisante. Je ne suis donc par principe pas favorable à cette augmentation du nombre de médicaments vendus sans ordonnance. Elle ne ferait en effet qu’ajouter aux risques préexistants ». Il manque en effet un élément à cette étude présentée par l’AFIPA : les coûts économiques et sanitaires engendrés par un mésusage accru des médicaments.



Pour le lire, cliquez ici : http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/04/A0/document_actu_pro.phtml

Automédication : la France à la traîne !
Force est de constater que dans le secteur de l’automédication la France ne cesse d’accumuler du retard ! Dans l’Hexagone, ce marché ne représente que 6,4% du marché des médicaments contre une moyenne européenne de 10,4%, ce qui place notre pays en avant-dernière position du classement. C’est le triste constat présenté par l’Afipa en avant-première du congrès de l’Association européenne des spécialités pharmaceutiques grand public (AESGP). En cause, différentes pistes peuvent être avancées comme celle du manque de communication et d’implication des autorités ou encore une politique de délistage encore frileuse dans notre pays. Ce n’est pas le cas de nos voisins européens qui ont fait preuve d’initiatives… En effet en Italie, des campagnes d’information ont été mises en place par les autorités. Par ailleurs, au Royaume-Uni un partenariat est conclu entre les différents acteurs de la santé pour mettre en place des actions concomitantes à l’information et l’explication de l’automédication ainsi qu’à la formation des patients et des professions de santé. Au-delà d’une autonomie renforcée du patient, d’une aide dans la résolution de l’épineux problème de la désertification médicale, l’automédication a un impact non négligeable en termes de maîtrise des dépenses publiques. Ainsi, les switchs (phénomène de délistage des molécules à prescriptions médicales obligatoires à celles de prescriptions médicales facultatives) ont permis une économie de 5,5 milliards d’euros en Finlande et, en Suède, une baisse de 15 à 24% des visites médicales et de 6 à 70 % des prescriptions. Cet impact économique est évalué en France à près de 1,5 milliards d’économies pour la France dans le cadre d’un délistage complet.
C’est aussi ce que tend à démontrer l’étude réalisée par CELTIPHARM sur les économies réalisables par la collectivité sur la prise en charge des patients et sur les consultations médicales en cas de délistage de certaines molécules relevant d’indications adaptés à l’automédication. Elle révèle que le lancement d’un switch sur l’ensemble des 114 molécules non délistées en France permettrait à la collectivité d’effectuer 398,4 millions d’euros d’économies. Les trois premières sources d’économies proviendraient des pathologies comme la migraine, la rhinite allergique et le reflux gastro-oesophagien. En France, il n’y a eu que 9 switchs au cours des deux dernières années ce qui contribue ainsi au sous-développement du marché de l’automédication. Mais ce chiffre témoigne également de son fort potentiel de développement. Selon Pascal BROSSARD, président de l’AFIPA, « Le marché de l’automédication en France est sous-développé. Avec des solutions simples qui ont déjà fait leurs preuves dans d’autres pays européens, il est possible de l’augmenter en France. Les effets seront globalement positifs car les patients seront plus autonomes, la Sécurité sociale réduira ses dépenses et pourra prendre en charge les pathologies plus lourdes et aider les populations les plus défavorisées. ». A noter que l’AFIPA a d’ores et déjà envoyé un courrier à notre nouvelle ministre de la Santé, pour prendre rendez-vous et ainsi discuter des possibilités de développement de l’automédication en France.

Source : CELTIPHARM, 5 juin 2012

Il existe des tests fiables pour détecter une infection urinaire.

Faisons les régler et prescrivons en cas de diagnostic positif un monuril conseil et si les symptomes persistent, on fera ce que font tous les médecins ?

Ce serait une des applications de l'article 51 de la loi HPST.

La dernière phrase de cette news doit être une "typing error"...

chipie a écrit:

[...]Certaines molécules concernant un plus grand nombre de pathologies telles que l’infection urinaire, les infections gynécologiques ou encore la constipation peuvent être délistées, [...]

Que penseraient remy et la revue prescrire si on délistait monur.l et consor ?

chipie a écrit:

[...]à condition que le diagnostic une fois posé, le patient soit bien éduqué à l’automédication [...]

Il y a encore un peu de boulot mais dans une ou deux générations, cela devrait être pas mal.

chipie a écrit:

[...]et le rôle de conseil du pharmacien reconnu et renforcé. »

Ha ouais, nan là, le ou la journaliste s'est endormi(e) sur son clavier et ça a écrit un bouzin impossible à comprendre ni à croire !...

Encore trop de médicaments remboursés chez nous :

Automédication : la France, mauvaise élève en Europe
Malgré une croissance de 1,9% en valeur dans un marché du médicament en léger recul (-1,1% des ventes en valeur), le marché français de l’automédication demeure nettement en retard par rapport aux autres pays européens. En France, le secteur des produits d’automédication ne représente en effet que 6,4% du marché des médicaments contre une moyenne de 10,4% en Europe. « Le marché de l’automédication en France est sous-développé, observe Pascal Brossard, président de l’Afipa. Pourtant, face à un contexte préoccupant des dépenses de santé, ce marché pourrait permettre des économies de santé non négligeables. » Selon une étude réalisée par Celtipharm, le délistage complet de 114 molécules générerait pour la collectivité une économie de 1,5 milliard d’euros. « La liste élaborée par l’ANSM date déjà de 4-5 ans, note Alain Baumelou, professeur à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière. Il est donc possible d’aller plus loin. Certaines molécules concernant un plus grand nombre de pathologies telles que l’infection urinaire, les infections gynécologiques ou encore la constipation peuvent être délistées, à condition que le diagnostic une fois posé, le patient soit bien éduqué à l’automédication et le rôle de conseil du pharmacien reconnu et renforcé. »

fangio a écrit:

Les 8 propositions de l’Afipa pour développer l’automédication responsable
[...] « Pousser à l’automédication responsable est un acte thérapeutique », selon Pascal Brossard, président de l’Afipa.[...]

Oui, c'est ça. Et comme ils obtiendront que le médicament OTC soit vendu sur internet, ils ne dépendront plus du pharmacien et pourront vendre en plus grande quantité et plus rapidement. Dans un premier temps, cela créera de la croissance mais à force de concentration des sites vu les coûts, le remède risque d'être pire que le mal pour les labos. La GMS ne leur a pas encore assez appris...

Les 8 propositions de l’Afipa pour développer l’automédication responsable

68% des Français pratiquent l’automédication selon l’étude TNS/Afipa « Quelle perception de l’automédication et de l’information sur la santé en France ». Malgré ce bon résultat, la France se classe en avant-dernière position des pays européens avec seulement 6,4% du marché global représenté par l’automédication. Un constat qui invite l’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (Afipa) à présenter huit leviers pour remédier aux freins culturels, politiques et réglementaires qui entravent le développement de l’automédication responsable en France. Les trois premières propositions concernent l’information et l’éducation du patient. L’Afipa demande ainsi qu’une campagne institutionnelle de sensibilisation aux bons réflexes de l’automédication soit lancée. Elle propose également que des programmes d’éducation à la santé soient intégrés dans les programmes scolaires. Enfin, concernant ce premier volet, l’association souhaite clarifier l’offre des médicaments d’automédication avec un packaging adapté.
Réflexion sur certains traitements chroniques qui pourraient être adaptés à l’automédication responsable, reconnaissance des délistages déjà acceptés dans les autres pays européens, remplacement du terme Service Médical Rendu insuffisant (SMRI) par une dénomination plus positive… Une deuxième batterie de propositions a pour objectif d’élargir le champ de l’automédication responsable. Enfin, l’Afipa lance deux dernières propositions pour inciter les professionnels de santé (médecins et pharmaciens) à conseiller à leurs patients l’automédication responsable pour les pathologies bénignes. « Pousser à l’automédication responsable est un acte thérapeutique », selon Pascal Brossard, président de l’Afipa.

Olivier Valcke

http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/F1/F0/document_actu_pro.phtml

" Publié le 14/10/2011

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Paris, le vendredi 14 octobre 2011 – L’enjeu principal des négociations qui viennent de s’ouvrir entre l’Assurance maladie et les pharmaciens est on le sait de mettre en place une part de rémunération à l’acte pour les officines. La détermination des missions qui pourront faire l’objet d’honoraires reste cependant un sujet délicat : médecins et infirmiers observent avec vigilance et réticence l’idée de voir confier aux pharmaciens certaines des tâches qui leur sont traditionnellement dévolues.

Jamais sans mon pharmacien et mon médecin (enfin presque !)

Si les positions bien tranchées des pharmaciens qui plébiscitent cette innovation et celles des autres professionnels qui la redoutent sont bien connues, les patients n’ont pour l’heure guère été consultés sur le sujet. Un sondage IFOP réalisé pour le groupement de pharmaciens PHR (11 % des officines du réseau Français) précise l’opinion des patients en la matière. Il apparaît que 72 % des Français seraient plutôt favorables à des « consultations » menées par le pharmacien pour des pathologies bénignes. Ces résultats ne sont guère surprenants quand on sait que les officinaux sont déjà les interlocuteurs privilégiés des patients quand ils souhaitent renouveler une ordonnance ou connaître les effets secondaires d’un médicament. Cependant, la part de patients déclarant faire totalement confiance à leur pharmacien (94 %) est très légèrement plus faible que celle accordant leur confiance à leur médecin généraliste (97 %). Enfin ce sondage réalisé parallèlement au premier forum sur l’automédication confirme qu’en matière de médicaments les Français ont facilement tendance à critiquer leurs concitoyens tout en étant indulgents pour eux mêmes ! Ainsi, s’ils sont 91 % à juger que les Français consomment trop de médicaments, la moitié d’entre eux n’hésitent pas à acheter « souvent » ou de « temps en temps » des produits médicamenteux sans consultation médicale préalable !

Léa Crébat "

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Cet article a le mérite de clarifier en préambule le point important de possible recouvrement entre médecins/infirmiers et nous concernant les actes. Mais l'article ci-dessus poursuit sur les études déjà commentées ci-dessous. Je suis bien d'accord avec collard : les groupements se rassurent - coué est à la mode. Méfiance, méfiance...

Bien d'accord avec ton analyse, marché promis, chiffres à l'appui depuis 15 ans à une grande croissance......

Après, les principaux groupements sortent leurs médicaments d'automédication en MDD prochainement, ils faut bien qu'ils se rassurent ainsi que leurs adhérents

Autre chiffre :

33% des Français
ne lisent pas (ou peu) la notice des médicaments, selon les résultats du sondage Groupe Pasteur Mutualité/ViaVoice, « La lecture de la notice des médicaments - Les pratique des Français »

http://www.francesoir.fr/actualite/sante/francais-adeptes-l-automedication-146989.html

" Deux études publiées jeudi 13 octobre affirment que les Français sont de grand adeptes de l'automédication.

Selon la première étude, publié par l'Ifop* pour PHR, groupement de pharmaciens recouvrant 11 % de la profession, un Français sur deux aurait recours à l'automédication. Selon la deuxième, de TNS** pour l'association Afipa, près de sept Français âgés de 18 à 64 ans sur dix (68 %) affirment s'adonner à l'automédication. Le recours à la prise de médicament sans consultation préalable d'un médecin généraliste et donc sans prescription médicale, est donc de plus en plus fréquent. Cette pratique traduit une autonomie plus grande des patients, mais aussi le manque de médecin que peuvent rencontrer certaines zones du territoire. L'étude pour PHR met aussi en avant la confiance de plus en plus grande accordée aux pharmaciens.

Tendance à limiter les consultations avec les médecins

Dans cet même étude, 97 % des Français affirment faire confiance en leur médecin généraliste, ils sont aussi 94 % à se fier à leur pharmacien. 63 % des sondés affirment aussi accepter de remplacer le médicament prescrit par leur médecin par un générique proposé par le pharmacien. La tendance est donc à limiter les consultations avec les médecins. Les sondés sont 72 % à être plutôt favorables au fait d'être conseillés et soignés par le pharmacien tout en étant remboursé pour des petites pathologies (grippe, rhume).

L'étude de la TNS pour Afipa met, elle, en avant la responsabilité des Français qui pratiquent l'automédication : 83 % considèrent que ces spécialités médicales vendues sans ordonnance ne doivent être consommées avec précaution.

*L'étude a été réalisée du 20 au 21 septembre 2011 sous forme de questionnaire auto-administré en ligne, selon la méthode des quotas, auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

**Cette étude a été réalisée en septembre dernier, auprès d'un échantillon de 963 répondants représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.

Par Actu France Soir "

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Il me semble que le marché de l'automedication est en stagnation voire en régression actuellement en France, ce qui contredit ce qui est écrit.

L'étude TNS pour l'AFIPA révèle de plus qu'une partie des français "affirment s'adonner à l'automédication". Moi, j'affirme m'adonner à la circonspection en lisant les études demandées par PHR ou l'AFIPA et publiées dans France Soir.