| Avenir-Pharmacie Groupe de discussion et d'action pour la Pharmacie d'Officine |
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| Génériques je vous aime ... | |
| | Auteur | Message |
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tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
| Sujet: Querelles de chiffres... Ven 8 Juin 2012 - 17:11 | |
| J'y comprends plus rien si ce n'est qu'on va se faire ballader sur la convention comme on le dit sur ce blog depuis plusieurs mois : Moins de 5% de mentions NS pour l'Assurance maladie ! Après le Gemme, c’est au tour de l’Assurance maladie de dévoiler les résultats de son étude* sur les mentions « non substituable ». On s’en doutait, les chiffres diffèrent « légèrement » des 22% du Gemme ! Pour l’organisme, seules 4,2% des lignes portent la mention NS (sur l’ensemble des lignes de produits du répertoire). On passe à 4,4% de NS si l’on regarde à la boîte délivrée. L’Assurance maladie est également parvenue à mesurer le taux d’ordonnances ayant au moins une fois la mention « non substituable », il serait de 4,8%. L’organisme payeur estime en outre que seules 2,6% des ordonnances comportent une mention NS sur l’ensemble des lignes (pour les ordonnances comportant au moins deux produits dans le répertoire). La CNAM est toujours dans une situation délicate lorsqu’elle réalise ce type d’études à partir de ses propres données, étant juge et partie. Situation d’autant plus délicate que les résultats peuvent servir à des négociations. Par le passé, ce point avait été soulevé par Catherine LEMORTON, pharmacien et député de Haute-Garonne, lors des débats à l’Assemblée nationale ! Mais revenons à nos moutons ! Pour Frédéric Van ROEKEGHEM, les résultats de cette étude montrent que la mention « non substituable » n’est pas si répandue que cela. Il reconnaît cependant que cette mention est « peut-être » en croissance ! Le directeur général de la CNAMTS estime par ailleurs normal que les pharmaciens aient l’impression d’un nombre élevé de mentions NS puisque sur les 550 millions d’ordonnances qui passent entre leurs mains chaque année, près d’1% d’entre elles comportent cette inscription, soit pas moins de 5 millions d’ordonnances ! Pour aller plus loin, l’Assurance maladie a étudié, région par région, le recours au NS. Elle a ainsi mis en évidence, un usage important de cette mention en Basse-Normandie et Languedoc-Roussillon (avec respectivement des taux d’environ 8 et 7%). Le Centre, la Bretagne et les Pays de la Loire font figure de bons élèves avec une faible utilisation du NS (moins de 2%) ! Cette étude a enfin mis en évidence des pratiques étranges de certains médecins qui inscrivent la mention « non substituable » pour des médicaments ne présentant pas de difficultés particulières de dispensation. C’est notamment le cas du clopidogrel et du bromazepam qui sont les molécules pour lesquelles on observe le plus de NS ! Allez comprendre pourquoi ! La levothyroxine quant à elle est suivie de cette mention dans un peu moins de 12% des cas, mais là c’est généralement médicalement justifié. Pour expliquer cette utilisation abusive et non justifiée du NS, Gilles BONNEFOND, président de l’USPO, suggère l’utilisation de tampons, éventuellement laissés au médecin par le visiteur médical. Il dénonce également la propagande anti-générique qui a eu pour conséquence une érosion de la substitution. Tous les syndicats de pharmaciens, les membres des Académies de médecine et de pharmacie, ainsi que les directeurs généraux de l’Ansm et de l’Assurance maladie sont d’accord sur le fait que la méfiance vis-à-vis des génériques s’est accentuée au fil des mois. Quant à faire une campagne de communication nationale pour redorer le blason de ces médicaments, les cartes sont entre les mains du nouveau gouvernement ! *Etude réalisée sur 12 000 ordonnances comportant une prescription dans le répertoire, issues de 100 CPAM, soit plus de 46 000 lignes de produits dont près de 23 000 dans le répertoire.
Source : Assurance maladie, 6 juin 2012
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| | | phaluche
Messages : 2 Date d'inscription : 04/06/2012
| Sujet: Toujours heureux de vous avoir rejoint, ma pierre à votre édifice Ven 8 Juin 2012 - 16:48 | |
| Plusieurs causes à la baisse de consommation de médicaments génériques De Céline CASTELLA (AFP) – Il y a 18 heures PARIS — Frilosité des patients, appel à la prudence de l'Académie de médecine, réserves de certains médecins : plusieurs facteurs semblent expliquer la baisse de consommation de médicaments génériques en France constatée par l'assurance maladie qui espère inverser la tendance. Le taux de substitution des médicaments originaux (princeps) par des génériques a stagné autour de 72% au mois d'avril après avoir atteint 79% en 2010, selon les données de la Cnam (Caisse nationale d'assurance maladie). En 2011, les fabricants de génériques ont vendu 614 millions de boîtes de génériques, un chiffre en baisse pour la première fois (-3%). La France est donc loin de rattraper son retard sur ses voisins européens : le taux de pénétration des génériques était de 23,86% fin 2011 (contre 24,39% fin 2010) contre autour de 60% en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark, en Roumanie, en Bulgarie, ou en Pologne, selon des données du Gemme (association de fabricants de génériques). Seuls le Portugal, la Belgique, l'Espagne, l'Irlande, l'Italie et la Grèce font moins bien, mais "ils progressent", souligne Catherine Bourienne-Bautista, déléguée générale du Gemme. "Il y a une propension des médecins français à utiliser davantage de produits brevetés, par rapport à leurs confrères européens : quand une molécule est +génériquée+, son taux de progression s'arrête et sa part sur le marché diminue", affirme-t-elle. Ces industriels dénoncent la progression des ordonnances portant la mention "NS" (Non substituable) inscrite par les médecins, qui empêche le pharmacien de remplacer le princeps par le médicament générique associé, comme il en a la possibilité depuis 1999. Mais selon une étude de la Cnam, sur 12.000 ordonnances examinées, seules 4,2% portent cette mention, avec cependant de fortes disparités régionales. La mention NS est plus utilisée pour le clopidogrel (anti-agrégant plaquettaire, Plavix, 12,6% des ordonnances) et la levothyroxine (hormone thyroïdienne, Levothyrox, 11,7% des ordonnances). "L'inscription de la mention NS est un phénomène marginal", se défend Michel Chassang, président de la CSMF, principal syndicat de médecins libéraux, qui évoque toutefois les réticences "de plus en plus fortes" des patients. La mention NS est selon lui utilisée pour répondre à la "fragilité de certains patients comme les personnes âgées ou les malades psychiatriques" qui peuvent être désorientés par l'utilisation d'un générique. "Pour des personnes âgées, quand vraiment je sais que c'est compliqué, je demande le princeps", témoigne Christine Botte, médecin généraliste à Paris, qui inscrit le reste du temps le nom de la molécule, laissant le choix au pharmacien de proposer le générique. Par ailleurs, les dosages ne sont pas "superposables" pour certains traitements "dont la marge thérapeutique est étroite", comme l'insuffisance thyroïdienne, estime M. Chassang. L'Académie de médecine elle-même avait alerté médecins et pharmaciens sur ce point, dans un rapport qui avait alimenté la controverse en février. L'institution avait alors appelé à la prudence dans l'utilisation des génériques, soulignant qu'ils n'étaient "pas la copie conforme" du médicament original. Toutefois, la Cnam, qui a économisé 1,4 milliard d'euros en 2011 grâce aux génériques, entend bien enrayer cette baisse, jugeant "atteignable" l'objectif d'un taux de substitution à 85% fin 2012. Depuis 2011, les médecins généralistes sont rémunérés notamment en fonction de la part de génériques délivrés. Même dispositif dans la dernière convention des pharmaciens qui liste plusieurs objectifs à atteindre : stabilité de la délivrance des génériques pour les plus de 75 ans, développement du taux de substitution ou encore renforcement du dispositif tiers-payant contre génériques. Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés. Plus »
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| | | rdufourcq
Messages : 398 Date d'inscription : 10/08/2011 Localisation : Clichy
| Sujet: Re: Génériques je vous aime ... Ven 8 Juin 2012 - 14:42 | |
| Bonjour,
Je commande hier chez Astrazeneca mes lignes habituelles. Ruptures sur l'Inexium et le Symbicort. Motif : Production transférée depuis l'usine de Reims vers une autre usine du groupe en Suède. Délai pour revenir à un approvisionnement normal inconnu.
J'avoue avoir eu la flemme de chercher le fil parlant du générique en France pour y poster mon petit commentaire dans un endroit un plus approprié qu'ici. Cependant, j'ai passé un coup de fil à mon délégué Teva pour lui demander où était fabriqué l'Esomeprazole Ratio que j'utilise.
S'il vient d'un façonnier français, le prochain qui me parle de générique fabriqué en Chine, je crois que je lui parlerais de Reims...
Rémi | |
| | | Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: "Les médicaments génériques sont-ils insuffisamment utilisés à cause des médecins ?" sur doctissimo.fr Ven 8 Juin 2012 - 11:32 | |
| http://news.doctissimo.fr/Medicaments/Les-medicaments-generiques-sont-ils-insuffisamment-utilises-a-cause-des-medecins-27592vendredi 08 juin 2012 Les médicaments génériques sont moins utilisés qu'en 2008. En raison des réticences des médecins, des patients, des deux ? En tout cas, la mention "non substituable", qui permet au médecin de demander la délivrance du médicament de marque et de s'opposer à sa substitution par un générique par le pharmacien, n'est utilisée que par 4,2 % des médecins, selon une étude de l'Assurance maladie. Un chiffre relativement bas qui contredit largement ceux dévoilés la veille par le GEMME, qui regroupe les producteurs de génériques et estime à 22 % le nombre de prescriptions portant cette mention. Explications.Des génériques encore insuffisamment utilisés en France...pour plusieurs raisonsPour la seule année 2011, les médicaments génériques ont permis une économie d'1,4 milliard d'euros, selon l'Assurance Maladie. Ceux-ci constituent donc un enjeu important pour l'équilibre des dépenses de santé de l'Assurance maladie. Mais, comparée à l'Europe, la France reste à la traîne. De plus, leur utilisation, au lieu de progresser, régresse depuis 4 ans. Première explication souvent avancée : les médicaments génériques ne sont pas toujours perçus comme aussi efficaces par les patients, et [... cf article] Autre explication possible : les blocages éventuels de la substitution par les médecins eux-mêmes, en apposant la mention NS sur les ordonnances [... cf article]. Les producteurs de génériques pointent les médecins...Les blocages du côté médical, compréhensibles dans certaines circonstances (patient âgé, certains médicaments génériques produits à l'étranger rendant les contrôles difficiles, etc.), sont-ils trop fréquents ? [... cf article] Mais l'Assurance Maladie, sur un échantillon beaucoup plus large, dit le contraire...[... cf article] Des disparités en fonction des produits... et des régions[... cf article] Un usage globalement limité de la mention "NS". A étudier davantage ?[... cf article] ---------------------- Allez lire l'intégralité sur le site doctissimo. Cet article a le mérite d'être plutôt complet dans les questions posées et relativement équilibré (pas de parti pris pour l'un ou l'autre). | |
| | | Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Génériques je vous aime ... Jeu 7 Juin 2012 - 17:13 | |
| - jyt a écrit:
- De toutes façon, cette convention...c'est une daube sans nom.[...]
De l'avoir parcouru sans la lire à fond ne me permettait pas d'émettre un avis éclairé mais je plussois sur ce que dit Jean-Yves. - jyt a écrit:
- [...]avec ces fossiles de la fédé qui portera en elle la responsabilité de la mort de trop de nos confrèreres de part son inertie, son corporatisme...[...]
On tombe aujourd'hui dans le pur affairisme sans vergogne pour capter - par tous les moyens - un gâteau qui fond de jour en jour. Les groupements, les labos, les grossistes et même les médecins et leurs associations loi 1901 qu'ils traient tous les jours s'en donnent à coeur joie. A Paris, c'est criant de vérité à tel point que cela tourne à la caricature... Allez, j'arrête ou je vais devenir grossier, moi aussi. | |
| | | JP
Messages : 217 Date d'inscription : 12/03/2012 Localisation : quelquepart
| Sujet: Re: Génériques je vous aime ... Jeu 7 Juin 2012 - 16:59 | |
| - tib a écrit:
- Génériques : l'Assurance maladie joue les arbitres
... Enfin, l'Assurance maladie a tenu à se montrer confiante quant à la possibilité d'atteindre l'objectif de substitution de 85 % fin 2012 même si le taux actuel n'est que de 72 %. Et bien, si l'assurance maladie est confiante, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. 13 points à remonter en 6 mois : on voit que ce n'est pas eux qui vont au charbon. Concernant l'étude, autant le 22% me semblait exagéré, autant le 4% me le semble tout autant dans l'autre sens. Si c'est comme les comptage dans les manifestations, le chiffre réel doit être (22+4)/2 = 13% Quant à l'étude sur la mortalité/morbidité c'est du pipeau. La lévothyroxine générique n'a jamais et n'augmentera jamais la mortalité/morbidité. Simplement, elle déstabilise certains patients et obligent à rééquilibrer le traitement avec prise de sang et tout le tralala. C'est ca que reprochent les médecins. Et une fois de plus, c'est la faute aux officinaux ... bien seuls dans cette galère. | |
| | | tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
| Sujet: Même une mère n'y retrouverais pas ses petits. Jeu 7 Juin 2012 - 16:07 | |
| Génériques : l'Assurance maladie joue les arbitres
le 07/06/2012 (Aurélie Haroche)
Paris, le jeudi 7 juin 2012 - Il aurait été difficile d'imaginer il y a quelques années que les génériques puissent de nouveau être une source de conflit au sein de la communauté médicale. Le principe du remplacement quasiment systématique des princeps par la copie équivalente semblait en effet désormais parfaitement accepté par tous. Pourtant, depuis le début de l'année, une polémique larvée altère sensiblement les rapports entre pharmaciens et médecins autour de ces fameux génériques. Le point d'orgue en a été un rapport de l'Académie nationale de médecine qui loin de jeter un discrédit complet sur les copies s'est contenté d'inviter à la vigilance et a défendu le droit des médecins à user de la mention « non substituable ». Cette dernière cependant cristallise depuis plusieurs mois les rancoeurs des officines qui seraient convaincues de sa progression constante sur les ordonnances ; phénomène qui les empêcherait d'atteindre leur objectif de substitution porté cette année à 85 %.
Pas de substitution pour 22 % des ordonnances ? Le ton est d'ailleurs fortement monté cette semaine avec la publication par l'organisation qui regroupe les fabricants de génériques (GEMME) des résultats d'une enquête de BVA menée auprès de 200 médecins généralistes affirmant que ces derniers utiliseraient la mention « non substituable pour 22 % de leurs prescriptions». Un tel taux semblait confirmer les soupçons nourris ces derniers mois par les syndicats de pharmaciens convaincus de la hausse de l'utilisation de la mention NS.
Sport national ou épiphénomène La pertinence de ces résultats serait cependant à remettre fortement en question comme l'a confirmé hier un communiqué de l'Assurance maladie. Elle a en effet tenu à rappeler que les résultats finalisés d'une analyse portant sur 12 000 ordonnances faisaient état d'une utilisation sur seulement 4,2 % d'entre elles de la mention NS. En rappelant ce taux qui avait déjà été évoqué en novembre dernier, l'Assurance maladie semble vouloir mettre un point d'arrêt aux rumeurs persistantes assimilant le recours à la mention NS à un « sport national » chez les médecins pour reprendre l'expression de Jean-Luc Audhoui, de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), cité par La Croix. Cependant, l'Assurance maladie a tenu parallèlement à rappeler à l'intention des médecins, même rares, qui semblent s'interroger sur la fiabilité des génériques les résultats d'une autre étude menée par ses soins ayant porté sur l'efficacité d'un médicament anti-cholestérol et son équivalent générique. Les données analysées de 100 000 patients n'ont mis à jour aucune différence en terme de mortalité ou de morbidité insiste l'Assurance maladie, espérant que cette démonstration suffira à rassurer les plus méfiants (même si ce n'est pas nécessairement au sujet des hypocholestérolémiants que la question de l'équivalence se pose le plus fortement). Enfin, l'Assurance maladie a tenu à se montrer confiante quant à la possibilité d'atteindre l'objectif de substitution de 85 % fin 2012 même si le taux actuel n'est que de 72 %.
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| | | jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Génériques je vous aime ... Jeu 7 Juin 2012 - 13:46 | |
| De toutes façon, cette convention...c'est une daube sans nom.
Je suis désolé surtout pour Pascal que l'on ait pû s'y opposer, mais nous ne pesons rien et ne sommes pas représentatif.
Le CNGPO ou les PECS ( émanation non avouée de la Fédé ) sont dans le même cas de figure.
Nous continuons néanmoins à vous interpeller, à faire parler de nous de ci de là jusqu'à ce que nous réalisions enfin un coup d'éclat.
Il viendra, patience et longueur de temps....car les syndicats et les groupements sont voués à voler en éclat.
Je met à part le dynamisme de l'USPO et de Gilles Bonnefond, même si je ne partage pas toutes leurs idées, mais ils sont obligés de composer
avec ces fossiles de la fédé qui portera en elle la responsabilité de la mort de trop de nos confrèreres de part son inertie, son corporatisme...
Allez, j'arrête, je vais à nouveau devenir grossier. | |
| | | Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: "Mentions NS sur les ordonnances : la Cnam règle ses comptes" selon egora.fr Jeu 7 Juin 2012 - 10:44 | |
| http://www.egora.fr/sante-societe/m%C3%A9dicaments/147911-mentions-ns-sur-les-ordonnances-la-cnam-r%C3%A8gle-ses-comptes?page=show" Fin de la récréation. Il y a moins de 5 % d’ordonnances portant la mention NS, et tout le reste - 95 % - est substituable. Après la publication d’un pourcentage de 22 % d’ordonnances portant la mention NS, issu d’un sondage BVA diligenté sur 200 prescripteurs pour le Gemme (Génériques mêmes médicaments) - un chiffre qui en a surpris plus d’un - la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a voulu donner ses propres chiffres, issus d’une enquête nationale menée depuis une année à partir des Cpam et portant sur 20 000 ordonnances analysées après tirage au sort aléatoire, dont 12 000 comportaient un médicament du répertoire des génériques. Les ordonnances de renouvellement ont été exclues." La suite de l'article est disponible sur le site. Encadré de fin d'article : Frédéric Van Roekeghem, directeur de la CNAM, s'exprime. " Des engagements réciproques. Interrogé sur ce sujet, Frédéric Van Roekeghem déplore que les “excès et les attitudes systématiques de certains nuisent à la liberté de chacun” et reconnaît que le générique peut remettre fondamentalement en cause des stratégies industrielles. “S’il y a des dérives avérées, nous agirons évidemment” . Il ajoute, sibyllin, que la Cnam “a les moyens de faire remonter les dossiers des NS systématiques, ou tamponnées….” Vers l’Ordre ? "Voyons déjà comment l’Ordre va traiter les 118 dossiers que nous lui avons transmis pour non respect du tact et mesure dans la pratique des dépassements d’honoraires. Jusqu’ici, nous n’avons rien vu venir”, grince le directeur qui ne semble plus faire mystère de l’ambition de la Cnam de s’occuper elle-même de ces excès. Sans le laxisme de la maison d’en face. Dans le cadre de la nouvelle convention pharmaceutique, signé en avril dernier, les syndicats de pharmaciens se sont engagés à une “stabilité de la délivrance des médicaments génériques pour les personnes de plus de 75 ans" (un seul générique en substitution dans la pharmacie de référence). Des pénalités sont prévues en cas de défaut à cet engagement. Ils doivent également développer jusqu’à 85 % du répertoire le taux de substitution. Un renforcement du dispositif tiers payant contre génériques est également au programme .De leurs côtés, les médecins se sont engagés conventionnellement à recourir aux génériques, à travers 5 indicateurs dans le cadre du P4P, le dispositif de paiement à la performance." ---------------- Edit : 12:55 Sur la forme, partant des chiffres du Gemme (22%) et en passant par les chiffres de l'Assurance maladie (<5%), dans un mois, le NS sera une vue de l'esprit. Sur le fond, personne ne dit que l'objectif est d'économiser plusieurs milliards dans les prochaines années pour les comptes sociaux sans que quiconque puisse démontrer scientifiquement que les génériques sont à mettre à la poubelle. Et si on arrêtait de tourner autour du pot en France ? | |
| | | JP
Messages : 217 Date d'inscription : 12/03/2012 Localisation : quelquepart
| Sujet: Re: Génériques je vous aime ... Jeu 7 Juin 2012 - 10:08 | |
| - tissot a écrit:
- Seulement 4,2 % de « NS » sur les ordonnances...
Lors du point presse du 6 juin, Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'UNCAM, a présenté les résultats de la très attendue étude sur l'utilisation de la mention « non substituable » par les médecins. Sur 12 000 ordonnances analysées, 4,2 % présentaient une mention « NS » à la ligne de produits. 2,6 % des ordonnances présentaient une mention « NS » sur chacune des lignes ... Reste à savoir comment la CNAM a comptabilisé les NS. Car seule la mention "Non substituable" en toute lettre est recevable d'après la caisse. Les mention "NS" et pas de génériques ont-elles été "rejetées" dans leur comptage ? Enfin, ces chiffres ne présagent rien de bon lorsque la CNAM voudra nous payer à la performance sur la base de LEUR chiffre et qui ne seront pas opposable. Je rapelle à qui veut l'entendre que mon médecin généraliste, pas hostile du tout aux générique, et adhérent au CAPI, s'est vu refuser sa prime au motif qu'il n'avait pas atteint les objectifs selon la caisse, et cela bien que les chiffres de son ordinateur démontrait le contraire. | |
| | | tissot
Messages : 218 Date d'inscription : 03/02/2011
| Sujet: propos confirmé par le moniteur de ce week end Jeu 7 Juin 2012 - 6:23 | |
| Seulement 4,2 % de « NS » sur les ordonnances... Lors du point presse du 6 juin, Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'UNCAM, a présenté les résultats de la très attendue étude sur l'utilisation de la mention « non substituable » par les médecins. Sur 12 000 ordonnances analysées, 4,2 % présentaient une mention « NS » à la ligne de produits. 2,6 % des ordonnances présentaient une mention « NS » sur chacune des lignes. Sur les 35 molécules le plus fréquemment délivrées, les variations sont cependant importantes. Elles vont de 0,8 % pour l'ibuprofène à 12,6 % pour le clopidogrel. Les chiffres de l'Assurance maladie sont donc très éloignés de ceux de l'étude réalisée par BVA auprès de 200 médecins généralistes (dont 15 % sont installés à Paris et 85 % en province) pour le compte du Gemme (Générique, même médicament) et dévoilée le 4 juin : 22 % ... A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 9 juin 2012
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| | | jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
| Sujet: !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mer 6 Juin 2012 - 17:21 | |
| Moins de 5% de mentions NS pour l'Assurance maladie ! Après le Gemme, c’est au tour de l’Assurance maladie de dévoiler les résultats de son étude* sur les mentions « non substituable ». On s’en doutait, les chiffres diffèrent « légèrement » des 22% du Gemme ! Pour l’organisme, seules 4,2% des lignes portent la mention NS (sur l’ensemble des lignes de produits du répertoire). On passe à 4,4% de NS si l’on regarde à la boîte délivrée. L’Assurance maladie est également parvenue à mesurer le taux d’ordonnances ayant au moins une fois la mention « non substituable », il serait de 4,8%. L’organisme payeur estime en outre que seules 2,6% des ordonnances comportent une mention NS sur l’ensemble des lignes (pour les ordonnances comportant au moins deux produits dans le répertoire). La CNAM est toujours dans une situation délicate lorsqu’elle réalise ce type d’études à partir de ses propres données, étant juge et partie. Situation d’autant plus délicate que les résultats peuvent servir à des négociations. Par la passé, ce point avait soulevé par Catherine LEMORTON, pharmacien et député de Haute-Garonne, lors des débats à l’Assemblée nationale ! Mais revenons à nos moutons ! Pour Frédéric Van ROEKEGHEM, les résultats de cette étude montrent que la mention « non substituable » n’est pas si répandue que cela. Il reconnaît cependant que cette mention est « peut-être » en croissance ! Le directeur général de la CNAMTS estime par ailleurs normal que les pharmaciens aient l’impression d’un nombre élevé de mentions NS puisque sur les 550 millions d’ordonnances qui passent entre leurs mains chaque année, près d’1% d’entre elles comportent cette inscription, soit pas moins de 5 millions d’ordonnances ! Pour aller plus loin, l’Assurance maladie a étudié, région par région, le recours au NS. Elle a ainsi mis en évidence, un usage important de cette mention en Basse-Normandie et Languedoc-Roussillon (avec respectivement des taux d’environ 8 et 7%). Le Centre, la Bretagne et les Pays de la Loire font figure de bons élèves avec une faible utilisation du NS (moins de 2%) ! Cette étude a enfin mis en évidence des pratiques étranges de certains médecins qui inscrivent la mention « non substituable » pour des médicaments ne présentant pas de difficultés particulières de dispensation. C’est notamment le cas du clopidogrel et du bromazepam qui sont les molécules pour lesquelles on observe le plus de NS ! Allez comprendre pourquoi ! La levothyroxine quant à elle est suivie de cette mention dans un peu moins de 12% des cas, mais là c’est généralement médicalement justifié. Pour expliquer cette utilisation abusive et non justifiée du NS, Gilles BONNEFOND, président de l’USPO, suggère l’utilisation de tampons, éventuellement laissés au médecin par le visiteur médical. Il dénonce également la propagande anti-générique qui a eu pour conséquence une érosion de la substitution. Tous les syndicats de pharmaciens, les membres des Académies de médecine et de pharmacie, ainsi que les directeurs généraux de l’Ansm et de l’Assurance maladie sont d’accord sur le fait que la méfiance vis-à-vis des génériques s’est accentuée au fil des mois. Quant à faire une campagne de communication nationale pour redorer le blason de ces médicaments, les cartes sont entre les mains du nouveau gouvernement ! *Etude réalisée sur 12 000 ordonnances comportant une prescription dans le répertoire, issues de 100 CPAM, soit plus de 46 000 lignes de produits dont près de 23 000 dans le répertoire. Source : Assurance maladie, 6 juin 2012
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| | | Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: "Le marché des génériques marque le pas" selon la-croix.com Mer 6 Juin 2012 - 5:24 | |
| http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Le-marche-des-generiques-marque-le-pas-_NG_-2012-06-05-814784"médicaments - 5/6/12 - 18 H 24 Le marché du médicament générique français, très dynamique depuis 1999, marque aujourd’hui le pas.
Des mesures supplémentaires sont envisagées par l’assurance-maladie qui souhaite réaliser toujours plus d’économies.Deux milliards d’euros, c’est la somme qu’auraient permis d’économiser les médicaments génériques en France sur l’année 2011, d’après le GEMME (fabricants de génériques). Soit plus de 10 milliards d’euros en cumulé pour l’ensemble des régimes de l’assurance-maladie, depuis 1999 et l’instauration du droit de substitution en pharmacie. Le médicament générique représente aujourd’hui une boîte de médicaments remboursée sur quatre, cinq fois plus qu’en 2002. Un développement exponentiel, qui s’explique en partie par la copie chaque année de produits princeps importants (comme le valaciclovir pour le soin de l’herpès labial en 2009 ou le losartan contre l’hypertension artérielle en 2010). Le tarif forfaitaire de responsabilité Les pouvoirs publics ont soutenu cette progression en instaurant notamment le tarif forfaitaire de responsabilité qui rembourse certains médicaments à hauteur des génériques (2003), ou le contrat d’amélioration des pratiques individuelles qui récompense les médecins qui en prescrivent (2009). Un accord de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance-maladie et des pharmaciens fixe l’objectif de substitution à 85% pour la fin 2012, alors que 79% des princeps sur le marché ont aujourd’hui leur alternative générique. Pourtant la croissance de ce marché dynamique est aujourd’hui ralentie. Lorsqu’un médicament est « génériqué », les laboratoires de référence développent d’autres produits de marque à même effet thérapeutique. Ils créent de nouvelles campagnes qui sensibilisent le médecin alors que la communication sur la spécialité générique disparaît. La France peut mieux faireCette migration vers un autre médicament concerne notamment les antiulécereux qui sont aujourd’hui substituables à 57% contre 80% en 2004. Certains blockbusters restent eux hors d’atteinte: c’est le cas du Tahor ®, un hypolipémiant qui régule le cholestérol, médicament le plus vendu en 2011. Selon l’assurance-maladie, la France, pays d’Europe où le médicament générique est vendu le plus cher après la Suisse et l’Italie, peut encore mieux faire. L’unité standard s’y achète 15 centimes d’euro, contre 30 en Suisse, 7 au Royaume-Uni, et 5 au Pays-Bas. En abaissant ce prix d’un centime, elle pourrait économiser 130 millions d’euros supplémentaires chaque année. NICOLAS REBOUX" | |
| | | rdufourcq
Messages : 398 Date d'inscription : 10/08/2011 Localisation : Clichy
| Sujet: Re: Génériques je vous aime ... Lun 4 Juin 2012 - 12:13 | |
| Bonjour,
Généralisation, quand tu nous tiens !!
D'un autre côté, un générique ne fera jamais mieux (ou bien rarement si c'est un soucis d'EEN) que son princeps. Il est donc forcément suspect de le promouvoir. Je rappelle aussi qu'en matière de promotion du générique, les pharmaciens trainent la plus grosse casserole possible en terme de conflit d'intérêt. Aller systématiquement chercher le lobby à qui profite le N.S renvoie inéluctablement sur la parabole de la paille et de la poutre.
Reste aussi qu'au regard des contraintes imposées à un princeps, le dossier de bio-équivalence peut sembler bien léger. Il est intéressant de noter que pour les principes actifs à marge thérapeutique étroite, aucun génériqueur (à ma connaissance) ne promeuve son produit en alléguant qu'il a une bio-équivalence à 99 % du princeps, par exemple. Je m'interroge aussi sur la reproductibilité de la bio-équivalence pour un princeps : Quelle variabilité est on en mesure d'attendre entre l'étude initiale ayant servi au dossier d'AMM et celle que l'on ferait avec un lot quelconque sorti de la même chaîne quelques années après. Personne, à mon avis, n'y a vraiment intérêt, tant chez les producteurs de princeps que les génériqueurs...
Quand le rationnel vient à manquer, l'irrationnel prend facilement le dessus. J'en veux pour illustration cette dermatologue qui voyant une éruption récidivante fortement prurigineuse à décréter qu'il fallait supprimer tous les génériques alors qu'il n'y avait aucune simultanéité dans le temps entre les récidives et l'introduction de tel ou tel nouveau générique. L'éruption est toujours présente, la cliente se gratte toujours et vient chercher sa Nerisone par fagot de 8 boites...
Rémi | |
| | | tib
Messages : 177 Date d'inscription : 25/02/2011
| Sujet: Re: Génériques je vous aime ... Lun 4 Juin 2012 - 10:03 | |
| La mention « non substituable » inscrite pour 22% des prescriptions ! C’est le résultat d’une étude BVA réalisée pour le Gemme (Générique, même médicament) auprès de 200 médecins généralistes. Ce taux serait encore plus important chez les médecins généralistes de plus de 55 ans et ayant une patientèle importante. Pour le Gemme, cette mention NS est bien en cause dans le recul du marché des génériques observé depuis 2011 et qui s’accentue au premier trimestre 2012. C’est aussi une perte d’économies importante pour l’Assurance maladie. L’association estime qu’en 2011, l’usage injustifié de la mention NS aurait coûté 180 M€ à l’Assurance maladie et 80 M€ supplémentaires à l’Assurance maladie complémentaire. Des mesures doivent donc être prises pour enrayer ce phénomène et redonner confiance dans les génériques. A noter par ailleurs, que l’Assurance maladie dévoilera cette semaine les résultats de son étude sur la mention « non substituable ». A voir si les chiffres correspondent… Source : Gemme, 4 juin 2012
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| | | jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
| Sujet: Bien vu Lun 4 Juin 2012 - 5:51 | |
| On ne doit en aucun cas laisser passer ces articles qui dévoient les génériques alors qu'ils sont largement utilisés dans le monde depuis des lustres.
On peut se demander quel lobbye est derrière ces gens là ( ou ne pas se le demander..... ). | |
| | | JP
Messages : 217 Date d'inscription : 12/03/2012 Localisation : quelquepart
| Sujet: Génériques je vous aime ... Dim 3 Juin 2012 - 22:49 | |
| Et ça continue encore et toujours : Lien vers l'articleJe prépare un droit de réponse - Citation :
- Polémique
Peut-on se fier aux génériques ?
Réponseàtout (05/2012) Le 08/05/2012 à 12:09:11
L’Académie de médecine a émis un rapport critique, certains médecins refusent de les prescrire… Le patient-consommateur peut s’inquiéter : avec les génériques, est-on bien soigné ?
Avec le docteur Sauveur Boukris, généraliste, auteur de Santé, la démolition programmée (Ed. Le Cherche-Midi, 18,25 €), et le docteur Julien Blain, généraliste depuis 25 ans, qui a commencé une étude sur les génériques en 2008. Suite à une hémorragie grave de l’estomac d’une de ses patientes après prise du générique de son médicament habituel, le Dr Blain a été l’un des premiers à se pencher sur ces copies de médicaments prônées par l’assurance-maladie. Certains réfractaires partagent son avis. « Favoriser les génériques, c’est chercher à faire des économies à court terme, mais ne risquent-elles pas d’être vite balayées par de nouvelles consultations ou hospitalisations ? », s’interroge le Dr Boukris. D’autant que l’écart de prix est parfois résiduel, voire inversé. « C’est le cas d’un médicament contre les ulcères de l’estomac », ajoute le Dr Blain… Une copie conforme à + ou - 20 % Quand le brevet d’un nouveau médicament (princeps) tombe dans le domaine public, il peut être imité par d’autres laboratoires. Son fabricant n’ayant plus à compenser des frais de recherche et de développement, le générique coûte moins cher que sa version originale. Du coup, aujourd’hui, plus de 700 princeps ont leurs génériques, pour soigner quasiment toutes les maladies. Pour obtenir son AMM (autorisation de mise sur le marché), un nouveau générique doit juste montrer sa bioéquivalence (diffusion du produit dans l’organisme) avec le médicament référent, via une unique administration à seulement 12 à 36 volontaires sains (contrairement au princeps). On considère acceptables des différences de bioéquivalence de plus ou moins 20 %. Et si, pour chaque médicament, il existe plusieurs génériques issus de firmes différentes, aucune étude de bioéquivalence comparative entre eux. Aucune étude de toxicité ni d’efficacité n’est non plus exigée pour l’AMM – le princeps ayant déjà subi les tests. Autres excipients, nouveaux effets Dans un générique, le principe actif est en général le même que dans l’original, mais les excipients (additifs de la formulation) sont très souvent changés. La loi exige juste que l’original et la copie soient « de la même forme pharmaceutique », loi considérant que c’est le cas pour un comprimé rouge d’origine et une gélule bleue ! Certains le déplorent* car cela peut engendrer une confusion et une moindre observance du traitement. Si c’est le principe actif qui donne sa « validité » au médicament, les excipients jouent un rôle important. « On observe des effets secondaires très fréquents avec les génériques (nausées, vomissements), mais aussi des réactions allergiques – urticaires, eczémas, allergies cutanées… », signale le Dr Boukris. Et des « allergies, plus ou moins sévères, notamment avec les formes orales des antibiotiques à usage pédiatrique »*. Une efficacité qui laisserait à désirer Selon l’assurance-maladie et Gemme (association de onze professionnels du médicament), c’est « exactement la même chose ». Mais pas pour l’Académie de médecine : « La bioéquivalence entre référent et générique ne signifie pas qu’il y a automatiquement une équivalence thérapeutique, en particulier lors de la substitution d’un générique par un autre. »* Le rapport révèle que pour certains antibiotiques notamment (injectables compris), le générique peut être moins efficace et nécessiter un délai d’action plus long. « De nombreux médecins me font part de leurs observations en ce sens, explique le Dr Blain. Ils s’aperçoivent qu’avec un générique, le patient n’est pas guéri, alors qu’il l’est dès qu’on lui donne le princeps. » Certains notent aussi « une non-amélioration, voire une déstabilisation de pathologies chroniques comme l’insuffisance cardiaque, l’hypothyroïdie, le diabète », écrit le Dr Boukris. Seule explication : encore le changement d’excipients. *Place des génériques dans la prescription, rapport de l’Académie de médecine, 14 février 2012.
Par Isabelle Delaleu
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