| "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr | |
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+5serious rdufourcq jyt collard Guilhem 9 participants |
Auteur | Message |
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Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Ven 24 Aoû 2012 - 16:12 | |
| - ELP a écrit:
- la mère adenot est très certainement d'accord avec tout ça mais elle ne peut pas dire qui et comment des 10 % vont passer au bucher.
Je pense que cette personne occupant ce poste a au contraire l'expérience et la légitimité pour orienter les acteurs autour de ce thème même si elle n'est pas en position de décider. Et je rejoins tissot et cepe pour dire que les premiers acteurs, c'est nous. Tissot exprime à ce propos le fait que nous ne paraissons pas les premiers concernés. Les syndicats se mobilisent peut-être suffisament mais si c'est le cas, alors qu'ils le disent et le montrent... | |
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ELP
Messages : 9 Date d'inscription : 11/08/2012 Localisation : RP
| Sujet: la mère adenot Ven 24 Aoû 2012 - 15:52 | |
| la mère adenot est très certainement d'accord avec tout ça mais elle ne peut pas dire qui et comment des 10 % vont passer au bucher.
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cepe
Messages : 34 Date d'inscription : 11/08/2011
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Ven 24 Aoû 2012 - 15:17 | |
| Bienvenue ELP, les propos de Mme Adenot ne sont pas dénués de fondements. Mais si comme le suggère Tissot, c'était nous qui proposions les solutions au lieu de les subir ? | |
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ELP
Messages : 9 Date d'inscription : 11/08/2012 Localisation : RP
| Sujet: I adénot Ven 24 Aoû 2012 - 12:26 | |
| pour une fois qu'un fonctionnaire de l'ordre sort qqch d'intelligible : (I. Adenot : -10 % de pharmacies : à partir de quels critères et quels moyens?). | |
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tissot
Messages : 218 Date d'inscription : 03/02/2011
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Mer 22 Aoû 2012 - 18:13 | |
| Une profession responsable se battrait contre l'arbitraire, aiderait les officines surnuméraires des grandes villes à fermer ou à se regrouper avec des aides financières. On s'arcqueboute sur l'indéfendable, on n'apporte aucune réponse et la solution viendra de l'économie avec désertification médicale inéluctable. Laissons faire les politiques puisqu'on leur demande des solutions et il ne faudra venir pleurer. | |
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Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Mer 22 Aoû 2012 - 16:20 | |
| Le nombre de pharmacies en France doit diminuer. On peut appeler cela une décision, un arbitrage, une envie, un moindre mal, une lubie, un fantasme, une vue de l'esprit etc. , cela n'en est pas moins une nécessité.
La bonne question posée par I. Adenot est : selon quels critères ? Et ensuite par quels moyens ? | |
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fangio
Messages : 58 Date d'inscription : 20/08/2011
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Mer 22 Aoû 2012 - 15:39 | |
| Isabelle Adenot réplique à l’IGAS qui préconise de réduire de 10 % le nombre d’officines
Paris le mercredi 22 août 2012. Pour réduire les dépenses de santé, l’Inspection générale des affaires sociales a récemment préconisé la baisse de la marge des pharmaciens sur chaque médicament. L’institution propose dans le même temps de réduire de 10 % le nombre d’officines pour garantir une marge globale à la profession. Dans une interview accordée le 24 juillet à Libération, Isabelle Adenot, présidente de l’Ordre national des pharmaciens, a réagi à cette annonce.
La France est l’un des pays d’Europe qui concentre le plus de pharmacies, avec une officine pour 2 900 habitants contre une pour 4 500 en moyenne dans l’Union européenne. Dans un récent rapport, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a recommandé de «baisser la marge unitaire des pharmaciens sur les médicaments» et, de « réduire de 10 % le nombre d’officines d’ici 2017 pour [leur] garantir une marge minimale ». Une telle réduction reviendrait à fermer 2 200 des 22 080 pharmacies françaises et à supprimer 11 000 emplois d’ici cinq ans. Une évolution qui fait bondir Isabelle Adenot « parce que derrière ce chiffre de 10 %, il y a des êtres humains ».
Tout en reconnaissant « comprendre qu’il y ait un besoin d’optimiser le réseau », la présidente de l’Ordre estime que « cette question ne peut pas se résoudre au niveau national mais au niveau local ». Ses réserves portent sur le risque de fermeture des officines au sein de « zones blanches » : « dans certains endroits, supprimer la pharmacie c’est aller vers le désert sanitaire complet ». Et Isabelle Adenot d’ajouter « rappelons qu’il n’y a pas aujourd’hui de désert pharmaceutique en France : cette loi permet que personne n’ait à se plaindre de ne pas avoir accès aux médicaments, c’est une très bonne chose ».
L’autre question que pose la présidente concerne le choix des pharmacies destinées à disparaître : «10 %, d’accord, mais lesquelles ? Quels critères feront que l’une reste et que la pharmacie voisine ferme ? De quel droit ? Il faudrait plutôt inciter des confrères à partir, quand cela ne pose pas de problème de santé publique ». La solution passe sans doute, selon elle, par des « leviers qui relèvent d'avantages professionnels, d’incitations fiscales ou de retraite ».
Isabelle Adenot se dit également concernée par la précarisation de la profession. Le nombre d’intérimaires dans la profession a bondi de 9 % l’an dernier. Pire encore, « 26 % des jeunes diplômés en pharmacie n’exercent pas cette profession, pour laquelle ils ont été formés » après de longues étude, se désole-t-elle.
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jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Lun 20 Aoû 2012 - 16:48 | |
| La marge fluctue chaque jour ( en euros ) avec les variations de prix.
En pourcentage, elle est fixée à 4 tranches insuffisantes en effet pour la plupart des petites officines.
Les baisses de prix, TFR....leurs font plus de mal et les remises génériques ne dureront qu'un temps. | |
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rdufourcq
Messages : 398 Date d'inscription : 10/08/2011 Localisation : Clichy
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Lun 20 Aoû 2012 - 12:39 | |
| Bonjour, Je m'autocite car je n'ai vu aucune réponse à ma question. Cette absence de réponse signifie-t-elle que vous êtes d'accord avec cette assertion ? Je m'attendais à plus de réactions, je l'avoue... - rdufourcq a écrit:
- Re,
Je lisais le texte du JIM sur le rapport IGAS. J'en extrait ceci :
Son constat : la marge accordée aux pharmaciens demeure très importante et ne peut être diminuée au risque de pénaliser les petites officines.
Sur quelle base une telle assertion est-elle faite ? Existe-t-il un texte qui réglemente la marge d'un professionnel de santé dont la rémunération se situe dans sa marge commerciale ?
Rémi | |
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Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Lun 13 Aoû 2012 - 14:40 | |
| Fait. | |
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serious
Messages : 120 Date d'inscription : 13/03/2011
| Sujet: Tellement de sujets évoqués... Lun 13 Aoû 2012 - 10:29 | |
| Admiratif devant le nombre de de tes posts tous plus intérressants les uns que les autres, il me semble qu'un post analogue a déjà traité ce sujet : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Isabelle Adenot est déjà citée avec la perspective de 11.000 emplois en moins. La nouveauté est que cet article apporte un éclairage complémentaire. Peut être a replacé dans la bonne file ? | |
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Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: Pharmacies : "Non à un plan social de 11 000 personnes !" selon egora.fr Sam 11 Aoû 2012 - 16:39 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]" Sandy Berrebi le 03-08-2012 Avec une officine pour 2 900 habitants, la France est l’un des pays européen qui concentre le plus de pharmacies. Pour réduire les dépenses de santé, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) propose d’en réduire le nombre de 10%. Une mesure qui n’a pas manqué de faire réagir Isabelle Adenot, la présidente du Conseil de l’Ordre des pharmaciens. D’autant qu’une officine ferme déjà tous les trois jours…Egora.fr : Dans son rapport, l’IGAS préconise de réduire de 10% le nombre d’officines. Qu’en pensez-vous ? Isabelle Adenot : (Soupire) D’abord je veux souligner que les pharmaciens sont les professionnels qui sont les mieux répartis sur l’ensemble du territoire. Nous n’avons pas de désert pharmaceutique. Nous avons une loi de régulation qui a produit ses effets. Le rapport de l'IGAS dit qu’il faut supprimer 10% des officines. Est-ce que l’on se rend compte qu'une réduction de 10% représente 2 300 officines ? Sachant qu’une pharmacie emploie en moyenne 5 personnes, l’IGAS réalise-t-elle qu’elle propose un plan social pour 11 000 personnes? Cela me pose un vrai problème. Néanmoins, nous ne sommes pas contre une optimisation du réseau. En revanche, nous poserons deux conditions sur lesquelles nous ne dérogerons pas. La première est que le public ne se retrouve pas avec des zones blanches. Aujourd’hui, il n’y en a pas. Nous souhaitons également que ce problème ne se règle pas au niveau national mais local. On ne résout pas les problèmes de la manière à Lille que dans le Morvan. C’est notre seconde condition. L’IGAS souhaite que les pharmaciens réduisent leur marge… La question la plus importante est celle de la viabilité des pharmacies. Cela relève plutôt du travail des syndicats. Aujourd’hui, il y a un vrai problème de fermeture des officines. Tous les trois jours, une pharmacie baisse définitivement son rideau, ce qui représente une centaine de fermetures par an. Avant, il n’y en avait qu’une trentaine. Il y a de réelles fragilités économiques dans la profession. Les chiffres le disent. Face aux plans de rigueur, certaines pharmacies vont tomber. Mais la question est : où tomberont-elles? Cela risque d’entraîner des déserts. Je pense qu’il faut un accompagnement pour ces plans de rigueur. C’est primordial. Avez-vous l’impression que la profession de pharmacien d’officine se précarise ? Oui, évidemment. Nous le voyons dans les procédures de sauvegarde. De plus en plus de pharmaciens font faillite. 26% des jeunes diplômés n’exercent pas la profession de pharmacien. Que faut-il faire ?Les études de pharmacie qui durent à minima six ans sont professionnalisantes. Lorsque les jeunes ont fini leur formation, ils sont capables d’exercer un métier. Pourtant, on constate qu’après avoir obtenu leur diplôme, 26 % des jeunes ne se dirigent pas vers le métier de pharmacien. C’est ahurissant. Cela montre que nous devons travailler sur l’attractivité de la profession. Il faut donner de la lisibilité dans l’avenir des pharmaciens, tous métiers confondus et pas uniquement ceux d’officine. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’évolutions et les jeunes ne savent plus trop comment la pharmacie s’exercera dans quelques années. Ils ne se sentent pas sécurisés. Du coup, ils ne se dirigent pas vers la profession. Nous constatons également ce manque d’attractivité lors du passage du concours PACES (1ère année commune aux professions de médecine, pharmacie, odontologie et sage-femme). Pharmacie est très souvent choisie comme dernier choix. Pourtant notre métier est tourné vers la santé publique. C’est une mission de service publique qui devrait attirer les jeunes. Nous devons leur rappeler que nous faisons un très beau métier. " --------------------- Les commentaires (cf egora.fr), assez neutres par rapport à l'article, montrent que finalement, les médecins et les pharmaciens rencontrent les mêmes difficultés et ont le même sentiment d'un diminution nette (et voulue par les technocrates) de la prise en charge des patients. Dans une société où le nombre de personnes âgées augmentent, c'est un triste constat. La ploutocratie nous mène droit dans le mur. | |
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rdufourcq
Messages : 398 Date d'inscription : 10/08/2011 Localisation : Clichy
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Jeu 26 Juil 2012 - 12:53 | |
| Re,
Je lisais le texte du JIM sur le rapport IGAS. J'en extrait ceci :
Son constat : la marge accordée aux pharmaciens demeure très importante et ne peut être diminuée au risque de pénaliser les petites officines.
Sur quelle base une telle assertion est-elle faite ? Existe-t-il un texte qui réglemente la marge d'un professionnel de santé dont la rémunération se situe dans sa marge commerciale ?
Rémi | |
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rdufourcq
Messages : 398 Date d'inscription : 10/08/2011 Localisation : Clichy
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Jeu 26 Juil 2012 - 7:54 | |
| Bonjour,
Je peine à imaginer comment réduire de 10 % le nombre d'officine en si peu de temps avec des mesures ayant un effet aussi indirect que la l'assouplissement du quota de diplômes par tranches de C.A.
Je bloque sur ce point pour une raison simple : Même s'il est contraignant, ce quota nous permettra, peut être, de freiner l'irruption de la grande distribution sur le marché de l'OTC. A partir du moment où l'on vend des médicaments, ce quota détermine le nombre de diplôme par quantum de C.A (tout confondu). Or, un bon hypermarché génère un C.A annuel sans rapport avec celui d'une officine. Tant que l'OTC est un rayon de cet hyper, ce sont les mêmes règles qui détermineront le nombre de diplômes obligatoires. Je ne pense pas qu'un directeur d'hyper voit avec satisfaction l'obligation d'engager 30 ou 40 pharmaciens. Assouplir le fonctionnement de ce quota risque d'affaiblir l'effet protecteur que pourrait avoir ce dispositif.
Pour les pessimistes, je vous invite à voir comment a été géré la disparition de la profession d'avoué. Ce qui sort actuellement est bien en deçà de ce que les avoués et leurs collaborateurs ont vécu.
Rémi | |
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jyt Admin
Messages : 931 Date d'inscription : 20/01/2011 Age : 62 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Mer 25 Juil 2012 - 16:18 | |
| Diminution du nombre de pharmacies : le débat relancé Paris, le mercredi 25 juillet 2012 – Il n’y a pas qu’une seule bonne réponse à un problème donné. La maxime est vérifiée tous les jours. Pourtant, pour les syndicats représentant les pharmaciens, face à la crise économique actuelle, les moyens de préserver la bonne santé des officines ne seraient pas légions. Il faut proposer aux pharmaciens de diversifier leur mode de rémunération et surtout ne pas toucher à leurs marges voire même au contraire les faire progresser. Ils ont d’ailleurs obtenu au printemps que leurs marges sur les conditionnements trimestriels soient augmentées, ce qui représente un surcoût de 60 millions d’euros pour l’Assurance maladie. Des officines moins nombreuses n’auraient pas besoin de marges aussi élevées N’existerait-il pas une autre façon d’agir, un moyen de garantir un bon niveau de rentabilité aux officines tout en ne grevant pas d’avantage le budget de l’Assurance maladie, voire même en l’allégeant ? L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) n’est pas à court d’idées. Son constat : la marge accordée aux pharmaciens demeure très importante et ne peut être diminuée au risque de pénaliser les petites officines. Or ces structures de faible importance sont très nombreuses en France. La densité du réseau officinal dans notre pays, bien supérieure à celle des autres pays de l’Union européenne (une officine pour 2 560 habitants contre une pour 3 300 en moyenne dans le reste de l’Europe) est d'ailleurs depuis longtemps pointée du doigt. Pour cette dernière, une diminution du nombre de pharmacies aurait un effet mécanique d’augmentation du seuil de rentabilité, augmentation qui permettrait de jouer plus facilement sur les marges, c'est-à-dire de les diminuer. D’où sa suggestion d’atteindre une baisse de 10 % du nombre d’officines d’ici 2016 ! 10 % d’officines = 11 000 emplois en moins On s’en doute la proposition ne séduit nullement le Conseil de l’Ordre des pharmaciens, dont la présidente dans une interview accordée aujourd’hui à Libération s’émeut de l’absence de considération humaine que sous-tendrait une telle recommandation. Elle rappelle tout d’abord que la diminution de 10 % d’officines représente la suppression de quelques 11 000 emplois. Mais surtout, elle s’inquiète de l’impact d’une telle mesure sur l’accès aux soins et met en garde contre le risque de voir se former des « déserts pharmaceutiques » dont la France est aujourd’hui heureusement protégée. Enfin, elle note que la situation actuelle est déjà marquée par une diminution croissante du nombre d’officines. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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collard
Messages : 112 Date d'inscription : 31/03/2011
| Sujet: Re: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Sam 21 Juil 2012 - 15:07 | |
| Idées - Editoriaux – Les Echos PAR JEAN-FRANCIS PECRESSE La maladie, parcours du combattant Par Jean-Francis Pecresse | 20/07 | 07:00 | Elu à l'Elysée sans avoir été très loquace sur son projet pour le système de santé, François Hollande dispose à présent d'une feuille de route qu'il doit à... François Fillon. ....................
Mieux organiser la santé doit être un grand chantier des prochaines années. Mais ce ne doit être un prétexte pour différer des mesures permettant de réduire très vite et très fort un déficit financé à crédit. A cet égard, la facilité serait de ne demander d'efforts qu'aux médecins, aux pharmaciens et aux industriels du médicament. Car, à force d'épargner le portefeuille de l'assuré et le temps de travail de l'agent hospitalier, nos médecins sont maintenant parmi les moins bien payés d'Europe, nos officines ferment chaque année par dizaines et nos laboratoires n'innovent plus, faute d'y être incités. Pour le pouvoir politique, lutter contre le déficit de la maladie est un parcours du combattant.
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Guilhem
Messages : 799 Date d'inscription : 10/08/2011 Age : 62 Localisation : Paris
| Sujet: "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr Jeu 19 Juil 2012 - 17:08 | |
| " Dans leur rapport « Propositions pour la maîtrise de l'ONDAM 2013-2017 paru le 19 juillet, l'IGAS (Inspection générale des affaires sociales) et l'IGF (Inspection générale des finances) s'intéressent de très près aux officines. Selon la mission à l'origine du rapport, « un levier de maîtrise des prescriptions injustifiées [...] passe par le développement des pharmacies à usage intérieur [PUI] », notamment dans les EHPAD, pouvant réduire de 14 % les dépenses de médicaments, soit 100 millions d'euros. Le rapport souligne cependant que « l'extension des PUI paraît freinée par les réticences des pharmaciens d'officine. » Concernant la densité du réseau officinal, elle est jugée « très supérieure à celle des autres pays de l'Union européenne ». Selon les inspecteurs « des officines moins nombreuses et plus grandes formeraient un réseau plus efficient et permettraient le développement de nouveaux services. La concentration du secteur (via le durcissement des quotas d'installation en ville et l'allongement des périodes de protection en cas de regroupement) et l'assouplissement des règles d'emploi par officine seraient de nature à réduire les coûts unitaires et permettre de nouvelles baisses tarifaires pour l'assurance maladie (baisse de la marge distributeur, extension de l'honoraire de dispensation), sans altérer l'accès aux soins, ni la qualité de la dispensation du médicament. » La mission estime ainsi possible et soutenable une baisse de 10 % du nombre d'officines d'ici 2016. Cependant, afin de préserver le maillage territorial, il pourrait être envisagé de créer un forfait spécifique, qui s'ajouterait à l'honoraire de dispensation, destiné aux officines situées dans des zones normalement denses ou sous-denses qui verraient leur rentabilité fragilisée par cette mesure. Le rapport évoque également la structure de la marge officinale « construite pour permettre la survie de petites officines. » La mission propose de baisser la marge unitaire des pharmaciens par boîte de médicament en leur garantissant une marge minimale grâce à l'honoraire de dispensation. Et de renchérir : « les pharmaciens, dont les revenus restent parmi les plus élevés des professions de santé, ont pour l'instant été relativement épargnés par des mesures de baisses tarifaires. Ils viennent, au contraire, d'obtenir une augmentation de leurs marges concernant les conditionnements trimestriels (surcout de 60 M€ pour l'assurance-maladie) ».
La lettre d'info de l'officine : Jeudi 19 juillet 2012 - n° 457 "
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Hummm.... | |
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| "L'IGAS et l'IGF prônent une restructuration du réseau officinal" selon WK-Pharma.fr | |
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