Mammoplastie via G r o u p o n . f r ... A quand les médicaments ?

florence a écrit:

[...]seul ou entouré d'un trop petit nombre, rien ne sera possible.

C'est mille fois vrai.

Et ce nombre important ne doit pas seulement représenter une masse (CA, clients, FTE etc.). Il doit aussi représenter une dynamique et un poids véritable dans les négociations avec nos fournisseurs à l'inverse des relations actuelles, avec ou sans groupement.

Ces exemples doivent contribuer a rehausser notre niveau de vigilance.
Il convient d'anticiper afin de s'adapter.
Si tous ces événements n'auront pas forcément une suite, il est indéniable que notre métier va devoir évoluer de plus en plus vite.

Jean Yves va rapidement proposer des actions concrètes autour
d'un nouveau groupe.
Ils nous appartiendra alors de décider si nous tentons de prendre notre destin en main ensemble car il est convaincu que seul ou entoure d'un trop petit nombre, rien ne sera possible.

Bonjour,

Tout à fait d'accord sur la pertinence de tes scenarii catastrophes.

Mais je crois que chez la majorité des gens le bon sens persiste.

Le "risque transfrontalier" existe déjà depuis bien longtemps, et pas seulement dans le secteur de la santé. C'est un cas à part ces conditions sont trop stringentes pour être reproductible partout en France.

Pour illustrer mon propos je vais citer une petite histoire qui m'est arrivée.
Une dame me reprochait un jour d'être plus cher qu'ailleurs. En effet, selon elle, le dentifrice était plus cher qu'à la pharmacie Tartenpion, la brosse à dent plus chère qu'à la pharmacie Sanzot (le fils du boucher bien connu), le bain de bouche plus cher qu'à la pharmacie Duchmol.
Bon, je veux bien la croire, mais je l'interroge un peu plus. J'identifie les 3 pharmacies qui sont de grosses officines aux portes de Paris, mais dans des quartiers bien éloignés les uns des autres. Pour aller acheter son tryptique BàD/BdB/Dentif, elle devait passer au moins 2h30 dans les transports en commun.
Quand je lui ai demandé si ces 5 euros d'économie valaient tout cela, elle ne m'a pas répondu...

Il y aura toujours des gens prêt à ce genre d'excursions, mais j'ai la bêtise de croire qu'ils resteront un petit nombre.

Rémi

Colère des médecins contre un site Internet

"L'Ordre des médecins dénonce une offre de Groupon.fr qui propose de nouveaux seins pour 2.499 euros.

Une offre "inédite" lancée sur le site Groupon.fr fait polémique en proposant aux clientes " la poitrine de (leurs) rêves pour 2.499 euros au lieu de 5.430 en clinique esthétique privée, soit 54% de réduction".

Jeudi, cette annonce a déclenché des protestations du côté de l'Ordre des médecins. Ce type de publicité est a priori interdite en France. "Une clinique n'a pas le droit de faire ce type de promotion de prix, purement commerciale et financière, sur des actes médicaux", estime son secrétaire général Walter Vorhauer.

Consultation médicale obligatoire

Groupon.fr était jusqu'ici davantage connu pour ses offres portant sur des objets ou des services, de l'électroménager aux voyages. L'offre-éclair a été close et validée après avoir été retenue par sept acheteurs. "Interdite aux mineurs", elle doit être précédée d'une consultation médicale, précise le site, qui promet un remboursement intégral en cas d'avis médical négatif.

L'Ordre des médecins rappelle qu'en France, l'établissement d'un devis est obligatoire pour toute opération de chirurgie esthétique. Après cela, le client bénéficie obligatoirement d'un délai de réflexion.

Enfin, l'Ordre dénonce l'absence "d'obligation de résultat" dans l'offre de Groupon.fr. Elle est incontournable en France, ce qui explique le montant élevé des cotisations d'assurance de responsabilité civile que doivent payer les chirurgiens.

Un flou juridique

Malgré ces critiques, les possibilités de recours ne sont pas clairement établies : Groupon a en effet contourné la loi française en s'associant avec une clinique belge frontalière , largement fréquentée tout au long de l'année par la clientèle française.

L'ordre des médecins attend donc au tournant, et tente de dissuader les chirurgiens français de s'associer à ce type d'opération frontalière. "Si une patiente se plaint d'un chirurgien (exerçant en France) qui aurait participé à ce dispositif-là", lance Walter Vorhauer, "soyez certain que nous n'hésiterons pas à engager des poursuites disciplinaires". "

-----------

Note : Quand je vous embête avec mes scénarios basés sur l'orientation ultralibérale de l'europe, je suis malheureusement proche d'une réalité pas forcément éloignée dans le temps. Dans tous les cas, ça fait froid dans le dos : à quand les médicaments vendus par une pharmacie allemande via g r o u p o n et déposés dans un café frontalier côté allemand pour distribution des colis aux européens passant la frontière ?
Quelqu'un peut me dire quel texte ou obligation empècherait cela ? Moi, je ne vois pas...