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 Prix des médicaments

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Guilhem
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collard




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MessageSujet: Y'a pas que Yves Bur qui a de bonnes idées   Prix des médicaments EmptySam 10 Sep 2011 - 13:34

Faut-il récompenser les médecins qui prescrivent moins ?

La consommation de médicaments est considérée par la Cour des Comptes comme "exceptionnellement forte". / AFP Archives
Le député UMP de l'Hérault Jacques Domergue a suggéré vendredi comme piste d'économies de "récompenser" les médecins dont les consultations ne débouchent pas sur une prescription, au lendemain d'un rapport de la Cour des Comptes prônant une refonte de la politique du médicament. "En raison principalement d'une surcharge de travail, un certain nombre de médecins peuvent avoir la tentation de prescriptions systématiques alors qu'un dialogue plus approfondi dans le cadre d'une consultation plus longue avec les patients permettrait certainement de réduire de façon significative le nombre de prescriptions stériles (médicaments, biologie, radiologie, transports...)", juge le député, par ailleurs professeur de médecine et chirurgien à Montpellier.

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jyt
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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptySam 10 Sep 2011 - 6:59

Littlebeetle23 a écrit:
[...]"Les Français consomment beaucoup de médicaments. Il faut arrêter de rembourser les médicaments qui ont une efficacité moindre ou très faible comme la classe de ceux qui sont remboursés à 15 %", a expliqué le député UMP.
"Je crois que Xavier Bertrand (ministre de la Santé, ndlr) avait évoqué cette piste. Je dis : "Maintenant, passons aux actes !"", a ajouté Yves Bur, à quelques semaines de l'examen au Parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012.
[...]
Ce monsieur, dentiste de diplome, ne sait pas ce qu'il dit. Ce n'est pas parce que les médicaments sont remboursés que les français en consomment plus que les autres patients européens.

Les patients perclus de maux de ventre continuent de prendre des PMO qui ne sont plus remboursés et qui leur font du bien.
Demain, si les médicaments de la classe de ceux qui sont remboursés à 15 %" ne sont plus remboursés, les patients perclus de rhumatismes continueront à prendre ces médicaments car cela leur fait du bien. Aujourd'hui beaucoup de mutuelles ne prennent pas en charge les 85% du prix de ces médicaments; pourtant, les patients les paient de leur poche. Et tous les médecins qui disent que ces médicaments ne servent à rien ne souffrent pas de rhumatismes.

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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptyVen 9 Sep 2011 - 17:48

Cour des comptes : vers une refonte complète du système de fixation des prix
A quelques semaines de la présentation du PLFSS 2012, la Cour des comptes vient de publier son rapport annuel sur l’application des lois de financement de la Sécurité sociale. Analysant les causes de l’augmentation du déficit de la branche maladie, la Cour estime que les dépenses de médicaments sont structurellement élevées en France. Ainsi, en 2009, les Français ont dépensé 36 Md€ en médicaments(27,1 Md€ de médicaments remboursables dispensés en ville, 3,1 Md€ de médicaments non remboursables également dispensés en ville, et 5,7 Md€ de médicaments délivrés à l’hôpital), soit une augmentation de 18% en 5 ans. Cette progression est notamment due à une augmentation des prix moyens de vente. La Cour pointe du doigt la « politique d’admission au remboursement et de fixation des prix insuffisamment rigoureuse » et préconise une refonte de l’ensemble du système de fixation des prix et d’admission au remboursement. Par ailleurs, la Cour stigmatise le retard pris dans le développement des génériques par rapport à l’Allemagne et l’Angleterre. En effet, « après plus d’une décennie d’efforts, la pénétration des génériques, qui a à peine doublé en valeur sur la période et reste nettement inférieure à ce qui est constaté chez nos voisins, s’essouffle et s’affiche même en recul dans certaines classes thérapeutiques. » Selon la Cour des comptes, ce phénomène s’explique par le développement de « contre-génériques » (c’est-à-dire de nouveaux médicaments très voisins, au plan chimique et des effets cliniques, des molécules d’origine) et à l’absence de TFR généralisé. La Cour des comptes recommande donc d’appliquer des prix uniques pour les princeps, leurs génériques et les équivalents thérapeutiques que sont le « me-too » et les contre-génériques.
Source : Cour des comptes, 8 septembre 2011
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Guilhem




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MessageSujet: La Cour des comptes fustige le manque de rigueur de la politique du médicament selon lemonde.fr   Prix des médicaments EmptyJeu 8 Sep 2011 - 10:58

LEMONDE | 08.09.11 | 12h40 • Mis à jour le 08.09.11 | 12h42

Le scandale du Mediator et les nombreux rapports publiés depuis sa révélation ont mis en lumière les limites et les dérives du système français du médicament. La Cour des comptes, dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale publié jeudi 8 septembre, y ajoute son expertise.

S'intéressant à la maîtrise des dépenses de santé, elle estime, sévèrement, que "le système d'admission au remboursement et de fixation des prix apparaît insuffisamment rigoureux, peu transparent, pas assez encadré". Pointant des situations plus favorables à certains médicaments qu'à d'autres, c'est un système flou et mal coordonné qu'elle décrit.

En matière de fixation par l'Etat du prix des médicaments et de leurs remboursements, le rapport détaille des "anomalies coûteuses", fruits de compromis avec l'industrie pharmaceutique et de l'interprétation parfois extensive des dispositions réglementaires. Le Mediator, par exemple, malgré son service médical rendu jugé insuffisant, est resté remboursé à 65 % jusqu'en 2009, date de son retrait du marché. La Cour s'était d'ailleurs interrogée en 2006 sur ce cas, tient-elle à rappeler.

DES CRITÈRES DE FIXATION DES PRIX "IMPRÉCIS"

Dans son rapport, la juridiction regrette donc que des décisions ministérielles puissent déboucher sur l'admission au remboursement de médicaments, sans lien avec l'avis de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) sur l'intérêt thérapeutique – le service médical rendu (SMR).

La cour relève d'ailleurs qu'alors que le ministre de la santé Xavier Bertrand avait annoncé, en janvier, que ne seraient plus remboursés les médicaments à SMR jugé insuffisant, sauf décision motivée, rien ne soit encore acté. Elle en profite au passage pour critiquer la création en 2010 d'un taux de remboursement à 15 % pour des médicaments au SMR jugé insuffisant – qui du coup restent en partie remboursés.

Le modèle de décision des prix des médicaments, lui, est jugé "très peu contraignant" et "imprécis". La Cour estime les critères de fixation flous, et regrette qu'ils dépendent plus d'une négociation entre le Comité économique des produits de santé (CEPS), alors que l'innovation constatée par rapport aux produits existants par la commission de la transparence de la HAS devrait être décisive. Mais les juges financiers sont aussi sévères avec cette dernière, estimant que la commission de transparence favorise parfois des produits qui ne le méritent pas.

Elle critique, entre autres, la fixation des prix des "mee-too", ces médicaments non innovants qui s'inspirent de produits déjà existants et dont le niveau de prix n'est pas toujours lié à leur intérêt réel. C'est le cas par exemple de l'anticoagulant Efient, très proche du Plavix, le médicament le plus vendu en France. Pour en finir avec ce système, la juridiction préconise la fixation d'un prix unique pour le princeps (le médicament d'origine), le générique et le "mee-too". Elle suggère aussi un recadrage de la politique contractuelle entre le CEPS et les industriels.

UN PROJET DE LOI BIENTÔT DÉBATTU

Le gouvernement ira-t-il plus loin dans la réforme du système ? Certes, le ministre de la santé a prévu, avec le projet de loi qui sera bientôt débattu à l'Assemblée nationale, des améliorations de taille, mais celles-ci se concentrent sur la pharmacovigilance, les procédures de mise sur le marché et les conflits d'intérêts. Elles ne s'attaquent pas de front à cette question de la fixation des prix et des taux de remboursements.

Or il s'agit d'un levier à ne pas sous-estimer pour maîtriser les dépenses de santé, surtout en période de déficit sans précédent de l'assurance-maladie. Les dépenses de médicaments se sont élevées, en 2009, à 36 milliards d'euros, soit 18 % de plus qu'en 2004.

La Cour des comptes ne manque pas d'ailleurs de rappeler la particularité française en la matière : une dépense certes moindre depuis quelques années, mais toujours bien au-dessus de ses voisins européens. La France consomme ainsi huit fois plus de tranquillisants que l'Allemagne. Un phénomène dû à une culture de la prescription qui favorise les longues ordonnances et la forte consommation de médicaments nouveaux et onéreux.

Pour limiter ces dépenses, la Cour insiste cette année sur la nécessité de s'attaquer aussi aux "faiblesses persistantes" des mécanismes de régulation. Elle juge ainsi les prescriptions des médecins de ville pas encore assez maîtrisées. L'hôpital ferait encore moins bien: les juges financiers y relèvent une "absence quasi totale de régulation". Ils s'inquiètent également de l'essoufflement potentiel de la politique de prescription de génériques.

Au final, logiquement, c'est à une "refonte d'ensemble de la politique suivie depuis vingt ans […], en redéfinissant des règles plus claires et précises" qu'appelle la Cour des comptes.

Laetitia Clavreul

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Nous subissons déjà la baisse des prix et des marges; la baisse des quantités arrive.
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Littlebeetle23




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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptyMer 7 Sep 2011 - 16:19

Pour ceux qui ne connaissent pas bien ce cher Yves Bur, c'est ici: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il est donc président de la commission Médicaments de l'Assemblée Nationale alors qu'il est dentiste, il a déjà présenté à de maintes reprises des propositions de loi nous défavorisant. En sachant qu'il a été vice-président de l'Assemblée nationale de 2004 à 2007, on comprend mieux l'influence qu'il peut avoir...
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MessageSujet: Lobbying quand tu nous tient.    Prix des médicaments EmptyMar 6 Sep 2011 - 18:21

Passe d’armes médiatique autour de la réforme du médicament
Examinée dans quelques jours par les parlementaires, la réforme du système du médicament oppose les laboratoires pharmaceutiques aux autorités sanitaires. Qui s’affrontent… via les médias.

Deux mois après l’annonce de la réforme du système du médicament par le ministre de la Santé, les industriels du médicament entament leur lobbying. Car le temps presse : le projet de loi doit passer le 13 septembre devant la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale, avant d’être étudié par les députés le 27 septembre. Or pas question, pour l’industrie, de laisser passer dans son intégralité cette réforme qui présente des "risques de détournement des enjeux de santé publique"… selon la tribune que son syndicat, le Leem, vient de publier dans 61 journaux régionaux. Un courrier sera même "adressé dans les prochains jours à l’ensemble des parlementaires, afin d’attirer leur attention sur la nécessité de ne pas fragiliser, en période de crise, un secteur porteur de croissance", prévient le syndicat des entreprises du Médicament.

Réforme de sécurité sanitaire… ou logique budgétaire ?

La mobilisation de l’industrie parviendra-t-elle à faire flancher les parlementaires ? Tôt pour le dire. Mais elle suscite déjà des réactions du côté des autorités. L’Afssaps, qui deviendra prochainement l’Agence nationale de sécurité du médicament, a dégainé la première. Car le Leem estime que les conditions plus restrictives d’obtention des Autorisations temporaires d’utilisation (ATU) vont empêcher "de nombreux malades atteints de pathologies lourdes d’accéder rapidement à des médicaments vitaux qui ne sont pas encore commercialisés".

Faux, estime l’Afssaps dans un communiqué, qui "tient à rappeler que son intention n’est pas de restreindre l’accès aux molécules innovantes à travers le dispositif des ATU mais d’en étendre l’accès et d’en renforcer la transparence et la sécurisation. (…) L’objectif de l’Afssaps est en effet d’une part de privilégier l’octroi d’ATU de cohorte (et donc plus tard d’AMM) et la mise en place d’essais cliniques en France, qui représentent un cadre plus satisfaisant d’accès à l’innovation en terme de surveillance et d’information des patients et des médecins, et d’autre part de mieux encadrer la surveillance des patients traités dans le cadre des ATU nominatives."

Autre inquiétude des industriels : l’accroissement de la pression fiscale qui est destinée à assurer d’une part le financement de la formation des médecins et d’autre part l’augmentation du budget de l’Afssaps… mais "ne peut être considérée comme un facteur de progrès pour la sécurité sanitaire", selon le Leem. "C’est une réforme de sécurité sanitaire, nous ne sommes pas dans une logique budgétaire, réplique le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, interrogé par l’Usine Nouvelle. Je sais les progrès thérapeutiques considérables de ces dernières années et je n’oublie pas non plus le rôle que joue l’industrie pharmaceutique pour développer la croissance, l’emploi et l’attractivité de notre pays. Mais aujourd’hui, nous devons redonner confiance aux Français dans notre système du médicament. Chacun doit prendre ses responsabilités, voilà pourquoi la contribution des entreprises du médicament est indispensable pour apporter des réponses qui permettent de concilier l’accès au progrès thérapeutique et la sécurité des patients."

Reste à savoir qui, du ministre ou de l’industrie, saura se faire entendre auprès des parlementaires…

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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptyLun 5 Sep 2011 - 7:21

La politique d'appel d'offre auprès des génériques qui existent en Allemagne est demandée depuis deux ans par un député Alsacien qui s'appelle
Yves Bur.

Inutile de dire que ce pourrait être une des premières mesures de la rentrée contre la crise et qu'elle nous impacterait directement, les laboratoires de génériques ne pourraient plus nous verser les mêmes prestations.....

Vous avez remarqué qu'en catimini, 3 grosses molécules du répertoire ont vu leur prix baisser au mois d'août de 7%.
Celà n'a aucune conséquence puisque notre marge en euros reste identique à celle du princeps, mais si ce phénomène tend à se généraliser,
gare aux prestations en 2012.
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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptyDim 4 Sep 2011 - 18:10

koko a écrit:
Ok on sait à l'heure actuelle que de nombreux médicaments ont leur "jumeaux"... y a-t-il des appels d'offres de la part des autorités auprès des labos pour déterminer ce prix ?
Pour l'instant, je ne crois pas que ce soit le cas en France. Cependant, les autorités réfléchissent à transformer aussi le système de détermination du prix à travers la loi sur le médicament qui arriverait en octobre.

Les appels d'offres seraient directement applicables aux génériques mais probablement plus compliqués à mettre en place pour les princeps car, par définition, ils sont différents les uns des autres.

En Nouvelle-Zelande, la politique de lancement d'appels d'offres publics pour les médicaments génériques a permis des économies très substantielles où les prix ont été réduits jusqu'à quarante fois. Il y a quand même un bug : le prix de départ avant appel d'offre était si élevé que le prix proposé par les industriels après appel d'offre reste globalement supérieur à celui du produit comparable (dosage / quantité) en France. Les industriels français n'auraient pas la même possibilité de baisse en France car le prix de départ et déjà en dessous de la moyenne - en tout cas inférieur à l'allemagne, par exemple, qui s'est déjà essayée aux appels d'offres.

L'allemagne est allée jusqu'à imaginer ne plus rembourser les génériques qui n'avaient pas remporté l'appel d'offre. Mais la aussi, il y a un bug : pour des raisons de distribution sélective, certaines pharmacies pouvaient vendre le générique remboursé et les autres pas. Je ne sais pas si le système existe en pratique mais les pharmaciens allemands n'étaient pas très content en l'état... Imaginez cela en France après l'essai de Pfi.zer d'une distribution sélective via Aliance Healhtcare...

Les Pays-Bas ont également procédé à des appels d'offres pour les médicaments génériques et ont obtenu des réductions de prix de 76 % à 93 % (sic !) pour plusieurs classes de médicaments. Mais il y a un autre bug : les régimes obligatoires sont en concurrence aux Pays-Bas. En pratique, chacun peut plus ou moins choisir la sécu privée qu'il souhaite. Imaginez cela en France : une concurrence de régimes obligatoires conduirait ipso facto à la concurrence européenne (souhaitée et imposée par la commission européenne), c'est à dire pouvoir cotiser à la sécu allemande ou suédoise si on le souhaite. Cela a été tenté il n'y a pas longtemps mais l'état français a freiné l'envie : imaginez les comptes sociaux en France après ça...

Donc les bonnes idées chez les uns peuvent ne pas être applicables chez les autres ou avoir des effets pervers. Par exemple, en Allemagne et au Royaume-Uni, les prix sont libres et globalement plus chers (sic !) qu'en France, tandis que les prix demandés en Italie et en Espagne par les industriels sont déterminés notamment en fonction des prix Français (!?). La tendance globale serait de tirer les prix vers le haut parce que l'allemagne et l'angleterre sont moteurs en Europe.

Bref : tout ceci n'interdit pas de faire des économies sur le prix des médicaments, en particulier les génériques, mais avec raison et avec des moyens adaptés à notre système de santé. Il est aussi important de noter qu'en France, on sait qu'économiquement, les dépenses de médicaments sont plus élevées car nous consommons une plus grande quantité de médicaments que les autres quand les prix sont 9% en dessous de la moyenne européenne. Après une diminution continue des marges, en sus d'une drastique réduction des prix, imaginez les conséquences si la consommation redescendait à la moyenne...
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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptyDim 4 Sep 2011 - 11:21

Ok on sait à l'heure actuelle que de nombreux médicaments ont leur "jumeaux"... y a-t-il des appels d'offres de la part des autorités auprès des labos pour déterminer ce prix ?
Je m’explique : En Nouvelle Zélande (si je ne dis pas de conneries) il y a un appel d'offre qui permet de mettre en concurrence les différents labos et ainsi faire baisser les couts liés aux médicaments. D'ailleurs (je dis peut être une connerie), l'appel d'offre conditionnerait également l'autorisation de mise sur le marché néozélandais pour éviter le multi référencement...
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Guilhem




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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptyDim 4 Sep 2011 - 11:13

florence a écrit:
En pratique .......

Une dose de tests scientifiques validés par des experts pas toujours indépendants, un zest de lobbying....tu mets tout ça dans un schaker et tu secoues comme une bouteille d'orangina et hop, le prix sort comme par miracle, pas trop éloigné de celui que souhaitait l'industriel.

Je carricature à peine Exclamation
C'est loin d'être une caricature, malheureusement.

Cependant, il faut bien que chacun comprenne que les meilleurs experts médicaux et pharmaceutiques sont ceux qui cotoient les patients. Intrinsèquement, ils ne peuvent absolument pas se passer des relations qu'ils entretiennent avec les labos, car ce sont ces mêmes experts (par ce qu'ils ont en contacts avec les "vrais" patients) qui, à travers le essais cliniques, donnent les bonnes infos pour améliorer et/ou valider les traitements.

Ce n'est pas facile à comprendre pour le grand public et difficile à gérer pour les autorités mais il est ineluctable que les meileurs experts qui voient les patients sont aussi ceux qui réalisent les essais cliniques et "guident" les labos dans le développement des médicaments. De là à ce qu'il y ait connivence voire collusion, c'est une autre question qui fait toute la différence dans l'acceptation ou non d'un avis d'expert. Seule la transparence peut résoudre ces questions mais elle est loin d'être la règle.
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florence




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MessageSujet: Re: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptySam 3 Sep 2011 - 5:57

En pratique .......

Une dose de tests scientifiques validés par des experts pas toujours indépendants, un zest de lobbying....tu mets tout ça dans un schaker et tu secoues comme une bouteille d'orangina et hop, le prix sort comme par miracle, pas trop éloigné de celui que souhaitait l'industriel.

Je carricature à peine Exclamation
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MessageSujet: Prix des médicaments   Prix des médicaments EmptyVen 2 Sep 2011 - 20:17

Comment le prix des médicaments est-il fixé ? En pratique, je veux dire hein... parce que la théorie, je l'ai entre-aperçue dans mes cours de pharmas (old school d'ailleurs) jocolor
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