EHPAD

J'ai toujours pensé que cette histoire finirait avec des PUI ( pour plusieurs EHPAD ).

Il ne faut pas se faire de concurrence , nos structures ordinales et syndicales archaïques nous ménerons sur les traces du MAD au début des années 90.

Ils me rappellent le communisme, plutôt tirer tout le monde vers le bas dans un soucis égalitaire et laisser les marchés à d'autres qui se régalent de notre inertie.

J'avoue que je suis bien remonté en ce moment, pourtant mes affaires vont bien mais je suis révolté de voir des confrères ou conseurs en baver des ronds de chapeau alors qu'ils exercent leur métier avec amour et déontologie.

Il me semble logique que les EHPAD réclament 14% de plus car la mesure de réintégration des médicaments dans le forfait soins des EHPAD avait pour objectif de faire des économies.

Donc pour désendetter les comptes sociaux, c'est une mesure efficace ... au détriment des EHPAD et indirectement des pharmaciens, une fois de plus.

Cela voudrait aussi dire que cette activité n'est pas prête de revenir chez les pharmaciens (au sens distribution individuelle classique) si les EHPAD négocient une perte finale après discussion de 5 ou 6 % (par exemple). Pourquoi négocier cela ? Simplement parce que l'état n'a plus d'argent et n'est pas prêt d'en relarguer ne serait-ce qu'une petite partie donc tout ce qui sera récupéré sera bon à prendre...

Maintenant comme je ne suis absolument pas de la partie EHPAD, mon point de vue n'est pas péremptoire. Il ne s'appuie que sur l'équilibre économique ajusté pour gérer les comptes sociaux.

Médicaments en EHPAD : premier bilan
Une circulaire datée du 16 novembre précise les conditions de la poursuite de l'expérimentation de la réintégration des médicaments dans le forfait soins des EHPAD jusqu'au 1er janvier 2013 et esquisse un premier bilan financier. Ce dernier fait état de rallonges financières, réclamées par les directeurs d'EHPAD, pour pouvoir régler leurs dépenses médicamenteuses, à hauteur de 4,8 millions (sur un budget initial de 32,6 millions pour 265 établissements), soit 14 % de dépassement. Gilles Bonnefond, président de l'USPO, estime que ce bilan confirme les incohérences de l'expérimentation qu'il a déjà listées : «Illisibilité de la consommation du médicament, des données médecins et pharmaciens inexploitables, pharmaciens impliqués non payés, question des préparations des doses à administrer non réglée...».
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 14 janvier 2012