Salaires en officines, ne pas savoir faire évoluer....

De mémoire, Florence et Rentier nous ont fait l'éloge de la formation qualité.
Je l'ai obtenu également et elle intègre également ces entretiens individuels avec chaque collaborateur ( acquisition de nouvelles compétences, plan de formation, rémunération au mérite ...).
Maintenant, hors de question de conserver des brebis galeuses que vous ne motiverez jamais.
Rapprochez vous alors d'avocats sociaux, préférez des transactions amiables et ne conservez que des collaborateurs méritants et motivés, dieu sait s'il y en a.

Adjoint aujourd'hui, j'ai la chance de progresser sur tous ces plans avec l'opportunité à moyen terme de m'installer en SEL
J'avoue que les jeunes pharmaciens de ma génération ont un salaire, point barre, aucun plan de carrière ni de formation et je ne vous parle pas des collaborateurs préparateurs....

Quoiqu'en dise la FSPF ( je suppose que les propos sont collectés sur la base de déclaration titulaires ),
les coef 500 ne sont pas légions.....

Le post de Bertrand dont jean yves nous parle souvent est toujours d'actualité :

Les labos ont tous plusieurs budgets:

1)remises
2)RFA
3)Accords de coop
4)formation
5)covering ( 5 metres sur 2 chez moi )
6 déjeuners avec l'équipe en relation avec 4)
7) Cheques cadeaux, trés à la mode

Si avec ça, on arrive pas à tirer ses collaborateus vers le haut sur le commercial et l'éthique....

Enquête FSPF sur les salaires en officine
Six ans après sa première enquête, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) vient de présenter les résultats de son édition 2011 sur les salaires en officine. Au total, 1117 pharmacies et 5661 salariés ont été recensés parmi lesquels 1516 pharmaciens adjoints et 2600 préparateurs. Il en résulte que la rémunération moyenne pour les adjoints est de 21,5 € par heure, de 11,88 € pour les préparateurs et de 9,49 € pour les personnels non habilités à délivrer les médicaments. Autre enseignement : la rémunération horaire est souvent au-dessus de la rémunération conventionnelle. 70% des adjoints sont ainsi embauchés directement au coefficient 500 ou supérieur mais ne connaissent peu d’évolution par la suite. L’étude révèle également que la majorité des officines sondées emploie entre 4 et 6 salariés avec un taux de féminisation proche de 90%. Enfin, on notera une stabilité de l’emploi par rapport à l’étude de 2005. Seules 211 officines sur les 1117 indiquent avoir moins de personnel par rapport à l’année précédente.

Un petit rappel de l'article que j'ai écrit à paraître dans Pharmacien Manager :


Pour tripler son CA en un peu plus de dix ans, Jean-Yves Thierry, co-titulaire avec son épouse Frédérique de la Grande pharmacie de la Plaine à Lyon, a lui décidé d’investir dans ce qu’il considère comme la principale richesse d’une officine : son équipe. Comment ? En pratiquant des rémunérations au-dessus de la moyenne pour ses 12 pharmaciens adjoints et préparatrices. « Chez nous, il n'y a pas d’adjoints en dessous du coefficient 500. Et quand je vois des jeunes pharmaciens embauchés au coefficient 400, je trouve que c'est les déconsidérer. »

En plus de la rémunération fixe, versée sur 12 mois, tous ses collaborateurs perçoivent une prime versée en deux temps, en juin et à Noël, qui peut représenter un demi mois de salaire supplémentaire. « Pour maintenir l'esprit d'équipe, la moitié du montant de cette prime est conditionnée à des objectifs collectifs qui sont parfaitement atteignables, explique Jean-Yves Thierry. L'autre moitié est basée sur des objectifs individuels attribués à chaque collaborateur. Jean-Yves Thierry a également instauré des primes mensuelles sur certains segments comme les génériques ou l'aromathérapie qui peuvent atteindre jusqu’à 90 € par mois. Et lorsque des challenges sont organisés avec les laboratoires, les primes et autres chèques cadeaux sont intégralement rétrocédés à l'équipe.