Tiers payant contre génériques : piqûre de rappel

Je reste quand même persuadé que la collecte des différents courriers a un intérêt. Si vous trouvez que l'idée de les stocker en accès libre sur le net est trop complexe, je veux bien me charger d'archiver les copies que l'on m'adresserait.

Il suffit de m'envoyer un PDF de la variante locale que vous avez reçu soit sur ce site en message privé soit après m'avoir demandé, en message privé également, mon adresse électronique.

Rémi

L'idée de Rémi est bonne mais je rejoins Guilhem, on a mieux à faire.

Souvenez vous des PECS qui ont certes gagné mais qui ont passé un temps fou contre les ordonnances apocryphes dont tout le monde se
fout éperduement.

Néanmoins, conservons ces courriers, si besoin, le lieu de stockage sera celui de nos syndicats.

Rémi,

Je ne désire pas contester. Mais il va être effectivement difficile de gérer des instructions différentes émises d'une CPAM à l'autre.

Je reste sur une position assez commune aux CPAM concernant les DCI considérées comme des exceptions.

Je verrai au fur et à mesure comment répondent les CPAM sur les cas d'espèces...

Bonjour,

Au cas où vous voudriez contester ces instructions, il me semble que l'hétérogénéité des instructions données par courrier pourrait être invoquée. Pour cela, il serait intéressant de disposer d'un espace unique où les différents courriers de nos CPAM respectives seraient consultables. Quelqu'un dispose-t-il d'un bout de stockage qu'il puisse ouvrir sur le net pour réaliser cela ?

Dans le courrier de la CPAM 92, aucune mention n'est faite concernant le tiers-payant obligatoire pour la CMU, l'AME et les AT, aucune liste de DCI "éxonérées" de l'obligation de substitution.

Si l'on veut s'amuser à compliquer la situation, on se demandera quelles instructions appliquer en territoire Clichois pour un assuré géré par la CPAM 75 face à une ordonnance de Levothyrox prescrite à un bénéficiaire de l'AME.

Rémi

A paris, la lettre de la sécu est arrivée.

Tiers-payant contre générique systématique - non substituable apposé ou pas - sauf AT, maladies professionnelles et AME d'une part et d'autre part, TFR, Prix princeps inférieur au générique et levothyroxyne, antiépileptiques, fentanyl et buprenorfine.

Non-respect = rejet du tiers payant et demande de recyclage en paiement assuré.

On arrête de discuter et on fait.

infopharmadjoint a écrit:

Guilhem a écrit:

Moi, j'ai une conclusion générale suite à ces questions : c'est pour notre pomme. La vaseline est en promo en ce moment.

A lire : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Outré (j'allais dire comme d'habitude) par les commentaires acerbes et vééments des lecteurs, je n'ai pas pu m'enpêcher de créer un compte et de répondre aux nombreuses critiques. Marre de laisser passer des conneries pareilles. Et comme l'adage dit : qui ne dit mot consent.

Témoignage d'une consoeur en Loire Atlantique, département pilote depuis 2 ans :

je travaille en Loire Atlantique et depuis 2 ans, c'est effectivement générique contre tiers-payant.
Au début, nous devions faire régler les patients donc, et leur faire une feuille de soin avec les vignettes collées dessus (vive le temps perdu....)
Au bout de quelques mois, la CPAM, légèrement surchargée de boulot, nous a autorisés à utiliser la carte vitale pour accélérer le remboursement et diminuer le volume papier!

Aujourd'hui, les molécules exclues de ce système : Levothyroxine, fentanyl et les anti-épileptiques.

Vu notre taux de substitution, j'avoue passer outre de temps en temps, en fonction des problèmes qui peuvent se présenter (personne âgée, etc...)Et pour les molécules "sensibles" je cherche des autogénériques.

A l'heure actuelle, j'observe un petit recul de l'acceptation du générique. Certains patients préfèrent avancer l'argent, les reportages à la télé faisant peur...
Mais la majorité accepte la substitution : la phrase " je dois vous faire régler, la sécu a mis en place le système générique contre tiers-payant" étant un sésame efficace.

Bon courage à tous dans la mise en place, mais rassurez-vous, avec du dialogue et de la compréhension, ça se passe bien la majorité du temps!

Guilhem a écrit:

Moi, j'ai une conclusion générale suite à ces questions : c'est pour notre pomme. La vaseline est en promo en ce moment.

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Tiers payant contre générique
À partir du 23 juillet 2012

La Commission Paritaire Régionale Rhône-Alpes du 10 juillet 2012 a entériné majoritairement une position en retrait par rapport à celle, plus radicale, que nous souhaitions dans le Rhône.Cette position régionale est directement issue de celle de la Commission Paritaire Nationale. En résumé elle aboutit à ceci :
Le patient refuse le générique :
le pharmacien doit faire régler le médicament non substitué et établir une Feuille de Soin Papier (FSP) avec la mention « Refus du générique »
Le patient enverra la FSP, après avoir collé la vignette, à son organisme de Sécurité Sociale pour se faire rembourser. Ce dispositif s’appliquera aussi aux ALD, AME, AT et CMU C.

3 exceptions à ce dispositif permettent d'accorder le 1/3 payant :
Mention « non substituable » conforme : manuscrite, en toutes lettres, devant chaque ligne concernée. Attention désormais aucune autre formulation ne sera tolérée !
Médicaments soumis au TFR ou dont le prix est ≥ à celui du princeps
Levothyroxine et anti-épileptiques.
Nous vous suggérons, afin d’alléger la charge de travail au comptoir, d'exposer seulement le dispositif et de mettre en avant les décisions de la Commission Paritaire Nationale qui s'imposent à tous : assurés, médecins et pharmaciens.
L’augmentation du taux de pénétration du générique est un enjeu économique considérable pour l’équilibre des comptes de la Sécurité Sociale. Si nous démontrons notre efficacité cela nous sera crédité ; dans le cas contraire, il ne fait aucun doute que d’autres mesures viendront rectifier la situation.
La CPAM lance dès à présent une campagne de communication, à destination des patients, des médecins et des pharmaciens sur l’ensemble de la région Rhône-Alpes.

Le Gemme réagit aux menaces de baisse de prix des génériques 13/07/2012

L'association Gemme (Générique même médicament) a réagi dans un communiqué, le 13 juillet, aux menaces de baisses de prix des génériques. Le Gemme estime que " le prix du médicament générique est désormais fixé avec 60 % de décote par rapport à celui du médicament princeps " et que des baisses de prix suplémentaires " fragiliseront la production en France et en Europe, ainsi que l’aptitude de l’industrie à développer dans le futur une réponse générique adaptée aux besoins du pays.

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Bonjour Philone, ça rappellerait d'agréables souvenirs Koppa....

Concernant les génériques :

Générique : le Gemme souhaite plus d’efficience économique
Faisant suite au « Rapport de l’Assurance maladie sur les charges et produits pour l’année 2013 », le Gemme « se réjouit » dans un communiqué de la présence de propositions visant à, d’une part, développer l’usage des génériques et, d’autre part, à favoriser la prescription dans le répertoire. Cependant, l’association revient également sur l’étude de la CNAM présentée en septembre 2011 qui montrait que le coût global de la prescription des génériques était plus élevé en France. Le Gemme s’en défend en expliquant que ce résultat est dû à la différence entre les traitements préconisés pour une pathologie donnée entre les pays et qui entraine donc mécaniquement un coût de traitement plus élevé, différent donc du prix du médicament. Pour appuyer ses dires, l’association s’appuie sur une étude qu’elle qualifie de « robuste » réalisée en mars 2011 et qui montre que le prix des génériques français est légèrement en-dessous de la moyenne européenne. Par ce biais, le Gemme sensibilise à la survenue d’éventuelles baisses de prix complémentaires appliquées à l’industrie des génériques qui « fragiliseront » d’une part, la production en France et en Europe et, d’autre part « l’aptitude de l’industrie à développer dans le futur une réponse adaptée aux besoins du pays » et de fait « l’insuffisance des prescriptions dans le répertoire ». Le Gemme recommande alors d’agir « sur la structure de la prescription et de favoriser le développement du médicament générique » pour pérenniser le modèle français.
Source : Gemme, 12 juillet 2012

Ne vous en faites pas, Messieurs, le Grand Stade de Reims va vous mettre d'accord tous les 2 !!!
( en espérant qu'ils y restent en ligue 1 !! )

jmf34 a écrit:

"Concernant JMF34, je lui en veux ENORMEMENT.....suite aux résultats sportifs de sa ville....enfoiré !!!!!! Very Happy"

énorme la saison de tous les Montpellierains !!!!! je doute que ça se renouvelle , mais en foot (nb: je suis +footeux que rugby comme toi ) , vu le recrutement (économique, rigueur oblige ... (nous ne sommes pas des parisiens et des lyonnais ...)) ,, observez , des surprises risquent de se renouveler

jyt a écrit:

D'autant que l'on va bientôt naviguer par gros temps, faites des provisions.

Génériques : menace sur les marges
Depuis l'annonce, le 4 juillet, d'un ONDAM (objectif national des dépenses d'assurance maladie) à 2,7 %, le prix des médicaments et particulièrement des génériques est remis en question. Une attention particulière sera portée au prix de ces derniers, ce que Marisol Touraine a confirmé au Moniteur vendredi 6 juillet. L'Assurance maladie, dans son rapport sur les charges et produits pour l'année 2013, estime qu'en « abaissant le prix moyen par unité en France d'un centime » une économie de 130 millions d'euros pourrait être réalisée, voire plus encore en s'alignant sur le prix moyen du Royaume-Uni. Une analyse que ne partagent pas le Gemme (Générique même médicament) ou le Leem. Et une solution que ne préconisent pas non plus les syndicats de pharmaciens, défendant la marge des officinaux.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 14 juillet 2012

"Concernant JMF34, je lui en veux ENORMEMENT.....suite aux résultats sportifs de sa ville....enfoiré !!!!!! Very Happy"

énorme la saison de tous les Montpellierains !!!!! je doute que ça se renouvelle , mais en foot (nb: je suis +footeux que rugby comme toi ) , vu le recrutement (économique, rigueur oblige ... (nous ne sommes pas des parisiens et des lyonnais ...)) ,, observez , des surprises risquent de se renouveler

jyt a écrit:

.. Comme disais Jean Claude Duss dans les bronzés, foncez, oubliez que vous n'avez aucune chance, sur un malentendu ça peut marcher

[Humour]
D'aprés ta photo (récente ?), il te reste encore trop de cheveux pour lui ressembler ... pas de chance
[/Humour]

Avec un peu plus de tact vis à vis de 40 watt que nous aimons beaucoups ( Bertrand et moi ) et dont le dynamisme et l'engagement dans notre profession en ferait pâlir plus d'un....

Je suis sur la ligne Bertrand, je me pose pas trop de questions sur toutes mes officines de la région Rhône Alpes et ça passe.

J'ai foncé dès 1999 sur le génériques alors que j'entendais énormément de oui mais, ce qui m'a aidé à réaliser une très belle croissance externe.

Comme disais Jean Claude Duss dans les bronzés, foncez, oubliez que vous n'avez aucune chance, sur un malentendu ça peut marcher

D'autant que l'on va bientôt naviguer par gros temps, faites des provisions.

Concernant JMF34, je lui en veux ENORMEMENT.....suite aux résultats sportifs de sa ville....enfoiré !!!!!!

Bonjour Remi,
J'ai la chance d'etre entouré de quelques confrères, et ce sont les clients qui le disent eux meme, qui n'expliquent rien, à part un "c'est la loi, circulez, y'a rien a voir aurait dit Coluche"
Nous passons, comme vous, je l'imagine bien, un temps fou a expliquer le changement et ses conséquences.
Quand tu viens de te faire virer comme un malpropre, tu tends l'oreille aux explications claires issues du débrifing journalier de l'équipe.
je parlais de coaching, c'est maintenant ou jamais qu'il faut que tout le monde soit trés attentif, au comptoir.
Ce n'est que le premier mois, ce n'est qu'en Septembre que nous saurons réellement si ce n'est qu'un feu de paille .
Et puis je ne me la ramène pas: que faire vs un tegretol, un femara, un cellcept ?
Pour l'instant, les medecins ayant abusé du NS s'écrasent completement !
Bon courage à tous
Amitiés
Bertrand

Nb: j'ai volé un client à un de mes confreres ! Une cliente lui ramenait un sac-pas bien gros- de Cyclamed:
Il lui a répondu sèchement: allez le déposer chez machin, j'ai plus de cartons !!!
C'était une cliente de 20 ans, à 500 €/mois.......

Bertrand a écrit:

Et j'ai pas perdu un client, en ait meme gagné...

Bonjour,

Très content pour toi, mais sur quoi te bases tu pour affirmer ceci ?

Rémi

Petit récapitulatif des événements:
en juin on a une CPL. Le lendemain, réunion sur le département avec Bonnefond et le directeur de notre caisse.
On interroge les confrères présents, ils veulent tous du tiers payant contre génériques dur.
15 jours plus tard, réunion de travail avec la caisse. La caisse présente le dispositif sous un angle qui nous convient étant entendu que les exclusions (lévothyrox...) nous sont présentées comme nationales et obligatoires. Nous bloquons sur un truc: la caisse veut que nous fassions l'avance de frais sur le NS conforme (manuscrit, à chaque ligne...). Nous bloquons net: on n'est pas là pour valider la conformité d'une mention. NS = le patient paie et c'est tout. En revanche, il est vrai que nous souhaitons nous limiter à la liste des 30 pour commencer (pour ne pas être emmerdés par les ruptures, les MF, parce qu'on ne peut pas être exhaustif...).
La caisse met des plombes à nous répondre sur le NS. Et c'est non! Pourtant, beaucoup de départements ne font pas le distingo, le 34 veut y aller à fond aussi et il semble qu'un truc bloque. Le truc, c'est l'USPO: j'appelle Gilles qui me confirme qu'il ne veut pas qu'on fâche les toubibs avec le NS. Je reste sur mes positions: le toubib ne fait pas l'avance de frais, lui, pourquoi viendrait-il nous emmerder sur nos tiers payant?
J'appelle Gaertner pour en avoir le coeur net: même discours. C'est la loi et on ne doit pas se fâcher avec les toubibs.
On est reparti au charbon sur notre département et coup de bol: le médecin du CSMS de la CPL est OK avec nous. La caisse du coup va dans notre sens.
Bref: les pharmaciens dans une très large majorité sont pour une application stricte du dispositif. Ceux qui bloquent ne sont pas ceux que vous pensez: ce sont les caisses elles-mêmes et nos représentants nationaux pour ne pas froisser les sacro-saints toubibs.
Mais les PEC ont l'habitude d'avoir le dos large...

Mon tel 06 86 80 34 43
Et dés demain je me syndique, une premiere en 25 ans- à l'USPO .
Seul syndicat digne a mes yeux.

je suis passé en 3 semaines de 68 à 90 %.
Et j'ai pas perdu un client, en ait meme gagné...
De l'importance du coaching ......

Dans le 06, nous subissons tous, et en premier, les diktats de la sécu :tolérance=ZERO
Tu refuses un générique, tu le paye.On te fait un dossier sécurisé, t'es payé en 4 Jours sur la base du princeps . Et oubliez tous cette putain de liste de 30 molécukes à génériquer en premier.Elle tombera d'elle meme si vous etes a 90 %.Et n'oubliez pas que pour la ss, un dacryoserum vaut autant qu'un cellcept !
Arrivons tous à 90 % et nous pourrons -éventuellement-gérer nos exceptions bidons-"mon petit vomit l'amox mylan, mais par contre, il adore le clamoxyl...."
On marche sur la tete là !
Idem pour le levothyrox: vous voulez pas la levothyroxine ? Payez ! ça vaur 2,50€. a vous de choisir ....
Ben, au bout de 3 semaines, le département s'est arque bouté sur ces notions.....et ça marche.Comme quoi...
Y' a pas de pharmaciens cons ou ethiques, il faut se rendre a l'évidence et se taire-et j'aime pas du tout- mais on a un Boss : la CPAM !
Alors, de grace, arréttez d'ergoter : 0 exceptions .
Ce qui est navrant de constater, c'est la différence de mot d'ordre selon les départements.Combien on parie qu'en decembre, tout le monde marchera du meme pas ..et pourtant , je ne suis pas, de nature , un caniche.
Mais là, de vous a moi, qu'est ce qu'on se marre, franchement.
Message a transmettre aux PECS , à Mapie, qui sont completement a coté de la plaque.

Bien vu vino veritas et guilhem, voilà le mot que j'ai envoyé fin juin à mes associés :

Dans le cadre de la nouvelle convention Tiers payant contre génériques, il faut penser à réduire nos stocks de médicaments princeps.
Je vous invite donc à voir la liste des médicaments substituables sur le site de l'ASNM :


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Je pense que ça va s'adapter et que l'on ne tombera pas en tolérance 0 du jour au lendemain ( taux à 85%) .
Tu soulèves une excellente question, attention aux stocks de princeps.

Paris ne fera pas exception au dispositif du tiers payant contre génériques. Au contraire, au vu du taux actuel particulièrement mauvais, la tolérance à Paris risque d'être de zéro afin de couper court à toute échapatoire.

Cela pose quelques questions pour lesquelles je souhaite votre avis...

1) Princeps en stock : dans le cas d'une tolérance zéro, que faire des boites de princeps encore présentes à la Pharmacie ?

2) Dans le cas d'une tolérance zéro, que faire quand un génériqueur ne livre pas ? Acheter chez un autre génériqueur me direz-vous mais quid des pertes d'avantages commerciaux, voire faire défaut pour les contrats d'exclusivité s'il existent ?

3) Dans le cas d'une tolérance zéro, quel est votre avis dans le cas d'un déstabilisation avec du levothyrox si le médecin n'a pas choisi d'indiquer que c'est non substituable ?

Moi, j'ai une conclusion générale suite à ces questions : c'est pour notre pomme. La vaseline est en promo en ce moment.

Tiers payant contre génériques : nouveau départ
Les signataires de la convention ont réaffirmé le souhait de faire appliquer strictement et de façon homogène le dispositif « tiers payant contre génériques » (TPCG). Le 1er juin, l'assurance maladie a réuni ses directeurs de caisse pour leur donner des consignes et leur a adressé un courrier le 15 juin, pour faire appliquer la mesure dès cet été. Visites des délégués de l'Assurance maladie auprès des 22 000 officines, campagnes de communication auprès des professionnels et du public, contrôle des caisses auprès des pharmaciens : « Nous avons la volonté d'accompagner complètement le dispositif », soutient Mathilde Lignot-Leloup, directrice déléguée à la gestion et à l'organisation des soins de la CNAM. Dans certains départements, les pratiques varient : report de la tenue de la commission paritaire locale à la rentrée, application durcie du TPCG en refusant le tiers payant sur toute l'ordonnance? Des écarts qui devraient être résorbés selon la CNAM. Quoiqu'il en soit, les premiers résultats sont encourageants : dans les Alpes-Maritimes, en un mois, le taux de substitution est passé de 69 % à 85 %.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 7 juillet 2012

Bon, on pratique toujours le TP contre générique. On tient bon, quoiqu'il arrive fréquemment qu'on puisse donner un princeps car le patient accepte 3,4, ou 5 génériques à coté, ou bien encore pour des génériques volontairement non référencés (pour Levothyrox, Aricept, Zyprexa, Femara, ...). Je suis néanmoins à 81% d'aprés la CPAM.
Toutefois, je ne me vois pas coller un princeps parce que le médecin a mis NS au lieu de rédiger en toute lettre Non Substituable. Pour se fritter avec le médecin et les patients, y'a pas mieux ... et ensuite, dans un mouvement d'humeur, certains médecins seraient capable de mettre "Non Substituable" sur toutes les lignes de toutes les ordonnances de tous les patients.
Un peu de finesse et de psychologie de temps en temps

jyt a écrit:

Publié le 29/06/2012
Paris, le vendredi 29 juin 2012 – Selon une liste datant de janvier 2010, on ne comptait à cette date en France que quatre départements (Ardennes, Loire Atlantique, Mayenne et Vendée) n’appliquant pas, officiellement, la règle du « tiers payant contre génériques ». Lancée en 2007, ce dispositif limite l’accès au « tiers payant » aux seuls patients acceptant la substitution des médicaments princeps prescrits par le générique équivalent. Destinée à aider les pharmaciens à respecter leurs objectifs de substitution, cette règle est cependant loin d’être appliquée systématiquement. Tant et si bien qu’en cette période où les médicaments génériques seraient, dit-on, quelque peu boudés par les patients (et par les médecins), plusieurs caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) ont pratiqué des piqûres de rappel en direction des officines.

Plusieurs journaux nationaux et régionaux en témoignent ainsi aujourd’hui, de l’Indre et Loire, à la Charente en passant par le Bas et le Haut Rhin. Dans ces deux derniers départements, les deux responsables des caisses locales d’Assurance maladie ont prévenu que la vigilance serait renforcée. « Le patient qui voudra obtenir le médicament de marque, le princeps, au lieu du générique, lorsque le médecin n’aura pas écrit non substituable (en toutes lettres et d’une manière manuscrite au regard de chaque ligne de prescription) ne pourra plus bénéficier du tiers payant, y compris si l’assuré relève de l’affection de longue durée ou de la CMU. Les tampons sur l’ordonnance et les NS écrits dans un coin de la prescription ne seront plus valables » ont ainsi détaillé Joseph Losson et Christophe Lagadec. Par cette référence au « NS », on le voit, il semble confirmé que ce renforcement des « sanctions » destinées à favoriser les génériques visent tout au tant patients que praticiens.

Publié le 29/06/2012



Paris, le vendredi 29 juin 2012 – Selon une liste datant de janvier 2010, on ne comptait à cette date en France que quatre départements (Ardennes, Loire Atlantique, Mayenne et Vendée) n’appliquant pas, officiellement, la règle du « tiers payant contre génériques ». Lancée en 2007, ce dispositif limite l’accès au « tiers payant » aux seuls patients acceptant la substitution des médicaments princeps prescrits par le générique équivalent. Destinée à aider les pharmaciens à respecter leurs objectifs de substitution, cette règle est cependant loin d’être appliquée systématiquement. Tant et si bien qu’en cette période où les médicaments génériques seraient, dit-on, quelque peu boudés par les patients (et par les médecins), plusieurs caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) ont pratiqué des piqûres de rappel en direction des officines.

Plusieurs journaux nationaux et régionaux en témoignent ainsi aujourd’hui, de l’Indre et Loire, à la Charente en passant par le Bas et le Haut Rhin. Dans ces deux derniers départements, les deux responsables des caisses locales d’Assurance maladie ont prévenu que la vigilance serait renforcée. « Le patient qui voudra obtenir le médicament de marque, le princeps, au lieu du générique, lorsque le médecin n’aura pas écrit non substituable (en toutes lettres et d’une manière manuscrite au regard de chaque ligne de prescription) ne pourra plus bénéficier du tiers payant, y compris si l’assuré relève de l’affection de longue durée ou de la CMU. Les tampons sur l’ordonnance et les NS écrits dans un coin de la prescription ne seront plus valables » ont ainsi détaillé Joseph Losson et Christophe Lagadec. Par cette référence au « NS », on le voit, il semble confirmé que ce renforcement des « sanctions » destinées à favoriser les génériques visent tout au tant patients que praticiens.