Discount, tout est dit.

ELP a écrit:

Un discounteur vend principalement des produits non remboursés. La marge générée pour une vente comptoir est d'environ 5 euros. Une pharmacie classique vend principalement des médicaments remboursés : la marge par ordonnance est d'environ 15 euros.

Le discounteur doit réaliser donc 3 ventes comptoir pour obtenir la même marge qu'une ordonnance. Les ratios des charges salariales doivent donc être supérieures de 20 à 25% supérieures aux pharmacies classiques. Leurs charges salariales explosent pour une qualité de service médiocre par rapport à une pharmacie classique. En effet, les salariés sont plus souvent volatiles et moins impliqués. [...]

D'accord sur le raisonnement.

ELP a écrit:

[...]Donc laissons faire les discounteurs, et visons la qualité de service. Certains discounteurs y arrivent tout de même mais il y a de plus de convertis qui ont rendus les armes.[...]

Vrai et faux: vrai, les discounters se tirent une balle dans le pied tous les jours. Faux : les laisser faire, c'est quand ils n'y arrivent pas, une mutation (vente/rachat) de la pharmacie discount tous les 5 ans avec arrivée d'argent frais, nouvel agencement etc. Et ça, ça tue à petit feu celui qui veut un vrai exercice de quartier proche des patients sur le moyen/long terme.

ELP a écrit:

[...]La fin du pharmacien classique correspondra à l'ouverture du capital aux non pharmaciens. En effet, à ce moment, les pertes générées par l'explosion des charges salariales pourront à ce moment être épongées les 5 premières années par les groupes.

L'argument peut être utilisé pour soi en profitant pour restructurer et profiter des mêmes avantages => <égalité>

Un discounteur vend principalement des produits non remboursés. La marge générée pour une vente comptoir est d'environ 5 euros. Une pharmacie classique vend principalement des médicaments remboursés : la marge par ordonnance est d'environ 15 euros.

Le discounteur doit réaliser donc 3 ventes comptoir pour obtenir la même marge qu'une ordonnance. Les ratios des charges salariales doivent donc être supérieures de 20 à 25% supérieures aux pharmacies classiques. Leurs charges salariales explosent pour une qualité de service médiocre par rapport à une pharmacie classique. En effet, les salariés sont plus souvent volatiles et moins impliqués. Donc laissons faire les discounteurs, et visons la qualité de service. Certains discounteurs y arrivent tout de même mais il y a de plus de convertis qui ont rendus les armes.

La fin du pharmacien classique correspondra à l'ouverture du capital aux non pharmaciens. En effet, à ce moment, les pertes générées par l'explosion des charges salariales pourront à ce moment être épongées les 5 premières années par les groupes.

Bravo a l'auteur de ce billet d'humeur et merci a JMF34 pour les precisions concernant la convention.
Une politique de prix, le consommateur le demande, mais........ le discount systematique.....
Je trouve que c'est remarquablement bien formalise.


Le ver est dans le fruit
Il est d’une banalité que de dire que nos « amis » sont nos meilleurs ennemis.
Pour ce qui est de la pharmacie, il faut bien reconnaitre que le marché est pourri.
Les vers, ce sont les discounteurs qui se croient E.LECLERC.
Ils mettent toutes les pilules et autres malarones à prix coûtant et font gonfler un chiffre d’affaires … qui sera d’ailleurs invendable.
C’est une peu la grenouille qui veut être plus grosse que le bœuf…
Attendons la fin de la fable !
Et faisons notre métier avec sérieux, tout a un coût, le temps passé, le stockage, le personnel qualifié de nos officines…
La GMS peut se permettre de vendre certains produits à prix coûtant, vus les mégabénéfices et les marges arrières de 30% sur certains produits.
Et elle s’en sort bien, les plus gros voiliers, dans tous les ports de France, sont bien souvent aux directeurs des Leclerc !
Mais pour nous, quid des remises arrières sur des médicaments de prescription !!!
Alors revenons à la raison, rémunérons notre travail et celui des nos employés !
A. DEFENDO