Petit buzz médiatique actuel ; espoir ou ...........

Crise de confiance : après les médicaments, place aux dispositifs médicaux

De nombreux articles et avis autorisés ont braqué les projecteurs sur les modalités qualifiées d’opaques des procédures de mise sur le marché des dispositifs médicaux en Europe.

http://pratispharma.com/shared/skins/pratis_pharma/modules/webtv/jt_player.php

La population française se méfie des médicaments
La sécurité des médicaments inquiète les Français depuis le scandale du Mediator. Les trois-quarts d’entre eux estiment qu’il ne s’agit pas d’un cas exceptionnel, limité à ce produit. Ils critiquent plutôt une défaillance globale du système. C’est un sondage de l’institut d’études de l’opinion publique TNS Sofres pour la Mutualité Française qui le dit. Il a été mené sur un échantillon d’un millier de personnes en mai 2011.

Le pourcentage de la population inquiet face aux dangers que peuvent représenter certains médicaments est en hausse depuis janvier 2011. Huit sondés sur dix ont la sensation d’être peu ou mal informés, et pensent que les patients devraient disposer de plus de données. En revanche, plus de la moitié des Français considèrent que les pharmaciens et les médecins sont « plutôt bien renseignés » sur le sujet.
Pour améliorer la transparence, les personnes interrogées sont 87% à imaginer une limitation de l’influence des laboratoires pharmaceutiques sur les professionnels de la santé. 59% d’entre eux aimeraient également voir instaurer un contrôle sur les effets des médicaments tous les cinq ans, composé d’un bilan scientifique et médical. À 55%, ils évoquent aussi la création d’un site à propos des produits mis en vente, sur lequel les patients pourraient se renseigner sur les effets des médicaments, ou obtenir des informations si leur utilisation est controversée.

Le risque de faillites de pharmacies inquiète les Français
Battre le fer tant qu'il est chaud. Dans la foulée des chiffres de la Coface sur la situation financière précaire de près d'un quart des officines, le Groupe Pasteur Mutualité a publié les résultats d'un sondage mené les 24 et 25 février sur « Les perceptions des Français sur l'impact des difficultés financières des pharmacies ». Outre un grand coup de pied dans la fourmilière des idées reçues du grand public sur l'opulence de la profession, 50 % des 1 005 personnes interrogées sont inquiètes pour l'accès aux produits de santé. Autre révélation du sondage : la population commence à se rendre compte que le réseau officinal est en danger.

Nous serions d'accord pour maintenir le système de MDL en place POUR L'INSTANT et d'obtenir une revalorisation immédiate.
Nous serions d'accord pour ne pas changer TOUT DE SUITE de mode de rémunération afin de ne pas aller vers l'inconnu.
Nous demanderions le versement EN PLUS d'honoraires pharmaceutiques afin de diminuer la iatrogénie, favoriser l'observance, donner des conseils nutritionnels... au travers d'entretiens pharmaceutiques.
Nous demanderions également une rémunération de l'opinion pharmaceutique, comme au Québec ( refus de délivrance.... ).

Ainsi, nos actions seraient bénéfiques pour l'ONDAM, tout comme lorsque l'on nous a accordé le droit de substitution ( Chipie parlait hier d'un chiffre qui me semble cohérent : 1,5 millards d'économies pour 2011 grace essentiellement aux pharmaciens et non aux utilisateurs intempestifs
du NS ).

Des améliorations à apporter ?

Une fois de plus, Miguel a mis tout le monde d'accord en reformulant les attentes de chacun, dissipé les malentendus, ajouté son petit grain de sel toujours pertinent.
Elle est pas belle la vie ?

Voilà. Tout pareil que Miguel.

La rémunération à l'acte dissociée de la marge commerciale est un mécanisme difficile à mettre en oeuvre en France car il existe une grande disparité de constitution du CA de la Pharmacie d'une officine à une autre. Un basculement général peut être catastrophique pour un certain nombre d'officine accompagné de drames humains pour ceux qui sont en nom propre.

Néanmoins, nous avons la chance d'avoir depuis peu en France une loi (HPST) reconnaissant désormais des actes de services supplétifs à l'acte de dispensation. Il me semble qu'il ne faut pas brouiller les messages pour avancer prudemment et obtenir une rémunération mixte avec le support de la loi afin de sortir du piège du tout commercial avec une marge essentiellement commerciale attachée à la boîte.
L'honoraire devient alors une sécurité pour obtenir une rémunération complémentaire et qu'il sera possible d'augmenter lorsque la marge du médicament baissera de nouveau avec le retrait de molécules, baisses de prix ou déremboursements etc...
Objectif: sortir de ce piège de l'économie administrée de la marge du médicament sur un produit dont l'économie repose sur un volume en apportant de la valeur ajoutée du professionnel de santé sur son service.

Il faut être stratégique et se donner les moyens d'atteindre les objectifs voulus. Vouloir un basculement à l'acte par un transfert de la marge commercial est aujourd'hui suicidaire compte tenu du niveau de marge trop faible et de nombreux pharmaciens s'y opposeront compte tenu des risques non maîtrisés. Engageons la rémunération mixte au sens des possibilités dévolues par la loi HPST dans un premier temps, et l'économie de l'officine dans l'avenir conduira alors peut-être à faire évoluer la rémunération initiée aujourd'hui.

Un conseil, ne brisons pas notre système d'aujourd'hui mais faisons le évoluer dans la stratégie loi HPST en recentrant le pharmacien sur son savoir faire, sa compétence de professionnel de santé comme le permet la loi, ne brouillons pas le message car les négociateurs de l'Etat ne s'intéressent qu'à réduire le coût et la facture du réseau de distribution du médicament (le plus coûteux en Europe!).

Un pharmacien uniquement distributeur(commerçant sans conseil)), c'est donner raison à Leclerc et à la mise en place de la distribution par Internet. Un pharmacien professionnel de santé de proximité dans une officine qui est un portail d'entrée au parcours de soins avec la prise en charge des soins de premiers recours et le suivi des patients chroniques deviendra incontournable et nécessaire.
C'est un véritable challenge que la profession doit relever car il est plus facile d'organiser la vente que le service. Il va falloir convaincre les inspecteurs de l'IGAS que le pharmacien, de par ses compétences peut véritablement apporter de la valeur ajoutée au système de santé (prévention, suivi des patients chroniques, iatrogénie, observances des traitements, soins de premiers recours, soins de premiers secours, satisfaction des patients, évolution du réseau, modernisation et le tout coordonné avec les autres professionnels de santé pour prétendre à une rémunération prise en charge par les comptes sociaux.
C'est ce que j'ai argumenté lors de mon audition à la commission de l'IGAS mercredi dernier et que je vais de nouveau rencontrer prochainement. ils veulent un contrat gagnant-gagnant pour justifier un investissement. Le rapport "le pharmacien d'officine dans le parcours de soins" est pour eux une bonne base de réflexion.

Michel

Bon, on va attendre que Michel ait fini sa grasse mat' pour poursuivre le débat

Mais je sens déjà des positions qui se rapprochent.

Patrick Zeitoun est toujours secrétaire général adjoint de l'APLUS. Lors d'une réunion sur le sujet, nous etions tous les 2 en phase: il nous faut une lettre-clé. Une ALD: 5x la lettre clé, une femme enceinte 4x la lettre clé etc etc... Mais lui comme moi ne sommes pas extrémistes comme Chassin: nous devons passer par des missions rémunérées par de l'acte pour y arriver d'ici... 10 ans? Le truc est que Bachelot nous a opposé qu'on ne pouvait pas être rémunérés pour des missions avec une marge de base commerciale. Pb de par où on commence? Il semble que grâce à Michel suivi de Bonnefond on arrive à toucher du doigt les premières missions rémunérées. Un changement des mentalités de fera et le basculement de rému se fera tout doucement...
Bref, Zeitoun est comme Michel ou moi. Pour une remu à l'acte mais pas dans l'urgence ou la violence.
Michel? Tu confirmes? En tous cas pour ta part?

Il est évident que notre mode de rémunération doit être repensé et que la MDL a fait son temps car le CA des officines stagne, et vu les problématiques de déséquilibre financiers des états à l'heure actuelles,ce n'est pas prêt de s'arranger....

Bref notre CA PRESCRIPTION ne va pas évoluer, tournez vous donc vers votre groupement pour augmenter de façon éthique votre CA HORS
PRESCRIPTION.
Sinon, nous avons aussi un expert sur ce forum : BERTRAND.
Il convient de désacraliser la pharmacie pour en faire un espace pour les gens malades et pour les gens bien portants.

Pour revenir au CA prescriptions, revenir sur les tranches de MDL dans un premier temps, commencer par rémunérer des actes mais il ne faudra pas l'appeler comme ça devant nos dirigeants politiques pour qu'il n'y ait pas de confusion me semble sage.
Rémunérer progressivement opinion pharmaceutique, dépistage..... en leur montrant chiffre à l'appui que l'on fait faire des économies à la sécu en prenant en charge plus tôt des pathologies, éviter des journées d'hospitalisation, diminuer la iatrogénie.... et que l'on est même plus en Ondam constant mais en baisse de l'Ondam....
Une stratégie portée dans ce sens me semblerait plus pertinente.

Mais faire basculer un système entier vers une rémunération à l'acte, en se disant :

J'espère juste que ce sera plus positif que la MDL... c'est .....

Au moins ce forum tient ses promesses avec des débats d'idées passionnés.
Pour ma gouverne, Zeitoun, il en pense quoi ?

Et oui Jean-Yves mais le problème est que si tu es convaincu que la remu à l'acte est une erreur, beaucoup sont convaincus que c'est la solution. Comme la MDL il y a 10 ans! MJAC était convaincue que c'était notre espoir. Et seule l'expérience nous dira qui avait tort ou raison. J'espère juste que ce sera plus positif que la MDL...

Merci Michel,

Les informations que tu nous livre, le rôle que tu as exercé et que tu exerces encore me font dire sans ambage que tu es l'homme providentiel de notre profession.
Malheureusement, trop de nos confrères ne l'ont pas forcément compris, mais je sais néanmoins que tu continueras et que les boules d'energies que sont les adhérents de ce forum finiront par faire triompher les causes que tu défends et reconnaître à sa juste valeur le travail que tu accomplis pour nous tous.

Delphine,

Nous avons pu nous apostropher par le passé et tu sais la confiance que j'ai en toi et j'ai l'audace d'espérer que c'est réciproque.
Bref, nous avons sû toujours aller au delà de nos divergences qui nous ont enrichi mutuellement.
Pour celà je souhaiterai te faire part à l'aube de ce week end de quelques observations :

Comme vous avez pu le constater au travers des posts d'un forum JDD ( transmis par tissot je crois ) le week end dernier ( ou avant dernier mais peu importe ), nous restons perçu au regard des français et de nos politiques comme des nantis.
C'est injuste, mais c'est comme ça, c'est pour cette raison que je vous demande la plus grande prudence en terme de communication par rapport à notre état.
Au passage, celà fait plus de 10 ans que je réclame à nos instances un conseiller en com' et un lobbyer commun pour notre profession.

L'IGAS, c'est très piégeux, de grâce, n'allez pas défendre une rémunération à l'acte.
Je vais égratigner un de tes amis qui t'es précieux mais....
La rémunération à l'acte, ce n'est que le plagiat du rapport Serusclat de la fin des années 70 rejeté à juste titre à l'époque par l'ensemble de la profession.

La FSPF dont j'ai été un membre actif du temps de Capdeville n'est plus ce qu'elle était.
Je n'ai pas forcément compris la démarche de Gilles Bonnefond à l'époque mais je ne peux que l'applaudir aujourd'hui.

Je continue à m'inscrire ( de façon certes moins active ) dans une démarche syndicale au coté de l'UNPF et siège toujours ( depuis plus de 15 ans ) dans les commissions paritaires.

Alors pour conclure, attention aux actions dispersées, non concertées mais pleines de bonne volonté....
La com', même les meilleurs se plantent, alors nous pauvres Pharmaciens qui ne sommes que des PHARMACIENS avec notre pauvre baton de pèlerin.....

Mais Delphine, merci pour tout et continue avec cette formidable énergie et cet enthousiasme qui te caractérise.

Oui Zeitoun est bien, très bien.
Le truc c'est que moi je peux me permettre de témoigner comme étant une espèce de porte-parole pour les autres. Je me le permets parce que le découvert est bien réel, mais mon bilan est bon, je ne flippe pas. Seulement la journaliste a essuyé un paquet de refus de la part de pharmaciens en vraie difficulté: évidemment qu'ils ne vont pas témoigner de leurs difficultés alors que ça pourrait les mettre encore plus en difficulté! Et d'ailleurs, hier, je recevais la représentante de l'Occitane et ma copine d'Eucerin m'a passé un coup de fil car elle a vu l'émission et les 2 sont catégoriques: sur leur secteur, c'est une boucherie! Les pharmacies qui sont bloquées, qui paient au cul du camion voire en pro-forma sont de plus en plus nombreuses. Donc les difficultés que minimise Audhoui (ce ne sont que 160 officines qui ferment) sont réelles, légions et croissantes! Et je serai curieuse (tristement curieuse) de voir les chiffres à fin 2011.

40-watt a écrit:

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1658
A partir de la 45è minute.
Notez comme Audhoui me lâche ensuite!!!
Ca m'a valu un coup de fil de mon banquier alors qu'il me foutait la paix jusqu'ici!

Intervention courageuse - bravo. Ce que dit Zeitoun est pas mal aussi. Quand à Audhoui, à ranger dans le sac des politiques qui en sont encore aux années 60

Extrait des questions au gouvernement d'hier:
M. le président. La parole est à M. Guy Malherbe.
M. Guy Malherbe. Le rapport de notre collègue Catherine Lemorton souligne le rôle essentiel joué par les pharmaciens d'officine dans la consommation et le bon usage du médicament. Il rappelle aussi leur rôle très important dans la sécurisation de la dispensation au moment où se développent les contrefaçons de médicaments et la vente sur internet.
Pourtant, les officines de pharmacie rencontrent en ce moment de très grandes difficultés économiques et les médias – presse et télévision – s'en font largement l'écho. Le Président de la République y a été sensibilisé, lui aussi, directement par la pharmacienne d'un quartier niçois.
Le malaise repose sur des éléments très objectifs. Les pharmaciens paient un lourd tribut au redressement des comptes sociaux entrepris depuis 2005. D’ailleurs, 25 % des officines de pharmacie ont aujourd’hui leurs comptes dans le rouge.
Leur malaise repose également sur des éléments plus subjectifs, mais réels et très fortement ressentis par les pharmaciens qui ont le sentiment d'être les laissés-pour-compte de la réforme du système de santé. Les deux décrets d'application de la loi HPST concernant les pharmaciens correspondants et les services pharmaceutiques, le décret sur les PDA – les préparations des doses à administrer –, la convention EHPAD-officine sont en panne depuis plus d'un an. Le rapport Rioli remis en 2009 à Mme Bachelot est resté sans suite.
Les pharmaciens s’interrogent sur tous ces blocages. Aucun des textes les concernant ne sort. En revanche, ils observent que, pour les médecins, les choses avancent très vite, à marche forcée même, et dans le bon sens. À tout cela s’ajoutent les attaques répétées menées par les groupes de grande distribution contre les officines qui luttent contre le monopole. Elles ont le sentiment que la digue qui les protège est assez faible.
Pourtant, le pharmacien d’officine exerce une profession indispensable et incontournable dans le système de santé. Au delà, la pharmacie occupe une place très importante dans la vie de nos villages, de nos villes et de nos quartiers et elle participe à la sauvegarde de l’économie locale.
M. Jean Mallot. C’est la campagne des cantonales !
M. Guy Malherbe. Pour remédier au malaise qui ronge la profession, il faut affirmer et proclamer haut et fort que le monopole pharmaceutique est et sera préservé pour le bien de tous, que l’officine est reconnue et qu’elle sera toujours reconnue comme étant le portail d’entrée sécurisé des patients dans le parcours de soins, surtout en ce moment où la contrefaçon des médicaments se développe.
Pour cela, il faut mettre en œuvre très rapidement les nouvelles missions reconnues aux pharmaciens par la loi HPST et publier les décrets relatifs aux pharmaciens de premier recours, aux pharmaciens référents et, surtout, aux pharmaciens correspondants.
Il faut développer un nouveau modèle économique viable basé sur une rémunération mixte moins dépendante des dépenses remboursables intégrant les nouvelles missions de la loi HPST.
M. le président. Il faut conclure, monsieur Malherbe !
M. Guy Malherbe. Il faut permettre aux pharmaciens d'être membres de sociétés interprofessionnelles de soins ambulatoires. Or aujourd'hui le texte examiné au Sénat les en exclut pour des raisons fiscales.
Enfin, il faut favoriser les regroupements par transfert d'officines pour rationaliser le réseau.
Monsieur le ministre, madame la secrétaire d’État, l’année 2011 ne doit pas être une année blanche pour les officines de pharmacie et surtout pas pour les quatre millions de patients qui entrent tous les jours dans une pharmacie. Ils ne peuvent plus attendre, parce que le médicament n’est pas un produit comme un autre et que notre pays dispose d’un réseau de dispensation très performant.
M. le président. La parole est à Mme Nora Berra, secrétaire d'État.
Mme Nora Berra, secrétaire d'État. Monsieur le député, nous avons conscience des difficultés dont font état les pharmaciens d’officine, liées à la maîtrise voulue des dépenses de médicaments.
Certes, il y a aujourd’hui une amorce de restructuration du réseau officinal, mais il reste encore du chemin à parcourir. Une optimisation est nécessaire, tout en préservant le maillage territorial qui est adapté aux besoins de la population.
Vous avez évoqué la question du modèle économique. Des discussions sont en cours avec le ministère pour trouver des réponses aux revendications des organisations professionnelles pour voir comment revaloriser les marges et redéfinir les nouveaux modes de rémunération.
Vous l’avez souligné, monsieur le député, la place du pharmacien a été fortement revalorisée grâce à la loi HPST. Vous déplorez le retard pris dans la publication des décrets. Je suis un peu plus optimiste puisque certains décrets sont en cours de signature : je pense au décret relatif aux pharmaciens correspondants et à celui concernant les préparations des doses à administrer.
S’agissant des pharmaciens référents pour les EHPAD, nous avons beaucoup travaillé sur cette question lorsque j’étais secrétaire d’État chargée des aînés. L’expérimentation des médicaments en cours a été prolongée.
M. Yves Bur. Il y a donc des résultats !
Mme Nora Berra, secrétaire d'État. Or les décrets ne peuvent être publiés avant la fin de l’expérimentation.
Enfin, vous avez raison d’affirmer l’importance des missions du pharmacien qui est le premier relais dans le parcours de soins des malades. Mais ces nouvelles missions de service public doivent passer par une identification des missions.
M. Jean-Pierre Brard. Ce ne sont que des paroles ! Il faut des actes.
Mme Nora Berra, secrétaire d'État. C’est l’objet de la mission IGAS en cours. Les missions confiées au pharmacien d’officine lui assureront une rémunération directe ou associée dans le cadre de l’application de l’alinéa 8 de l’article 38

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1658
A partir de la 45è minute.
Notez comme Audhoui me lâche ensuite!!!
Ca m'a valu un coup de fil de mon banquier alors qu'il me foutait la paix jusqu'ici!

Notre delphine favorite passe à l'émission " c dans l'air " sur le thème de l'officine en difficulté diffusée sur France 5 à 17H45 et redifusée tard ce soir sur la même chaîne.
Bravo Delphine

Le discours tient la route mais deux observations :

1- ce pharmacien a désobéi aux consignes de son syndicat de pas répondre à Leclerc, il mis en place des affiches dans pas mal de pharmacie du vars.
En un mot, son syndicat est démocratique quand ça l'arrange.

2- Il fait la politique de l'autruche en parlant des 93% de personnes qui aime leurs pharmacien EN PARTICULIER, mais il oublie l'avis de la population Française qui est bien moins glorieux, je vous renvoie sur les commentaires dans les forum de discussion au moment où est sorti le rapport de la coface.

Enfin pour signaler que je ne suis pas forcément objectif avec ce garçon, nous nous sommes pas mal affrontés par forum interposé et nous ne défendons pas du tout la même idée de la pharmacie française., tout comme avec jmf34
Mais on peut toujours rêver d'une réconciliation....

http://tv83.info/#

il faut regarder la vidéo n°4

Nous avons vu et nous l'avons félicité.
Il est grand temps que la profession se transcende au delà de ses clivages avec des pharmaciens qui communiquent, des pharmaciens qui travaillent aussi dans l'ombre et parfois certains qui feront les deux.

http://www.telessonne.fr/webtv/
L'émission "on a des choses à vous dire" du 28 février.

enfin des pharmaciens qui osent bouger

RAPPORT DE L'IGAS :
Un alibi pour retarder les négociations ?
Xavier Bertrand a demandé à l'lgas un rapport sur l'évolution des modes de rémunération des officines. Pour Philippe Gaertner, l'intiative est "globalement positive mais il faudra faire preuve d'une vigilance de tous les instants". Selon Gilles Bonnefond, le rapport est un prétexte pour ne pas parler de l'économie de l'officine.

Pour moi, Xavier Bertrand a flippé sur le rapport de la coface et demandé un rapport immédiatement à l'IGAS.
Il faut répondre et montrer que nous sommes BONS.

Ou partir en courant

C'est sur qu'avec tout ce qu'on entend en ce moment , il vaut mieux rester assis

Les Assises du médicaments sont lancées
La concertation pour refondre le système de sécurité sanitaire des produits de santé est lancée depuis le 17 février. Xavier Bertrand souhaite que les Assises du médicament contribuent à restaurer la confiance des Français. Six groupes de travail vont plancher sur l'AMM, la surveillance, l'information médicale, les rôles et missions des organismes? Des pharmaciens travailleront dans ces groupes aux côtés de prescripteurs, de patients, d'industriels, de chercheurs? Leurs conclusions devront être rendues à la fin de mai 2011.
A lire dans Le Moniteur des pharmacies du 26 février 2011

Effectivement ce 78% et 83% ?????
Une bourde du journaliste ?
Sinon, le reste tient la route mais j'aimerais un jour le voir sur les vrais solutions pour la profession, car la marge, je crains qu'il ne faille pas rêver.....

http://www.francesoir.fr/actualite/sante/gaertner-en-deux-ans-235-pharmacies-ont-ferme-75447.html

Phil Gaertner sort de son bois.
J'ai pas tout compris dans les % "Le chiffre d'affaire des pharmacies, c'est une rémunération basée sur 83% du prix des médicaments non remboursables et 78% du prix des médicaments remboursables"
A la première lecture, je pensais que l'on avait respectivement 83% et 78% de marge...
A la 2ème, 3eme lecture... je n'arrive toujours pas à comprendre
Le reste est un peu technique pour un profane, mais l'impression générale laissée, c'est que ça va pas bien.

Notre profession mérite d'être défendue, des actions fédératrices sont en cours d'élaboration et nous allons les appuyer de toutes nos forces.
L'idée sera de laisser le moins de confrères sur le carreau mais on ne pourra les sauver tous.
On en saura plus en fin de semaine je pense.

Vous avez vu depuis la fin de semaine dernière , la presse parle de nous
En effet , La coface, organisme de notation des risques bancaires estime que 24% des officines ont un risque fort de faillite cette année .
Que faut-il en penser ???
Version optimiste : les syndicats vont saisir l'occasion et lancer de grandes actions médiatiques pour enfin obtenir une rémunération adaptée .
Version pessimiste : les syndicats ne feront rien comme d'habitude et tout va retomber comme un soufflet .
Mais c'est tout de meme incroyable ; on parle bien de 1 pharmacie sur 4 Vous etes 4 officines dans votre ville , à qui le tour
Je vais finir par croire que bcp de confrères se réjouissent de voir leurs voisins crever
Notre profession mérite-t-elle d'etre défendue