Des médicaments en libre-service à Nîmes

Énervez-vous dès qu'il le faut : c'est bon pour la santé !
Une étude de l'université d'Iéna, en Allemagne, fait un lien entre tension artérielle élevée et intériorisation excessive des sentiments.


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Plus sérieusement, l'ordre fera ce qu'il faut sur ce sujet si des produits interdits sont mis dans les distributeurs, et dans ce cas, pas besoin de l'Europe.

Entre la prolifération des sites internet de vente de médocs et les distributeurs 24/24 d'OTC, voilà qui va engraisser les prestataires de services informatiques et autres fabricants d'automate.

Franchement, c'est la mode. Mais mis à part quelques distributeurs de capotes tous saccagés les uns après les autres et des distributeurs de boissons tous sous haute surveillance vidéo s'ils sont laissés dehors, a-t-on vu les automates 24/24 proliféré pour les boissons, le pain chaud (si si ça existe), les bonbecs en dehors du métro parisien lui-même sous haute surveillance viédo ?

Les Pharmaciens jouent les apprentis commerçants pendant que les malades ont besoin de gens censés les aider en étant disponibles et compétents. La diversification des pharmaciens est en marche et ils vont rétablir leurs comptes parce que c'est un créneau HYPER rentable. Elle est pas belle la vie ?

Dans le distributeur, une soixantaine de médicaments à disposition. (F.C.)
Aujourd’hui, dépassant la vente sur internet désormais autorisée pour les médicaments délivrés sans ordonnance, une pharmacie nîmoise va plus loin, en mettant les médicaments, en libre accès, dans un simple distributeur automatique.

En cas de petits soucis, de simples bobos, plus besoin, désormais, après 20 h ou pendant le week-end, de se rendre au commissariat et de trouver une pharmacie de quartier ou de garde. Dans ce distributeur, dont on connaissait le principe pour les préservatifs, le patient trouve désormais une soixantaine de médicaments à sa disposition : des produits contre la fièvre, les douleurs, les allergies, les inflammations, les maux d’estomac et même des vitamines.


"Dépanner les patients 24 heures sur 24"

Chaque remède porte un numéro qu’il suffit de reproduire sur un clavier pour que la machine délivre le produit. Le paiement, au même tarif qu’en officine, s’effectue uniquement par carte bancaire : le pharmacien souhaite ainsi éviter que des enfants puissent avoir accès à ce service. "Ce distributeur automatique permettra à nos patients de pouvoir se dépanner, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7", explique Martine Grimaldi, bien placée pour savoir que, même pour une simple migraine ou un mal à la gorge, les patients sont toujours pressés de mettre un terme à cette gêne.

Curiosité et confiance

En tout cas, depuis que cet appareil, bien visible, a fait son apparition sur la vitrine de la grande pharmacie sur le Cadereau, il suscite la curiosité et nourrit nombre de commentaires. Très favorables. "C’est une bonne idée", estime Catherine, une trentenaire active, habitante du quartier. "Je suis déjà une habituée d’internet pour la parapharmacie parce qu’en travaillant, c’est beaucoup plus facile de bénéficier des livraisons. Mais s’agissant des médicaments, je suis beaucoup plus réservée. Comment être sûre que je m’adresse à un site sérieux ? Ici, au moins, je n’ai pas de doute : c’est un pharmacien qui distribue ses propres produits. C’est sécurisant."

Campagne de sensibilisation

La pharmacienne, elle, a entrepris une campagne de sensibilisation de ses patients, en diffusant largement des avertissements écrits quant au respect de la posologie, des doses maximales et des contre-indications : le libre-service des médicaments supposant, en effet, que les patients se montrent responsables.

A Agde aussi
La pharmacie de la Piscine, située à mi-chemin entre la ville d’Agde et la station balnéaire du Cap, sur la route de Sète, a installé elle aussi, avant l’été, un distributeur automatique de médicaments. Pas forcément à la demande expresse de la clientèle, « mais les clients sont satisfaits et trouvent ça bien », reconnaît Jacques Bautes, pharmacien. Là encore, pas de médicaments qui nécessitent une ordonnance, bien sûr, « mais des produits qui permettent de dépanner, soir et week-end ».
Et si les bracelets antimoustiques et les préservatifs se vendent bien l’été, les couches et les laits pour nourrissons ont aussi trouvé leur clientèle.


http://www.midilibre.fr/2012/12/25/des-medicaments-en-libre-service,617566.php?_tmc=JXjKIlrs1hIT2kMm5D8RHzw7SbUf2-rBy1C1NqwvwcI