"Pharmacies en difficulté" selon playtv.fr / France 5 TV redifusion

Sauf que les pompistes avaint moins de pistes de diversification que la notre, de nombreux secteurs en officines sont considéreés à tort comme des niches ou vivotent car nous subissons et ne sommes en aucun cas pro-actifs.
Posez vous déjà a question: comment je dois relever mon panier moyen non ordonnancé de deux euros cete année et ne faites pas une fixation sur leur pouvoir d'achat, ce sont les mêmes qui vont s'acheter des paquets de cigarettes ou enrichir la française des jeux alors que la santé est notre bien le plus précieux.
Entendons nous bien, il ne s'agit pas de fixer à vos collaborateurs de leur refiler trois produits par conseil mais de répondre de façon complète à leurs besoins, y compris sur une ordonnance.

JP a écrit:

[...]La marge sur le médoc se tarissant, pourquoi ne pas proposer le lavage et la réparation de voiture carte vitale ? Une sorte de révision avec mise à jour de la puce.
Entre les cartes rescotchées et qui menacent les contacteurs de votre beau Prium 3S, et les cartes collantes pleines de sucres qu'on hésite toujours à introduire, c'est un marché d'avenir nécessitant que peu d'investissement (une éponge humide, un tube de glue). Les gens nous déposent leur carte, et repassent un peu plus tard récupérer une carte toute propre et mise à jour. Fin du fin : pour 1 euros de plus, je leur vends une pochette.[...]

Detaillé comme tu le fais, c'est bien vendu. Tu as raison sur le fond, c'est clair. Le tout gratuit des services doit disparaitre, y inclus les attentes (médicaments avancés) qui sont ni plus ni moins qu'un crédit gratuit parfois sur de longs mois qui très souvent se traduit par une perte sèche (85 euros et une patiente perdus hier après lui avoir rappelé que la délivrance de février 2012 n'a toujours pas été régularisée).

Je suis cependant inquiet de constater finalement que nous "déployons [notre] énergie à trouver de nouvelles pistes" comme l'ont fait les pompistes depuis 30 ans. Résultat chez les pompistes: trois quart d'entre eux ont disparu... L'analogie est osée et doit se limiter à une vague comparaison mais si nous considérons que le gouvernement peut continuer dans la voie tracée depuis 5 ans, le résultat sera analogue: il n'a qu'à jouer la montre, ce qu'il fait sur les honoraires, entre autres... CQFD.

Citation :

.../... Et en raison de la faiblesse des marges sur les produits pétroliers, (de 0,2 centime d’euro du litre à 2 centimes pour ceux qui s’en tirent le mieux), « pour 71% des exploitants, la vente de carburant n’est pas ou n’est plus l’activité principale, elle se combine à la réparation automobile, à la vente de gaz ou de véhicules, à des activités d’épicerie, de lavage...» insistait l’IGF.

Pour rester dans l'esprit de JYT qui nous enseigne qu'il ne sert à rien de se lamenter, et qu'il faut plutot déployer son énergie à trouver de nouvelles pistes, de nouvelles idées, il m'est venue l'idée suivante :
La marge sur le médoc se tarissant, pourquoi ne pas proposer le lavage et la réparation de voiture carte vitale ? Une sorte de révision avec mise à jour de la puce.
Entre les cartes rescotchées et qui menacent les contacteurs de votre beau Prium 3S, et les cartes collantes pleines de sucres qu'on hésite toujours à introduire, c'est un marché d'avenir nécessitant que peu d'investissement (une éponge humide, un tube de glue). Les gens nous déposent leur carte, et repassent un peu plus tard récupérer une carte toute propre et mise à jour. Fin du fin : pour 1 euros de plus, je leur vends une pochette.
C'est ti pas une belle nouvelle mission ça ? Je vais envoyer un mail à Gaertner.

---->[Exit] [suis de garde ce soir, alors un peu d'indulgence ]

Je dois reconnaitre que l'analogie est intéressante.

Pompes à essence : 48000 en 1980 => 12000 en 2012 à raison de 1500 disparitions par an sur 30 ans.

Appliqué à l'officine, laisser faire le marché du toujours moins de rentabilité, en 30 ans à raison de 500 disparitions par an - chiffre important mais réaliste vu ce qui nous attend en 2013-2014, on arrive au même résultat : reste un quart soit 6000. C'est bien vu.

Chiffres 2011 de l'ordre en France:
Une pharmacie pour 2 900 habitants. En totalisant titulaires et adjoints, c’est un pharmacien pour environ 1200 habitants
Plus de 3 pharmacies pour 100km2 . En Allemagne, en Italie, Royaume Uni, Pays bas, c’est plus de 5 ; en Belgique plus de 15 !
141 licences ont été supprimées en 2011 . En 2012, on est à combien ? 250 / 300 ?

Les Echos n° 21206 du 15 Juin 2012 • page 4
Officines en « surnombre »
Au niveau national, la densité reste l'une des plus élevées d'Europe. On compte 35 officines pour 100.000 habitants, contre 26 en Allemagne, 18 au Royaume-Uni ou 11 au Pays-Bas, selon un rapport que l'Inspection des affaires sociales (Igas) a remis au gouvernement l'an dernier. Seules l'Espagne (48), la Belgique (51) et la Grèce (85) présentent une densité supérieure. Cette densité a un coût. La distribution en gros et au détail représente « environ 30 % » du prix des médicaments, relève l'Igas. Ce qui situe la France dans la moyenne européenne, mais comme les Français consomment beaucoup de médicaments, « le système de distribution et de dispensation du médicament semble relativement onéreux », critique le rapport. Qui enfonce le clou : « Le réseau se caractérise aujourd'hui non seulement par son développement excessif, mais aussi par sa concentration dans les zones densément peuplées », notamment les centres-villes des grandes agglomérations. L'Igas évalue entre 2.300 et 5.200 le « surnombre » d'officines.

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Au niveau sociétal, ce n'est pas follichon comme perspective : cela voudrait dire que les activités "traditionnelles" seraient globalement réduites d'un tiers/quart disons en 2050 du fait de la concurrence du marché prôné par l'europe. Si on regarde côté emploi (et donc personnes actives), cela représente plusieurs millions de postes actifs qui disparaissent définitivement. Les services à la personne - dont le cout horaire est élevé voire très élevé - , la télésanté/télémédecine - qui va nous redonner une croissance à 2 chiffres pour les 30 prochaines glorieuses - ou le web - qui a l'air d'être la panacée ultime pour résoudre tous les problèmes - ne compenseront peut être pas ce déficit . Avec une population qui augmente peu, voire stagne, c'est une gigantesque usine à chaos que nous avons là. Qu'est-ce qui cloche ?

Cet article sur la disparition des stations essences, les marges ridicules, et l'indifférence de l'Etat fait réfléchir.
Sans jouer les Cassandre, je ne peux m'empêcher de faire l'analogie avec la pharmacie d'officine dans 10-15 ans.
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Citation :

La Fédération nationale de l'artisanat automobile a rencontré hier les services de Jean-Marc Ayrault, de manière à tenter de faire avancer le dossier des stations-service.

Bientôt la panne sèche faute de stations ? Si l’Hexagone n’en est pas encore là, il faut en tout cas rester fort vigilant sur le sujet. La FNAA s’est donc déplacée hier à Matignon pour rencontrer les conseillers du premier ministre : « Notre problématique est de préserver le maillage territorial, et à un certain niveau de rentabilité » résume le secrétaire général de la fédération Aliou Sow, « aujourd’hui 2200 entreprises sont en difficulté, environ 1600 ont fait une demande d’aide au Comité Professionnel de la Distribution des Carburants (CPDC) ».
Outre les questions d’emploi et d’éloignement des pompes pour la population, la FNAA redoute aussi un phénomène logique pour tout secteur qui se concentre : « Si les stations disparaissent, il y aura moins de concurrence, et les prix vont augmenter, même en grande surface » considère encore Aliou Sow. A l’heure actuelle, il reste environ 12 000 stations-service en France, sachant que le rythme de disparition est d’environ 500 points de vente chaque année. Selon un récent rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), le nombre de pompes à été divisé par 4 par rapport à 1980.

Phase d'écoute
La FNAA n’a donc pas encore eu de réponse à ses revendications. Matignon a écouté d’une oreille attentive d’après la FNAA : « A eux de mettre en musique les différents ministères concernés, mais cela va prendre un peu de temps. On verra en février...»

Plus qu’une liste de problèmes, la FNAA voulait surtout proposer des solutions. La première d’entre elles, le renflouement du CPDC, dont les crédits n’ont cessé de baisser ces dernières années : 10 millions d’euros en 2006, 7,2M en 2010, 4,2M en 2012. Le Comité s’est d’ailleurs engagé à hauteur de 4,398 millions d’euros en 2012, d’après les chiffres qu’il vient de divulguer. Pour Aliou Sow, ce sont « dix millions d’euros annuels » dont le CPDC aurait besoin pour assumer correctement sa mission d’aide et d’accompagnement aux stations-service. En effet, le CPDC ne cache pas que « le stock de dossiers de mises aux normes environnementales actuellement déposé (et non encore examiné) est évalué à 1025 (...) et représente ainsi une probabilité d’engagements de 8,8M d’euros ». Le CPDC n’a donc pas les moyens de ses ambitions, surtout sachant que l’instruction d’un dossier d’aide dépasse les trois ans !

L’IGF avait déjà tiré la sonnette d’alarme en novembre 2012, au sein d’un long rapport consacré aux « prix, marges et consommation des carburants » et commandé par le ministère de l’Economie.
« Ne pouvant être suspectés de parti-pris, les inspecteurs des finances en étaient arrivés aux mêmes conclusions que la FNAA : » notaient-ils. Et en raison de la faiblesse des marges sur les produits pétroliers, (de 0,2 centime d’euro du litre à 2 centimes pour ceux qui s’en tirent le mieux), « pour 71% des exploitants, la vente de carburant n’est pas ou n’est plus l’activité principale, elle se combine à la réparation automobile, à la vente de gaz ou de véhicules, à des activités d’épicerie, de lavage...» insistait l’IGF.
Que faire alors pour aider les stations ? « Un nouveau compromis doit être trouvé entre les intérêts environnementaux et économiques » écrivait les services de l’Etat voici trois mois à peine.

Bonjour,

Désolé pour la réponse tardive, mais j'avais écris un long post que je n'ai surement pas envoyé...

Pour reprendre, il existe une section cachée du forum nommée fournisseurs et conditions commerciales. Cette partie est uniquement accessible aux personnes appartenant au groupe Adhérent.
L'idée de reprendre le RPPS est très bien, simple et efficace. N'importe quelle personne étant pharmacien pourrait accéder à cette partie ou il y aura une sélection?

En ce qui concerne le nouveau site, il sera beaucoup plus professionnel, afin d'attirer plus de monde.

Sur ce, je mets en place cela!

Nouvelles réunion de travail avec la société tamento ce matin pour refaire le site à laquelle j'ai participé avec Julien.

J'ai pris bonne note de vos remarques et une partie privée va être faites pour aborder les conditions commerciales.

Les post apparaîtront sur le menu déroluant à gauche des nouveau post mais ces nouveaux posts ne seront visibles que par vous ( dans le
menu déroulant ) et lisibles que par vous.

Une question, pensez vous que seules les inscrits peuvent avoir accès à cette partie privée ou comme Guilhem semble le suggérer, on rajoute une
sécurité supplémentaire en demandant aussi le n° d'inscription à l'ordre ?

Bonjour,

Je partage complètement l'avis de Jean Yves sur une partie privée à ce forum pour y discuter d'aspects plus particuliers de notre exercice. Certains d'entre nous traversent actuellement une période très bousculée et aimeraient sans doute partager un peu plus leurs soucis sans que cela lu par tout le monde et indexé dans Google. A ceux qui le connaisse et qui sauront l'identifier sans que je le nomme, mon ancien titulaire passe au tribunal de commerce de Paris ce matin pour être mis en liquidation.

Rémi

JP a écrit:

Pour le miracle, je n'y crois pas non plus, surtout dans le contexte économique actuel.

+1

JP a écrit:

Mais effectivement, sur un forum privé, ce serait nettement préférable.

Vous avez raison tous les deux.

Le meilleur moyen pour avoir accès à ce forum privé sera de transmettre nom et prénom ainsi que le No RPPS afin de vérifier que c'est bien un officinal (je ne fais que reprendre le même mécanisme que sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). L'idée est que les informations et expériences contenues dans cette partie ne regardent que les officinaux. Cela reste une proposition à vallider par les dirigeants de ce forum mais elle me semble censée (encore une fois, je ne propose rien d'autre que ce qui a fait ses preuves ailleurs).

jyt a écrit:

Celà permettra de prendre conscience à nos concitoyens que les pharmaciens ne sont pas tous des nantis.
Malheureusement, il faudrait des dizaines d'émissions comme celle là afin qu'un réelle prise de conscience puisse voir le jour, donc encore quelques années...

C'est pour cette raison qu'il faut prendre notre destin en main et ne pas attendre vainement une aide gouvernementale que nos syndicats arracherait ( sauf miracle en lequel je ne crois pas ).

Le challenge est de ne pas être en difficulté donc d'échanger des conditions commerciales.
Bertrand puis Chipie ont fait une tentative sans lendemain pour aborder le sujet.
Il semblerait que le forum ne soit pas le lieu ou vous envisagez ces échanges si je lis Rémi, Guilhem, JP.....
Ce n'est pas forcément idiot puisque ce forum est en lecture libre.
J'attends donc vos suggestions pour aborder cette problématique, partie privée uniquement accessibles aux inscrits, rencontres Synaps à Pharmagora.....
La première solution ne me semblerait pas la plus idiote mais vous en aurez sans doute une meilleure.
En attendant de vous lire.

Jean Yves.

Pour le miracle, je n'y crois pas non plus, surtout dans le contexte économique actuel.

Pour les achats groupés, Je ne suis pas contre, bien au contraire.
Mais effectivement, sur un forum privé, ce serait nettement préférable.

Amicalement, JP.

Celà permettra de prendre conscience à nos concitoyens que les pharmaciens ne sont pas tous des nantis.
Malheureusement, il faudrait des dizaines d'émissions comme celle là afin qu'un réelle prise de conscience puisse voir le jour, donc encore quelques années...

C'est pour cette raison qu'il faut prendre notre destin en main et ne pas attendre vainement une aide gouvernementale que nos syndicats arracherait ( sauf miracle en lequel je ne crois pas ).

Le challenge est de ne pas être en difficulté donc d'échanger des conditions commerciales.
Bertrand puis Chipie ont fait une tentative sans lendemain pour aborder le sujet.
Il semblerait que le forum ne soit pas le lieu ou vous envisagez ces échanges si je lis Rémi, Guilhem, JP.....
Ce n'est pas forcément idiot puisque ce forum est en lecture libre.
J'attends donc vos suggestions pour aborder cette problématique, partie privée uniquement accessibles aux inscrits, rencontres Synaps à Pharmagora.....
La première solution ne me semblerait pas la plus idiote mais vous en aurez sans doute une meilleure.
En attendant de vous lire.

Jean Yves.

France 5 a diffusé le 08/01/13 un reportage sur les pharmacies en difficultés.

Ci-dessous le lien de rediffusion.

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